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dont il était magistrat, Leyde, 1614 et. 1641, 2 vol. in-4°; Genealogie des comtes de Nassau, trad. en fr., Leyde, 1615, in-fol., et une Description kistorique des victoires de terre et de mer remportées par Maurice de Nassau, en holland., Leyde, 1610, in-fol.

ORLOW (Grégoire), seigneur russe, amant de Catherine II. On sait qu'il fut l'ame de la révolution de 1762, et qu'il conduisit la conjuration où Pierre perdit la vie, et qui mit le sceptre aux mains de Catherine. Il réunit la plupart des pouvoirs et des honneurs qu'on a vu depuis décorer Potemkin, et surcharger Subow. Catherine eut de lui un fils avoué, Basile Bobrinsky. Il m. en démence.

ORLOW (Alexis), frère du précéd., Contribua puissamment à la révolution de 1762, et fut, avec Pesseck et Baratinsky, P'un des meurtriers de Pierre II. Il se rendit célèbre depuis par ses expéditions dans l'Archipel, et sur-tout par la bat. de Tchesme, dont il reçut le surnom de Tchesminsky. Il m. en 1801.

ORME (Robert), fils d'un chirurgien, né à Bombay en 1728, m. en 1781, passa aux Indes en qualité de secrét. de la compagnie anglaise. En 1759, il retourna en Angleterre, où il s'occupa de son Histoire militaire des transactions de la GrandeBretagne dans les Indes. Le 1er vol. de cet ouv. parut en 1763, et le second en 1779, peu de tems après le 3e vol. qui complète son ouv. Il a aussi publié les Fragmens histor. de l'empire du Mogol sous le règne d'Aurengzeb.

ORMEA (le marquis FERRERI d'), de Mondovi, intendant de Suze, et ensaite gén. des finances du roi de Sardaigne, Victor-Amédée. Envoyé à Rome,

il termina les anciennes contestations du saint-siége avec la cour de Turin. Lorsque le roi Victor eut abdiqué la couronne, Charles-Emmanuel lui confia le ministère des affaires étrangères, et le fit, en 1742, chancelier de robe et d'épée.

ORMESSON (Olivier LE FEVREď), fils d'André Le Fevre d'Ormesson, m. en 1665, fut regardé comme le magistrat le plus intègre de la cour de Louis XIV. Il résista avec fermeté aux ministres qui voulaient faire périr le surintendant Foucquet, dont il était chargé de rapporter le procès. d'Ormesson

mourut en 1686.

ORMESSON (André LE FÈVREď'), fils du précéd., né en 1644, fut successivement avocat du roi au châtelet, conseiller au grand-conseil, maître des re

quêtes, et intend. de Lyon. Il mourut en 1684.

ORMESSON (Henri-François-dePaule LE FEVRE d'), fils du précéd., en 1681, fut successivement membre du conseil de régence, plénipotentiaire du roi pour régler les limites de la Lorraine, intendant des finauces, et consciller au conseil souverain des finances. Il mourut en 1756.

ORMESSON (Louis-François-dePaule LE FEVRE d'), fils du précéd., en 1712, successivement avoc.-gen. du roi au châtelet en 1738, avocat-gen. an grand-conseil en 1741, avoc.-gén. du parl., présid. à mortier, et enfin premier président. Il ne jouit pas longtems de cette place, et m. eu 1789. Ce magistrat, aussi intègre que laborieux et éclairé, fut plus d'une fois le médiateur entre la cour et le parlem.

ORMESSON (Anne-Louis-Franc.de Paule LE FEVRE d'), connu sous le nom du président de Noiseau, né en 1753, fut reçu conseiller au parlement, et en survivance de la charge de présid. à mortier de son père le 15 mars 1779; il était en exercice en 1788, lorsque soa père fut nommé premier président. Dans le même tems M. de Noiseau fut nommé bibliothécaire du roi. Député aux étatsgénéraux en 1789, il y montra l'esprit de la moderation, et fut décapité à Paris le 20 avril 1794, par jugement du tribunal révolutionnaire.

Paule LE FEVRE d'), neveu du premier

ORMESSON (Marie - François-de

présid., né en 1751, fut d'abord conseill. au parl., maître des requêtes, intend. des finances, conseill. ord. en 1774, congénéral en 1783. Sous son administ., il seiller d'état en 1778, et enfin contrôleur y eut des retards aux paiemens de la caisse d'escompte, et on se trouva dans d'autres embarras qui obligèrent M. d'Ormesson à donner sa démission la même année. Il s'opposa toujours aux achats dispendieux que conseillaient au roi d'avides courtisans. Nommé maire de Paris le 19 nov. 1792, il refusa d'accepter cette place orageuse, et m. en 1807.

ORNANO (Alfonse d'), maréchal de France, colonel-général des Corses qui servaient en France, et Corse lui-même, fut envoyé à Lyon après le massacre da duc de Guise, pour se saisir du duc de Mayenne; mais au moment qu'il y entrait par une porte, le duc s'enfuit par une autre. C'est ce général qui disposa en 1594, Grenoble, Valence, et les autres villes du Dauphiné, à secouer le

ORNA

jong de la Ligue. Il fut fait lieutenant de roi en Dauphiné, et maréchal de France. Il m. en 1610, à 62 ans

ORNANO (Jean-Baptiste d'), fils aîné du préced., gouv. de Gaston de France, frère unique de Louis XIII, fut en grande consideration jusqu'en 1614, qu'il suggera à ce prince, qui n'avait pas encore 16 ans, le désir d'entrer au conseil afin d'y entrer lui-même. Il fut éloigné de la cour; neanmoins il y fut rappelé et fait marechal de France en 1626. A peine d'Ornano eut-il ce qu'il souhaitait, qu'il recommença ses intrigues, qui le conduisirent en prison. Il m. à Vincennes la même année, à 45 ans, pendant l'’instruction de son procès.

OROBIO (Isaac), né en Espag., élevé dans la relig. judaiq., fut lecteur de math. dans l'univ. de Salamanque. Accusé de judaïsme, et mis dans les prisons de l'inquisition, il y souffrit pendant trois ans

des tourmens horribles sans rien avouer. Sa liberté lui ayant été rendue, il passa en France, d'où il se rendit à Amst., recut la circoncision, et m. en 1687. Il a écrit: Certamen philosophicum adversus Spinosam, Amst., 1684, in-4°, et d'autres ouvrages en m.ss

ORODES, roi des Parthes, et fils de Phraate III, succéd. à son frère Mithridate, auquel il ôta le trône et la vie. Les Romains lui ayant déclaré la guerre, il vainquit Crassus, l'an 55 avant J. C., prit l'enseigne des Romains et un trèsgrand nombre d'entre eux. Il fut étranglé par Phraate son fils aîné, l'an 35 avant Jésus-Christ.

li

OROSE (Paul), en latin Orosius prêtre de Tarragone en Catalogne, vers l'an 416, composa son Histoire en 7 vres, depuis le commenc. du monde jusqu'à l'an 316 de J. C. La première édit. est de Florence, 1471, in-fol. Les meilleures sont celles de 1615, in-4°; de 1758, Leyde, et de 1767, in-4°. On a encore de lui une Apologie du libre arbitre, contre Pélage.

ORPHEE (mythol.), fils d'Apollon et "de Calliope, jouait si bien de la lyre, que les arbres et les rochers émus, quit taient leurs places, les fleuves suspendaient leur cours, et les bêtes féroces s'attroupaient autour de lui.

ORRY (Marc), imp. de Paris. On lui doit plus. édit. curieuses, telles que: Artemidori Oneirocritica græc. lat.cum notis Nicolai Rigalti, 1603, in-4° ; Laurentis anatomia cum figuris, 1599

ia-f. ;

les Poésies de Tibulle, Catulle et

Properce, cum notis variorum, 1608, in-fol.; Philostrati opera, stu lio Frederici Morelli, græc. lat., in-fol., 1608. Il m. en 1610.

ORSATO (Sertorio), Ursatus, né à Padoue en 1617, m. en 1678, est auteur de Sertum philosophicum, ex variis scientiæ naturalis floribus consertum, 1635, in-4°; Monumenta Patavina, 1652, in-fol.; Commentarius de notis Romanorum, Padoue, 1672, in-fol. Paris, 1723, la Haye, 1736, in-8° Histoire de Padoue, 1678, in-fol.; Marmi eruditi, Padoue, 1662 et 1719, in-4°; Cronologia de' Reggimenti di Padova, 1666, in-4°; des Poésies lyriques, 1637, in-12; des Comedies, et diverses Pièces de Poésie.

ORSATO (Jean-Baptiste), méd. et antiquaire, né à Padoue en 1673, m. en 1720. Il a écrit: Dissertatio epistolaris de lucernis antiquis; De sternis veterum; Dissertatio de paterá antiquorum.

ORSI (Jean-Joseph), né à Bologne en 1652, m. en 1733, a laissé des Sonnets, des Pastorales et plus. Pièces de poésies; la Défense de quelques auteurs italiens, entre autres du Tasse, contre le P. Bouhours; des Lettres, etc.

ORSI (François-Joseph-Augustin), dominicain, ne dans le duché de Toscane en 1692, fut honoré de la pourpre romaine en 1759. Il est connu par une Histoire ecclesiastique en 20 vol. in-4° et in-8°; Infallibilitas act. Romani pontificis, 1741, 3 vol. in 4o.

ORSILOQUE ( mythol. ), fils d'Idoménée, suivit son père à la guerre de Troie, et y fut tué par Ulysse.

ORSINI (Lelio), cél. peintre, plus connu sous le nom de Lelio da novellara, né à Reggio en 1511; il parcourut plusieurs villes d'Italie. On voyait de ses ouvrages dans la galerie de Modène. Il m. dans sa patrie en 1587.

ORTE (N... vicomte d'), gouverneur de Baïonne pendant le vertige sanguinaire de la Saint-Barthélemi. Charles IX avait envoyé des ordres dans toutes les provinces pour exterminer les calvinistes; d'Orte écrivit au roi ce billet : « Sire, j'ai communiqué la lettre de votre majesté à la garnison et aux habitans de cette ville. Je n'y ai trouvé que de braves soldats, de bons citoyens, et pas un

bourreau. >>

ORTEGA (don Casimiro Gomez); botaniste espagnol, membre de plusieurs acad., né à Madrid en 1730, et m. ea

1810. Ses principaux ouvr. sont: Com- | mentarius de cicuta, Matriti, 1761; Tabula botanica, Matriti 1773, in-40; Description des eaux thermales de Trillo, Madrid, 1778, in-40; Méthode facile pour acclimater des plantes exotiques à peu de frais, Madrid, 1779; Cours élémentaire de botanique theorique et pratique, 1785, 2 v. in-8°.

ORTELIUS (Abraham), né à Anvers en 1527, et m. dans cette ville en 1598, bon mathématicien et bon géographe, a publié : Theatrum orbis terrarum, Anvers, 1595 ou 1624, iu-8o ; Synonyma geographica, Anvers, 1578, in-4°; Aurei seculi imago, 1598, in-40; Itinerarium per nonnullas Galli Belgicæ partes, 1588, in-8; lène, 1684; Syntagma herbarum encomiasticum, Anvers, 1614, in-4°; Germania inferior, Amst., 1622, in-fol.

ORTILZ (Alfonse), chanoine de Tolède, où il naquit, et m. vers 1530. Le cardinal Ximenes le chargea de rédiger l'office mosarabe. Ximenès fit imprimer à Tolède, l'an 1500, le missel de cet idiome, et le breviaire, 2 vol. in-fol. Ortilz en dirigea l'édition.

ORTILZ ou ORTIZIUS (Blaise), parent du précédent, chanome de Tolède comme lui, s'est rendu célèbre par sa Descriptio summi templi Toletani, ToJeti, in-8°, 1549.

ORTLOB (Jean-Frédéric), méd., né à Oëls en Silésie, m. l'an 1700. Il a donné: Analogia nutritionis plantarum et animalium, Lipsiæ, 1683, in-4°; Historia partium corporis humani, ibid, 1691, in-4°; Dissertatio de vesicatoriis, Lipsia, 1696, in-4o, etc.

ORTON (Job), théolog. 'anglais non conformiste, né à Shrewsbury en 1717, m. en 1783. Il a composé La Vie du docteur Doddridge; Sermon pour les vieillards, in-12; Meditations sur les sacremens, in-12; Discours sur les devoirs du chrétien, in-12, etc.

ORVAL (Gilles d'), né à Liége, moine de Citeaux, flor. dans le 13e s. On a de lui une Histoire des évêques de Tongres et de Liége, depuis St. Materne jusqu'à l'an 1246.

ORVILLE (Jacques - Philippe d'), né à Amsterdam en 1696, obtint, en 1730, la chaire d'histoire, d'éloquence et de langue grecque de cette ville, m. en 1751; il a donné : Observationes miscellanea et critica novce, 1732. 1739, 1740, 1751, 22 vol. in-8°; 'Critica Vannus in inanes Joannis Cormelii Pavonis paleas, Amst., 1737,

in-8°; Observations sur la Sicile, sous. le titre de Sicula, Amst., 1764, vol. in-fol., avec figures.

ORVILLE (Pierre d'), frère du précéd., m. en 1739. Il a laissé des Poesies latines, Amst., 1740, in-8°.

ORVILLE (N. Le Valois d'), fils d'un trésorier de France, de Rouen, né à Paris, où il m. vers 1766, est auteur d'une foule de pièces de théâtre, manuscrites, soit seul, soit en société avec Laffichard et Favart.

ORVILLE (André - Guillaume Contant d'), né à Paris, a publié : Pensées philosophiques, morales et politiques de main de maître, Paris, 1778, in-12; Hist. des différens peuples du monde, Paris, 1770, 6 vol. in-8°; Histoire de l'opera bouffon, Amst. (Paris), 1768, 1 vol. in-12; les Fastes de la Pologne et de la Russie, Paris, 1770, 2 vol. in-8°; Anecdotes germaniques, Paris, 1769, in-8°; l'Humanité, ou Hist. des infortunes du chevalier de Dampierre, Paris, 1765, 2 vol. in-12, etc.

OSBORN (Jean), né en 1713, à Sandwich, Massachussetts, m. âgé de 40 ans, est auteur de quelques poésies, entre lesquelles on distingue une élégie sur la mort de sa jeune sœur.

OSBORNE (Francois), né vers l'an 1588, et m. en 1658 à Nether-Worton, a écrit: Avis à un fils, 2 vol. in-8°, 1656 et 1658, et d'autres ouvrages en anglais. Ses œuvres ont été publ. en 1689, in-8°, et 1722, 2 vol. in-8°.

OSÉE, fils de Béeri, un des douze petits prophètes, et le plus ancien de ceux qui prophétisèrent sous Jeroboam II, roi d'Israël, et sous Osias, Joathan, Achaz et Ezéchias, rois de Juda, l'an 800 avant J. C. La prophétie d'Osée est divisée en quatre chapitres.

OSÉE, fils d'Ela, ayant conspiré contre Phacée, roi d'Israël, le tua et s'empara de son royaume; mais il n'en jouit que neuf ans après l'assassinat de ce prince. Assiégé dans Samarie par Salmanazar, roi d'Assyrie, il fut pris, et envoyé en prison.

OSELETTI (Gabriel ), de Modène, jurisc. et chanoine en 1722, de sa ville natale, et en 1730 de Reggio, composa plusieurs écrits de controverse, relatifs à

des discussions survenues entre diverses villes. Panciroli lui attribue un traité De fama, qui est perdu.

OSIANDER (André), l'un des premiers disciples de Luther, né en Bavière, en 1498, prof. et ministre de l'univ. de

Koenisberg, se signala parmi les luther. par une opinion nouvelle sur la justification, m. en 1552. Ses principaux ou vrages sont : Harmonia evangelica, infol.; Epistola ad Zwinglium de Eucharistid; Dissertationes duæ, de Lege et Evangelio et Justificatione; Liber de imagine Dei, quid sit?

OSIANDER (Luc), fils du précéd., ministre luthér., a publ. : Des Commen taires sur la Bible, en latin; des Institutions de la religion chrétienne; un Abrégé en latin des centuriateurs de Magdebourg, 1592 et 1604, in-4°; Enchiridia controversiarum religionis cum pontificiis, calvinianis et anabaptistis, Tubinge, 1605, in-8°, m. en 1604.

OSIANDER (And.), minist. et prof. de théol. à Wirtemberg, a donné : Une édition de la Bible avee des observations; Assertiones de conciliis; Disputatio in librum concordia; Papa non papa, seu papæ et papicolarum lutherana confessio, in-8°, Tab. 1599, mort en 1617, à 54 ans.

OSIANDER (Jean-Adam ), theol. de Tubinge, m. en 1697, a publié : Des Observations latines sur le livre de Grotius, De jure belli et pacis; Commentaria in Pentateuchum, Josue, Judices, Ruth, et duos libros Samuelis, 3 vol. in-fol.; Specimen jansenismi; Theologia casualis de magia, Tubinge, 1687, in-4o, etc.

OSIDIUS - GETA, le premier qui commença à mettre en vogue le genre de composition qu'on appelle Centons. Il composa une Tragédie de Médée,

dont

presque tous les vers étaient tirés de Virgile; il vivait l'an de Rome 802.

OSIRIS (mythol.), fils de Jupiter et de Niobé, voyagea en Egypte dont il se rendit maître, et épousa lo ou Isis. Ils établirent des lois parmi les Egyptiens, et y introduisirent les arts utiles.

OSIUS, né en Espagne l'an 257, év. de Cordoue en 295, présida au concile de Nicée, dont il dressa le symbole. Ce fut à sa prière que Constance convoqua le concile de Sardique en 347; mais s'étant opposé fortement à l'arianisme, protégé par cet empereur, il fut exilé, et m. en 358, à l'âge de 102 ans.

OSIUS ou OSIO (Félix), né à Milan en 1587, et m. à Padoue, où il était prof. de rhétor. en 1631, a laissé, entre autres ouvrages: Tractatus de sepulchris et epitaphiis Ethnicorum et christianorum; Elogia scriptorum illustrium; Orationes; Epistol., libri duo, etc.

OSIUS (Théodat), frère de Félix, est

aut. de l'Armonia del nudo parlare; Meditationes rhythmicæ, etc.

OSMANI ou OTHMAN, empereur des Turcs, fils d'Achmet Ier, successeur de Mustapha son oncle, en 1618, à l'âge de 12 ans, marcha en 1621 contre les Polonais; mais ayant perdu plus de 80,000 hommes et 100,000 chevaux, il fut obligé de faire la paix à des conditions desavantageuses. Osman attribuant ce mauvais succès aux janissaires, il résolut de les casser; mais il fut prévenu par cette milice, qui le renversa du trône le 19 mai 1622. Il fut étranglé le lendemain.

OSMAN II, emper. des Turcs, parvint au trône après la mort de son frère Mahomet V, en 1754, à l'âge de 56 ans. Son règne fut terminé par sa mort, arrivée en 1757.

OSMOND, né en Normandie. Après la mort de son père, qui était comte de Séez, il suivit, l'an 1066, Guillaumele-Conquérant en Angleterre. Ce prince le fit son chancelier, et dans la suite év. de Salisbury. Osmond corrigea la liturgie de son diocèse, qui devint dans la suite celle de tout le royaume d'Anglet. Il m. en 1999.

OSMONT, libraire à Paris, m. en 1773, est aut. d'un Dictionnaire topographique et critique des livres rares, singuliers, etc., Paris, 1768, 2 vol. in-8°.

OSORIUS (Jérôthe), né à Lisbonne en 1506, devint archid. d'Evora, puis évêq. de Silves et des Algarves. Il m. en 1586 à Tavila. On a de lui: Des Paraphrases et des Commentaires sur l'Ecriture Ste. ; De nobilitate civili; De nobilitate christianá; De glorid; De regis institutione; De rebus Emmanuelis, Lusitania regis, virtute et auspicio gestis, libri XII, Lisbonne, 1575, in-f.,

etc. Tous ces ouvr. ont été rec. à Rome en 1592, en 4 tom. in-fol.

OSORIUS (Jérome), chan. d'Evora, neveu du précéd., a publié : Notationes in Hieronymi Osorii paraphrasin Psalmorum; Paraphrasis et commentaria in Ecclesiastem nunc primum edita, et paraphrasis in Canticum Canticorum, Lugduni, 1611, in-4°.

OSSAIGNE (Raimond d'). « L'archiduc Maximilien, en 1479, à la tête d'une armée de près de 40,000 hommes, s'avançait à grands pas dans la Picardie. Il était très-important de lui faire perdre quelques journées; 160 Gascons, commandés par Raimond d'Ossaigne, se jetèrent dans le château de Malannoi, y

soutinrent plusieurs assauts, et se firent presque tous tuer sur la brèche. D'Ossai-gne affoibli par trois blessures, fut pris. Maximilien le fit pendre.

OSSAT (Arnaud d'), né en 1636 à Cassagnabère, village près d'Auch, de parens pauvres, vint à Paris, où il étudia les math., le droit et les b.-lett Ses talens et son mérite ne tardèrent pas à lui procurer des emplois honorables; il fut chargé à Rome des affaires de France. Henri IV dut à ses soins l'absolution qu'il obtint du Saint-Siége. Ses services furent récompensés par l'év. de Renues, par le chapeau de card. en 1598, enfin par l'évêché de Bayeux en 1601; il m. à Rome en 1604. On a de lui : Des Lettres, Paris, 1598, 2 vol. in-4°, et 5 vol. in12. La Vie du cardinal d'Ossat parut à Paris en 1771, 2 vol. in-8o.

OSSELIN (C. N.), homme de loi, né à Paris, membre de la commune de 1789, et de celle du 10 août 1792; le même mois, membre du trib. criminel. Nommé dép. de Paris à la conv. nationale, entré au comité de sûreté général, il dénonça, le 24 mai 1793, la commission des douze qui arrêtait les projets du parti jacobin, et prit une part active aux événemens du 31 mai. Le 29 il fit décréter que les jurés du tribunal révolut. pourraient abréger les debats en se déclarant assez instruits. Il fut aussi le rédacteur des lois contre les émigrés; et il monta peu de tems après sur l'échafaud, pour avoir violé ces mêmes lois, en vonlant sauver une femme émigrée. Le 5 décembre, le trib. révolut. de Paris le condamna à la déportation. On le déposa à Bicêtre; mais le 8 messidor an 2, tribunal le condamna à mort. Il perit âgé

de 40 ans.

le

OSSIAN, barde écossais an 3o s., prit d'abord le parti des armes. Devenu infirme et aveugle il se retira du service, et pour charmer son ennui, il chanta les exploits des autres guerriers, et particulièrement ceux de son fils Osear, tué en trahison. Malvina, veuve de ce fils, apprenait ses vers par cœur, et les transmettait ainsi à d'autres. Ces Poésies et

celles des autres bardes ayant été, diton, conservées de cette manière pendant 1400 ans, Macpherson prétendit les avoir recueillies dans le voyage qu'il fit au nord de l'Ecosse. Il les fit imprimer avec la version anglaise, à Londres, en 1765, 2 vol. in-fol. Elles ont été trad. par Tourneur, 1777, et 1799, a vol. in-8", avee des notes. Il fant leur ajouter la Traduction faite par Griffet de La Baume

Le

|

et St.-George, Paris, 1797, 3 vol. in-18, et en vers, par M. Baour-Lormian, Paris, 1802, in- 18.

OSTENFELD (Christian), méd., né à Wibourg, ville de Danemarck, au nord-Jutland, en 1619, m. en 1670, laissant les ouv, suiv.: Oratio in obitum D. Thoma Finckü. Hafniæ, 1656, in-4°; Prodromus exercitationum de medicine fundamentis, ibid, 1656, in-4°; Dissertatio de fætus humani generatione, ibid, 1667, in-4°.

OSTERMANN, né dans la Westphalie d'un ministre luther., obtint la confiance de Pierre Ier, emp. de Russie, qui le fit chancelier. La faveur de Menzikoff l'importunant, il parvint à le faire exiler en Sibérie par Catherine Ire. En 1741, Elizabeth exila Ostermann vers les confins de la mer Glaciale; il mourut en 1747.

OSTERMANN (le comte d'), fils du précéd., vice chancel. de Russie sous Catherine II. Cette princesse le chargea en 1788 de négocier un traité de quadruple alliance avec les cours de Vienne, Versailles et Madrid, afin de s'opposer anx projets ambitieux de l'Angl. Le traité était sur le point d'être conclu, lorsqu'un commis du chancel, en trahit les écrits. Ostermann, d'abord nommé chancelier, et ensuite disgracié par Paul Ier, pendant cette disgrace.

m.

OSTERWALD (Jean-Frédéric), né en 1663 à Neufchâtel, fut fait pasteur dans sa patrie en 1699, et m. en 1747. On a de lui Traité des sources de la

corruption, Amst., 1709, 2 vol. in-12;

Catéchisme ou Instruction dans la rel'impureté, in-12; un recueil de Serligion chrétienne, in-8°; Traité contre mons, in-8°. Jean-Rodolphe Osterwald, son fils ainé, pasteur de l'église française à Bâle, publ. un traité int. : Les devoirs des communians, in-12.

OSTIUS, contemporain de Salluste, a écrit en vers l'Histoire de la guerre d'Istrie.

OSTOROD (Christ.) et VOIDROVIUS (André), apôtres du socinianisme, employèrent tous leurs efforts pour le propager dans les Provinces- Unics; les magistrats arrêtèrent leurs progrès, Ils furent bannis et leurs ouvrages condamnés au fen.

OSWALD, roi de Northumberland en Angl., fut obligé de se réfugier chez les Pictes et de lå en Irlande, parce qu'Edwin son oncle s'était emparé de son royaume. Oswald revint ensuite dans

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