Immagini della pagina
PDF
ePub

à cheval, député de la noblesse du Péri- | gord aux états-généraux de 1789. Il s'y montra un des plus vigoureux defenseurs de la monarchie et de la noblesse. On ne peut lui refuser un esprit de justice dans sa conduite franche et loyale, car il vota la suppression des pensions militaires pour la noblesse riche, et de tous les dons pris sur le peuple. Il s'opposa à un emprunt et dit : « De quoi s'agitil? de combler le déficit du trésor; j'offre d'engager ma fortune, qui se monte à 600,000 liv.; que tous les nobles et le haut clergé, possesseurs de riches bénéfices, imitent mon exemple, le trésor sera bientôt au pair. Il faut faire restituer les courtisans qui sont gorgés des bienfaits du roi, et qui, peutétre, l'abandonneront. I émigra servit en 1792 dans l'armée des princes frères de Louis XVI; en 1793, il passa à celle du prince de Condé. Rentré en France, il fut écrasé dans son château du Périgord en 1810, sous les décombres d'un escalier qu'il faisait construire. Foucauld descendait d'un Foucauld de Lardimalie, favori et chambellan de Henri IV. Un autre du même nom fut maréchal de France sous Louis XIV.

[ocr errors]

G.

[ocr errors]

pre

GEOFFROY (J.-L.), écrivain critique. Il fut professeur d'éloquence au coll. des Quatre-Nations à Paris, l'un des rédacteurs du Journal de Monsieur et de l'Année littéraire de Fréron comme lui, il a dirigé toutes ses es attaques contre Voltaire et la philosophie. Geoffroy se tint caché pendant les dix mières années de la évol.; il ne reparut sur la scène qu'après le 18 brumaire an 8 (novembre 1799), et concourut à la rédaction du Journal des Débats, pour la partie des spectacles ; il lança une foule de traits malins, d'épigrammes et de sarcasmes contre la philosophie moderne, se constitua juge suprême des acteurs et des auteurs, et quoique étranger à l'art de la musique, parla de nos productions lyriques avec la même audace que s'il eût été initié dans les secrets de la science. Il ne ménageait rien, et comme il écrivait sous le voile de l'anonyme, il était à l'abri de tous les ressentimens, ce qui lui donna beaucoup de lecteurs. On a de lui: Idylles de Théocrite, avec des remarques, 1800, in-8°; Commentaires sur Jean Racine, 1808, 7 vol. in 8°, production bien inférieure au Commentaire de Luneau de

Boisgermain sur le même auteur.
froy m. en 1804, dans un âge avant
jésuite, né en 1731, ancien vicaire-a
GEORGEL (Jean-François )
de la grande-aumônerie de France
cien secrét, d'ambass. et chargé d'ar
à Vienne, m. à Bruyères, dđẹp.
Réponse à un écrit anonyme,
Vosges, vers la fin de 1813, a donn
inttule
Mémoire sur les rangs et les honneu
de la Cour, 1771, in-8°. Il a laisse dif
Mémoires curieux sur l'Histoire f
France, depuis la destruction de
compagnie.

cél. à Lyon, où il naquit en 1541.
GILIBERT (Jean-Emmanuel), nei
où il est m. en 1814. On a de in
l'Anarchie médécinale, ou la Meden
considérée comme nuisible à la socies.

Neufchâtel, 1773, in-8°; Demonstre

tions élémentaires de botanique, {TM1⁄2 ir-80 et 2 vol. in-4°. C. Linnæi Fes tema plantarum Europæ, 7 vol. i-“: Methodi Linneanæ botanico delvetio, Lyon, 1790, in-8°; Exerta phylologica, in-8°; Adversaria medepratica prima, seu annotationes cánica, Lyon, 1791, in-8°, etc. La vile de Lyon est redevable à ce savant de sa jardin botanique.

GUILLARD (Nicolas-Fr.}, antent dramatique, né à Chartres en 175, m à Paris, vers la fin de décembre 18:4; il s'était consacré particulièrement l'opéra, et a même obtenu de grans succès dans cette carrière. Il a donné, en 1779, Iphigénie en Tauride, musique de Gluck; Electre, musique de Lemoine, 1782; Chimène, musique de Sacchini, 1983; OEdipe à Colonne, 1784; et Arvire et Evelina, en 1787 Ces deux productions, dont la musique est de Sacchini, ont été couronners an 1784. Dardanus, poëme de la Bruère, concours des prix fondés par le roi en remis au théâtre avec des changemens et en 3 actes, musique de Salieri, ri; les Horaces, tragédie en 3 actes, neke d'intermèdes, musique idem; Mitade à Marathon, opéra, musique de Lemoine, 1798; Olympie, tragedie, mssique de Kalkbrenner, 1799, etc.

GUILLOTIN, médecin à Paris, I'm des plus zélés propagateurs de la vac cine, né à Saintes, en 1738, m. à Paris en 1814. Il fut député du Tiers-Etat a Etats-Généraux en 1789; il vivait assez ignoré avant la révolution, et ce qui le porta à la députation fut un écrit inntulé: Pétition des six corps, qu'on le chargea de rédiger, et qui devint in

sant pour les poursuites que le parleent de Paris intenta contre son auteur, ■, mandé à la barre de cette cour, fut conduit en triomphe par le peuple. aillotin ne se fit guères remarquer à ssemblée nationale que par un grand actère de douceur. Le jer décembre 89, il prononça, sur le Code penal, rapport où regne le plus grand ton Tumanité, et il le termina en propot, comme moins cruelle que la corde, fatale machine qui prit son nom, et qui mola par la suite tant de victimes. Ce cteur a déploré avec amertume le fuste usage qu'on a fait de son inntion.

L.

LACOUR, peintre, membre de l'insEut. professeur de l'école de dessin à aris, où il mourut en 1814.

LAMBINET (P.), sav. bibliographe, iteur d'un ouvrage plein de recherches, titulé: Origine de l'imprimerie, parculièrement sur ses premiers établismens, au 15 siècle, dans la Belgique, 799, in-8°. Il m. à Charleville en 1813. LESCHEVIN DE PRÉCOURT Philippe-Xavier ), commissaire en hef des poudres et salpêtres dans le déirtement de la Côte-d'Or, m. & Dijon 1814. Il a laissé plusieurs ouvrages de imie et de mineralogie; une édit., vec des notes, du Chef-d'oeuvre d'un iconnu, et un Voyage à Genève et ans la vallée de Chamonni, etc.

LÉVÊQUE (Pierre), né à Nantes en 746, physicien, membre de l'institut e la re classe, examinateur des aspians à la marine, m. au Havre en 1814. a laissé le Guide du navigateur, 779, 1 vol. in-8°; Table générale de a hauteur et de la longitude du nonaFrésime, à l'usage de la marine et de astronomie, Avignon 1776, 2 v. in-8°; Description nautique des côtes orienales de la Grande-Bretagne, des côtes le Hollande, du Jutland et de Norvège, trad. de l'angl., 1804; Mémoire sur les observations qu'il est important le faire sur les marées dans les différens ports de France, 1802, in-4o.

M.

MALLET (C. F. ), né à Dole en Franche-Comté, en 1754, d'une famille noble, entra dans les mousquetaires à l'âge de 16 ans. Réformé avec ce corps, il se retira dans sa patrie, d'où il partit

au commencement de la révolution avec les premiers bataillous.Comme capitaine, il se distingua dans nombre d'occasions, devint adjudant général en 1793, et général de brigade en 1799. Il fit la guerre sous Championnet et sous Buonaparte, et obtint ensuite un commandement dans l'intérieur. Détestant la tyrannie de Buonaparte, dès l'année 1808, il ourdit le plan d'une conjuration contre lui; mais un traitre dévoila à la police la part du secret dont Mallet, son bienfaiteur, l'avait fait dépositaire. Le général Mallet fut détenu dans diverses prisons, et en dernier lieu dans une de ces prisons mixtes, que l'on appelait maison de santé, en l'an 1812; il essaya encore de renverser le tyran. Ce fut le 23 octobre dépositaire de son secret, il donne con1812 qu'il voulut exécuter son plan; seul naissance du prétendu séna tus-consul qui l'investissait de la force armée, 1,200 hommes sont de suite à ses ordres; il nomme un ministre de la police, un préfet de police, pour remplacer ceux qu'il fait conduire en prison, enjoint au préfet du département de faire disposer un local à l'Hôtel de ville pour y installer un gouvernement provisoire; se transporte chez le commandant de la place, lui signifie un faux sénatus-consulte qui le destitue. Sur le refus de se soumettre, Mallet tire un coup de pistolet, court à l'état-major de la police militaire, mais le chef s'empare de sa personne; là se termine son projet vaste dont l'exécution annonce une audace sans exemple dans la révolution, depuis 1789. Son projet était d'annoncer la mort de Buonaparte, de détruire le gouvern. impér. : le jeune BuoMarie-Louise cassé, la conscription abonaparte reconnu illégitime, le mariage de lie, et une partie des impôts indirects;

le pape rendu à ses états, la France réduite à ses anciennes limites, un congrès indiqué pour la paix générale, la con-servation des honneurs et emplois publics assurée, ainsi que l'inalienabilité des biens nationaux, etc.; tel était son plan. Au moment de subir son arrêt, le président lui ayant demandé le nom de ses complices, Mallet répondit : Si j'avais réussi, j'aurais pour complices laFrance, l'Europe, et vous-mêmes ; jeunes gens, dit-il à des étudians qu'il rencontra sur le chemin du supplice, souvenez-vous du 23 octobre, la France un jour m'élevera une statue? Mallet est m. avec un grand courage, il donna lui-même le signal aux soldats chargés de faire feu.

MALOUET (Paul-Victor ), né à Riom en Auvergne, en 1740, m. à Paris

en 1814, ministre de la marine; il fut | successivement, dès l'âge de 22 ans, commussaire de la marine à Saint-Domingue, et ordonnateur dans cette colonie. De retour en France, il fut secrétaire de commandement de mad. Adélaïde de France, ensuite intendant de Cayenne en 1774. De retour en 1779, il fut fait commissaire du roi à Marseille, intendant à Toulon, et en 1789, député du tiersetat du baillage de Riom aux états-généraux. Il émigra, rentra sous la protection de Buonaparte en 1800, qui le nomma préfet maritime, maître des requetes, conseiller d'état en 1810, commandant de la Légion d'honneur. Lors de l'entrée des armées alliées dans Paris le 31 mars 1814, il fut nommé, par le gouvernement provisoire, ministre de la marine, et confirmé par Louis XVIII.

MARSIS (François), né à Gourdon en Quercy, lieutenant-génér, au sénéchal de cette ville, m. à Paris en 1651, a composé des ouvrages de droit. Doujat parle de lui avec éloge dans son Histoire du droit romain.

MAUVIEL (Guillaume), ancien év. constitutionnel de Saint Domingue, né en 1757, à Fervaches, près Saint-Lo, departement de la Manche, m. en 1814 à Cezy près Joigny, départ. de Lyonne. A l'époque des évenemens qui déchirerent la colonie, il fixa son séjour à SanDomingo, se rendit ensuite à NewYorck, et de là en France. On a de lui : Precis historique, dogmatique et critique sur les indulgences, in-12. Il a été l'un des rédacteurs des Annales de La religion, 18 vol. in-8°.

MERCIER (Louis-Sébastien ), né à Paris en 1740, où il m. en 1814, ancien avocat au parlement, ancien professeur de belles-lettres, député à la convention-nationale, membre du conseil des cinq-cents, de l'institut national et l'un des contrôleurs de la loterie. Il a beaucoup écrit et laissé peu d'ouvrages. Les principaux sont le Tableau de Paris, 12 vol. in-8o, dont on distingue les quatre premiers, bien supérieurs aux autres vol.; Mon bonnet de nuit, Neufchâtel, 1783, 4 vol. in-8° et in-12; Portrait des Rois de France, ibid., 1785, 4 vol. in-8°; L'an 2440, songe s'il en fut jamais, Amsterdam, 1770, in-8°; Paris, 1771, 73, 1785, 2 vol. in-8°; la dernière édit. de 1795, en 3 vol. in-12, ne fait pas d'honneur à son auteur: Fictions morales, 1792, 3 vol. in-8°; Fragmens de politique * d'histoire, 1794, 3 vol. in-8°, le

|

Nouveau Paris, Berlin, 1799, 6 Cours de littérature, ou discon: de la république, 6 vol. inédits; au lycée républicain, en l'an 6, coup d'articles dans le journal ris et autres journeaux; un grand 14 bre de pièces de théâtre, dont en l'Habitant de la Guadeloupe; le Des joue plus que la Brouette du vinagre teur, drame; la Maison de Moners comedie en 5 actes. Mercier eat mable en société et fertile en peira d'esprits, auxquelles il ne mettait cune importance; il connaissait hommes et prenait plaisir à être son eu contradiction, même avec la rain il se jouait de la critique, et avait plaisir à se faire traiter de fon pare antagonistes.

MOREAU (J.-V.), gén. fr., æppe le Fabius français, fils d'un avocate timé, ué à Morlaix, en 1761. Entrais par un penchant décidé pour l'at n mais son père ayant acheté presqu' litaire, il s'engagea à l'âge de 18 an

à

tôt son congé, il continua ses endes, et se trouvait au moment de la lution prévôt de droit à Rennes, en i jouissait d'un empire marqué parmi is étudians. Il commença à jouer en tie l'époque où M. de Brienne tenta un révolution dans la magistrature: on nommait alors le général du parlemen. Pendant cinq mois que dura cette petite guerre, il déploya une brawor et une sorte de prudence. Le commandant de Rennes avait donné ordre de le prendre vivant ;fil demeura si bien sur ses gardes, et montra tant d'intre pidité, que la garnison ne put Farréter, quoiqu'il parût tous les jours sur les places publiques et souvent très-peu escorté, pendant l'hiver de 1788 1789 I seconda les innovations faites par les ministres relativement à la convocation des états-généraux, commanda les attroupemens rennois et nantais qui se formèrent contre le parlement et lesetas de la province, présida, en janvier 1790, la confédération de la jeunesse bretonne à Pontivi; il fut nommé commandant d'un bataillon de son département. Dis lors il se livra en entier à son goût pour le métier des armes. Sa bravoure et si talens l'ayant bientôt fait distinguer, il fut élevé en 1793, au grade de gi néral de brigade, général de division en 1794; sur la demande de Pichegrat, il servit d'nne manière brillante sus général, à l'armée du Nord. Ce fut le 3 décembre 1800, qu'il livra à l'armée av trichienne, commandée par le général

aner, cette bat. sanglante et décisive, dans laquelle il n'y eut pas de corps anç. qui ne donnât et qui ne se couvrit e gloire. Après cette victoire, l'armée trichienne ne pouvait plus empêcher Toreau de pénétrer jusqu'à Vienne. Le rince Charles entama des négociations e paix avec Moreau, qui suspendit a marche de son armée, et vint luième quelque tems après à Paris, ù il recueillit les témoignages de l'adniration publique. Le premier consul ui remit une paire de pistolets magnifiques, en lui disant : qu'il aurait voulu faire graver toutes ses victoires, mais qu'on n'y aurait pas trouvé de place. Depuis ce tems Moreau se fixa dans la terre de Gros-Bois, qu'îl acheta de Barras, venant rareinent à Paris, et voyant peu les chefs du Gouvernement, dont il blàmait la conduite. Buonaparte jaloux de sa grande réputation militaire, le fit arrêter, comme compliqué dans la conspiration de Pichegra et de Georges. Traduit avec les autres conjurés devant le tribunal criminel, plusieurs des juges, qui avaient le mot d'ordre, pour le condamner à mort, furent intimidés par l'opinion publique prononcée en faveur de Moreau; ils le condamnèrent le 10 juin 1804, à deux ans de détention, peine qui fut aussitôt convertie en celle de l'exportation. Il partit alors pour P'Espagne, escorté de quatre gendarmes; il se rendit ensuite dans les Etats-Unis, avec son épouse; ils se fixèrent aux environs de Baltimor, où ils achetèrent une propriété, jouissant de l'estime générale des Américains ; il fut souvent sollicité de venir délivrer sa patrie de la tyrannie de Buonaparte. Il se décida ñéanmoins en 1813 de se réunir aux vœux de plusieurs souverains coalisés, en leur déclarant qu'il ne se batterait jamais contre sa patrie. Le 27 août 1813, à la bataille de Dresde, le général Moreau communiquait quelques observations à l'empereur de Russie, lorsqu'un boulet parti d'une batterie française, placée pour démonter une batterie russe, rière laquelle ils s'étaient retires, fracassa le genou de la jambe droite du général, et traversant le cheval emporta le mollet de l'autre jambe on lui donná les secours les plus vigilans: on dressa un brancard, le général Moreau avança jusqu'à Laun; et cinq jours après il expira, emportant les regrets de l'empereur de Russie, de l'empéreur d'Autriche, du Roi de Prusse et des autres princes coalisés.

der

MOREAU (Jean-Michel) le jeune

dessinateur du cabinet du roi, né en 1741, recn à l'académie royale en 1781, m. à Paris en novembre 1814. On a de cet artiste célèbre plus de trois mille sujets qui ornent de très-belles éditions, dont les 112 beaux dessins du Nouveau Lestament et des actes des Apôtres. Il a gravé le Sacre de Louis XVIà Rheims; Les Fêtes de la villle de Paris, faites à l'occasion de la naissance du Dauphin; Vingt-cinq petits sujets pour le premier vol. des chansons de Laborde; plusieurs Vignettes pour les œuvres de Molière, Regnard, Voltaire, etc.

MURVILLE (André de), poète, m. en janvier 1815, remporta plusieurs prix à l'académie française. Il inspira le goût de la poésie, et donna les premières lecons à Legouvé, jeune encore; il le guida dans la carrière des lettres. On a de Ini : L'Amant de Julie d'Etange, 1776, comúin-8°; le Rendez-vous du mari, die en un acte et en vers, 1782, in-8°; Melcour et Verseuil, comédie en un acte et en vers, 1785, in-86; Lanval et Viviane, comédie héroï-féérie, en cinq actes et en vers, 1788, in-80; Abderabis et Zuleima, trag, en cinq actes et en vers, 1791, in-8°; Le Souper maLe en un acte et en vers, gique, 17905 Hulla de Samarcandre, en trois actes, 1793; il a publié un recueil de poesies, sous le titre d'Année champêtre, ainsi que d'autres dans l'Almanachdes Muses.

0.

OLIVIER (G. A.), médecin, naturaliste, membre de l'institut, professeur d'histoire naturelle à l'école vétérinaire d'Alfort, né à Lyon en 1756, où il m. le 1er octobre 1814. Il fut envoyé en Asie en 1793, par ordre du gouvernem, et donna dans ce voyage des préaves de son amour pour les sciences. De retour en 1798, il entra dans la section de zoologie de l'institut. On a de lui: Entomologie ou Histoire naturelle des insectes, Paris, 1789 et 1808; 30 Livraisons, formant 6 vol. in-4°, avec 363 planches coloriées ou noires; Voyage dans l'empire ottoman, l'Egypte, la Perse, la Barbarie, Paris, 180, 180, et 1807, 3 vol. in-4°, ou 6 vol. in-5, avec trois atlas, in-40,

P.

etc.

PALISSOT DE MONTENOY (Charles). né à Nancy en 1730 ou 40, meaibre des académies de Nanci et de Marseille, et l'un des associés de l'iustitut, conserva

teur de la bibliothèque Mazarine, et membre de la Légion d'honneur, m. à Paris en 1814. Il s'était fait connaître dans les lettres, avant la révolution, par plusieurs bons ouvrages, mais sur-tout par des querelles polémiques, dans lesquelles il mit beaucoup d'aigreur, ce qui lui a attiré un grand nombre d'ennemis, au point qu'ils firent contre lui une caricature, dans laquelle on le représenta à genoux devant les chef-d'oeuvres de la littérature, avec ces mots au bas : Palis Sot. La rancune des hommes de lettres lui a été funeste, car ils avaient juré de ne jamais le compter au nombre de l'institut, ce qui ne leur fait pas honneur. En 1793, Palissot demanda un certificat de civisme à la commune de Paris, qui le lui refusa pour avoir insulté JeanJacques Rousseau dans sa pièce des philosophes. Les éditions des œuvres de Palissot, dans l'ordre de leurs dates, sont : laire, Paris, 1762, 3 v. in-12; la 2e, enrichie de figures, Liége, 1777, 6 vol. in-8°; la 3e, Paris, 7 vol. in-80 et 7 vol. in-12; la 4o, Paris, 1788, 4 v. in-8°; il a donné une Edition complète des OEuvres de Voltaire, 55 vol. in-8°, enrichie de plus. discours préliminaires, avec des notes des observations critiques sur les princip. ouvrages de cet écrivain célèbre, Paris, 1792-1798. Le mauvais succès de cette entreprise a ruiné le libraire, qui a été forcé de traiter avec un épicier.

[ocr errors]

Traité de construction des bâtimen faisant suite an Cours d'architecture Blondel, 3 vol. in-8°; Mémoires s les objets les plus importans de l'an tecture, vol. in-4o; Essais sur l'ar tecture thedrale, et des Observatica critiques sur la coupole du dôme & l'église Sainte-Geneviève à Paris, o Panthéon, ce qui fit dire, dans le tems. Souflot mourra d'un coup de patte.

PETIT (Marc-Antoine), chirurgiesmajor à l'Hôtel-Dieu de Lyon, sa i naquit en 1766, m. en 1811, à la fru: de son âge, par excès de travail. Sa perz fut un deuil universel pour la ville de Lyon. Peu de jours avant sa mort il mas reçu des lettres de correspondant de l' titut. Il a laissé un poëme inttuk. Onan, ou le tombeau du Mont-Cladr Petit vint à Paris pour se perfectionse dans son art, sous le célèbre Des Les sentimens que ce grand maître avait inspires, sont retracés dans l'eng qu'il consacra à sa mémoire.

cerveau

[ocr errors]

PINGLIN (François), natif de Montreuillard, canton de Château-Chinen, département de la Nièvre, né le 4 and 1743, et mort à Paris le 8 mars 1814, membre de la société libre des sciences, lettres et arts de Paris, s'était consacre à l'étude de la physiologie. Il a publicdans plusieurs ouvrages périodiques ses principes sur le mécanisme des facultes in tellectuelles, basés sur l'organisation da PARNY (Evariste de), poète, né à etc.; mais sa famille, absente l'ile de Bourbon en 1753, ancien capit. de Paris à l'époque de sa mort, a à rede cavalerie, chevalier de Saint-Louis, gretter la perte de plusieurs manuscris membre de l'institut, classe de l'acadein. précieux, qui ont été soustraits, entre française, m. à Paris le 5 décembre 1814. autres une analyse de tous les ouvrages Il a donné: Voyage de Bourgogne, marquans en physiologie et logique qui 1777, in-8°; Poésies érotiques, 1778, ont paru depuis Aristote jusqu'à nos in-80; le Paradis perdu; Isnel et Aslega; jours, et plusieurs autres sur la médecine Les Galanteries de la Bible; Les Rose-Préservative et la logique. Il est à decroix; Chansons Madecasses, trad. en français; La Guerre des Dieux, souvent réimpr., production qui lui a attiré les reproches des moralistes et des hommes religieux; Le portefeuille volé, ouvr. licencieux; ses Euvres complètes, édition de Didot aîné, 1808, 5 v. in-8°, grand-raisin; plusieurs éditions in- 18 ou in-12. L'Almanach des Muses contient un grand nombre de pièces de lui.

[merged small][ocr errors]

sirer, pour l'amour de la science, que cinquante anuées de travail ne soient pas perdues pour tout le monde.

R.

RUMFORT (sir Benjamin-Thomson comte de), ne à Rumfort, petite ville d'Amérique, entra dans la carrière militaire, devint major de la police de son district, et se déclara pour la cause de la GrandeBretagne, dans la guerre de l'independance, à la fin de laquelle il vint en Anglet., il y fut créé chevalier; le roi lui permit de se rendre à Munich, où il était appelé par le duc de Bavière. Il opéra de salutaires réformes dans les divers départemens du gouvernement de ce prince, détruisit le fleau de la men

« IndietroContinua »