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NABO

NABOPOLASSAR, prince de Babylone, s'empara de l'empire de Ninive, et détrôna Saracus, roi d'Assyrie, l'an 626 av. J. C. Nechao, roi d'Egypte, jaloux de sa prospérité, marcha contre lai, le défit, et lui enleva Carchemis. Nabopolassar, cassé par la vieillesse, ne put venger cet affront, et m. après 21 ans de règne.

NABOTH, cél. juif de Jezraël, avait ane vigne auprès du palais d'Achab. N'ayant point voulu la vendre à ce prince, il fut mis à n. par ordre de Jézabel, femme d'Achab, 889 ans av. J. C. Mais Dieu vengea la m. de Naboth d'une manière éclatante.

NABUCHODONOSOR Ier, roi de Ninive et de Babylone, dont il est parlé

Phraortes, roi de Médie, appelé aussi Arphaxad. Vainqueur des Mèdes, il envoya contre les Israelites Holoferne, gé néral de ses armées, qui fut tué Jupar dith. On croit que ce Nabuchodonosor est le même que Nabopolassar.

NABUCHODONOSOR II, roi des Assyriens et des Babyloniens, surn. le Grand, succéda à son père Nabopolassar, et se rendit maître de presque toute l'Asie. Il prit Jérusalem sur Joa. chim, roi de Juda, qui s'était révolté contre lui, et l'amena captif à Babylone, l'an 600 av. J. C. Il lui rendit ensuite la liberté et ses états, moyennant un tribut; mais ce roi s'étant révolté de nouveau trois ans après, il fut pris et mis à mort. Jechonias, son fils, lui succéda; s'étant aussi soustrait au jong du roi de Babylone, ce prince vint l'assiéger, le mena captif à Babylone, avec sa mère, sa femme, et dix mille homme de Jérnsalem. Nabuchodonosor enleva tous les trésors du temple, et mit à la place de Jéchonias l'oncle paternel de ce prince', anquel il donna le nom de Sédécias. Ce nouveau roi marcha sur les traces de ses prédécesseurs; il fit une ligue avec les princes voisins, contre celui à qui il était redevable de la couronne. Le monarque babylonien vint encore en Judée avec une armée formidable. Après avoir | réduit les principales places du pays, il fit le siége de Jérusalem. Sédécias fut pris et mené à Nabuchodonosor, qui était alors à Reblatha en Syrie. Ce prince fit égorger ses enfans en sa présence, lui fit crever les yeux, le chargea de chaînes, et le fit conduire à Babylone. L'armée des Chaldéens entra dans Jéru-| salem, et y exerça des cruautés inouïes; on égorgea tout sans distinction d'âge ni]

|

NADA

de sexe. Ensuite ayant subjugué presque tout l'Orient, il se fit élever une statue d'or, et ordonna de l'adorer.

NABUNAL (Elie), cordelier théol., nommé Nabunal du lieu de sa naissance, dans le Périgord, devint archev. de Mcosie et patriarche de Jérusalem, et fut nommé card. en 1342, par le pape Clément VI. Il mà Avignon l'an 1367. On a de lui, en latin, des Commentaires sur les Sentences et sur l'Apocalypse; un Traité de la Vie contemplative; des Sermons sur les Evangiles.

NADAB, roi d'Israël, succéda l'an 954 av. J. C. à son père Jéroboam, et ne fut pas plus religieux que lui. Baasa, l'un de ses généraux, lé tua en trahison l'an 953, fit périr toute sa race, et s'emPar para du trône.

NADAL (Augustin), né à Poitiers en 1659, vint de bonne heure à Paris. Il s'attacha à la maison d'Aumont, dont le crédit lui fit obtenir, en 1706, une place dans l'acad. des inscriptions et des b.-lett. H accompagna en 1712, en qnalité de secrét., le duc d'Aumont, plénipotentiaire auprès de la reine Anne, pour la paix d'Utrecht. Il fut nommé à l'abb. d'Oudeauville en 1716, et m. à Poitiers en 1741. Ses ouv. ont été rec. en 1738, à Paris, en 3 vol. in-12.

NADASTI (Thomas, comte de), d'une des plus anc. fam. de Hongrie, défendit avec valeur, en 1531, la ville de Bade, contre Soliman II, empereur des Turcs; mais la garnison le trahit, et le livra, pieds et main's lies, an grand-seigneur, avec la ville et le château, Ce prince, indigné d'ane si lâche trahison, punit sévèrement les traîtres en présence de Nadasti et après l'avoir comblé d'éloges, le renvoya, sous bonne escorte, à Ferdinand, roi de Hongrie. Il enseigna l'art militaire au fameux Ferdinand de Tolède, duc d'Albe, âgé de 23 ans, et prédit ce qu'il serait un jour.

NADASTI (François, comte de ), président du conseil souverain de Hongrie, de la même famille que le préced.; n'ayant pu obtenir de l'emp. Léopold la dignité de palatin, conspira contre lui, en 1665, avec le comte de Serin, Frangipani et Tattenbach. Après avoir tenté plus. fois, mais sans succès, d'empoisonner l'empereur, sa conspiration" fut découverte, et il ent la tête tranchée le 39 avril 1671, dans l'hôtel de ville de Vienne. Ses enfans, furent condamnés à quitter le nom et les armes de leur famille, et prirent celui de Cruzenberg. Il a luisse" un livre in-fol., en lat., intit.

Mausolée du royaume apostolique des rois et des dues de Hongrie.

NADASTI (François, comte de), chev. de l'ordre milit. de Marie-Thérèse, conseill. intime et feld - maréchal, né en 1708, se distingua par ses talens milit. et sa bravoure; mais ce fut principalement sous Marie-Thérèse et Joseph II, après la m. de Charles VI, qu'il se couvrit de gloire dans la guerre contre le roi de Prusse. Il m. en 1787. NADAULT (Jean), né à Montbard en Bourgogne en 17or, a trad. en lat., avec Daubenton: Acta academiæ naturæ curiosorum, pour la collection académique, tom. II, 1771. Il a aussi donné quelques Mémoires dans le Recueil de l'acad. de Dijon.

NAELDWYCK (Pierre Van), méd. hollandais, florissait au 17's. Il a composé : Libri duo philippicorum, sive, de equorum naturá, electione, educatione, disciplina et curatione, Leyde, 1631, in-4°.

NAEVIUS (Cacius), poète lat., porta les armes dans la re guerre punique.Il s'attacha ensuite au théâtre, et sa 1re comédie fut représ. à Rome l'an 229 av. J. C. Son humeur satirique déplut à Métellus, qui le fit chasser de Rome. Il se retira à

Utique, où il m. l'an 230 av. J. C. Il ne reste que des fragmens de ses ouv. dans le Corpus Poëtarum de Maittaire. Le principal était une Hist. de la guerre punique.

NÁEVIUS (Jean), né à Chemnitz en Misnie l'an 1499, méd. des électeurs Maurice et Auguste, m. en 1574, a laissé des Consultations très-estimees, sur-tout celle intit.: Medicamenta contra pestem pro republica Dresdensi. ← Nævius (Gaspard), son frère, né à Chemnitz en 1514, m. en 1579, prof. de méd. dans l'univ. de Leipsick, a laissé quelques ouv. estimés.

NAGEL (Paul), rect. de l'école de Torgan, espèce d'enthousiaste ou de fanatique, qui publ. plus. ouv. remplis de visions et d'extravagances, parmi lesquels on remarque: Prodromus astronomice apocalypticæ, Dantzig, 1620, in-40; De quatuor mundi temporibus, ibid., 1621, in-4°; Prognosticon astrologicum, Hallæ, 1630, in -4°, et autres écrits en allem.: m, en 1621.

NAGEREL (Jean), chan. et archid. de Rouen, publ., l'an 1578, une Description du pays et du duché de Normandie, qui se trouve à la suite de la Chronique de cette province, Rouen», 1580 et 1610, in-8°....

NAHUM, l'un des douze petits prophètes, vivait depuis la ruine des dix tribus par Salmanazar, et avant l'expédition de Sennacherib contre la tribu de Juda. Ses prophéties sont en hébreu, et contiennent trois chap.; elles ne regardent que la ruine de Ninive.

NAIGEON (Jacques-André), mombre de l'institut de France, né à Beaune en Bourgogne, en 1738, où il m. en 1810, a rédigé dans l'Encyclopédie méthodique les articles de la Philosophie ancienne et mod. Il a donné une édit. des OEuvres de Diderot, 15 vol. in-8°. Ses ouv, sont : Collection des moraralistes anciens; Manuel d'Epictete, traduit du grec; Morale de Sénèque, trad. du lat., Paris, 4 vol. petit format. La collect. entière est comp. de 16 vol.

Traduction de la Tolérance dans la re

ligion par Crellius; l'original lat. de cet ouv. parut en 1637, sous ce titre : Junäi Bruti, Poloni, vindicia pro religionis libertate; OEuvres de Séneque-le-Philosophe, trad. en franç. par La Grange, avec des Notes de critique, d'histoire et de littérature, par Naigeon; Essai sur la vie de Séneque-le-Philosophe, par Diderot, avec des Notes, Paris, 1758 et 1779, 7 vol. in-12. Naigeon a coopéré l'Histoire philosophique, de Raynal. Adresse à l'assemblée nationale, sur la liberté des opinions, sur celle de la presse, etc. On lui doit encore une nouvelle édition des Essais de Montagne, Paris, 1803.

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NAILLAC (Philibert de), élu, en 1383, grand-maître de l'ordre de SaintJean-de-Jérusalem, qui résidait pour lors à Rhodes, était gr-prieur d'Aquitaine. Il mena du secours à Sigismond, roi de Hongrie, contre Bajazet, et s'acquit une grande réputation par sa valeur et par sa prudence. En 1409, il assista au conc. de Pise, et m. en 1421, à Rhodes. Il ne faut pas le confondre avec Guillaume DE NAILLAG, qui se trouvait sur le pont de Montereau, lors de l'assassinat du duc de Bourgogne.

NAILOR (Jacques), fameux imposteur, né dans le diocèse d'York. Après avoir servi quelque tems en qualité de maréchal des logis dans le régiment du colonel Lambert, embrassa la secte des quakers ou trembleurs. Le parlement le condamna, le 25 janv. 1557, comme un séducteur, à avoir la langue percée avec un fer chaud, et le front marqué de la lettre B, pour signifier blasphemateur. Il fut ensnite reconduit à Bristol. On le confina dans une étroite prison; on l'é

largit comme un fou qu'on ne pou

l'Euphrate, m. en 1764. Ses principales

vait corriger, et il ne cessa de pré-productions sont: Le Tresor des no

cher parmi les quakers jusqu'à sa mort, arrivée en 1660.

NAIN DE TILLEMONT (Louis-Sebastien le), né en 1637, à Paris, d'un maître des requêtes. Il m. en 1698. On a de lui: Mémoires pour servir à l'Histoire ecclésiastique des six premiers siècles, Paris, 1693, 1712, 16 vol. in-4o; 'Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six pre miers siècles de l'Eglise, etc.; une Lettre contre l'opinion du P. Lamí que J. C. n'avait point fait la pâque l veille de sa mort. Quelques ouv. m.ss., dont le plus considérable est l'Histoire des rois de Sicile de la maison d'Anjou. L'abbé Tronchai, chan, de Laval, à écrit sa Vie, 1711, in-12.

NAIN (dom Piêrre le ), frère du préeed., né à Paris en 1640, sous-prieur de Ja Trappe, où il m. en 1713. On a de lui: Essai de l'Hist. de l'ordre de Citeaux, en 9 vol. in-12; Homélies sur Jérémie, 1705, a v. in-8°; Vie de Rancé, abbé ét reformateur de la Trappe, 2 vol. in-12; Relation de la vie et de la mort de plusieurs religieux de la Trappè, 6 vol. in-12, etc.

NAIRON (Fauste), sav. maronite, et prof. en langue syriaque au college de Ja Sapience à Rome, né au mont Li ban, in. à Rome, l'an 1711, âgé de 80 ans. Il a composé: Euoplia fidei catholicæ ex Syrorum monumentis adversùs ævi nostri novatores, 1694; Dissertatio de origine, nomine ac religione maronitarum, Rome, 1679, etc.

tices,vol. in-4°, Constant., 1758; l'Armo spirituelle, Le fondement de foi, Constant., vol. in-40; Commentaire sur Nareg, livre très-renommé chez les Arménicns; la Doctrine chrétienne à l'usage des Arméniens, 1737, in-12; Recueil d'un grand nombre de lettres familières et instructives, un Recueil de chansons et d'auecdotes écrites en turc et en arménien; differ. Livres de prières, oto.

NANA, archid. syrien, viv. dans le 9 s. En 835 il vint en Arménie, parvint à la place de conseill. auprès du patriarc. En 855, il fut fait prisonnier par les Satrasins et conduit à Babylone. Les Mahométans exercèrent sur lai toutes sortes de cruautés; ils lui rendirent la liberté en 862, et il retourna en Arménie, où il m. peu de tems après. Ses ouvr. sont : L'Histoire des martyrs faits par les Sarrasins lors de sa captivite; La Vie d'Alexandre-le-Grand, trad. du syriaque en arménien, etc.

NANCEL (Nic..de); cél. med., né à Naucel, entre Noyon et Soissons, en 1539. Médecin de l'abbaye de Fonte vrault en 1587, et y 'm, en 1610. On á de lui: Stichologia græca latinaque informanda et reformanda, in-8°; De Deo; De immortalitate animæ contra Galenum, et de sede animæ in corpone, in-8°; Discours de la peste, in-8°‍;· Dë· clamationes, in-8°.

NANCEL (Pierre de), aut. dramat. du 16 s. et du commenc. du suiv., a pifblie: Dina, ou le Raviss êment; Josué, on le Sae de Jérichò; Débora, ou th Délivrance. Ces 3 tragéd, en 5actes, im2 pr. dans le vol. qui a pour titre : Theaire sacré de Pierre de Nancel, Paris,

NALDINI (Jean-Baptiste), peintre florentin, né en 1537, vivait encore en 1590, brilla dans le dessin et le coloris. On connait de lui 44 Tableaux disper-1607, in-8o. sés dans les églises de Rome, de Flo rence, de Pistoie et de Palerme.

NALDIUS ou NALDI (Matthias), med, du pape Alexandre VII, né à Sienne, m. Rome en 1682, célèbré, tant par les vastes connaissances qu'il s'était acquises dans son art, que par celles qu'il avait des langues lat., grecq., hébr., cald. et arabe, contribua beancoup à faire fleurit les écoles de l'université de cette ville. Il a publ. Sa pientis vitale filum, quod philosophicæ ac medica facultatis ambages públicè ingressurus, heroïeis numeris sibi conglomeravit, Senis, 1623, in-4o, etc.

:

NALIAN (Jacques), sav. patriarche arménien à Constant., né à Zimara, village dans la petite Arménie, près de

NANESCURIEZ, ex-jés. polonais, hist. et poète, m. en Pologne en 1797, est aut. d'ane Histoire de la nation polonaise, écrite en polonais, en g vol. It a laissé jusqu'à 360 vol. m.ss,, qu'il avait composés ou fait composer sur divers sujets, par ordre du feu roi.

St.-Marc, né en 1616, ambassad. en Fr., NANI (Jean-Bapt.), procurateur de où il obtint des secours pour la guerre de Candie contre le Ture; à son retour à Venise, il fut sutintend. des affaires de la guerre et des finances; ambassad. à la cour de l'empire en 1654 ; il m. en 1678. Le sénat l'avait chargé d'écrire l'Histoire de la république. Cette Historre, qui s'étend depuis l'an 1613 jusqu'en 1671, fut impë. à Venise en 1676,

1679, 2 vol. in-4°; traduite en français par François Tallemant; et la meilleure édit. de cette trad. est de Cologne (Hollande), 1682, 4 vol. in-12.

NANI-MIRABELLI (Dominique), enseignait les b.-lett. à Alba - Pompéia vers la fin du 15e s., et a laissé : La Polyanthen. La première édit., qui parut á Savone en 1503, in-fol., est de la plus grande rareté.

NANNI (Jean), peintre, élève de Raphael, né à Udine dans le Frioul en 1494, m. à Rome en 1564. Il s'attacha principalement à peindre les animaux, les oiseaux, les fruits, les fleurs, et le paysage, et en fit un livre d'études.

NANNI (Pierre), Nannius, savant écriv., né à Alemaër en 1500, chanoine d'Arras, où il m. en 1557. Ses ouv. sont: des Harangues; Des Notes sur la plupart des auteurs classiques, et sur des Traités de quelques Peres; Sept Dias logues des héroïnes, 1541, in-4o, ouvr. qui passe pour son chef-d'oeuvre, trad. en franç., 1550, in-8°; Des Traductions latines d'une partie de Démosthènes, d'Eschine, de Synésius, d'Apollonius, de Plutarque, de St. Basile, de St. Chrysostôme, d'Athenagore, et de presque tous les ouvr. de saint Athanase; Une Traduction des Psaumes en vers latins ; In cantica Canticorum paraphases et Scholia, Louvain, 1554, in 4o.

ancienne famille qui tirait son nom du village de Nanterre, fut prem. président au parl. de Paris. En 1465, Louis XI fit un échange des places entre deux hommes dignes de les occuper toutes: il donna celle de Nanterre à Dauvet, prem. président de Toulouse, et celle de Dauvet à Nanterre. Celui-ci fut depuis rappelé à Paris, et ne fit aucune difficulté de devenir second president, persuadé que la dignité des places ne depend que de la vertu de ceux qui les occupent.

I. NANTEUIL (Robert), dessinat. et grav. du cabinet du roi, né à Reims en 1630, m. à Paris en 1718, est sans contredit le premier graveur de portraits. On ne peut trop admirer la pureté de son burin. L'OEuvre de ce maître est de près de 250 portraits.

NANTEUIL (Pierre), né dans la Brie, coméd. de la reine en 1664, m. en 1681, dans un age assez avancé, donna au théâtre plusieurs pièces. On a de lui: L'Amour sentinelle, ou le Cadenas forcé, comédie, la Haye, 1672, in-12; Le Comte de Roquefeuille, comédie, la Haye, 1673, in-12; L'Amante invisible, comédie, 1672, in-8°. On lui attribue les Brouilleries nocturnes, et le Campagnard dupé, représ. en 1669.

NANTILDE, ou plutôt NANCHILDE, reine de France, épousa Dagobert Ier en 632. Devenue veuve en 638, elle gouverna le royaume avec beaucoup d'habileté et de sagesse pendant la minorité de Clovis II, son fils. Elle m. en 642.

NANNONI (Angelo), né en Toscane en 1715, chirurg, de l'hôpital génér. de Ste. Marie-la-Neuve à Florence. Ses princip. ouvr. sont: Trattato delle ma- NAOGEORGE; Nogeoragus (Tholattie delle mamelle, Flor., 1746, in-4°; mas), theol. protest., né à Straubing, Della simplicita di medicare, Venise, dans la Bavière, en 1511, m. en 1578, 1761, 1774-1776, 3 vol. Ricerche cri- s'appelait Kirchmayer; mais il habilla tiche sopra lo stato presente della chison nom à la grecque, selon la coutume rurgia de Samuele Sharp, tradotte, ed de ce tems-là. Il a écrit des poëmes illustrate dal Nannoni, Siena, 1774; satiriques contre l'Eglise catholique; le · Memoria sull' aneurisma della piega-plus fameux a pour titre : Regnum patura del cubito, Firenze, 1784. Il mourut en 1790.

NANQUIER, Nanquerus (Simon), dit du Coq, un des meilleurs poëtes lat. du 15 s. Il a composé un poëme en vers élégiaques, intit. De lubrico temporis curriculo, carmen elegum, deque hominis miserid et funere Caroli VIII. regis Francia, et un autre poëme en vers héroïques, et en forme d'églogue, Paris, 1565, in-8°, réimpr. à Lyon, 1557, età Paris, 1563, in-8°; il roule sur la mort de Charles VIII, roi de Fr.; Quelques épigrammes impr. avec ses autres Poésies, Paris, in-4°, sans date, au commencement du 16e siècle.

NANTERRE (Matthieu de), d'une
Tom. III.

pisticum, 1553 et 1559, in-8°; Pamachius, tragoedia; Witteberga, 1538, in-8°; Incendia, sive Pyrgopolynices, tragoedia, Vittebergæ, 1538, in-8° Agricultura sacra, Bale, 1550, in-8° Hieremias, tragoedia, Bâle, 1551, in-80; Mercator, tragoedia, 1560, in-18; et quelq, autres ouvrages, etc.

NAPPER-TANDY (James), grand partisan de la révolut. fr.; dès 1791 il publia une déclaration au nom des Ir landais-unis, sur les réformes nécessaires dans le gouvernem. Suspect au gouvern. angl., il se réfugia en France, vint à Paris. Accueilli par le directoire, il débarqua en août 1798 en Irlande, sur la côte occidentale de Donegal avce des

tronpes françaises. Il répandit aussitôt une proclamation pour rallier les Irlandais-unis; mais forcé de s'échapper sur un brick français, il débarqua & Hambourg pour repasser en France, et il fut arrête avec le frère d'O-Conor, sur la requisition de M. Crawfort, minist. d'Angleterre; il fut livré par le sén. de Hambourg. Transporté de là dans les prisons d'Irlande, et mis en jugement en mai 1800, il comparut par devant la cour du banc du roi, fut condamné à mort, mais point exécuté. Toujours enfermé à Dublin, il y éprouva enfin l'effet de l'intercession du gouvernem. franc., et, sur la demande adressée par M. Otto à M. Hawkesbury, il fut aussitôt renvoyé en France. Il s'embarqua à Wickcow pour Bordeaux en mars 1802: arriva le 24 du même mois. Il y m. en 1803, âgé de 66 ans.

NAQUET (Pierre), né à Paris en 1729, où il m. vers 1790, fit jouer sur les théâtres de province, les Eaux de Passy, ou les "Coquettes à la mode, coméd. en un acte, Paris, 1761, in-8°; le Peintre, coméd., Paris 1760, in-8°; 'Heureuse Méprise, ou les Eaux de Passy, Paris, 1760, in-8°; il a composé des petits ouvrages éphémères.

NARCÉE (mythol.), fils de Bacchus, décerna le premier les honneurs divins à son père. Il fit aussi bâtir un temple à Minerve.

NARCISSE (mythol.), fils de Céphise et de Liriope, était si bean que Toutes les nymphes l'aimaient, mais il n'en écouta aucune. Echo, ne pouvant Je toucher, en sécha de douleur..

NARCISSE, affranchi, puis secrét. de Claude, parvint au plus haut degré de puissance sous cet empereur. Ce vil courtisan, profitant de sa faveur, et de la faiblesse de son imbécille maître, no s'en servit que pour perdre ceux qui pouvaient nuire à sa fortune, et pour s'en richir de leurs dépouilles. On dit qu'il eut jusqu'à 50 millions de rente. L'impératrice Messaline, jalouse de cet excès d'autorité, voulut renverser eet orgueilleux favori; elle fut immolée à sa vengeance. Agrippine la vengea. Cette nouv. épouse de l'emper. le fit exiler et le contraignit à se donner la mort, l'an 54 de J. Č.

NARDI (Jacques), né en 1476, à Florence, a occupé plus. postes honorables dans l'état, et en 1527, la république l'envova en ambassade à Venise. Il est m. plus qu'octogénaire. Il a publié la Vie du célèbre capitaine Tebal

ducci Malespini, Florence, 1597, in-4°; Histoire de Florence, en italien, 1580, in-4°; Traduction de Tite-Live, reimprimée plusieurs fois.

NARDIUS (Jean), médecin, né à Monte-Pulciano en Toscane, exerça la méd. à Florence au commencement du 17e siècle, et se distingua dans la littérature. On a de lui: Lactis physica analysis, Florentiæ, 1634, in-4°; Apologeticon in Fortunii Liceti mulctram, vel de duplici calore, ibid., 1636, infolio et in-4°; De igne subterraneo phy sica prolusio, ibid., 1641, in-4°; De rore disquisitio physica, ibid., 1642, in-4°; Noctium genialium physicarum annus primus, Bononiæ, 1656, in-4°; De prodigiosis vulnerum curationibus, Norimberge, 1662, in-4°, dans le Theatrum sympatheticum auctum; une Edition de l'ouvrage de Lucrèce, De rerum natura, Florence, 1647, in-4°.

NARSÈS ou NARSI, roi de Perse, après Varanne son père, mouta sur le trône en 294. Il s'empara de la Mésopotamie et de l'Arménie. Maximien-Galère, envoyé contre lui par Dioclétien, fut d'abord battu ; mais ensuite il défit les Perses, obligea leur roi à prendre la fuite, et lui enleva ses femmes et ses filles. Narsès prit enfin le parti de faire la paix avec les Romains. Il m. en 303, après un règne de sept ans.

NARSES, eunuque persan, et l'un des plus grands généraux de son siècle, commanda l'armée romaine contre les Gothis, les défit l'an 552 en deux bat., et donna la m. à leur roi Totila. Il y eut, dans le même siècle, trois généraux du nom de Narsès, qu'on a souvent confondus. 10 Un Persarménien, frère d'Isaac et d'Armatius, qui, après une bat. heureuse contre Bélisaire, abandonna les drapeaux du roi de Perse, et servit ensuite dans l'Italie. Procope en parle avec éloge; 2o le cel. eunuque qui conquit l'Italie sur les Goths; 30 celui qui fut mis par l'emp. Maurice à la tête d'une armée en Syrie, et qui fut chargé de rétablir Cosroes sur le trône de Perse. C'est ce dernier qui fut brûlé vif par ordre de l'empereur Phocas.

NASH (Richard), né à Swansey dans le comté de Glamorgan, en 1674, fut un personnage extraord. L'amour du plaisir et le jeu l'attirèrent en 1704 à Bath, qui était devenu le rendez-vous des gens de distinction. Plus. sav. med. avaient vanté la salubrité de ses eaux minérales, et un maître de cérémonies avait la direction de l'amusement des

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