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XERC

es grecs avec une armée de 800,000 | hommes, et une flotte de 1000 voiles. Selon Herodote, Xercès fit percer le mont Athos, pour ouvrir un passage à sa flotte; cependant les voyageurs modernes attestent que le mont Athos n'a amais été percé. » Xercès, avec son armée, arrive an détroit des Thermopyles, léfilé fort étroit entre la Thessalie et la Phocide, où l'attendaient 4,000 hommes ous les ordres de Léonidas, roi de Sparte, Se prince, réduit bientôt à 300 soldats, ni en disputa longtems le passage, et `y fit tuer avec les siens, après avoir fait in horrible carnage des Perses. Les Atbeiens gagnèrent ensuite sur Xercès la ameuse bat. navale de Salamine. Xercès, ontraint de se retirer honteusement dans es états, laissa dans la Grèce Mardoius, son général, avec le reste de l'armée. Dégoûté de la guerre par les fatigues qu'il vait essuyees dans ses différentes expélitions, il s'abandonna aux charmes du uxe er de la mollesse. Artabán, Hyrca ien de naissance et capitaine de ses ¡ardes, conspira contre sa vie, et ayant agné son grand-chambellan, le tua penlant son sommeil, l'an 465 av. J. C. =XERCÈS II, roi de Perse, après son ère Artaxercès-Longuemain, l'an 425 v. J. C., fut assassiné un an après par on frère Sogdien, qui s'empara du trône. Kercès n'avait tenu le sceptre que d'une uain faible.

XIMENÈS (Roderic), Navarrois, arhevêque de Tolède, vint en 1247 à Lyon, our défendre, devant le pape Innocent X, au concile général, les droits et les riviléges de son église, contre l'archev. le Compostelle, qui protendait à la prinatie, parce que son église conserve le orps de Saint-Jacques, apôtre des Esagnes; elle fut adjugée à l'archevêque le Toléde. Il m. sur le Rhône, en s'en etournant. Il a laissé une Histoire d'Esagne, divisée en neuf livres, que nous vons dans le recueil des historiens de ce oyaume, avec des remarques du P. AnIré Schott.

II. XIMENÈS (don François), cel. cardinal, ministre d'état d'Espagne, et 'un des plus grands politiques qui aient aru dans le monde, né à Torrelaguna lans la vicille Castille en 1437; il était ils d'Alphonse de Cisneros de Ximenès, ocureur en la juridiction de ce bourg; I fit ses études à Alcala et à Salamanque. La reine Isabelle, qui l'avait choisi pour son confesseur, le nomma à l'archevêché le Tolede en 1495. Il pargea son diocèse Hes nsuriers et des lieux de débauches, Tome III.

XIME

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cassa les juges qui remplissaient mal leurs charges. Il tint un synode à Alcala et un autre à Talavera, où il fit des réglemens pour le clergérégulier et séculier. Le pape Jules II l'honora de la pourpre romaine en 1507, et le roi Ferdinand le Catholique lui confia l'administration des affaires d'état. Ses vues se tournèrent du côté des mahométans, qu'il voulut ramener à la religion chrétienne. Il en baptisa plus de 3,000 dans une place spacieuse, où il fit brûler tous les livre de l'Alcoran. L'ambition entrait pour beaucoup dans d'Espagne chez les Maures: il le fit en son zèle; il voulait étendre la domination effet par la conquête de la ville d'Oran dans le royaume d'Alger, qu'il entreprit en 1509. Le roi Ferdinand, malgré la haine secrète qu'il avait pour son ministre, le nomma en mourant, régent de la Castille, en 1516. Ximenès pressa la guerre de Navarre; mais il se déshonora, de mettre le feu dans ce royaume en cas en ordonnant à Villulva, gén. espagnol, de malheur, et d'en faire un vaste désert, Son despotisme était extrême. « Il se vantait de ranger avec son cordon tous les grands à leur devoir, et d'écraser leur fierté sous ses sandales. » Les mécontens

députèrent en Flandre, pour se plaindre du régent. Ximenès, pour toute justification, demande auroi des pouvoirs sans bornes, et les obtient. Il s'en servit, et commanda avec plus de fierté et de hauteur qu'auparavant. L'usage d'Espagne n'était point d'entretenir des troupes en tems de paix. Ximenès, pour humilier les grands et la noblesse, permit à la bourgeoisie de porter les armies, de faire des compagnies, et l'exercice les jours de fête, et lui accorda de grands privileges. Ainsi, sans tirer un seul laboureur de la hommes. Tandis qu'il travaillait pour charrue, il eut une armée de 30,000 la gloire de sa patric, il fut empoisonné, à ce qu'on croit, en mangeant un pâté de truites, et m. au bout de deux mois, en 1517. Ximenes fut le fondateur de l'universite d'Alcala, et y publia la Bible polyglotte. qui a servi de modèle à tant d'autres. L'impression en fut commencée in-fol., et en 4 langues; elle est fort rare. en 1514, et achevée en 1517, en 6 vol. Ximenès fit encore imprimer le Missel et le Bréviaire mosarabe, dirigés par Ortiz. D. Alvarès Gomez a écrit sa vie en latin Fléchier en a' donné une autre en francais.

delbourg, de parens portugais, parXIMENES (Pierre), né à Widcourut l'Italie. la France, les Pays-Bas, et s'arrêta à Lou.ain, "où il s'appliqua

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à l'étude des langues, de la théologie et de la philosophie. Appelé à Liége, il y commença son Traite, intit. Demonstratio catholicæ veritatis. Il se rendit à

Cologne, où il acheva son ouvrage. Ximenès m. en 1595, âgé de 81 ans.

XIMENÈS ( Sébast.), habile juriscons. espagnol, m. vers 1600, s'est fait un nom par un ouvrage sons ce titre, Concordantiæ utriusque Juris, Tolède, 1596 et 1619, 2 vol. in-fol. Le second vol., qui n'est pas de lui, est le plus rare.

XIMENÈS (Jérome), méd. du 16

da

elles restèrent jusqu'à la mort de Xia Depuis cette époque, ces ouvr. sont de venus les plus anciens livres des Chinois XOGUNSAMA Ier, empereur Japon, usurpa le trône en 1617, et mit à son pouvoir la plupart des gouvern des iles, qui s'étaient rendus indépe dans. Il persécuta les chrétiens, et s'e força d'expulser les Européens étais. Il abdiqua la couronne en 1623, et mourut neuf ans après.

de

XOGUNSAMA II succéda à son pèr dans sa puissance, sa valeur et sa barb

6., né à Epila en Arragon, exerça à Sar-rie. Il fit trancher la tête à quatre an ragosse. Il a écrit, Quæstiones medica, Epile, in-fol.; Institutionum medicarum Libri quatuor, ibidem, 1578.

XIMENÈS DE CARMONA (François), natif de Cordoue, médec. du 17 s., enseigna l'anat. à Salamanque, passa à Mexico, et revint se fixer à Séville, Il a écrit en espagnol, Histoire naturelle de la nouvelle Espagne, Mexico, 1615. Traité de l'excellence de l'eau, etc. Séville, 1616, in-4°.

né à

bassadeurs portugais, et relégua ceux tr Hollande dans la petite ile de Desig avec défense, sous peine de la vie, de trer dans son empire. Sous lui, le che tianisme disparut de ses états, el missionnaire n'échappa à la mort. It en 1650.

XILANDER ( Guill.), né à Ang bourg en 1532, laborieux écrivain, 2à Heidelberg en 1576. On a de la re Traduct. latine de Dion Cassin, traduit es XIMENÈS (Leonard ), célèbre ma- Marc-Aurèle, etc....., et a thémat. du grand duc de Toscane, allem. Polybe, les 6 premiers livres Es Trapani en Sicile, en 1716. Il fut géo-clide, le nouveau Testament et ungr graphe de l'empereur, et prof. de geogra- nombre d'autres ouvrages fort inest phie au college de Florence. Les princi- Huet lui arend■ justice, dans son trai pales académies de l'Europe le placèrent De claris interpr. au nombre de leurs associés. Il m. à Florence en 1786. Ses princip. ouv. sont : Elemens de géométrie, Venise 1751; Dissertatio de maris æstu, Florentiæ, 1755; Mémoire sur la cause des eaux de Bologne, Faenza, 1763; Théorie et pratique de la résistance des Solides, Pise, 1781.

XIPHILIN (Jean), a fait, sur la fin da 11 siècle, un Abrégé des 45 derniers livres de Dion Cassius, qui comprennent l'Histoire Romaine depuis le tems de César et de Pompée jusqu'au règne d'Alexandre fils de Mammée. L'A brégé de l'Histoire Romaine de Xiphilin, en grec, fut imp. à Paris en 1592, in-fol; traduit en franç. par Boisguilbert, Paris, 1674, 2 vol. in-12. Cousin J'a trad. en fr. avec les historiens grecs Zonare et Zozime, Paris, 1686, un vol. in-4° et a vol. in-12.

XIUS, empereur chinois, vivait environ 200 ans avant J.-C. Il ordonna que tous les livres de son empire seraient brûlés, à l'exception de ceux qui traitaient de la médecine, de l'agricult. et de la divination. Une femme sauva les ouvr. de Confucius, dont elle colla les feuilles contre les murs de sa maison,

Y

YAO, empereur de la Chine, sur le trône, d'après la décision di to bunal de mathématiques, l'an 22 i J.-C., et eut Chun pour son success Les Chinois le regardent législateur et le modèle des princes et

comme lex

des hommes. On prétend que c'est à Ya

que l'histoire de la Chine commence à

être certaine.

YART (Ant.), né à Rouen en 1709, m. en 1791, memb. des acad, de ron, Caen, Rouen, etc., censeuroval, devi curé de St.-Martin du Vivier, pro et du Saussay dans le Vexin. L'our le p connu d'Yart est intit. Idée de la poss anglaise, 1749, 1756, 8 vol. in-§ʊ,

YDELEY (Etienne), né à Part Lesnay près de Salins, en 1540, fat pelain ordinaire des pestiferes de Bes con, et ensuite au service des afflige Lyon. Il a composé un Traite fort s gulier, sous ce titre : des Secrets verains contre la peste, conten la manière de préserver les sains. contregarder les infects, de guidi

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frappés et de nettoyer les lieux infects, Lyon, in-12.

YEPES (le père Diego de ) religieux espagnol, de l'ordre de St.-Jérôme, né à Yepes près Tolède en 1529. Confesseur de Philippe II, nommé eveque de Tarazona par Philippe III, où ilˇm. en 1613. Il a laissé : Histoire particulière de la persécution de l'Angleterre depuis l'an 1570, Madrid, 1599, in 4°; la Vie de Ste-Thérèse de Jésus, ibid, 1587, 2 vol. in-4°; Memoire sur la mort de Philippe II.

YEREGUI (Jos. de), né en 1734 à Vergara, province de Guipuscoa; ii vint à Paris étudier la physique sous Nollet, et les mathématiq. Retourné en Espagne, il entra dans le sacerdoce; fut chargé par le gouvern. de composer un catechisme. Retiré à Cardahalzo près Madrid, il y consacrait ses richesses, sou tems à toutes sortes de bonnes œuvres. II quitte sa retraite en 1785 et fut traduit en 1792 à l'inquisition, qui produisit contre lui cent et un griefs, tous absurdes etla plupart marqués au coin de l'ineptie Après cinq mois de persécution, il fut déclaré pur dans sa doctrine et dans sa conduite. Le gouvern. voulant sans doute humilier l'inquisition, nomma Yeregni membre de ce tribunal. Peu de tems après furent répandus par milliers des exempl. de l'ouvr. de M. Grégoire, évêque de Blois, contre l'inquisit., ce qui forca le tribunal à essayer de répondre. Alors Yeregui prit la plume contre l'inquisition, dont il était membre. Etant à Baguères en 1803, il y fit imprimer un ouvrage sous ce titre : Idea de Catecismo nacional, 1803, in So, et m. en 1808.

YOUNG (Patrice) savant Ecossais, m. en 1652, garde de la biblioth. du roi à Saint-James. On a de Ini l'Epûtre de Saint-Clément aux Romains, en gree et en latin, 1637.

II. YOUNG (Edouard ) poète angl., né en 1684 à Upham, dans le comté de Hampt. Son père, recteur de cette église, m. en 1707 à 62 ans, est auteur de 2 vol. de Sermons. Son fils porté à la poési» par son génie, donna en 1719 la tragédie de Busiris, qui fut suivie deux ans après de la Vengeance. Il prit les ordres, fut nommé chapelain du roi, et ensuite curé de Wettewin dans le comté de Herford. Il se maria en 1731 avec la fille du comte de Lichtfield, veuve du colonel Lée, dont elle avait cu deux enfans. I trouva dans le fils, et la fille de celle-ci deux véritables amis. Ce sont eux qu'il

a si douloureusement célébrés sous les noms de Philandre et de Narcisse. Deux maladies inattendues les lui enlevèrent. Young avait passé en France, espérant de retablir la santé de l'intéressante Narcisse par la douceur du climat; mais ce voyage fut inutile, et elle expira à Montpellier days ses bras. Young repassa la mer, le desespoir dans le coeur. Il n'arriva chez lui que pour fermer les yeux à son eponse, qui ne survécut pas à ses enfans. Ainsi, dans l'espace de trois mois, Young perdit tout ce qu'il avait de plus cher sur la terre. Un fils unique consola un peu Young de ses pertes, mais ne le retira pas de cette profonde mélancolie dont les accès nous ont valu son poème des Nuits, trad. en fr. avec tant de force et d'eiégance par Letourneur, Paris, 1769, 2 vol. in-8° et in-12, et dont on a quelques imitations en vers français par Coiardeau. On a encore d'Young d'autres product. poetiques : Les Frères (Demetrius et Persée); des Satires, des Poesies morales, dont Le Tourneur nous a donné également une bonne trad. (Paris, 1770, 2 vol. in-8° et in-12), sous le titre d'Euvres diverses du docteur Young, qui font la suite de ses Nuits. Young m. en 1765, dans sa maison presbytérale de Wettewing Les édit. anglaises les plus estimées sont celle de Londres, 1802, 3 vol. in-8°. L'edit. des Nuits, Londres, 1797, in-fol., fig., et celle de 1792, 3 vol. in-8°. fig., est fort belle. Les (Euvres d'Young ont été imp. à Paris, en 4 vol. in-12 et en 4 vol. in-8.

YRIARTE (don Juan de) sav. espa gnol, ne au port de Orotava dans l'ile de Tenerife, en 1702, m. à Madrid en 1771; il fut successivement precepteur du ducde Bejard, du duc d'Albe et de don roi et traduct. de la secretairerie d'état. Manuel, infaut de Portugal, biblioth. du Ferdinand Vile chaigea en même tems de la rédaction d'un dictionnaire latin-éspagnol. Membre de l'acad. royale, il fut un de ceux qui ont le plus travaillé à la rédaction du dictionnaire et de la grammaire de la langue espagnole de cette acad. On lui doit aussi les corrections et additions de la bibliothèque de don Nicolas Antonio. il a publié : Regiæ biblioteca Matritensis codices, Madrid, 1769, in-fol.; Regia Matritensis bibliotheca geographica, ibid, 1729; Paleographie grecque, ib., in-4°; Grammaire latine, ibid, 1771, in-8°; Velascus et Gonzalides ingenuarum artium monumentis consecrati, 1725. Il a laissé beaucoup de m.ss. Ses neveux ont publié une édition

d'une partie de ses ouvr. sous ce titre: OEuvres diverses, Mad., 1774, 2 v.in 4o.

YSE (Alexandre de), de Grenoble, prof. protestant de théologie à Die en Dauphiné, sous Louis XIV: privé de sa chaire pour avoir paru pencher vers la religion romaine, il se retira dans le Piemont, où il m. On lui attribue: Proposition pour la réunion des deux religions en France, 1677, 1 v. in-4°.

YSLA (le P. Jos.-François de ), jés. espagnol, né en 1720, m. à Madrid ́en 1804. On a de lui : Histoire du fameux predicateur, le père Gerundio, 1758, a vol. in-40; Lettres de Jean Encina, Madrid, 1784 in-8°; contre le père de Saint-Carmona; Reflexions chrétiennes, etc., ibid., 1785, in-8°; Recueil de Lettres, ibid., 1785 et 1786. Il a traduit en espagnol, l'Histoire d'Espagne, écrite en fr. par le P. Duchesne, 1782, 2 vol. in-8°, etc.

YVAN (Ant.), né à Rians en Provence, en 1576, de la congrégation de l'Oratoire; il connut à Aix Marie-Madeleine de la Trinité. Il fonda avec elle, en 1637, l'Ordre des religieuses de Notre-Dame de la Miséricorde, dont il fut le premier docteur et le confesseur. Il m. en 1653. On a de lui des Lettres ; un livre intitulé: Conduite à la perfection chrétienne; quelques autres Ouvrages qui donnent une faible idée de ses talens.

YVERNOIS ( François d'), né à Genève, en 1756, d'un caractere turbulent, devint chef d'un parti pour opérer le renversement de la république de Genève, qui le bannit en 1783. Le jour de l'entrée dans cette place des armées de France, de Genève et de Suisse, il passa en Angleterre avec dix-neuf autres déportés, où il publia: Histoire impartiale des révolutions de Genève dans le 18e siècle, Londres, 1792, 2 vol. in-8°; Révolutions de France et de Genève, Londres, 1795; Réflexions sur la guerre, Londres, 1795; Tableau des pertes que la révolution et la guerre ont causées au peuple français, Londres, 1798, 2 vol. in-8°, etc. Il m. à Londres, en 1811. YVES, né à Paris en 1593, y fut d'abord avocat, se fit ensuite capucin. Il m. en 1678. On lui attribue Astrologic nova methodus Francisci Allæi, Årabis christiani, 1654, in-fol., idem, 1658, in-fol., et enfin, 1688, in-fol.

Z.

ZABAGLIA (Nicolas), charpentier

de Rome, dont le recueil des machine a paru à Rome, 1723, in-fol., mit ser pied, sous Benoit XIV, l'obelisque cou ché au champ de Mars.

ZABARELLA (François), archer.de Florence et cardinal, l'un des plus ce canonistes de son siècle, né à Padse 1339, m. au concile de Constance es 11. On a de lui des Commentaires sur les Décrétales et sur les Cleme tines, 6 vol. in-fol.; des Harang et des Lettres, in-fol.; Traité de Hon canonicis; De Felicitate libri tres Varie legum repetitiones; Opuscula de Artibus liberalibus; De naturá rena diversarum; Commentarii in netur lem et moralem Philosophiam; ria sui temporis; Acta in Concd's Pisano et Constantiensi; des Notes l'ancien et le nouveau Testament; Traité du Schisme, 1565, in-fol.

ZABARELLA (Jacques), l'un dy plus grands philosophes du 16 s., met Padoue en 1533, où il m. en 1589, professeur de logique et de philosophie, et membre de l'académie de Padest, laissé des Commentaires sur As, qu'on range dans l'ordre suivant: Legica, 1597, in-fol.; de Animé, 606, in-fol.; Physica, 1501, in-fol. ; de lé• bus naturalibus quibus quæstiones,, 1594, in-4o; De inventione æterni toris, Francfort, 1618, in-4°.

ZABIRA (George), Grec savant, e à Sialista en Macédoine, et m. en 4 à Szabadzallas, dans la petite Count Il établit à Colotscha une école pr Grees de sa communion Engil ût impr. l'ouvr. de Cantemir sur les Cattacuzènes. Il a laisse beaucoupdes helenique, contenant le catalogue et la crits import., et entre autres un Theatre biographie des écrivains grecs, depuis la

prise de Constantinople.

ZACCAGNI (L.-Alex.), critique et litter. italien, m. à Rome vers 1730, 3 Calecpublié un Recueil sous ce titre : tanea monumentorum veterum Ecclesiæ græcæ et latina, Roma, 168 ZACCARELLI ( P. D. Paul-Aut), de la congregation des Camaldales, ne Meldola dans la Romagne, du 17e sièc., a laissé, Epistola encycka

m. vers la fin

contra rumores de ordinum suppressione diffusos, Faventiæ, 1693; seus l'occasion de la diète des Camaldules à Faenza, Ravenne, 1659. sav. med. net

ZACCHIAS (Paul), Rome en 1584, où il m. en 1659; il éta à la fois litterateur, poète, peintre etm sicien; on distingue parmi ses ouve

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saliriques, entr'autres Sæculi Genius, Gyges Gallus. Dans l'un et l'autre, le

primés: Quæstiones medico-legales, Leipsick, 1630, in-8°; Lyon, 1726, 3 vol, in-fo.; Traité sur la vie quadrage-père Zacharie a pris le nom de Petrus fir

simale, en ital., Rome, 1637, in-8°.; trois livres sur les Maladies hypocondriaques, en ital., Rome, 1639, in-4°. trad en lat., Augsbourg, 1671, in-8°. De quiete servanda in curandis morbis ; De subitis et insperatis mortis eventibus.

ZACCHIAS (Sylvest. ), frère du précédent, juriscons., auditeur de la rote de Sienne, de Florence et de Lucques, est auteur de plus. ouvr., entre autres de De obligatione camerali resolutiones nec non de modo validè contrahendi societates super officiis Romanæ curiæ, etc.

ZACCHIAS (Lanfranc), fils naturel de Laur. ZACCHIAS, entra dans le barreau ; ii a donne un traité de Salario, les additions au traité de Sylvestre ZACCHIAS, frère de Paul, de Obligatione camerali ; il mour, en 1685.

ZACHARIE, fils de Jéroboam II, roi d'Israël, sncecda à son père, l'an 770 av. J. C.; et fat tné au bout de six mois.

ZACHARIE, fils de Joïada, grandprêtre des Juifs, et de Jocabed, fille de Joram, roi de Juda, succéda à son père dans la souveraine sacrificature; il fut tué par le peuple à coups de pierres.

ZACHARIE, l'un des douze petits prophètes, fils de Barachias et petit-fils d'Addo; on ignore le tems et le lieu de la naissance, de Zacharie; le silence de Ecriture sur ces deux points, rend suspect tout ce que les commentateurs en disent.!

ZACHARIE, Grec de naissance, éln pape après Grégoire Il en 741, m. en 752; ce fat Zacharie qui commença la bibliothèque, dite vaticane, devenue depuis si célèbre; on a de lui des Eptires quelques Décrets; une Traduction de latin en grec des Dialog. de S. Grégoire.

ZACHARIE, de Goldsborough, village d'Anglet., chan. de l'ordre des prémontrés, à Laon, flor. l'an 1157, et a donné quatre livres de Commentaires sur Monotessaron, ou Concorde des évangé listes d'Ammonius d'Alexandrie, Cologne, 1535, in-fol.

ZACHARIE, Espagnol, écrivit en 1285 un livre de prétendues prophéties, qu'il envoya à tous les juifs d'Espagne. Ce livre se trouvait m.ss. à la bibliothèque du Vatican.

ZACHARIE DE LISIEUX, capuein, m. en 1661, à 79 ans, est auteur de quelques Traités, moitié moraux, moitié

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mianus. Le Grges Gallus a été impr. à Paris en 1658, in-4°. avec un autre, intit. Somnia sapientis. Relation du pays de Jansenie, Paris, 1660, in-3o.

ZACHARIE (Denys ), gentilhomme bordelais, chercha toute sa vie le secret du grand onvre, et se ruina en voulant faire de l'or. Ses ouvrages sont recherchés par les alchimistes. Ce sont : Traité de chymico miraculo, 1583, in-8°.; Arithmétique et géométrie, 1628, in -8°. Opuscule de la vraie philosophie des métaux, 1567, in-8°. ; divers autres traités, recueillis dans le Theatrum chymicum. Zacharie est m. au commenc. du 7e siècle.

ZACUT (Abraham), né à Salamanque, se distingua en Portugal, par son habileté dans la chronologie, dans l'histoire et dans l'astronomie; il est auteur du Juchasin, chronologie judaïque depuis la création jusqu'à l'an 5260, ou 1500 de l'ère vulgaire.

ZACUTUS, dit Lusitanus, médecin de Lisbonne, en Portugal, où il naq. en 1575, m. à Amsterdam en 1642. On a de lui divers ouvr. de médecine, en 2 vol. in-fol, Lyon, 1649.

thiopie, issu, à ce qu'il disait, du prince ZAGA-CHRIST, prétendu roi d'EJacques, fils naturel du roi d'Ethiopic.

On voit son histoire dans le recueil des Imposteurs du sieur de Rocoles. 11 passa de l'Abyssinie en Egypte, d'Egypte à Jérusalem, de là à Rome et à Paris, avec M. de Créqui, qui avait été ambassad. de Fr. à Rome; îl m. à Ruel, près Paris, en 1638, à 28 ans.

ZALEUCUS, fameux législateur des Locriens, peuple d'Italie, vivait 500 ans avant J. C. Il s'est fait un nom immortel par la sagesse de ses lois, dont il ne nous reste presque plus que le préambule. Selon le savant Sainte-Croix, dans un article du Magasin encyclopédique, la législation de Zaleucus est évidemment de l'an 656 avant J. C.; mais alors, selon les calculs de ce littérateur, il n'aurait pu être disciple de Pythagore

ZALUSKI (André-Chrysostôme) polonais, né en 1650, fut chanoine à Cracovie, et nommé à l'ambassade d'Espagne et de Portagal. De Madrid il se rendit en France, où il notifia l'élection de Jean Sobieski. Le roi lui conféra l'abbaye de Wachoe, et les évêchés de Kiow et de Czernichow. Peuaprès il

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