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Bibliothèque littéraire. Sa Vie a été
écrite par lui-même, et publiée par
Thomas Hearne.

WOOD (Robert), sav. angl., secrét. d'état en 1764, m. à la fin du 18 s., a publié un ouvr. d'érudition, ayant pour titre: Essai sur le génie d'Homère, qui a été trad. en fr. par Démeunier. Wood fit le voyage de la Grèce, visita les îles de l'Archipel et toutes les côtes de l'Asie uineure, pour vérifier la géographie et les descriptions du poète gree. En France, M. Le Chevalier à fait son intéressant Voyage de la Troade, 5 vol. in-8°.

WOODHOUSE (Jacques), prof. de chimie à l'univ. de Pensylvanie, m. en 1809, à 39 ans. Il a publ. une Dissertation inaugurale sur les propriétés médicales et chimiques de l'arbre appelé en anglais perrimmon;, et l'Analyse des végétaux astringens, 1792; le Compagnon de poche du jeune chimiste, avec le Laboratoire portatif. 1797; et une édition de la Chimie de M. Chaptal, avec des notes, 1807, 2 vol. in-8°.

célèbre

WOODWARD (Jean), philosophe et méd. anglais, né en 1665, dans le comté de Derby, il exerça Londres, où il m. en 1728, après avoir été professeur de médecine, et membre de la société royale. En 1695, il mit au jour son Essai sur l'histoire naturelle de la terre, Londres, in-8°, trad. en franc. par Nogues, sous le titre de Géographie physique, ou Essai sur l'histoire naturelle de la terre, Paris, 1735, in-40; en lat., sous le titre de Specimen de terra, Zurich, 1704, in-8°; et en allemand, Erfurt, 1745. Il publ. en 1696, Courtes Instructions pour faire des observations dans toutes les parties du monde, etc., Londres, in-4°; en 1713, Remarques sur l'état ancien et présent de Londres, Londres, in-80; en 1714, parut, Naturalis Historia Telluris illustrata et aucta, Londres, in-8°, trad. en anglais et publ. en 1726; l'Etat présent de la médecine et des maladies, en anglais, 1718, in-8°; en latin, Zurich, 1720. Après sa mort, on a publ. Distribution méthodique des fossiles de toute espèce, Londres, 1728, in-8°; Essai d'une Histoire naturelle des fossiles d'Angleterre, avec des observations et des expériences pour en découvrir l'origine et la nature, et les divers ouvrages, Londres, 1729, 2 vol. in-8°.

WOOLHOUSE (Jean-Thomas), chirurgien anglais, oculiste du roi Guillaume III, a mis au jour, Experiences de diverses opérations manuelles, Paris,

WORM

quelques modernes, Offenbach, 17 1711; Dissertation sur la cataracte i in-8°; Observations critiques sur livre anglais, Londres, 1713, in-8°. WOOLSTON(Thomas), né en 1 Northampton, connu à Londres six Discours sur les miracles de J. C 1727 à 1729, in-8°. Sous prétexte de faire passer pour des allégories, il sej force de les détruire dans cet ouvrage.. m. en 1733. Ses principaux ouvr. son Apologie ancienne pour la verité de religion chétienne, renouvelée con les juifs et les gentils, réimpr. à Le en 1732, in-8°; Defenses des Discours M. Woolston, sur les miracles de.. contre les évêques de Saint-David et Londres, etc., 1730, in-8°; Disserta de Pontii Pilati ad Tiberium epu circa res Jesu-Christi gestas, etc.

grav., né à Oxford en 1725, m. à Lo WORLIDGE (Thomas), peine en 1766. On a de lui, à l'eau fore, das le goût de Rembrandt, quelques tampes de sa composition. On citent? autres une suite de petites tétes, we autre de pierres antiques. Il a pal livre de pierres grav. d'après l'antique.

danois, natif d'Aarrhus en Jutland, F WORMIUS (Olaüs), sav. medera 1588, voyagea en Allemagne, en Suisse, Copenhague, il obtint en 1624 la chane en Italie et en Angleterre. De retour à de médecine, m. en 1654, medecin roi Christian V, et rect. de l'acad. Os de lui plusieurs onvr. sur l'histoire Danemarck et d'autres écrits. Ses pr cipaux ouvr. sont: Antiquitates Da cæ, litteratura runica, fasti Danici,ete, Copenhague, 1651, in-fol.; Danica dicta, Copenhagae, 1651, in-fel, Hoteratura antiquissima, vulgo both tock, 1643, in - fol.; Duplex numentorum Danicorum libriser, Rosantiqua regum Daniæ, et limitum inter Daniam et Sueciam descriptio, Copen hague, 1643, in-fol.; Lexicon runic et appendix ad monumenta Danics, Rostock, 1650, in-fol.; De renum offcio in re venered, impr. dans le recueil de Bartholin; De usu flagrorum, Frant fort, 1670, in-8°.

series

du précédent, né à Copenhague en 1633
WORMIUS (Guill.), méd.,
fils alre
où il m. en 1724, après avoir été prož
de physique experimentale, historiogr
du roi et bibliothéc. royal, president da
tribunal suprême de justice,
et conseiller des conférences. Il publia
la descript. des curiosités de son père,
sous le titre de Museum Wormianus y
Leyde, 1655, in-fol. Quvs. curieux,

cons, d'eut

WORMIUS (Olaüs), fils du précéd., rof. en éloquence, en hist. et en méd. Copenhague, m. en 1708, à 41 ans. On a de lui: De Glossopetris; De viibus medicamentorum specificis, l'autres ouvr. de physique, etc.

et

- WORMIUS (Christian), frère du récéd., doct. et prof. en théologie, uis évêque de Seeland et de Coperague, m. en 1737. Ses princip. ouvr. ont: De corruptis antiquitatum he raïcarum vestigiis, apud Tacitum et Martialem; Dissertationes quatuor de eris causis cur delectatos hominis caribus et promiscuo concubitu christiaOs calumniati sint ethnici; Historia Sabellianismi, in-8°; etc.

- WORSLEY (Sir Richard ), histor. Engl., né en 1751, dans l'île de Wight, n. en 1805, contrôleur de la maison du oi d'Angleterre, gouverneur de l'ile de -Wight, et représentant de Newport au Darlem. Il avait composé une collect. considérable des marbres, des statues et des antiq. de presque toutes les contrees le l'Europe; la description en a été publ. en 2 vol. in-fol., intitulée: Muscum Worsleianum. On lui doit aussi une

Histoire de l'ile de Wight, 1781, vol. in-4°.

WORTH (Guill.), auteur angl., sav. dans l'antiquité ecclésiastique, flor. au 18 s. On a plus. ouvr. de lui, entre autres une édit. des OEuvres de Saint-Justin, et du Discours contre les Gentils, de Tatien, Oxford, 1700, avec des notes et des dissertations.

WOTTON (Edouard ), médecin d'Oxford, m. à Londres en 1555 à 63 ans. On a de lui: De la différence des animaux. Ce livre, rempli d'érudit., écrit en lat. et imprimé à Paris, 1552,

sur le savoir des anciens et des modernes, Londres, 1694, in-8°; Mélanges sur les tradit. et les usages des scribes et des pharisiens, 1718, 2 vol. in-8°, en hébreu et en anglais; Lois civiles et ecclésiastiques du pays de Galles, en latin, avec des notes; un Glossaire, et un Discours sur les traditions et les usages des scribes et des pharisiens, 2 vol. in-8o, en latin. On a impr. après sa m., Discours sur la confusion des langues à Babel, Londres, 1730, in-8°, avec des recherches sur la langue primitive, etc.

WOUTERS (Cornélie), plus connue sous le nom de Wasse, née à Bruxelles en 1739, fut mariée ført jeune au baron de Wa asse, qui lui fit parcourir une partie de l'Europe, et m. en 1802. Ses ouvrages sont: Vies des hommes illustres d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, ou le Plutarque Anglais, etc., 1799 et 1800; OEuvres choisies des meilleurs auteurs dramatiques anglais, pour faire suite au Théâtre de Shakespeare, 1784-1787, 11 vol. in-8°; Les imprudences de la Jeu nesse, trad. de l'angl., 1788, 4 v. in-12; l'Art de corriger et de rendre les hommes constans, deuxième édition, 1791, in-8o; Le Mariage platonique, imité de l'angl., 1789, 2 vol. in-12.

WOUWER (Jean de), né à Hambourg en 1574, réfugié pour cause de religion. En 1598 il voyagea en France et en Italie. De retour en Allemagne, il fut nommé conseiller du comte d'Oost Frise, et envoyé à la Haye pour la pacification d'Embden. Jean Adolphe, duc de Holstein, le créa son conseiller et gouverneur de Gottorp, où il m. en 1612. On a de lui un Recueil, intitulé Polymathia tractatio, 1603, in-40; Dies æstiva sive de umbra Paegnion, 1610, Oxford, 1636, in-12; des Notes sur Julias Fir

:

etc.

in-fol., acquit à Wotton une grandemicus, Apulée, Pétrone, Minutius Félix réputation parmi les savans. et Tertullien; une Dissertation De coWOTTON (Henri ), né à Bockton- gnitione veterum novi orbis; PanégyHall, dans le comté de Kent en Anglet.,rique de Christiern IV, roi de Danemarck; en 1568. A son retour d'une ambassade plus. Lettres, Hamb., 1609, in-8°, vers l'empereur Ferdinand II, le roi le homma prévôt du college d'Eaton. Il m, en 1639. On a de lui un recueil intitulé: Reliquia Wottonianæ, Londres, 1651, in-8°. On distingue dans cette collection des Elemens d'architecture, des Aphorismes d'education, quelques Poésies, et enfin le Journal détaillé de ses ambassades à Venise.

WOTTON (Guill.), né en 1666 à Wrentham, dans le comté de Suffolck, m. dans la partie méridionale du pays de Gralles, en 1726. Il a public: Réflexions

Christophe Wren, doyen de Windsor, III. WREN (Christophe), fils de né, selon quelques auteurs, à Londres en 1632. Il devint l'un des premiers mathéaprès avoir été professeur d'astronomie à maticiens de son siècle, et m. en 1723, l'univ. d'Oxford, président de la société royale de Londres, architecte du roi, etc. Ce savant n'a jamais rien fait imprimer; mais plusieurs de ses ouvrages ont été publiés par d'autres. On a inséré dans les Transactions philosophiques plus, pièces de lui. Les principales sont : Relation

de l'origine et des progrès de la manière de faire passer les liqueurs immédiatement dans la masse du sang; Lex natura de collisione corporum; Descriptio machinæ ad terendas lentes hyperbolicas. Wren a traduit en latin un des ouvrages d'Oughtred, intitulé: Horologiographia geometrica. Il a fourni de nombreux matériaux au doct. Wallis.

WREN (Guillaume ), fils du précéd., né en 1675, m. en 1747, publia en 1708: Numismatum antiquorum Sylloge populis Græcis, municipiis et coloniis Romanis, etc., in-4°: ouvrage qui lui coûta bien des recherches.

WRIGHT (Edouard), mathématicien anglais, m. vers 1620, publia: Correction des erreurs de la navigation, 1599; une Table des parties méridionales et des Tables de la déclinaison du soleil, un Traité de la Sphère, un autre Traité de la Gnomonique, et l'Art de connaître le ciel sur la navigation.

cneil de jugemeus prononcés par le c seil de Brabant, sous ce titre : Suprend curiæ Brabantiæ decisiones recentior Bruxelles, 1744, in-fol., et a v. in-8°.

WYNGAERDE (François Vander graveur d'Anvers, du 1es. On a de Apparition de J.-C. à la Madeleir d'après Rubens; les Noces de Thetu de Pélée; et une Bacchanale, d'ap le même; la Reconnaissance d'Achille d'après Van Dyck, et plus. morceau, d'après Téniers et autres maîtres,

WYNPERSSE (Jacques Thiens Va de), né à Groningue en 1761, m. fleur de son âge, en 1788. Il fatt docteur en l'université de Leyde en sa Dissertation inaugurale traitait Ankylosi. En 1784 il publia, à Lev en 3 petits vol. in-8°, une Traduct latine, des recherches de Guill Hewl anglais, sur les vaisseaux lymph ques, etc.; et il fut couronné en 178 à Amsterdam, pour un Mémoire sur la Jaunisse; en 1787, à Paris, par la la socie royale de médecine, pour un Mare sur le Muguet, le Millet et le Blanchet. La société provinciale d'Utrecht corn encore son Mémoire sur la Coquelche

WURTISIUS (Christian), né à Bâle en 1544, où il m. en 1588, professeur de théologie et de mathématique, ensuite secrétaire-d'état. Il a laissé: Chronique de Bâle, en allem., in-fol.; un Abrégé de l'histoire de Bale; Scriptores historia Germania, depuis l'emp. Henri IV, jusqu'en 1400, in-fol.; Questiones in Pur-sur-tout par une collection completed bachii theorias planetarum, in - 8o; Arithmeticæ, etc.

WYCHERLEY (Guillaume), poète comique anglais, né à Clèves en Shrop

laissa après lui un riche cabinet préparations anatomiques, remarque

morbeur. L'université de Goettingue on a fait l'acquisition.

WYTTEMBACH ou WITTENNIS, (Thomas), né à Bienne en Suisse, d

courut a la réforme de la Suisse.

WYTTEMBACH ou WITTENBACK (Daniel), prof. de théologie à Berne, st patrie, et à Maspurg, où il m. ea 1779 a écrit: Tentamen theologia dig tica, methodo scientifica pertractate, Francfort-sur-Mein, 3 vol. in-12.J.C Bang a publié à Berne: Elogiunt tembachii, 1781, in-8°.

shire. On lit dans Chaufepié que Wy-fut pasteur en 1515, m. en 1526; il co cherley ayant été ramené par le docteur Barlow à la religion protestante, qu'il avait abandonnée dans ses voyages, se fit ensuite recevoir dans la société des jurisconsultes de Middle -Temple. Il m. à Londres en 1715. Il a composé les pièces de théâtre suivantes : l'Amour dans un bois, ou le Parc de Saint-James, 1672; le Gentilhomme mattre à danser, com., 1673; Misanthrope, 1683, la Femme de campagne. Voltaire a parlé avec avantage de ces deux pièces de Wycherley. Il a publié vol. de Poésies, Loudres, 1704, in-fol.

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WYEN (Charles-François-Xavier) né à Pesines en Franche-Comté, a publ.: Musique théorique et pratique réduite à ses principes naturels, etc., Paris, 1742 et 1744, in-4°.

X.

mille ans avant notre ère, et regarde par XACCA, philosophe indien, né à Sica, les Japonnais comme leur legislateur,ler fisait de prononcer souvent ces cinq met persuada que pour gagner le ciel, il s Nama, Mio, Foren, Qui, Quio. Ja qu'ici aucun interprète n'a deviner k renfermé les principaux articles de la doc sens de ces paroles. Les Japonnais ont fut conseiller au souverain cons. de Bra- trine de Xacca, tracée de sa propre ma bant, conseiller privé de l'emper. Charles VI, né à Bruxelles en 1661, m. à sur des feuilles d'arbre, dans le Foke-kio. C'est le livre sacré du Japon. Son to Vienne en 1732; il est auteur d'un Re-signifie le Livre des Fleurs.

WYNANTS (Goswin comte de), il

pa

XACCA (Erasme), sicilien du 17 s., donné: Histoire de l'incendie du MontEtna, en italien, 1669; Poëme latin diactique sur les Fièvres; Brevis expoitio in Psalmos et in Canticum CantiForum; La Jérusalem délivrée du Tasse, en vers latins.

XANTHE (mythologie), fleuve de la Troade, qui s'opposa à la descente des Grecs et souleva ses flots contre Achille. Pour secourir le héros, Junon envoya à son secours Vulcain, qui embrassa le leuve et le fit rentrer dans son lit.

XANTIPPE, femme de Socrate, était d'un caractère aussi emporté que

elai de son mari était doux. Ce philos., Avant de la prendre pour sa compagne, 'ignorait pas, dit-on, sa mauvaise huneur. Xenophon lui demandant pourquoi donc il l'avait épousée ? « Parce qu'elle exerce ma patience, répondit Socrate, et qu'en la souffrant, je puis supporter tout ce qui peut m'arriver de la part des

autres.... >>

Gail a ln à l'institut un mémoire pour justifier Xantippe de la méchanceté qu'on lui attribue, et qu'il regarde comme une calomnie.

XANTIPPE, général lacédémonien. Il fut envoyé, l'an 255 avant J. C., au secours des Carthaginois. Les Romains, sous la conduite d'Attilius Régulus avaient déjà battu Amilcar et les deux Asdrubal. Ce brave capitaine arrêta la prospérité de leurs armes, et les délit en plusieurs rencontres. Malgré la valeur active de Régulus, il remit la république de Carthage sur l'offensive. Les Carthaginois le renvoyèrent, après lui avoir donné de grands témoignages de reconnaissance. Mais, par une ingratitude aussi grande que ses services, ils ordonnèrent au commandant du vaisseau sur lequel il s'était embarqué de le précipiter dans la

mer.

XANTIPPE, fils d'Ariphron, général,

pour les méchans, et des récompenses pour les hommes de bien après leur

mort.

XENOCLÉE (mythol. ), prêtresse du temple de Delphes, refusa de répondre à Hercule qui venait consulter l'oracle, parce qu'il était encore souillé du sang d'Iphitus, qu'il venait de tuer. Hercule irrité enleva le trépied de la prêtresse.

XÉNOCLES, poète grec, qui vivait dans la 19 olympiade, obtint contre Euripide le prix de tétralogie, c'est-àdire, des trois trag, et du diame appelé qui l'emportèrent sur Euripide, étaient Satire. Les trois tragédies de Xénoclès sujet du drame satir. était Athamas. OEdipe, Lycaon et les Bacchantes ; le

XENOCRATE, l'un des plus célèbres philosophes de l'antiquité, né à Chalcédoine, se mit de très-bonne heure sous la discipline de Platon, qui lui accorda son amitié et son estime. Il l'accompagna en Sicile; et comme Denys-le-Tyran menaçait un jour Platon, en lui disant que quelqu'un lui couperait la téte. «Personne, répondit Xénocrate, ne le fera avant que d'avoir coupé la mienne.» d'Athènes, Speucipe, successeur de PlaCe philosophe remplaça dans l'académie ton, l'an 339 avant J. C. Il exigeait de ses disciples qu'ils sussent les mathémat. avant de venir étudier sous lui. Le changement qu'il opéra dans les mœurs de Polémon, jeune libertin, fit tant d'impression, que quand ce philosophe paraissait dans les rues, la jeunesse débauchée s'écartait pour éviter sa rencontre, Xénocrate m. vers l'an 304 avant J. C., âgé de S2 ans. Il avait composé, à la prière d'Alexandre: un Traité de l'art de régner; Six Livres de la Nature; Six Livres de la philosophie; un des richesses; mais ces ouvrages ont été détruits tems. Alde a imprimé sous son nom un par le Traité de la mort, avec Jamblique Venise, 1697, in fol. Ce philosophe ne

le Ciel et les 7 Planètes.

fut an de ceux qui rendirent les plus im-reconnaissait point d'autre divinité que portans services à toute la Grèce. Seconde de Léotycide, roi de Sparte, il défit la flotte des Perses à Mycalé, ville de la Carie dans l'Asie mineure. Il mar=cha ensuite en Thessalie contre les Alevades. Du tems de Pausanias on voyait encore dans la citadelle d'Athènes une statue de Xantippe avec celle de Péricles son fils et celle d'Anacreon de Téos, si célèbre par ses odes et ses chansons.

XÉNOPHANES, philosophe grec natif de Colophon, était disciple d'Archelaüs et contemporain de Socrate, suiScaliger, et plusieurs autres critiques le vant la plus commune opinion. Censorin, font vivre plus de cent ans. Il se fit connaître par plusieurs Poëmes sur des matières de philosophie, sur la fondation de Colophon, et sur celle de la colonie XEDORIUS, philosophe japonnais, d'Elée, ville d'Italie. La liberté avec la fils de l'un des rois du pays, fonda une quelle Xenophanes s'exprimait sur la disecte dont les principes admettent l'im-vinité, l'ayant fait bannir de sa patrie, il mortalité de l'âme, et dès lors des peines se retira en Sicile, et demeura à Zancle

(aujourd'hui Messine) et à Catane. Il y fonda la secte éleatique, qui produisit

suivie d'un Extrait historique et resonné de ses ouvrages. Cette Monogy

plusieurs hommes vertueux. Les frag-phie d'histoire litteraire sert de prea mens de ses Vers furent impr. en 1573, in-8°, par Henri Etienne, et dans un rec. intitulé Poesis philosophica.

XENOPHILE, célèbre statuaire, n'est connu que par Pausanias, qui en parle dans sa Description de la Grèce, liv. 2.

I. XENOPHON, fils de Gryllus, né à Athènes l'an 450 avant J. C., fut quelque tems disciple de Socrate, sous lequel il apprit la philosophie et la politique. Il prit le parti des armes, et alla au secours de Cyrus le jenne, dans sou expédition contre son frère Artaxercès. Ce philosophe guerrier s'immortalisa par la part qu'il eût à la fameuse retraite des dix milie Grecs venus du fond de l'Asie. De retour dans sa patrie, il s'attacha ensuite à Agésilas, roi de Lacédémone, qui commandait pour lors en Asie. Ce prince l'emmena avec lui an secours de Sparte, où il se distingua également par son esprit et par son courage. Dès que la guerre fut terminée, il se retira à Corinthe, où il passa le reste de ses jours dans les doux travaux de l'esprit. Il y m. vers l'an 360 avant Jésus-Christ. Les meilleures edit. de ses Œuvres sont celles de Paris, 1625, in-fol.; de Leipsick, 1763, 5 vol. in-8°; -d'Oxford 1703, grec et latin, 5 vol. in-8°;-1727 et 1735, 2 vol. in 4o. Ces deux vol. ne contiennent que la Cyropédie, la Retraite des dix mille et PEloge d'Agésilas. J. A. Ernesti en a donné une édition en 17..., réimprimée à Leipsick en 1771, in-Só. Enfin de Glasgow, 1674, 12 vol. in-8°; de Leipsick, par Benjamin, Weiske, 6 vol. in-8°, dont le dernier a paru en 1804. Sturz a donné en 4 vol. in-8°, un Lexicon Xenophontis, Leipsick, 1804. On a imp. en 1745, en 2 vol. in-12, div. ouvr. de Xenophon, en fr. ; la Retraite des dix mille, les Choses mémorables; la Vie de Socrate; Hieron. M. Gail a donné une trad. compl. des ouvr. de ce guer rier philosophe, Paris, 1797, 1799, 7 vol. gr. in-40. Il a aussi publie séparement les Républiques de Sparte et d'Athènes, Paris, 1795, in-12; les Economiques; l'Apologie de Socrate; le Traite d'equitation et le commandant de la ca valerie, Paris 1795, in-8°; et les Cynégétiques ou Traite de la chasse, Paris, 1801, in-12. Les Grecs lui donnèrent le surnom d'Abeille grecque et de Muse athénienne. Ce fut Xenophon qui publia l'Histoire de Thucidide. M. Fortia publié en 1785 une Vie de Zénophon,

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bule à la traduction des ceuvres de A nophon, par M. Gail.

XÉNOPHON LE JEUNE, écriv. diphèse, viv., selon quelques-uns, ava Heliodore, c'est-à-dire, au plus vers le commenc. du 4 s. Il n'est cont que par ses Ephesiaques, roman gre en 5 liv., qui contient les Amours d' brocôme et d'Anthia. Ce roman a impr. en grec et en latin, à Londre en 1726, in 4°, édition de Cocchi, le baron de Locella en a donne une e

soignée à Vienne en 1797. Jourdan Marseille, en a donné une trad. fra en 1748, in-12.

XENOPHON, statuaire d'Athène dont Pausanias fait mention dans sa Des cription de la Grèce, liv. 9. Lrs The bains disaient au tems de cet historier, que ce Xénophon avait fait seuleme le visage et les mains de la statue dela fortune et que le reste était de Ca nicus, un de leurs concitoyens.

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XENOPHON, médec. de l'emper Claude, natif de l'ile de Cos, se ba dans la faveur de ce prince, que de la race des Asclepiades. Il fut si art après avoir fait en plein senat l'e d'Esculape et de ses descendans, dit que « le savoir et la naissance de Xenophon méritaient que les habitans de Cos sent en sa considération exempts de tas nophon, par une horrible ingratine, les impôts, ce qui leur fat accordele dit-on, la mort de l'empereur, se laissa gagner par Agrippine, et in, mettant dans le gosier, comme pour le faire vomir, une plume enduite d'un

poison très-subtil.

XÉNOPHON (André), de Gubio, florissait dans le 16 s.; ila laisseun For mulaire pour les lettres d'amour, Cesène, 1527, in-12.

XERCES Ier, 5 roi de Perse, et se cond fils de Darius, succéda à ce prince l'an 485 avant J. C. Il fut prefere à Artabazane, son aîné, parce que celui-ci

sa Diere

avait vu le jour dans le tems que Darins
n'était qu'un homme privé, au lieu que
Xerces fut mis au monde par
Atossa, petite-fille de Cyrus, lorsq
Darius était roi. Son premier soin fat de
continuer les préparatifs que son pere
avait faits contre l'Egypte. Il la redus
sous sa puissance, et y laissa son frère
Achemènes
pour gouverneur. Encourage
par ce premier succès, il marcha coatt

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