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WESTERBURG (Jean), ministre protest., né à Utrecht, m. à Dordrecht en 1636, à 37 ans. Il cultivait les muses latines, et a laissé une Lettre sur la longévité du premier âge, de prisci avi diuturna vitd.

WESTPHAL (Jean-Gasp.), méd., natif de Rugenwalde, m. en 1723, membre de l'acad impér. d'Allemagne. Il a laissé Pathologia dæmoniaca, Lipsiæ, 1707, in-4°.

WETMORE (Jacques), mission. épiscop., premier ministre de North Haven en 118, où il m. en 1760. Il a publié une Lettre contre Dickinson pour la défense d'un discours du doct. Waterland sur la Regeneration, 1744; Défense de ceux qui professent les sentimens de l'Eglise d'Angleterre au Connecticut, 1747, etc.

WETSTEIN (Jean-Henri), imprim., né à Bâle en 1649, s'appliqua aux langues dès sa jeunesse, et ensuite à l'imprimerie et à la librairie, qu'il exerça avec distinction. Il se fixa à Âmsterdam. Il a procuré un grand nombre d'éditions estimées de bons ouvrages, et mis en tête de chacune des préfaces savantes. Il m. en 1726, laissant deux fils qui ont continué son commerce. C'est à son fils Jacques qu'on doit une suite nombreuse d'auteurs classiq., en petit format in-32, impr. avec autant d'exactitude que de netteté.

WETSTEIN (Jean-Jacques, né à Bâle en 1693. Il entreprit en 1714 un voyage littéraire, parcourut la Suisse, la France, l'Angleterre et l'Allemagne, recherchant et examinant par-tout les m.ss. du nouveau Testament, pour en donner une nouv. édition avec les variantes. Revenu dans sa patrie, il publia en 1730 les Prolegomènes du nouveau Testament, qu'il préparait. On dénonça l'auteur au conseil de Bâle comme un socinien et un novateur; il fut déposé la même année par l'assemblée ecclesiastique et contraint de passer en Hollande. On le vit bientôt à Bâle, où il obtint la cassation du décret porté contre lui; il revint à Amsterdam prendre possession de sa chaire, qu'il remplit jusqu'à sa mort arrivée en 1754. Son édition du nouveau Testament grec, avec les variantes et des remarques critiques a paru en 1751 et 1752, 2 vol in-fol. Il était membre des acad. de Berlin et de Londres.

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WEUVES (Jean-Pierre le jeune), négociant du comté de Neufchâtel, a

laissé des Réflexions historiques et pol tiques sur le commerce de la Fran avec ses colonies d'Amérique, Genève e Paris, 1780, in-8°.

WHARTON (George), astrolog angl., né au Westmoreland, m. e 1681, fut attaché an parti de Charles 1 ce qui lui fit perdre toute sa fortune. a composé des Almanachs, des Traits d'astronomie, une Chronologie des éve nemens remarquables, et d'anttes off. A la restauration Wharton fat commi baronnet, et trésorier de l'artillerie.

WHEELER (sir George), ministr anglais, né en 1650 à Breda en Holland, où l'attachement de ses parens à la caus de Charles Ier les avait fait exiler, fit k voyage de Venise à Constantinople par l'Asie-Mineure, à Athènes, dans l'A tique, à Corinthe, etc., avec Jacqus Spon, de Lyon. Ils visitèrent ces extrées Pausanias à la main; à l'aide dec guide, ils ont rectifié et expliqué dife rentes traditions. Quelque tems spoš son retour, Wheeler présenta plusieurs morceaux d'antiquités qu'il avait recueillis dans son voyage à l'univers d'Oxford. Il m. en 1724, curé d'Hen ton-le-Spring. Il a publ. en 168 Voyage en Grèce avec le docteur Spot, in-fol. en six livres; en 1689, une Ha toire des églises et des lieux d'assemb des premiers chrétiens dans les églises de Tyr, de Jérusalem et de Contat nople, décrites par Eusèbe; le Monaster protestant, etc.

Il a

WHISTON (Guill.), cél. astronome, né à Northon, dans le comté de Leices ter, en 1667. Newton, dont il avait adopté les principes, concut tant d'estime pour lui, qu'il le choisit pour son substi tut et son successeur dans la place de prof. de mathémat. à Cambridge. laissé : Lettres astronomiques; ses Lecons Physico-mathématiques, nombre d'ouvrages de philosophie, de critique et de theol. On peut en voir les titres dans les Mémoires qu'il fût limême en 1749 de sa vie et de ses ents Il m. en 1755. Il s'était réuni cinq ans auparavant aux anabaptistes.

et un gr.

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WHITAKER (Guill.), profess, et théologie dans l'univ. de Cambridge, e à Holme en Angleterre, dans de Lancastre, m. à Cambridge en 150. Son principal ouvrage est la Refutation de Bellarmin. Ses OEuvres furent in à Genève, 1610, 2 vol. in-fol.

WHITE (Richard), né à Basingstoke, dans le comté de Southampton en Ang vers 1540, fut chan. de Saint-Pierre

Donay, où il m. en 1612. L'empereur l'honora du titre de comte palatin. On a de lui: Elia Lælia Crispis epitaphium explicatum, Bologne, 1568, in -8°; Historiarum Britannica insulæ ad annum Soo lib. IX, Arras, 1602, in-8°.

WHITEFIELD (George), eloquent prédicat, ambulant, né en 1714 à Gloucester en Angleterre. Le poète Cowper a célébré ses vertus et son caractère daus ses poésies sacrées. Whitefield m. en Amérique en 1770. Il a publ. des Lettres, des Sermons, des Traités de controverse, qui ont été rec. en 7 vol., avec une hist. de sa vie, 1771, 1 vol. in-8°.

WHITEHEAD (George), écrivain de la secte des quakers. Il a fait en société avec Guillaume Penn un ouvr. qui parut à Londres en 1674, sous ce titre The christian quaker, etc., c'est-à-dire, le Quaker chrétien, et la divinité de son Lemoignage maintenue par l'Ecriture, la raison et des autorités, contre les attaques de différens adversaires. La ir partie de ce livre est de Penn; la 2o de Whitehead.

WHITEHEAD (Paul), poète angl., né à Westminster en 1710, m. en 1774, a publié un poème burlesque, intitule: la Gymnasiade, 1748, et dont le but est de ridiculiser l'usage de se battre à coups de poing.

WHITEHEAD (Guillaume), poète anglais, né en 1715 à Cambridge, m. à Londres en 1785. Il se fit connaître par une Epure sur le danger d'écrire en vers, bientôt suivie d'un Conte tiré d'Hérodote, d'une Epitre d'Anne Boulen à Henri VIII, d'un Essai sur le ridicule, etc. Il fut déclaré poète laureat à la m. | de Colley-Cibber. Ses Poésies ont été rec. en 1771.

WHITEHURST (Jean), mécanicien anglais, né à Congleton en 1713. La societé royale de Londres, ainsi que plus. autres sociétés, le comptèrent au nombre de leurs membres. Il publia uu Essai sur l'etat primitif et sur la formation de la terre; Essai pour obtenir des mesures invariables de longueur, de capacité et de poids, par la mensuration du tems; Traité des cheminées, des ventilateurs et des serres chaudes dans les jardins, publié par le docteur William en 1794, après sa mort, arrivée en 1788.

WHITELOCKE (Bulstrode), né à Londres en 1605, m. en 1676, fut élu au long parlement pour le grand Marlow, au comté de Buckingam. En 1653, Cromwel le chargea de l'ambassade de la répu

blique en Suède, et à son retour il le nomma commissaire de la trésorerie, le fit entrer en 1656 à la chambre-haute; en 1659, présid. du cons. d'état et garde du grand sceau. Il se retira à Chilton, aú comté de Wilt, où il m. Il a laissé : la meilleures, les plus anciennes et les plus Monarchie établie sur les formes les légales; Mémoires sur les affaires d'Angleterre, 1682, in-fol., et réimpr. en 1732; plusieurs Discours que l'on trouve dans Rushwort, etc.

WHITGIFT (Jean), protestant, né à Grimsby, dans la province de Lincoln, en 1530. Il devint évêque de Worcester, et archevêque de Cantorbéry. Il soutint avec chaleur les droits du clergé contre la cour d'Angleterre. Ce prélat, ennemi des puritains et des cathol., m. en 1604Il a laissé une longue Lettre à Bèse plusieurs autres Ecrits, dans lesquels il traite le pape d'ante-christ, et l'Eglise romaine de prostituée.

WHITTINGTON (Robert), savant Anglais, né à Lichtfield, m. en 1530, a publié en 1500 une Grammaire latine, in-4°, et plus. Pièces en latin.

WHYTT (Robert), med. anglais du 18e s., membre de la société rovale de Londres, professa dans l'univ. d'Edimbourg. Ceux de ses ouvr. trad. en franç. sont: Essai sur les vertus de l'eau de chaux pour guérir la pierre, Paris, 1757, in-12; Vapeurs et Maladies nerveuses, hypocondriaques et hystériques dans les deux sexes, Paris, 1767, 2 v. in-12.

WICELIUS (George), dit Major ou Senior, pour le distinguer de son fils, né à Fulde en 1501, se fit religieux; mais il quitta la vie monastique pour embras. ser les opinions de Luther. Rentré dans la communion de l'Eglise, il fut curé et conseiller des empereurs Ferdinand et Maximilien. Il m. à Mayence en 1573. On a de lui: Via Regia, Helmstadt, 1550; Methodus Concordia, Leipsick, 1537, in-12; un très-gr. nombre d'antres Livres, la plupart en allemand, traduits en latin. George WICELIUS son fils publia aussi quelques ouvrages, tels que Pilistoire de saint Boniface, en vers lat., Cologue, 1553, 1 vol. in-4°.

WICKAM (Guill.), évêque de Winchester, grand-chancelier et président da conseil prive, né au village de Wickam en 1324, m. en 1404. Il fit chasser Wiclef de l'université d'Oxford, où l'on à publié la Vie de Wickam.

WICLEF (Jean), né à Wikliffe, dans le comté d'Yorck, en 132j, étudia

sortit de sa prison que sous la promes qu'il quitterait le royaume; mais Mazac ayant eu besoin de lui, le rappela tre mois après, et lui accorda une pensi de mille écus. La guerre qui s'alluma e la France et la Hollande l'obligea de t tourner dans sa patrie, où il fut utile ministère francais. Accuse d'une corre pondance secrète avec les Anglais, il f condamné à une prison perpetuelle 1675. Il composa daus sa captivite l'Htoire des Provinces-Unies, dont il paru que le 1er vol. in-fol., 1719 meura en prison jusqu'en 1679, se reli gia à la cour du duc de Zell, qu'il qu pour retourner en Hollande. On a ener de lui: l'Ambassadeur et ses foncti la meill. édit. est celle de la Haye, 1 2 vol. in-4°; Traduction francaise d Voyage de Moscovie et de Perse, e en allem. par Adam Oléarius, la me est celle de Hollande, 1727, 2 vol. infl Traduction franc. de la Relation mande du Voyage de Jean Albert Mandeslo aux Indes orientales; celle Voyage de Perse et des Indes onetales, par Thomas Herbert, 1663. in

au college à Oxford, où il enseigna la théologie avec succès. Il se fit un grand nombre de disciples entre les bacheliers et les jeunes doct.; mais ayant enseigné des opinions singulières, on l'exclut, et le pape lui refusa l'évêché de Vigorne. Pour se venger de ce refus, il résolut d'anéantir l'autorité du pape et du clergé. Pour réussir, il gagna d'abord l'affection du duc de Lancastre, qui devait succéder à Edouard III, son aïeul, et de Henri Percin, grand-maréchal d'Angleterre. Il prêcha ensuite, et enseigna publiqueinent, que l'Eglise romaine n'est point chef des autres églises; que le pape, les archevêques et les évêques n'ont aucune preeminence sur les autres prêtres, etc., etc. Wiclef m. en 1384 à Lutterword, où il se tenait caché. Il laissa un grand nombre d'écrits en latin et en anglais. Le principal ouvr., parmi ceux du premier gente, est Trialogue on Dialogue, en 4 liv. in-4°, sans nom de ville ni d'imprimeur, et réimp. en 1753, in-4°. Dans cet ouvr., qui est fort rare, il fait parler trois personnages, la Vérité, le Mensonge et la Prudence. Ses livres furent portés en Allemagne et en Bohême. Jean Hus adopta une partie de ses opinions, et s'en servit pour soulever les peuples contre le clerge. Lorsqu'on eut abattu la secte des hussites, on n'anéantit pas dans les esprits la doctrine de Wiclef; et cette doctrine produisit ces différentes sectes d'anabaptistes qui agitèrent l'Allemagne, Jorsque Luther se fut élevé contre l'Eglise. Une des principales opinions de Wiclef et de ses partisans était de vouloir établir l'égalité et l'indépend. entre les hommes. Cette prétention excita en 1379 et en 1380 un soulèvement général de tous les paysans et des gens de la campagne. Ils prirent les armes au nomb. de plus de cent mille hommes, en criant par-tout:

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Liberté! Liberté! Voyez la Vie de Wiclef, Nuremberg, 1546, in-8°, ou Oxford, 1612; Londres, 1720, in-8°, par Lervis, qui a pub. en 1731 la trad. angl. Wiclef a faite du nouv. Testament que d'après la Vulgate. J. P. Wirth en a aussi donné une en allemand à Bareith, en 1753.

WICQUEFORT (Abraham), écriv hollandais, né à Amsterdam en 1598, vint jeune en France, et y demeura 32 ans en qualité de résident de l'électeur de Brandebourg. Le cardinal Mazarin lui marqua d'abord une considération distinguée. Mais ses ennemis l'ayant accusé auprès de ce ministre d'avoir écrit en Hollande plusieurs historiettes de la cour, il le fit mettre à la Bastille en 1658. 11 ne

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WIELANDS (N.), cél. poète. né en 1733 à Biberach, composa à 14 un poëme sur la Destruction de Jer lem. A 18 ans, il écrivit un Art de en concurrence avec celui d'Ovide, un poëme sur la Nature des choses deux Tragedies et deux poëtes allemands hexamètres, l'un intit. Abe ham, et l'autre Cyrus. En 1762, 24 fixa à Weimar, auprès de la duches de Brunswick. On a encore de la des Nouvelles comiques; Histoire d' thon. M. Pernay en a donne une tad nouv. en 1802, 3 vol. in-12; M. La Decette a donné une imitat. d'Agathons

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in-80. Peregrinus Protée, ou les Danle titre de Philoclès, Paris, 180, 2 vol gers de l'enthousiasme, franc, par Griflet de la Baume, Paris 1795, 2 vol. in-18. Le poënie d'Obe est un des plus beaux ouvrages qui so sortis de la plume de Wielands. En 174 il en parut à Berlin une trad, franc. rimes octaves, par M. de Bot. L comte de Borch en a pub. aussi une tra en vers franç., Leipsick, 1798. M.A Une bonne trad en prose, par nay, Paris, 1799, in-12. M. d'Holbach en fit paraître une autre en 1800, 1-5′′, sous le voile de l'anonyme. On a enere trad. de Wielands l'histoire d'un jese Grec, conte moral, Leyde, 1777, in-8°; le Miroir d'or, ou les ros Chéchian, Neufchâtel, 1774, 2 part. in Les (Euvres complètes de Wielands out

2

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té rec. à Leipsick, 1802, 36 vol. in-4°, pap. velin, fig.; Supplément, Leipsick, 1808, 6 vol. in-4°. édit, en 42 vol. in-8°, pap. vél., fig.

in-4°, traduit par Jean de La Montagne, Rouen, 1655, in-80, rare; plusieurs Ser mons. Tous ces ouvrages ont été impr. à Londres, en anglais, 1708, in-8°.

torbéry, né en 1678, m. en 1740, a publ. WILKINS (David), chan. de Canles Conciles de la Grande - Bretagne Lond., 1737, 4 vol. in-f.; Leges Anglo

WIER (Jean), dit Piscinarius, né Een 1515 à Grave, duché de Brabant; il fit divers voyages jusqu'en Afrique. De retour en Europe, il devint médecin du duc de Clèves. Il m. en 1588, à Tecklem-Saxonicæ, ibid., 1721, in-fol.; Pentabourg. Ses œuvres ont été impr. à Amst. = en 1660, 1 v. in 4°. On y trouve son traité De Præstigiis et Incantationibus, trad. en français par Jacques Grevin, Paris, 1667, in-8°

WIGGERS (Jean), doct. de Louvain, né à Diest en 1571, professa la théologie à Liége, où il m. en 1639. On a de lui des Commentaires latins sur la Somme de St-Thomas, 4 vol. in-fol.

WIGGLES WORTH (Michel), poète et ministre de Malden (Massachussets), où il m. en 1705, à 74 ans. Il a publié : le Jour redoutable ou le Tableau poétique du Jugement dernier, avec un Discours sur l'éternité; la 5e édit. est de 1701; Méditation sur la nécessité, la fin et l'utilité des afflictions pour les enfans de Dieu.

WILDE (Jacques de ), sav. Holl. viv. à Amst. au 176 s., a écrit: Numismata antiqua; Signa antiqua; Gemmæ selectæ antiquæ; tous impr. à Amst., 1692, 1700, 1703, in-4°.

WILDENS (Jean), peintre, né à Anvers en 1600, m. vers 1644, est un des = plus fameux paysagistes. Rubens em= ployait souvent son pinceau.

WILKES (J.), cél. alderman de Lond. élu membre de la chamb. des comm. en 1761, s'y montra pendant longtems l'adversaire le plus redoutable du lord Bute, du ministère angl. et de l'autorité royale. Ayant été mis à la Tour par ordre du gouvernement, il obtint des dédommagemens pour sa détention. Sur la fin de sa carrière, Wilkes, qui avait joué un rôle si éclatant, retomba dans l'obscurité. Il est m. en 1797. La Harpe, dans sa correspondance, a inséré un très-long portrait de cet alderman fait par un anglais.

WILKINS (Jean), fils d'un orfèvre d'Oxford, né à Fawlsey dans Northampton en 1614, se rendit habile dans les mathématiques et dans la théologie. Il fut principal du college de la Trinité à Cambridge, ensuite membre de la société royale de Londres, puis év. de Chester. 11 m. en 1672. Ses principaux ouv. sont: Le Monde dans la Lune, Londres, 1638,

teuchus Copticus; Londres, 1731, in 4o; Joannis Feldeni opera omnia, tam edita quam inedita, ex recensione Davidis Wilkins, Londini, 1726, 3 vol.'in-fol.; Thoma Tanneri Bibliotheca, etc., ex recensione Davidis Wilkins, Londini 1748, in-fol.

WILLE (Jean-George), grav. allem., né à Konisberg en 1717, vint à Paris en 1736. L'acad. royale le reçut en 1761. Il était membre de l'institut, et m. en 1808. Parmi ses nombreux éléves, on distingue MM. Rode, Schmutzer, Zingg, Mechel, Preisler, Ingouf, Schultze et Bervic. L'OEuvre de M. Wille est considérable et très-recherché des connaisseurs.

WILLIAMS (Roger), surnommé le Père de la plantation de la providence, né en 1599 au pays de Galles, fut ministre de l'église d'Angleterre; mais il fut obligé de passer en Amérique, et m. en 1683, ministre à Boston; il fut un ardent ennemi des quakers. Il a publié : La Clef de la langue de l'Amérique, ou l'Aide de la langue des Indiens de la NouvelleAngleterre, 1643, in-8°; Réponse à la lettre de M. Cotton, sur la puissance des magistrats en matière de religion; Le Répertoire sanglant de la persécution pour cause de conscience, 1644; George Fox tiré de son terrier, 1676, écrit contre Fox et Burrowes, qui contient un récit de sa dispute avec les quakers; une ré1678; Le Brandon de la Nouvelle-Anponse à tout ce qui avait été publié en gleterre éteint, etc.

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WILLIAMS (Jean), premier ministre de Deerfield (Massachussetts), né en 1664 à Roxbury, prit les ordres en 1686 à Deerfield, ville frontière exposée aux lonel Schuyler d'Albany fut informé des incursions des sauvages. En 1704 le codesseins de l'ennemi contre cette ville. Le gouvernem., à la sollicitat. de Williams, envoya un détachement de soldats. Trois cents Français et Indiens surprirent la garnison. Alors une partie força la maison de Williams qui tira son pistolet sur le 1er Indien qui se présenta. Deux de ses enfans. et une négresse de sa maison furent égorgés à sa porte. Sa femme et tous les enfans qui fui restaient, ainsi que lui, furent

emmenés à l'instant au Canada. Le second | jour, en passant à gué une petite rivière, madame Williams, qui était à peine reJevée d'une maladie, tomba dans l'eau. Ua Indien la releva et la tua d'an coup de bache. Environ vingt autres prisonniers furent égorgés. Enfin Williams, après avoir été témoin des scènes les plus horribles, dans ce voyage de 300 milles, arriva au Canada. La, de nouvelles épreuves P'attendaient, car tous les efforts furent employés pour le convertir à la religion catholique. Son maître, qui était Indien, désespérant de tout autre moyen, leva sa hache, et menaça son prisonnier de lui feudre la tête, s'il ne faisait à l'instant le signe de la croix, et ne baisait le crucifix, ce qu'il refusa. En 1706 il fut racheté, Une de ses filles, qu'il n'eût pas le pouvoir de ramener avec lui, fut confondue avec les Indiens, et depuis en épousa un, et embrassa la religion catholique. W liams retourna à Deerfield, où il vécut jusqu'à l'âge de 65 ans. Il a publié un Sermon, qu'il a préché à Boston depuis son retour du Canada: Dieu dans le camp, 1707; Le Captif rachete, in-12. WILLIAMS (Guillaume), ministre de Hatfield (Massachussets), prit ses degrés au college de Harvard en 1683, et m. en 1746. Il a publié plus. Sermons et autres ouvrages de piété.

facile pour préserver et guérir de s
peste et de toute maladie contagieuse,
ouvr. posthume, composé en 1606.
impr. en 1690. Il ne se trouve pas dans
la collect. de ses OEuvres en latin, te
et impr. à Amsterdam en 1682, 2
in-4°, dont les médecins font cas.

WILLIS (Browne), né en 1682 | Blandfort, dans le comté de Dorset. fut nommé, en 1705, représentant a parlement de la ville de Buckingham, en 1718, membre de la société des ant quaires. Il m. en 1760. Bowyer a inser dans ses Anecdotes, le Catalogue de Ouvrages.

WILLIUS (Jean-Valentin), mét, né à Colmar, exerça son art dans int de morbis castrensibus internis, Hafp2, armées danoises. Il a écrit: Tract 1676, in-4°; Bezoar septentrionals, Germanorum itineribus, Wilibid., 1676, in - 4o; De philietro 1678, in-12.

WILLIAMS (Daniel), ministre angl. presbyterien, né en 1644 à Wrexham au comte de Denbigh, m. en 1716, desservait une congrégation à Dublin, et vint ensuite à Londres, où il remplit les memes fonctions. L'église dissidente lui doit la fondation d'une bibliothèque à son usage particulier, et l'on a de lui 5 voi, de Sermons.

WILLIAMS (Francis), nègre créole, né à la Jamaïque en 1700. Le duc de Montaigu, gouverneur de l'ile, charmé des talens de ce jeune nègre, l'envoya en Angleterre faire ses études, d'où il passa à l'université de Cambridge. Il y fit de grands progrès dans les mathématiques. Pendant son séjour en Europe, il publia une excellente Ballade, qui obtint une telle vogue, que certains hommes, irrités de trouver du mérite dans un noir, tentèrent, mais sans succès, de lui en disputer la propriété. Williams retourna à la Jamaïque, où il enseigna les mathématiques et le latin. Il m. en 1770.

WILLIS (Thomas), méd., né en 1621 à Great-Bedwin, dans le comté de Wilt, m. à Londres en 1675, membre du collège des medecins. On a de lui un Traité anglais intit. Moyen sûr et

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Friberg

WILLUGHBY (François), c naturaliste anglais, né en 1635. Apes avoir parcouru l'Anglet., il fit ave le savant Jean Ray le voyage de Frat, d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne e e et dan Pays-Bas; peu d'animaux decris nou décrits échappèrent à la diligence t ses recherches. Il m. à Londres en 1973, membre de la société rov. de cette ville. il a publié en 1676 son Ornithologie, comprend en 3 livres tous les obears connus jusqu'alors, accompagn belles grav., in-fol. Deux ans apres en donna une traduct, anglaise appendix, et fit paraître, en 1609, 56 Histoire des poissons, en 5 livres

avec d

comté de Murray, en Ecosse, en 1500, voyagea chez l'étranger dans le dessein de s'instruire. Après avoir séjourné quelque tems à Bâle sous la direction du célèbre Erasme, il vint à Paris, où il profesa la philosophie au college royal de avarre. De retour en Ecosse en 1552, m. à Elgin en 1557. On lui doit un exec lent ouvr. intit.: De tranquillitate mæ, que Frebairn publia en 1709, 1 in-12, et dout Ruddiman a donne nouv. édition en 1750, i vol. in-12.

WILSON (Florent), ne dans le

I

WILSON (Arthur), historien angl folck, en 1596, vint en France à 13 a né à Yarmouth, dans le comte de N De retour en Angleterre il fut placé as près du comte d'Essex, qu'il accompa“ gua dans le Palatiuat en 1620, án sig de Dornick en 1621, à celui de Res 1622, Arnheim en 1623, au Siege de Bréda en 1624, et dans l'expédition cours

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