Immagini della pagina
PDF
ePub

rent tués, et leur sang fut employe éteindre le feu sacré. » La religion Zoroastre avait aussi ses miracles et se légendes. Elle a subsisté ensuite jusq dans le 7. siècle; on trouve encore Perse et dans les Indes des restes & sectateurs de Zoroastre. Ils lui atte buent même un livre qui renferme s doctrine. Cet ouvr. fut apporté en Fran par Anquetil, qui l'a tra. dans le recueil qu'il a pub, en 1770, sous le tit de Zend-Avesta, 2 vol. in-4. L'ers ginal est à la bibliothèque royale. On sous le nom de Zoroastre des Oracles me giques; Louis Tiletanus les publa Paris en 1563, avec les Commentaires à Phléthon Gemistus. Francois Patit. savant Vénitien, en donnà une ed en latin, 1593, in-8°, sous le titre Magia philosophica, hoc est, Zonast et ejus 320 oracula chaldaica. On k trouve aussi dans le Trinum megren de César Longinus, Francfort, 163. in-12. Thomas Stanley les publia suite de son Histoire de la Philor? orientale, en anglais; Jean Lecker it reparaître les Oracles en grec, avec une version latine, accompagnée de savantes, à la fin de ses OEuvres p sophiques, 5e édition, Amsterdam, 1772

mon, qui leur paraît une invention du zèle théologique des mabométans. Zoroastre ayant établi sa nouvelle religion dans la Bactriane, se rendit à Suse, sur la fin du règne de Darius, et après avoir obtenu la confiance de ce prince, en fit un proselyte de sa réforme. Tous les grands du royaume, à l'exemple de Darins, embrassèrent le magisme, qui devint la religion dominante de tout le pays. Au sujet de la réforme qu'il fit embrasser à Darius, les parsis débitent des choses singulières. On en a une ample relation écrite par un parsis; c'est au docteur Hyde qu'on en est redevable; elle ne se trouve que dans l'ouvrage de ce savant, qui est en latin et dans l'Histoire universelle. Après avoir fait recevoir sa réforme à tout le royaume, Zoroastre revint à Balch, où, selon son institution, il était obligé de faire sa résidence en qualité d'archi-mage, ou de chef suprême de la secte. Il y régna, par rapport au spirituel, surtout l'empire, et avec la même autorité que le roi pour le temporel: conjecture qui a donné occasion à la méprise de ceux qui l'ont fait roi de la Bactriane, la ville de Blach étant dans cette province. On assure que l'austérité de sa vie et l'étendue de ses connais-4 vol. in-12. On attribue encore sances lui acquirent une grande réputation parmi ses contemporains. Après son retour à Balch, il voulut faire embrasser sa religion à Argasp, roi des Scythes orientaux, zélé sabeen; et pour l'exécution de son projet, il employa l'autorité de Darius. Le prince scythe, indigné, entra dans la Bactriane avec une armée, battit les troupes de Darins, tua Zoroastre, avec tous les prêtres de son église patriarchale, qui étaient au nombre de 80, et démolit tous les temples de cette province. La chose est rapportée d'une manière différente par un historien persan, qui dit, « Le roi de Touran, ayant été informé par des marchands qu'il n'y avait point de garnison dans Balch, tous les gens de guerre s'étant rendus à l'armée de Gustap, et que son père Lohrasp était resté dans cette ville avec ceux qui avaient soin de Pyroea et quatre-vingt prêtres, rassembla un corps de quinze mille hommes, faisant prendre le devant à son fils, qu'il suivit avec toute diligence. -On prétend que Lohrasp, ayant appris l'entrée d'Argasp en Iran, sortit de sa retraite, et se mit à la tête d'un petit corps, avec lequel il défit un bon nombre d'ennemis. Mais à la fin, prince et les quatre-vingts prêtres fu

ce

roastre l'Izeschne, ouvrage composed 72 has ou chapitres. Le nom d'esc signifie prière sur la grandeur de l'E Suprême. M. Pastoret a publié en 15, in-8o, 2o edit., 1787, un ouv age intitur Zoroastre, Confucius et Mahomet, co parés comme sectaires, législateurs moralistes, avec le tableau de leurs dagmes, de leurs lois et de leur morale. Cet ouvrage est écrit avec autant de clarté que d'érudition.

où ses frites

ZOROBABEL, de la famille des rois de Juda, fils ou petit-fils de Salathiel, fut respecté à Babylone, étaient en captivité. Cyrus, penetre d'es time pour Zorobabel, lui remit les vases sacrés du temple, qu'il renvoyait à Jerse lem, et ce vertueux Israchte fut le che des juifs qui retournèrent en leur pays. Quand ils furent arrivés, Zorobabel commenc à

jeter les fondemens du temple, l'a55 avant J. C.; mais les Samaritains firent tant par leurs intrigues auprès des mi nistres de la cour de Perse, qu'ils vinrent

avec une

à bout d'interrompre l'ouvrage. Zoro babel et tout le peuple reprirent ardeur incroyable ce travail interromp depuis 14 ans. Zorobabel présida l'ouvrage, qui fut achevé l'an 515 J. C. La dedicace de ce temple se fit so lennellement la même année.

ZOSIME, chimiste de Panapolis en Egypte, vivait vers la fin du 3 s., alaissé aelques m.ss. en grec : voici leurs titres n franc.: Sur la composition des eaux; "ur la vertu des interprétations; Sur art sacré et divin; Sur les instrumens t les fourneaux.

qui l'occupa longtems, lui faisait ne pension considérable. Cet état d'opul nce entraina ce peintre dans des parties de debauche, qui, jointes à ses pénibles travaux, avancèrent sa mort.

ZUCCHARO (Frédéric ), peintre, né dans le duché d'Urbin en 1543, mort à Ancône en 1609, fut élève de Thaddée Zuccharo, son frère, qui lui procura bientôt les occasions de se distinguer. II se fixa à Rome, par ordre du pape Gré

ZOSIME, Grec de naissance, succéda u pape Innocent Ier, le 18 mars 417. Célestius, disciple de Pélage, lui en im-osa d'abord; mais, dans la suite, ce pape yant été détrompé par les évêques d'A-goire XIII. Frédéric eut alors quelques Fique, il confirma le jugement rendu par on prédecesseur contre cet hérétique, et ontre Pélage son maître. Il obtint de empereur un rescrit pour chasser les élagiens de Rome. Ce pontife m. en 418. On a de lui XVI Eptires, qui se trouvent ans le recueil des Epistolæ Romanorum ontificum, de dom Constant, in-fol.

ZOSIME, historien grec, comte et vocat du fisc, du tems de l'empereur héodose le jeune, vers l'an 410. L'hisoire de Zosime fut imprimée en grec et n latin, avec quelques autres historiens recs, à Francfort, 1590, in fol., t. 3, t séparément à Oxford, 1679 et 1705, n-8°; et à léna, 1697, in-8°. Le présilent Cousin en a donné une traduction rançaise qu'il a réunie à celle des his oires de Zonare et de Xiphilin, Paris, 678 et 1686, 1 vol. in -4°, on 2 v. in-12, raduction dénuée de notes et d'éclaircisemens nécessaires.

ZOSIME, supérieur et abbé d'un moastère situé au bord du Jourdain, vers 'an 437, porta l'Eucharistie dans le déert à Sainte Marie l'Egyptienne.

ZOUCH (Guillaume), sav. théologien anglais, natif de Stafford, m. en 1653. On a de lui des explications sur l'Epître aux Hébreux, et sur l'Oraison dominiale, et plusieurs autres ouvrages de héologie.

différends avec les officiers de ce pontife. Il emprunta de son art les traits de sa vengeance. I fit un tableau de la Calomnie, où il représenta ses ennemis avec des oreilles d'âne, et alla exposer cette peinture sur le portail de Saint-Luc, le jour de la fête de ce saint. Ce trait irrita pape, qui obligea Zuccharo de quitter Rome; mais il y retourna quelque tems après. Zuccharo vint en France, et passa anssi en Hollande, en Angleterre et en Espagne. Les ouvrages qu'il fit dans la salle du grand-conseil, à Venise, lui més ritèrent des éloges du sénat, qui, voulant lui

le

Enfin il entreprit d'établic à Rome une académie de peinture, dont il fut élu chef, sous le nom de prince. Zuccharo a composé des Livres sur la peinture.

marquer son estime, le créa chevalier.

ZUCCHI (Nicolas ), jés., né à Parme en 1586, m. dans une maison professe de Rome en 1670. On connaît de lai un Traité de mécanique et d'optique.

ZUCCHI (Barthélemi), né à Monza dans le Milanais, fut secrétaire du card. de Mondovi, et m. en 1631. On a de lui: Idée d'un Secrétaire, Venise, 1660, 5 vol. in-4°; Lettres, Milan, 1602, 2 vol. in-4°.

ZUCCOLO (P.D. Vital, de Padoue, abbé et procurateur de la congrégation des camaldules, florissait dans le 16 s. Il a écrit un Dialogue sur des matières météorologiques, Venise, 1590, in-40, et quelques autres ouvrages.

ZOUCH (Richard), célèbre jurisc. anglais, né à Ansley, dans le Wiltshire, n. en 1660, avocat, chancelier du dioc. d'Oxford, principal du collège d'Alban, ZUENTIBOLD, fils de l'empereur et juge à la haute cour de l'amirauté. On Arnould, fut établi par son père sur le a de cet auteur: quelques livres de juris- trône de Lorraine en 895, dans une asprudence, en latin; Solutions de plu- semblée tenue à Wormes. Il assiégea la sieurs questions de droit civil, 1652 ville de Laon, mais apprenant qu'Eude in-80. Son principal ouvrage est une De- revenait d'Aquitaine avec son armée, il fense des droits de l'amirauté d'Angle-fut obligé de lever le siége. Zuentibold terre, contre Sir Edouard Coke, in-8°.

ZUCCHARO (Thaddée), peintre, né à San-Agnolo-Invado, dans le duché d'Urbin, en 1529, m. en 1566. Les ouvr. du célebre Raphaël firent de Thaddée un xcellent artiste. Le sardinal Faruèse, Tome III.

fut tué en goo, dans un combat qu'il donna sur la Meuse. Il avait épousé Otte, fille du comte Otton, qui depuis se maria au comte Gérard. On trouve dans le Thesaurus anecdotorum novus, des PP. Martenne et Durand, deux actes de ce prince

42

en latin, et plusieurs diplômes par lesquels il fait des donations de monastères et de quelques terres.

re

où toute l'armée du canton de Za fut taillée en pièce, et où Zuingle n qui était à leur tête, fut tué. Enfin, a plusieurs autres combats, les c firent la paix, à condition que

demeurerait libre dans l'exercice d religion. On a de Zuingle un livre in De vera et falsa religione, et plusie autres ouvrages impr. en 4 vol. in-fo

ZUMBACH DE KOESFELD Lahain médec. de Trèves, né en 1661, 5 1729, fut d'abord mathématicient p sicien à la cour de l'électeur de Colog Il enseigna ensuite l'astron. à Leyde retourna à Cassel exercer les mathera

ques. On imprima à Leyde, en 169: de ses ouvr., intit. Flore Lugdune laissé, De vero in medicind invens in-8°. Son fils, Conrad, medeni Leyde, 1724, in-40; De pasiba urinis ibid., 1741, in-8°.

ZUMEL (François), de Palencia Espagne, m. en 1607, fut prof.de the logie à Salamanque, et général des 75gieux de la Merci. Il compos Molina, qui avait attaqué sa de plus. Ecrits apologétiques, que Bir nez s'engagea à défendre deva quisition.

ZUINGLE (Ulric), curé de Zurich, qui a introduit dans plusieurs des cantons Suisse le changement de religion, né à Wildhausen en Suisse, en 1484, selon des uns, et 1487, selon les autres, d'un père autant recommandable par ses vertus que par la charge d'amman, qui était la plus haute dignité du pays, fit ses études Bile, à Berne et à Vienne en Autriche, et fut reçu docteur en théologie à Bâle en 1505. Après avoir appris le grec et l'hébreu, il se distingua d'abord par ses prédications, et devint cure de Glaris, puis de Zurich. Il prêcha dans cette dernière ville de nouveaux principes, et il commanda la lecture des livres de Luther; parla contre les indulgences, l'invocation des Saints, le sacrifice de la messe, les voeux, le célibat des prêtres, les jeûnes ordonnés par l'église, etc. Après avoir prêché cette doctrine dans Zurich pendant 4 ans, sans toutefois rien changer au culte extérieur, il fit indiquer une assemblée par le sénat de Zurich, au 29 janvier 1523, pour conférer avec les députés de Constance et les autres ecclésiastiques, sur la religion. Faber, grandvicaire de l'év. de Constance, et Zuingle, y disputèrent devant les arbitres nom-, més par le sénat, lequel, après cette conférence, abolit, par un édit, une partie du culte et des cérémonies de l'église. Les cathol. et les dominicains s'étant opposés aux princ. de Zuingle, le sénat de Zurich convoqua la même année une assemblée générale, où Jean Faber, grand-vicaire de l'évêque de Constance, parla en vain, et où les partisans de Zuingle ayant pré-fit secrét. de l'inquisition, ZURITA (Jérôme) de Sarragose, valu par leur nombre, sa doctrine fut reçue à la pluralité des suffrages dans tout le canton de Zurich. On abolit toutes les cérémonies de l'église romaine. Les évêques de Bâle, de Constance et de Lausanne, firent tenir à Bâle une assemblée générale de tous les cantons. Jean AEcolampade s'y trouva pour Zuingle, qui ne voulut pas comparaître, et sa doctrine y fut condamnée au nom de toute la nation; mais ceux de Berne s'y opposèrent, et convoquerent une autre assemblée en 1528, où Zuingle y fit recevoir sa doctr., que ceux de Bâle embrassèrent. Ainsi les cantons de Zurich, de Schaffouse, de Berne et de Bâle, se liguèrent ensemble ponr obliger leurs voisins à suivre leur parti; mais les cinq cantons de Lucerne, de Zug, d'Uri, d'Underval et de Schwits, entrèrent à main armée sur leurs terres; de sorte qu'en 1531 on en vint à une bat."

[ocr errors]

ZUNIGA ou STUNICA (Dig sav. espag., de l'ordre des ermites, pr de théologie à Ossone, vers la fr 16e siécle, a publié, Philosophia prima. La mort l'a empêche de da la seconde partie de cet ouvrage C mentaria in Job, Tolède, 1584, Commentarius in Zachariam pr tam; De verá religione libri tres.

[ocr errors]

fanatisme, que pour vivre tranquille à l'abri de ce titre. Il m. en 1580, à ans. On a de lui l'Histoire d'Arrages jusqu'à la mort de Ferdinand le cath lique, en 7 vol. in-fol. Vossius fait en grand éloge de cet historien.

ZUR-LAUBEN (Oswad de), is de l'ancienne maison de la Tour-Chatillon, iZw né en 1467, dans le Valais, en 1549, fut capitaine de la garde s au service des papes Jules II et Leon Ce brave officier se distingua partic rement dans les batailles de Novare de Ravenne. il servait en qualité de du canton major-général des troupes Zug à la bataille de Capelle, où Zunge

fut tué.

ZUR-LAUBEN (Ant. de) capitais au service du roi de France, Charles recut trois blessures à la bataille de Drea

se trouva à la célèbre retraite de Meaux, x batailles de Montcontour, de Jarnac, S.-Denis, et m. à Zug, sa patrie, en 86, à 81 ans, après avoir dirigé les néciations les plus importantes. Il a laissé m.ss. la Relation d'un voyage en alestine, et celle de ses campagnes. ZUR-LAUBEN (Béat de), de l'anEnne maison de la Tour-Châtillon, en lais, m. à Zug en 1663, à 66 ans, le chef du canton de Zug, et caaine au régiment des gardes-suisses, 1s Louis XIII, et l'un des trois amssadeurs catholiques envoyés à ce moque. Les cantons catholiques lui ient donné les titres de père de la paet de colonne de la religion. On le lui le détail de toutes ses négo. tions, depuis 1629 jusqu'en 1659. V. ZUR-LAUBEN (Beat Jacq. de), aîné du précéd., né en 1616, chef canton de Zug, et capit. gén. de la wince libre de l'Argow, servit en ince avec distinction. Il occupa les acipales charges de sa patrie, et conua beaucoup, par ses expéditions, mettre les paysans révoltés du canton Lucerne, en 1653. Ce canton et ses fédérés lui durent, en 1656, la vice de Vilmergen contre les Bernois, lesquels il prit lui-même deux draux et trois pièces de canon. il m. à g, en 1690.

ZUR-LAUBEN (Béat Jacques de), eu du précéd., lieutenant - général armées du roi de France. Il s'acbeaucoup de gloire en Catalogne, Irlande, en Flandre et en Italie. Iĺ tribua à fixer la victoire de Nerwinde; avec le comte de Tessé, lever an nce Eugène le long blocus de Mane, et fut le seul des officiers généx qui repoussa les ennemis, à la fause bataille de Hochstet, en 1744. eçut sept blessures dont il m. à Úlm Souabe, la même année, à 48 ans. ZUR-LAUBEN (Placide, baron de Four-Châtillon), né à Bremsgarten, 1646, cousin-germain du précedent, élu abbé de l'abbaye de Muri, ordre S.-Benoît, en Suisse, l'an 1683. Il oben 1701, de l'empereur Léopold, ar lui et les abbés ses successeurs,

ang et le titre de prince de l'empire. m. à Sandegg, dans son château, Turgovie, l'an 1723. On a de lui, ritus duplex Humilitatis et Obentia; Conciones Panegyrico-Mo

es.

ZWAE

647

Ant.-J.-Dom. de la Tour-Châtillon de ), neveu de Beat Jacques, né à Zug en 1720, brigadier des armées du Roi, capit. au régim. des gardes-suisses, et membre de l'acad. des inscrip. et belleslettres. Ses ouvr. sont : L'histoire militaire des suisses, 8 vol. in-12; Mémoires et lettres du duc de Rohan sur la Valteline, 3 vol. in-12; Bibliothèque militaire, 3 vol. in-12; Code militaire des suisses, 4 vol. in-12, une Lettre sur la vie de Guillaume Tell, in-12; elle est adressée au président Hénault, à l'occasion de la tragédie de Lemière; Tables généalogique des maisons d'Autriche, et de Lorraine, Paris 1770, bleaux topographiques, pittoresques, hisin-8°; Tatoriques, moraux, politiques de la Suisse (publiés par J. B. de La Borde), avec la table analytique par Quétant, Paris, 1780-88, 4 vol. in-fol., avec 278 figures. Ce bel ouvrage se relie en 3 ou en 5 vol. On trouve souvent séparément les 217 premières planches avec deux parties de discours: elles ont pen de valeur. L'édit. de cet ouvrage en 13 vol. in-4°, avec les mêmes planches est peu recherchée. Zur-Lauben m. en 1770.

ZUSTRUS (Lambert), peintre flamand. On ne sait précisément ni le tems de sa naissance, ni celui de sa mort. il était élève de Christophe Schwarts, peintre du duc de Bavière, et le Titien lui donna des leçons de son art. Ce peintre peignait avec beaucoup de facilité. Il traitait assez bien l'histoire, et excellait dans le paysage, qu'il touchait d'une grande manière. L'enlèvement de 'Proserpine est un de ses chefs-d'œuvre.

ZUYREN (Jean de), imprimeur Harlem, en 1661, fut échevin et cousul de sa patrie. On lui doit une Dissertation sur l'origine de l'imprim.

ZUZZERI (Jean-Luc), né à Raguse, en 1716, entra chez les Jésuites, et se consacra à l'étude des médailles. Il m. à Rome, en 1746. On a de lui deux Dissertations, l'une sur une médaille d'Attale Philadelphe; l'autre sur une médaille de Faustine, Venise, 1747, in-4°.

ZWAENS ou SWAENS (Arnould) pasteur de Gertrudenberg, né à Goirle dans le Brabant Hollandais, a publié à Bois-le-Duc: Thesaurus salutaris sa

et

pientiae, 1610; Explicatio missæ
canonis, 1611, in-16; De arte con-
cionandi, 1611, in-16, Salutares doc-
trince, 1612, in-80; Summa virtutum
et vitiorum, 1615, in-8°; Demonstra-
tion de la foi chrétienne et véritable, en

II. ZUR-LAUBEN (Beat Fidèle-flanaud, 1613, in-8°; Explication de

la cène et de la passion du Sauveur, en flamand, 1622, etc.

ZWELFER (Jean), né dans le Palatinat en 1618, m. en 1668, fut d'abord pharmac. ; il se livra ensuite à l'étude de la médecine, et se rendit à Vienne, où l'on croit qu'il enseigna la chimie et qu'il fut médecin de la cour. On a de lui, Animadversiones, in pharmacopæiam Augustanam, Vienna, 1652, in-fol.; Pharmacopala regia; Discursus apologeticus adversus hippocratem chymicum Ottonis Tackenii.

ZWENGER-DÉVEBACH ( Sebastien-Peregrin), baron de l'empire, général- feld-maréchal lieutenant au service de l'empereur Ferdinand III, landamman du canton d'Uri, en Suisse, né en 1609, m. en 1678, est illustre dans les fastes helvétiques, par les grands services qu'il tendit & sa patrie, particulièrement en 1653. L'empereur le créa baron de l'empire en 1658, faveur qui fut étendue sur toute la maison de Zwenger.

été longtems célèbre par une é
compilation intitulce: le Theatre &
vie humaine, en latin, Bâle, 1565,
On a encore de lui: In artem
nalem Galeni commentarii, Bale
in-folio; Methodus rustica Catonu
Varronis, Bâle 1576, in 8°; Method
Apodemica, ib. 1578, in-4°; Cons
et epistolæ quædam medice, For
fort, 1598, in fol.; Physiologis
in-80.
ca, Bâle, 1610,
ZWINGER (Jacques),
en 1569, fils du preced., m. de h
en 1610, où il professa le grec anc
des médec. On lui doit les our. SIF
latiu: Examen des principes chin
selon Galien, Hippocrate, et les
médec. Arabes et Grecs. Le grand
mologique Gree; Commentaire
livre de Galien, des définitions de
a augmenté et corrigé avec bur
coup de soin le Theatrum vite m
de son père.

cine. Il a

[ocr errors]
[ocr errors]

ZWINGER (Théod.), med at frère du précédent, ne en 150 ( doit Comentaire analytique pitre de saint Paul eux) Commentaire sur les Psaumes *** whe tème de doctrine, rangé par Recueil d'exercitations the Tous ces ouv. sont en latin. est m. en 1654.

ZWICKER (Daniel), socinien du 17 s., après s'être attaché fortement aux principes des, Frères Polonais, se rapprocha insensiblement des Remontrans, qui, en attaquant plusieurs dogmes principaux de la religion, empruntaient le voile de la conciliation et de la paix. Un fonds d'humanité et de douceur, dit-on, jeta Zwicker dans le système de la tolerance, tant célébré par né à Bâle, en 1634, fut success les Arméniens. Il crut que la raison, ministre, pasteur de l'église Ecriture-sainte et la tradition devaient de Genève, et après avoir voyage en être le point de réunion des chrétiens magne, en Hollande et en Frise, ile de tous les partis. Il proposa son système en 1656 dans sa patrie, où il obtint a dans son Irenicon Ironicorum, qu'il chair de grec, ensuite bibliothecae publia en 1658, in-8°. Cet ouvrage sou feva tous les protestans. L'auteur défendit son sentiment dans un autre, in-8°,

ZWINGER (Jean), fils da pres

prof. de la faculté de theolog. I m. 1696. Il a laissé un Traite en latin, bi publié en 1661, sous ce titre : Irenico-Salomone peccante; un chant la fête du corps de J. C.; De res mastix, victus et constrictus.... Come- de Dissertations theolog. et pas

nius, Hoornbeck et les autres à qui il répondait dans ce dernier ouvrage, ne se crurent pas vaincus, et répliquèrent. Il crut les réduire au silence par un 3 vol., qu'il publia en 1677, et qu'il intitula Irenico mastix victus et constrictus, imó obmutescens, in-8°. Ces trois pièces réu nies sont regardées comme le corps doctrine des conciliations. Elles sont peu communes, sur-tout la dernière. Elles forment deux vol. in-8°.

de

ZWINGER (Théodore), sav. méde cin, né en 1533, à Bischoffzell dans la Turgovie. Il enseigna dans sa patrie, le grec, la morale, la politique et la médecine. Ce sav. m. en 1588. Son nom a

des Harangues, etc.

grand som t

ZWINGER (Théod.), dit le jeu.

en 1008,

fils du précéd., né à Bale, il fut successiv. prof. d'éloq., de phys et prof. de médecine. Il m. en 1724 a donné: Theatre botanique, mand, Bâle, 1690, in-f.: Specimen sica Electico-Experimentalis, Theatrum praxeos Medica, 1710 de Methodo mathematicá docendin

[ocr errors]

dicinam, 1714, in-4° ; Traité des no ladies des Enfans, 1792, 2 vol. in

en latin: Fasciculus Dissertation 1710, in-4°; Triga Dissertati 1716, in-40; Dictionnaire latin eta un Abregé de la Medecine d'Emal

« IndietroContinua »