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cérémonie des épousailles. Desponamus te, mare, in signum veri et peretui dominii: Mer, nous t'épousons,

signe d'une véritable et perpetuelle ouveraineté. Telle fut la formule qu'il rononça pour la première fois en 1177, t le pape Alexandre III bénit en peronne ce mariage, en donnant au doge on anneau pour le jeter dans la mer. ZIEGENBALG (Barthelemi), misFonnaire protestant, né à Pulnitz dans Haute-Lusace en 1683, m. à Trauuebar en 17:8 regretté des payens èmes. On a de lui un traité de morale, ous le titre d'Ecole de la Sagesse ; une raduction du Nouveau Testament en angue malabare, impr. à Tranquebar, 714, 2 vol. in-40; deux autres ouvr. en flemand, intitulés : le Docteur selon e désir de Dieu, et le Christianisme gréable à Dieu, etc., etc.

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ZIEGENHAGEN (F.-H.), né en 753 à Ziegenhagen; il fut d'abord néKociant à Hambourg, y établit une insitution d'éducation destinée à former les hommes de la nature. Il a laissé un uvrage singulier, sous le titre de Théoie des vrais rapports de l'homme avec es ouvrages de la création, qui étant ubliquement introduite et pratiquee, peut seule opérer le bonheur du genre umain, orné de grav. de Chodowiecki, et d'une musique de Mosart; imprimé en 1792, et supprimé par l'autorité pulique; ce qui a rendu cet ouvrage une curiosité pour le bibliomane allemand.

ZIEGLER (Jacques), mathémat, et théolog., né à Lanw, en Bavière, flor. au commenc. du 16 s. Il voyagea chez les peuples les plus éclairésde l'Europe. Il était à Vienne en Antriche, lorsque les Turcs assiégèrent cette ville; il en sortit pour se retirer auprès de Wolfgang, évêque de Passaw, où il m. en 1549. Ses princip, ouv.sont : Libriquinque adversus Waldenses, Leipsick, 1512, in-folio; Libellus adversùs Jacobum Stunicam, Bale, 1523, in-8°; Liber de constructione solida sphere, Bâle, 1536, in-4°; Encomia Germaniæ, Marpurg, 1542 in-8°; Descriptio sanctæ terræ, Strasb.: 1536, in-fol., Tractatus de raptu sancti Pauli in tertium coelum; Marsia satyri chorus, satire contre la cour de Rome; Un Commentaire sur le second livre de Pline, et beaucoup d'autres productions théologiques.

ZIEGLER (Jean Echard), jés., né à Gedixhoven, diocèse de Spire, m. en 1635, fut recteur de théologie et de mathématiques au collège de Mayence : il a

donné une édition des ouvrages de tuathématiques de Clavius, 5 vol. in-fol.

ZIEGLER (Gaspard), savant jurisc., né à Leipsick en 1621, m. à Wittemberg en 1690, où il fut professeur en droit, conseiller des appellations et du consistoire. Il a laissé: De milite episcopo; De diaconis et diaconissis, Wittemberg, 1678, in-40; De clero renitente; De episcopis, Nuremberg, 1686, in-4°; De super intendente; Notes critiques sur le Traité de Grotius, du droit de la guerre et de la paix, Wittemberg, 1666, in-8°; Francfort, 1686, etc.

ZIEROLD (Jean-Guillaume), theol. luthérien, fils du gouv. de Neustadt, où il naquit en 1669. Lors de la fondation de l'université de Hall, il fut adjoint du professeur de philosophie. Au bout de quelque tems il se mit à voyager; son dessein était de passer en Hollande, puis en Angleterre, quand on lui donna une chaire de théologie à Stargard. En 1698 il prit le degré de doct. à Hall, et réunit à ses fonctions celle de pasteur; il m. en 1731 à Stargard, où il était président du synode, et a écrit: Analogia fidei per exegesin epistolæ ad Romanos demonsBerlin, 1706, in-8°; Veri nominis ortrata; Theologiæ evangelicæ libri tres, thodoxia per exegesin primæ epistolæ, ad Timotheum demonstrata ; Pseudorthodoxia theologorum sine fide; et quelques ouvrages en allemand.

ZILIOLI ( Alex.), vénitien, a com-' posé la Vie des poètes italiens; les Histoires mémorables du dix-septième siècle,' Venise, 1642.

ZIM (Jean-Godefroi), méd. et botaniste de Gottingue, né en 1726, où il m. en 1758, membre de la société royale de Berlin et de l'institut de Bologne. On a de lui: Descriptio anatomica oculi humani, Gottinga, 1755, in-4°; Catalogus plantarum horti academici et agri Gottingensis, ibid., 1757, in-8°.

ZIMARRA (Marc-Antoine), né dans. la province de Lecce, fut prof. de philos. et de méd. à Padoue. Le lieu et l'époque. de sa m. sont restés inconnus. Son principal ouvr. est, Antrum magico-medicum, Francofurti, 1625. Il eut deux fils, Nicolas fut docteur en droit, et Théophile, med., m. à Lecce en 1589, à 72 ans. Ce dernier a publié à Venise, en 1558, un commentaire sur le Traité de l'áme, par Aristote.

ZIMMERMANN ( Mathias), né à Eperies en Hongrie en 1625, m. à Léipsick en 1689. On a de lui: Historia eu

tychiana, Leipsick, 1659, in-4°; Analecta eruditionis sacræ et prophane, theologia, liturgica, philologica et moralis, Misenæ, 1674, in-4°; Planetus misenensis, Misenæ, 1680, in-4°; De Presbyteris veteris ecclesiæ commentariolus, 1681, in-40; Amanitates historiæ ecclesiastic, avec fig., Dresde, 1681, in 4° fig., une Dissertation sur ces paroles de Tertulien: Fiunt, non nascuntur Christi ini; Florilegium philologico-historicum, Meissen, 1687, in-4o, avec fig.

ZIMMERMANN (Jean-Jacques), né à Vaihingue en 1644, s'appliqua principal. aux mathémat., et eut une place de répétiteur à Tubinge. En 1685, il compos, contre l'église luthérienne, un ouve. qui le fit bannir du pays. Il resta quelques tems à Hambourg, et y fit paraitre plusieurs écrits sous un autre nom que le sien. En 1696, il se préparait à passer en Pensylvanie, quand il m. à Roterdam. Ses principaux ouvr. sont : Theoria secundorum mobilium perfectæ, жрoysuμа. Scriptura sacra copernizans; une trad. en allemand de Theoria telluris sacræ, de Burnet.

ZIMMERMANN (Jean-Georges ), méd. suisse, né à Brug, canton de Berne, en 1728, nommé en 1768 medec. du roi d'Angleterre sa réputation s'étendit dans tout le nord, et le roi de Prusse, Frédéric-le-Grand, dut à ses soins les derniers adoucissemens aux maux qui terminèrent sa vie. Il m. dans sa patrie, en 1795. On lui doit, en allem., un Poème sur le désastre de Lisbonne, 1755; Dissertation physiologique sur l'irritabilité; Essai sur la solitude, 1756, qui a été trad. en fr.; Traite de l'orgueil national, 1758, trad. en fr. en 1804, on a impr. en Allemagne la Correspondance de l'impératrice de Russie avec Zimmermann. Sa Vie a été écrite par Tissot, son ami. Zimmermann a aussi publié en allem. la Vie du grand Haller, Zurich, 1758, in-8°.

ZIMMERMANN (Jean Jacques), chan. du chapitre de Zurich, où il naquit, m. en 1756, a donné en latin des Ouvrages théologiques et philosophiques sur la religion des grands philosophes de l'antiquité grecque.

ZIMMERMANN, né à Lucerne en Suisse, colonel d'infanterie au service de France, premier lieut. au régiment des gardes suisses, et chev. de St-Louis, était aussi bon poète que brave militaire. Il a publié : Essai des principes d'une morale militaire, à la suite duquel se

tronvent des chansons militaires et

hymne à l'obeissance. Il m. à Pa en 1780.

ZINZENDORF (N.-L.. comte de né en 1700 à Dresde, était fils de Ger Louis de Zinzendorf, chambellan du de Pologne, électeur de Saxe. Il s rendu fameux dans ce siècle par la f dation de la secte des Hernuters on He Bartelsdorf, dans la haute Lusate, a nuthes, qui commença à se former 1722. Coyer, Büsching, et sar-tour Hegner, Hernhuter lui-même, ont don de grands éloges à cette secte. Za zendorf m. en 1760, à 60 ans, à Herag En 1775, il a paru un ouvr. angl, Détail historiqne sur la constit présente des frères évangéliques, M venna, si connu par sa riche bibliothes, dont on a publié le catalogue ranca Amsterdam, 1775, 1776, 6 vol. iny possède un m.ss. intitulé: Fides e nuthorum, et Religio ex variis co eos editis scriptis compendiose deser ta, manuscrit in-4°. Le comte de Dani a succédé au comte de Zinzendorf danssa primatie de la secte. On a la Vide fameux fondateur, écrite en allem påt Aug. Spangenberg, impr. à Barby, 17 8 vol. in-8°.

ZINZERLING (Juste), sav, arche graphe holl., au commencem. du 1 Il a laissé des livres de jurisprod. et de éclairé. Son voyage en France, poble littérat. qui annoncent un observa sous le nom de Jodocus sincerai, curieux et purement écrit. Ses ouvr, sat: Criticorum juvenilium promulsa, 1610, in-12; Opinationes varios de vero intellectu legis, 5, de naut. Fenore, Lyon, 1614, in-8°; Jodo sincer itinerarium Gallice, cum appendice de Bardegala, Lyon, 1626, in-19. La dernière édit. est d'Amsterdam, 1656, in-12, avec le plan des principales villes de France.

ne

ZISKA (Jean de Trocznow, sum mé), c.-à-d. borgne en bohemien, dans un bourg de Bohême appelé Trac now. Il fut d'abord page de l'empereur Charles VI, entra an service de Pologne, et devint ensuite chambellan de Wenceslas, roi de Bohême; il occupait celle place lors du supplice de Jean Has, 1415. Cet événement le fit déclarer 0vertement contre les ecclésiastiques, dont il avait toujours été l'ennemi secret. Le liussites, outrés de la mort de leur chef, mirent Ziska à leur tête pour la venge!. Celui-ci, muni de l'autorisation dara, assembla une armée de paysans,

bout de quelques heures l'armée ennemie fut mise en fuite. Ziska, profitant de sa victoire, marcha sur-le-champ à Prague pour s'en rendre maître. Les habitans épouvantées lui ouvrirent leurs portes, et la paix fut conclue le 13 sept. 1424. L'empereur Sigismond, alarmé de ses progrès, et voyant qu'il avait tout pouvoir en Bohême, lui fit offrir par des ambassadeurs le gouvernement de ce royaume, s'il voulait ramener les rebelles à l'obéissance. La peste fit échouer ces négociations. Ziska m. en 1424.

xerça si bien, qu'en peu de tems il cut es troupes disciplinées et courageuses. Il empara d'abord de la ville de Pilsen, 'où il chassa les prêtres et les moines, et illa leurs monastères et leurs églises. Juelques auteurs ont placé la prise de ette ville après la mort de Wenceslas. iska voulant se pourvoir d'une place orte où il pût se réfugier en cas de beiu, choisit, pour l'exécution de ce proet, la province de Béchin, et en attenaut qu'on pût y bâtir une ville, il oronna à ses gens d'y dresser des tentes : elle fut l'origine du fameux Tabor. S'étant joint à Nicolas de Hus, il entra ans Prague, où quelques magistrats fuent massacrés. A la nouvelle de ce neurtre, Wenceslas, furieux de se voir oué, tomba en apoplexie, et m. en 1419. Sophie de Bavière, veuve de ce prince, sa attaquer Ziska, qui ne remporta pas ans peine la victoire. Il résolut de s'opposer à l'empereur Sigismond à qui apartenait le royaume de Bohême, dont il e rendit maître; il mit tout à feu et à ang, ruina les monastères et brûla les Campagnes. Son armée grossissait tous es jours. Il prit la forteresse de la petite ville de Rkiekan, et condamna aux flammes sept prêtres; de là il se rendit à Prachatiez, la somma de se rendre et de chasser tous les catholiques. Les habitans ayant rejeté ces conditions, Ziska fit donner l'assaut, prit la ville et la réduisit en cendres. Cependant il n'était pas sans inquiétude; la plupart des grands étaient partisans de Sigismond; ceux de Prague ne voulaient pas de ce prince; mais ils mirent à leur tête Coribut, fils du gr.duc de Lithuanie, qui fut également reconnu par toutes les autres villes en 1423. Ziska envoya des députés à Prague pour exhorter les habitans à ne point se soumettre à un roi; il répondirent qu'ils étaient surpris du conseil qu'il leur donnait, et qu'il ne devait pas ignorer que toute république a besoin d'un chef. A cette réponse, Ziska s'écria: « J'ai par deux fois délivré ceux de Prague, mais je suis résolu de les perdre, et je ferai voir que je puis également et sauver et opprimer ma patrie. » Il ravagea les terres des seigneurs du parti de Sigismond, passa ensuite en Moravie et en Autriche où ses succès furent variés. En 1424 il revint en Bohême; ce fut alors que les habitans de Prague sortirent de leur ville pour le surprendre dans Kosteletz sur l'Elbe : il cut avis de leur manoeuvre, et repassa la rivière. Poursuivi par ses ennemis, il les attira sur les montagnes de Maleschaux. Il donna le signal de l'attaque, et au

eux,

ZIZIM OU ZEMES, fils de Mahomet II, empereur des Turcs et frère de Bajazet II, et l'un des princes ottomans dont nos historiens ont le plus parlé. Mahomet II craignant que l'amitié de ces deux frères ne les réuaît contre lui, ou que la jalousie ne mît de la division entre donna à Zizim le gouvernement de la Lycaonie, dans l'Asie mineure, et à Bajazet celui de la Paphlagonie, et les tint toujours si éloigués l'un de l'autre, qu'ils ne s'étaient vus qu'une seule fois, lorsqu'il m. en 1481. Après sa mort, Bajazet qui était l'aîné, devait naturellement lui succéder; mais Zizim prétendit que l'empire lui appartenait, parce qu'il était né depuis que son père avait pris le sceptre, au lieu que Bajazet était venu au monde dans le tems que Mahomet n'était encore qu'un homme privé. Comme il était plus éloigné de Constantinople que Bajazet, il apprit plus tard la mort de son père, et se mit aussitôt en marche pour se rendre dans la capitale; mais ayant été prévenu par son frère, qui s'était déjà fait proclamer empereur, il retourna sur ses pas, et se fit reconnaître pour héritier du trône par les troupes d'Asie. Il s'empara ensuite de Pruse en Bythinie, ancienne demeure des empereurs ottomans, et se fit un parti considerable; mais ayant été défait par AchmetGeduc, general de l'armée de Bajazet, il se retira en Egypte, puis en Cilicie. Caraman-le-grand, prince de cette contrée, lui offrit le secours de ses armes, à condition qu'il lui rendrait celles de ses provinces enlevées par Mahomet, si jamais il montait sur le trône. Bajazet apprit, avec une extrême surprise, que son frère venait lui disputer de nouveau la couronne. Il marcha en personne contre lui, et le défit dans une bataille sanglante. Zizim vaincu se retira dans les gorges du mont Taurus. Bajazet lui ayant offert la souveraineté d'une province, avec une pension de deux cent mille écus d'or, il répondit fièrement ;

« J'ai besoin d'un empire, et non pas | d'argent. » Craignant cependant d'être enveloppé par les troupes de son ennemi, il résolut de se réfugier auprès de quelque prince puissant. D'après le conseil de Caraman, il demanda une retraite au grand-maître de Rhodes, qui le reçut magnifiquement en juillet 1482. Cepen dant Bajazet expédia successivement à Rhodes deux envoyés, qui, sous prétexte de faire des négociations qu'ils traînaient en longueur, et sans parler aucunement de Zizim, ne cherchaient qu'à s'en défaire par une voie quelconque. Le grand-maître sentit bien quel était le but réel de cette ambassade, et craignant d'attirer dans son île toutes les forces des Ottomans, il persuada au jeune prince que sa sûreté exigeait qu'il passat en France; que, pendant ce tems, on pourrait ménager ses intérêts avec Bajazet. Zizim, force par sa triste situation de consentir à tout, s'embarqua pour la France le 1er sept. 1482, après avoir laissé un plein pouvoir au grand-maître pour traiter en son nom. Il demeura pendant six ans dans la commanderie de Bourganeuf, sur les confins de la Marche et du Poitou, toujours gardé à vue, traité néanmoins avec honneur, mais ne voulant pas embrasser le christianisme quoique le roi de France, Louis XI, lui fit espérer à ce prix qu'il emploierait toute sa puissance en sa faveur. Ce prince infortuné vit bientôt s'évanouir toutes ses espérances. Le grand maître de Rhodes, au mépris de ses promesses et des lois de la justice....., conclut avec Bajazet un traité dans lequel il s'engagea à retenir toujours Zizim en son pouvoir. Le pape Sixte IV, les rois de Castille, de Naples et de Hongrie le demandérent au grand-maître pour le mettre à la tête de leurs armées contre les Turcs; mais il ne voulut pas l'accorder. Innocent Vill étant monté sur le saint siége, l'obtint plus facilement de Jui, ainsi que de Charles VIII, successeur de Louis XI. Son intention était de tenir par ce moyen le grand - seigneur en respect. Bajazet, instruit de cetie né gociation, fit au roi de France des offres très-avantageuses pour qu'il remit son frère entre ses mains. Outre des relique précieuses et des présens considerables, il promettait de remettre les chrétiens en possession de Jérusalem, envahie par les Sarrasins d'Egypte. Mais Charles VIII avait donné sa parole an pape, il voulut lagarder; Zizim fut donc conduit à Rome en 1489. Le soudan d'Egypte le fit à son tour demander pour général à Innocent

VIII; mais ce dernier accepta de Pa 120,000 écus d'or, pour ne point relic son prisonnier. Zizim trouva auprès nocent VIII quelqu'adoucissement is infortune; mais la mort de ce ponti plongea dans de nouveaux malheurs. CL les VIII s'étant rendu à Rome en t le redemanda à Alexandre, qui, beaucoup de difficultés, le rendit an Zizim mourut peu de jours après à I racine.

ZIZIME fnt élu l'an 824, par la blesse romaine, pour succéder an pr Paschal I, tandis que le clergé et le pe ple nommaient Eugène ll, ce quiam cause un schisme, si l'empereur Le n'était venu à Rome, où il appuyad tion d'Eugène, et obligea Zizine is retirer.

ZOCCOLI (Charles), architec Naples, né en 118, m. en 1771. fui: Traité de la Servitude; Dela vitation des Corps, et de la fort Fluides.

entere

ZOÉGA (Charles), né en 1751,åk, dans le Holstein Danois, partit pa l'italie en 1777, et visita successive Rome, Venise, Florence, Naples, En 1779 il revint à Rome, où il 1809, membre de la plupart des italienne, danoise et allemande. Ce tai à Rome qu'il conçut le projet de de une Topographie détaillée et sans je cette ville fameuse. Cet ouvrage, ment terminé en 1800, fut revu avec se et considérablement augmenté en par l'auteur. Il publia en 1787, so talogue raisonné des médailles imperiales d'Alexandrie. En 1797 parnt su livre De origine et usu obeliscoram c'est l'ouvrage le plus complet sur cette matiere. Il continua ses travaux sur l'antiquité, et prépara sa belle Dissertation sur Ly curge et les Ménades. Le roi de Davemarck, instruit des talens et de merte de ce savant, lui envoya les titres de bi bliothécaire, et de prof. à l'universite de

Kiel. On a encore de Ini: Li basi rilie
antichi di Roma colle illustratione di
Giorgio Zoëga, Rome, 1807, gr. in-
Il n'en a paru qu'un seul volume, et à
Ire livr. du second, publ. en 1808.

ZOÈS (Gérard), en latin Seusius,
jésuite, né à Amersfort en 159 mà
Malines en 1628. Il a écrit en hollandais:
La manière de bien faire
une confessen
générale, tiree de Francois Arias, 1608;
La vie du père Thomas Sanchez, et celle
de Marguerite Middelton, 1620; Rela
tions des martyrs de l'Inde orientale,
1622; Relation de la mort de quelques

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ZOLA (Joseph), né en 1739 à Conejio, près de Brescia, m. dans sa parie où il était allé en vacance en 1896. 1 publia avec des notes une nouv. édit. lu Traité de Bullus, évêque anglican, en faveur de la divinité de Jésus-Christ; Un Traité sur l'autorité de St. Auzustin, concernant la prédestination, tc.; une Histoire du Pélagianisme; Histoire antique des erreurs concernant la Trinité, etc, etc.; des Commentaires latins sur l'Histoire ecclesiastique, 1780, 3 vol. in-8°. Son ami Tamburini a publié 2 vol. italiens des OEuvres posth. de Zola précédés

de sa vie.

ZONBOW (Valérien ) fut comblé des faveurs de Catherine; il fit la guerre en Pologne, et à la nouvelle d'une blessure qu'il avait reçue, Catherine lui envoya son chirurgien, le cordon de St. André, le rang de général en chef et cent mille roubles. Peu après il en obtint cinquante mille pour payer ses dettes. En 1796 il reçut le commandement de l'armée destinée à agir contre la Perse, s'empara d'abord de Derbent, et fit encore quelques conquêtes. Campée sur les bords du Cyrus, l'armée était dans l'inaction, lorsque Zonbow recut la nouvelle de la mort de Ca therine, avec l'ordre de faire prêter serment à Paul Ier, 'et d'attendre de nouvelles instructions pour agir. Trois semaines après il reçut l'ordre positif de ramener les troupes en Russie, sans délai. Revenu à Pétersbourg, Zonbow donna sa démission, et se retira en Courlande, où il possédait presque tous les domaines des anciens ducs; il m. à Saint-Pétersbourg en 1804.

ZONCA (Victor) habile mathémat. d'Italie, du 17° sièclé, avait un talent singulier pour inventer de nouvelles machines. I publia ses inventions dans un ouvr. impr. à Padoue, 1621, in-fol., sous ce titre: Novo Teatro di Machine ed Edificii, réimpr. en 1653, in-fol.

ZOPYRE, l'un des courtisans de Darius, fils d'Hystape, vers l'an 520 av. J. C., se rendit fameux par le stratagème dont il se servit pour soumettre da ville de Babylone, assiégée par ce

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monarque. S'étant coupé le nez et les oreilles, il se presenta en cet état aux Babyloniens, en leur disant, « que c'était son prince qui l'avait si cruellement maltraité. » Les Babyloniens ne doutant point qu'il se vengeat, lui confierent la défense de Babylone, dont il ouvrit ensuite les portes à Darins, après un siége' de 20 mois. Ce prince lui donna en recompense le revenu de la province de Babylone. Il disait qu'il aimerait mieux. avoir Zopyre uon mutilé, que vingt Ba☛ bylone.

ZOROASTRE, célèbre philosophe de l'antiquité, né au tems de Cyrus, dans la province d'Aderbijan, qui est province, se nommait Purshasp, et sa la Médie. Son père, natif de la même mere, née dans la ville de Rey, s'appellait Doghdu. Le tems où il a vécu semble indiquer Daniel ou Esdras; la plupart des auteurs persans et arabes prétendent qu'il passa sa première jeunesse en Judée, en qualité de serviteur d'un des prophètes, dont les lumières lui procurèrent ces connaissances supérieures, par lesquelles il se distingua dans la suite. Un publiciste assure qu'il ne fonda pas une nouvelle religion mais qu'il fut le réformateur de l'ancien magisme. Les savans conviennent que le magisme, ou la religion des adorateurs du feu, est de très - ancienne date et qu'elle a même précédé le tems d'Abraham. Ce fut, dit-on, dans la province d'Aderbijan que Zoroastre commença à se donner pour prophète. On prétend que, pour s'aceréditer dans l'esprit du peuple, il se retira dans une caverne, où il s'appliqua à la contenplation et à l'étude, et qu'il embellit d'un grand nombre de figures symbo liques. Cette retraite a donné lieu de le regarder comme un imposteur, dont beaucoup d'autres ont imité l'exemple. Khondemir rapporte que Zoroastre ayant appris par l'astrologie, dans laquelle il grand prophète, se mit dans la tête de était très-versé, qu'il devait naître un invoquait par ses prestiges, Ini appapasser pour tel; que le démon, qu'il raissait souvent au milieu du fen, et lui imprimait même un signe lumineux sur le corps, qu'il n'en fallut pas davantage pour le confirmer dans cette op nion extravagante. Les auteurs de l'Histoire universelle, qui ont entrepris de justifier Zoroastre de l'accusation d'imposture, observent sur le récit de Khoudemir, qu'il y a du vrai dans ce que cet auteur rapporte; mais ils s'incrivent en faux contre l'apparition du dé

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