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son pays, défit Cerdowalla, roi des anciens Bretous, dans une bataille où il perdit la vie. Oswald réunit ensuite les deux royaumes de Northumberland. Penda, roi de Mercie, lui ayant déclaré la guerre, Oswald arma pour le repousser; mais il fut tué dans la bataille de Marsefelth en 613.

OSWALD (Erasme), prof. d'hébreu et de Math. Tubinge et à Fribourg, né à Merckenstein en Autriche en 15:1, m. en 1579, publ. une Traduction du nouveau Testament en hébreu; ses autres ouvrages sont des Commentaires sur la sphère de Jean de Sacro Bosco, sur l'Almageste de Ptolomée.

OSWEN (Jean), anglais, porta le premier la connaissance de l'art typogr. à Worcester en 1549. On lui doit quelques Traductions d'ouvrages étrangers dans sa langue.

OSYMANDYAS, fameux roi d'Egypte, le premier monarque qui rassembla un grand nombre de livres pour en faire une biblioth., donna à cette curieuse collect. le titre de Pharmacie de l'ame. De tous les monumens des rois de Thèbes, celui d'Osymandyas était un des plus superbes. Ce prince soumit les Bactriens qui s'étaient révoltés. On ne sait pas au juste en quel tems il vivait.

OTHON (Marcus Salvius), né à Rome l'an 32 de J. C., d'une famille qui descendait des anciens rois de Toscane. Néron, dont il avait été le favori et le compagnon de débauches, l'éleva aux premières dignités de l'empire. Après la mort de ce prince, l'an 68 de J. C., il s'attacha à Galba, persuadé que cet empereur l'adopterait; mais Pison lui ayant été préféré, il résolut d'obtenir le trône parla violence. Othon, accablé de dettes, regardait la possession de l'empire comme l'unique moyen de s'acquitter. Il gagna donc les gens de guerre, fit massacrer Galba et Pison, et fut mis sur le trône à leur place l'an 63. Durant les changemens arrivés à Rome, les légions de la Basse-Germanie avaient décerné le sceptre imperial à Vitellius. Othen lui proposa en vain des sommes considérables pour l'engager à renoncer à l'empire. En conséquence il marcha contre lui, le battit dans trois combats différens; mais son armée ayant été entièrement défaite dans une bataille générale livrée près de Bédriac, entre Crémone et Mantoue, il se tua la même année 69.

OTHON ler, emper. d'Allemagne, dit le Grand, fils aîné de Henri l'Oiseleur, né en 912, fut couronné à Aixla-Chapelle en 936. Il sut se faire respecter au dehors, et rétablit an dedans une partie de l'empire de Charlemagne, il étendit, comme lui, la religion chrétienne en Germanie par des victoires. Les Danois, qui avaient ravagé la Fr. et l'Allem., recarent ses lois. Il soumit camp des prétoriens; mais il fut poi-la Bohème en 950. Othon s'étant ainsi gnardé entre ses bras.

OTACILIA (Maria Otacilia Sévéra), femme de l'emp. Philippe, était chrétienne, et rendit son époux favorable aux chrétiens. Son époux ayant été tué, elle crat mettre son fils en sûreté dans le

OTHELLO (Marc-Antoine), Othelius, né à Udine, et m. en 1628, enseigna le droit à Padoue. On a de lui: Consilia; de Jure dotium; de Pactis; des Commentaires sur le droit civil et canonique.

OTHER (N.) né en Norwége, fut chargé par Alfred-le-Grand, roi d'Angleterre, de visiter la Baltique et les mers septentrionales, et écrivit ses trois Voyages au delà de la Norwége. Ils doivent avoir eu lieu vers l'an 890. L'ouvrage d'Other a été imp. en 1678, Oxford. André Bussens en a donné une nouv. édit., Copenhague, 1733, in-4°. OTHMAN ou OSMAN, 3e calife des musulmans depuis Mahomet, monta sur le trône après Omar, l'an 644 de J. C., dans sa o année. Il fit de grandes conquêtes, et fut tué l'an 636.

OTHO (Vénius), peintre, né à Leyde 1556, m. à Bruxelles en 1634, fut le atre de Rubens,

rendu le monarque le plus considérable de l'Occident, fut l'arbitre des princes, et mit des bornes à la puissance des papes. Ilm. en 973, après avoir rétabli l'empire de Charlemagne en Italie.

OTHON II, surnommé le Sanguinaire, succéda à Othon ler, son père, en 973. Il eut plus. guerres à soutenir contre la France, le pape et les Sarrazins, qu'il parvint à terminer heareu · sement. Ilm. & Rome en 983.

OTHON III, fils unique du précéd., né en 980, fut sacré à Aix-la-Chapelle, en 983. Henri, duc de Bavière, s'empara de la personne du jeune empereur, et usurpa la régence durant sa minorité; mais les états la lui enlevèrent, et la dounèrent à la mère de ce prince, L'Italie fut encore déchirée par les factions sous ce règne. Il m. sans gloire au château de Paterno en 1002.

OTHON IV, dit le Superbe, fils de Henri-le-Lion, duc de Saxe, cla

emp. en 1197, et reconnu par toute 1 l'Allemagne en 1208. Après des débats | très-vifs avec le saint-siege, et plusieurs défaites, il fut obligé de renoncer à l'Empire, et de le céder à Frédéric, roi de Sicile, fils de Henri IV. Il s'enferma dans le château de Hantzbourg, où il mourat en 1218.

OTHON, evêq. de Bamberg et apôtre de Pomeranie, né en Souabe vers 1069, m. en 1139. On a de lui une Lettre à Paschal II. Sa Vie a été écrite sous ce titre : Mundi miraculum, S. Otho, etc., Bamberg, 1739, in-4°.

OTHON DE FRISINGUE, ainsi nommé parce qu'il était évêq. de cette ville au 12 s., était fils de Léopold, marquis d'Autriche, et d'Agnès, fille de l'emp. Henri IV. On a de lui une Chronique en 7 livres, depuis le commencement du monde jusqu'en 1146, continuée jusqu'en 1210 par OTHON de Saint-Blaise ; un Traité de la fin du monde et de l'antechrist; une Vie de l'emp. Frédéric Barberousse, en 2 liv. Othon m. à Morimond, en 1158.

OTHONIEL, fils de Cenez et parent de Caleb, ayant pris Dabir, épousa Axa, fille de Caleb. Les Israélites ayant été assujétis pendant huit ans par Chusan-Rasathaïm, roi de Mésopotamie, Othoniel vainquit ce prince, et gouverna en paix les Israëlites l'espace de 40 ans. Il m. l'an 1344 av. J. C.

ploi dans les postes, et l'envoya dans le Levant en 1734, d'où il ne revint qu'au bout de dix ans. A son retour il fut attaché à la bibliothèque royale, en qualité d'interprête pour les langues orientales. Il m. en 1748. Il venait de publier son Voyage en Turquie et en Perse avec une Relation des expéditions de Thamas-Kouli-Kan, 2 vol. in-12.

OTTFRIDE ou OTRIDE, Olfridus, moine allem. vers le milieu du ge siècle, epura la langue allem., qu'on appelait alors theodisque ou tudesque. Il fit une grammaire, ou plutôt il perfectionna celle que Charlemagne avait commencée. Ottfride a fait des Sermons, des Lettres, des Poésies mêlées, etc.

OTTIERI (le comte et marquis Francois-Marie), historien et membre de l'académie de la Crusca, né à Florence en 1665, et m. en 1742, est connu par son Istoria delle guerre avvenute in Europa, e particolarmente in Italia per la successione della monarchia delle Spagne dall' anno 1696 all' anno 1725, Rome, 1762, 9 vol. in-4°.

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OTTOCARE II, roi de Bohême, obtint l'Autriche et la Styrie par son mariage avec Marguerite d'Autriche, et acquit à prix d'argent la Carinthie, la Carniole et l'Istrie, en 1262. Il porta la guerre en Prusse, en Hongrie et eut plus. avantages sur ses ennemis. Rodolphe, comte d'Hapsbourg, ayant été élu emp. en 1273, marcha vers l'Autriche. Ottocare, ne se fiant pas au succès d'une bat. demanda la paix, consentit de céder l'Autriche, et préta

OTIS (Jacq.), homme d'état distingué, né à Barnstable (Massachussetts), m, à Andover en 1783, a publié les Rudimens de la prosodie latine, 1760, in-12, et plusieurs ouvrages sur des in-hommage à genoux pour la Bohême; il térêts politiques.

OTROKOTSIPHORIS (François), Hongrois, fut ministre dans sa patrie, et enseigna le droit à Tirnau, et y m. l'an 1718. On a de lui: Origines hungarica, Franeker, 1693, 2 vol. in-8°. Il y faut joindre: Antiqua religio Hungarorum verè christiana et catholica, Tirnau, 1706, in-8°.

OTT (Henri), théologien de Zurich, né en 1617, mort en 1682, a publié : Franco-Gallia; Oratio de causá jansenistica; une Dissertation latine, dans laquelle il examine si saint Pierre a été à Rome, et quand il y a été; une Traduction du livre de la Grandeur de 'Eglise romaine; Annales de l'histoire des anabaptistes, en latin; un Traite général de poésie, etc

OTTER (Jean), né en 1707, à Christianstadt, ville de Suède, vint en France, ⚫ù le card. de Fleury lui donna un em

jer

emp.

rompit bientôt la paix et s'empara de l'Autriche. L'emp. se mit en campagne pour le combattre. La bataille se donna Marckfeld près de Vienne, l'an 1278, et Ottocare la perdit avec la vie. OTTOMAN ou OTHMAN Ier, des Turcs, était un des émirs ou generaux d'Alaëdin, dernier sultan d'Iconium. Ce souverain étant mort sans postérité, Ottoman partagea ses états avec les autres généraux. Une partie de la Bithynie et de la Cappadoce lui échut. Il sut conserver ses possess. par de nouv. conquêtes, et prit la qualité de sultan en 1299 ou 1300. Il m. en 1326.

OTTONAIO (Jean-Bapt. dell'), poëte italien, du 16 s., aut. de 51 Canzoni, insérées dans l'édition que donna Grazzini, en 1559, du 2o livre de Berni, intit. De tutti i Triunfi, etc. L'aut. les fit supprimer de ce rec., et les publia en 1560, in-8°.

OTTONELLI ( Jules ), né dans le territoire de Fanano eu 1550, doct. en droit, fut employé par le duc de Modène dans des affaires et des négociations importantes ; il se retira dans sa patrie, où il m. en 1620. Il a écrit: Discorso sopra l'abuso del dire sua santità, sua maesta, sua altezza, senza nominare il papa, l'imperadore, il principe, con le difese della Gerusalemme liberata dalle opposizioni degli accademici della Crusca, Ferrare, i 1586; Annotazioni di Alessandro Tassoni sopra il Vocabolario degli accademici della Crusca, Venise, 1698, in-fol.

OUDENAERDE (Robert-Van), peintre et graveur, né à Gand en 1663, où il m. à 80 ans, peignit l'histoire et le portrait; sa touche est franche et facile, et son dessin correct.

OUDENDORPIUS (François), qui vivait dans le 18 s., a publié: Oratio de veterum inscriptionum et monumentorum usu legatoque Papenbrækiano, etc., Lugd.-Batav., 1745, 1746, in-4°; Carmen, elegiacum de veris adventu, latin-flam., Harlem, 1734, in-4°.

OUDENHOVEN (Jacques), minist. protestant, né à Bois-le-Duc, m. vers l'an 1683, a donné: Description de la OTTONELLI (Jean - Dominique), ville et mairie de Bois-le-Duc, 1670, jésuite, neveu du précéd., né à Fanano, in-4°; Description de la ville de Heusm. à Florence en 1670, à 68 ans. On a din, Amst., 1743, in-40; de Dordrecht, de lui: Memoriale agli spettatori delle Harlem, 1670, in-8°; Origine et antiteatrali oscenità, Florence, 1640; Della quité de la ville de Harlem, 1671, cristiana moderazione del teatro, Floin-12; Antiquités Cimbriques, Harrence, 1646 et 1652, 4 vol. in-4°; Trat-lem, 1682; Description de la Hollande tato della pittura e scultura, uso ed abuso loro, composto da un teologo (le P. Ottonelli) et da un pittore (Pierre Bérettini de Cortone), Florence, 1652. OTTO-VÉNIUS ou OCTAVIO (Van-Henri IV, en 1597, m. en 1625. On a de

Veen), peint. hollandais, né en 1556, d'un bourgmestre de Leyde, fit en grand les portraits de l'archiduc et de l'infante Isabelle, que l'on envoya à Jacques Ier, roi d'Angleterre. Buttart, qui a écrit sa Vie, cite de lui un gr. nomb. d'ouv., entre autres, la Guerre des Bataves contre les Romains, enrichie de 40 estampes; les Emblemes d'Horace; la Vie de saint Thomas d'Aquin, ornée de 32 planches. Il m à Bruxelles en 1634.

OTWAY (Thomas), né à Trottin, dans le comté de Sussex, en 1651, m. en 1685, se livra tout entier au théâtre. Les Anglais l'appellent leur Racine. Otway fut quelque tems acteur avant d'être auteur. On a de lui des tragédies et des comédies, dont plus. eurent un gr. succès. Ses OEuvres ont été rec. à Londres, 1736, 2 vol. in-12, réimp. en 3 vol. en 1737. OUBACHÉ, vieillard respectable, kan d'une horde de 600,000 Tartares, qui occupaient les plaines arrosées par fut le Volga, entre Astracan et Casan, insulté grossièrement par un lieutenant russe. Cet officier, en exigeant le tribut que ces Tartares payaient annuellement à la cour de Russie, comniit des brigandages. Oubaché se plaignit à lui-même de ses exactions, et l'officier lui donna un soufflet. Le kan, offensé, ayant demandé en vain justice à Catherine, émi

avec sa borde, le 10 décembre 1770, des bords du Volga.

Tom. III.

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ancienne, 1654, in-4®.

OUDIN (César), fils de Nicolas Oudin, grand-prévôt de Bassigny, secrét. et interprète des langues étrangères sous

lui des Grammaires et des Dictionnaires pour les langues italienne et espagnole, et un Recueil de sentences et de proverbes, trad. du castillan, 1614, in-8o.

OUDIN (Antoine), fils du précéd., succéda à son père dans la charge d'interprète des langues étrangères. On a de ́ lui: Curiosités françaises, 1640, in-8°; Grammaire française, in-12; Recher ches ital. et franç., 2 vol. in-4°; le Trésor des deux langues espagn. et franç., in-4°, 1665, m. en 1653.

OUDIN (Casimir), né à Mézièressur-la-Meuse en 1638, moine des prémontrés. Il vint à Paris en 1683; ayant essuyé quelques mécontentemens, il se retira à Leyde en 1690, se fit protestant, et y fut sous-bibliothécaire de l'université. Ses princip. ouvr. sont : Commentarius de scriptoribus Ecclesiæ antiquis, illorumque scriptis, etc., Leipsick, 1722, 3 vol. in-fol.; Veterum aliquot Galliæ et Belgii scriptorum opuscula sacra numquam edita, 1692, in-8°; un Supplement des auteurs ecclésiasti omis Bellarmin, 1688, in-8°, par en latin. Il m. à Leyde en 1718.

ques

OUDIN (François), jésuite, né l'an 1673 à Vignory, en Champagne, s'établit à Dijon, où il m. en 1752. Il avait une facilité merveilleuse à faire des vers latins, et il a laissé plusieurs ouv. en ce genre; ceux en prose sont : Bibliotheca scriptorum societatis Jesu; un Commen

taire lat. sur l'épître de St. Paul aux Romains, in-12; des Etymologies celtiques, Paris, 1745, in-12; un Eloge du président Bouhier, en latin, Dijon, 1749, in-40; des Commentaires sur les psaumes, etc.; Historia dogmatica conciliorum, in-12, etc.

OUDINET (Marc-Antoine), numismate, garde des médailles du cabinet du roi, né à Reims en 1643, m. à Paris en 1722. On a de lui, dans la collection académique des Mémoires de cette société, trois Dissertations estimées, etc.

OUDRI (Jean-Baptiste), peintre, né en 1686, m. à Paris, sa patrie, en 1755, avait un talent supérieur pour peindre des animaux. On a gravé les fig. des Fables de La Fontaine, 4 vol. in-fol., d'après ses dessins ébauchés, Paris, 1755, 1759.

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OVERBÈKE (Bonaventure Van) dessinateur et antiquaire hollandais, né à Amsterdam en 1660, et m. en 1706. Il a publié: Reliquæ antiquæ urbis Romana; etc., Amsterd., 1706, 3 parties in-f., trad. en fr. à Amsterd.

en

? 1709,

et à la Haye, 163, en 3 vol. in-fol., sous ce titre Les restes de l'ancienne Rome mesurés et dessinés sur les lieux.

OVERBURY (sir Thomas), gentilh. angl., né en 1581, au comté de Warwick, mort en 1613, a composé deux poëmes: La femme, 1614, in-4°; le Remède d'amour, 1620,

in-8°.

OVERDATZ (Lonis), médecin, né à Enghien, ville du Hainault, vers l'an 1630, m. à Bruxelles en 1682, a écrit en flamand un Traité abrégé de la peste, Bruxelles, 1668, in-13.

OVERKAMPF (George-Guill.), en Westphalie vers le milieu du 17 s., est anteur de divers ouvrages, Rintelen, 1703. On y remarque une dissertation, dans laquelle il prétend que la cour de Rome n'emploie la langue lat. que pour étendre sa domination.

OUGHTRED (Guillaume), né à Eaton vers 1573, devint recteur d'Adelbury, où il m. en 1660. Son Arithmetica, publiée à Londres en 1648, in-8°, avait paru précédemment en 1647, en anglais, in-8°, sous le titre de la Clef des mathématiques, refondue et limée, etc. On imprima après sa mort ses Opuscula, 1676, in-8°.

voya

nombre d'hommes déterminés. Il enensuite des émissaires en Syrie, en Perse, en Egypte et en Turquie, chargés, d'annoncer aux peuples qu'il n'existait qu'un seul Dieu, dont Abdul était le prophète; de s'elever contre l'inégalité des richesses, contre les droits de toute espèce, à l'exception de la dime, et de défendre le vin et les excès dans tous les genres. Le nombre de ses prosélytes s'augmenta jusqu'au nombre de 200,000, et il menaçait de renverser l'empire ture, lorsqu'il fut tué en 1803 par un Musul

man de la secte d'Ali.

OVIDE (Publius Ovidius Naso), chevalier romain, naquit à Sulmone, l'an 43 avant J. C. Ayant fixé son séjour à Rome, il fut honoré à la cour d'Auguste; mais, tourmenté par le démon de la poésie et par celui de l'amour, il chanta l'objet de ses flammes, et voulut réduire en système l'Art d'aimer. Il publia un poëme sous ce titre. Auguste, irrité contre l'auteur, prit le prétexte de cet ouvrage pour le reléguer, à l'âge de 50 ans, à Tomes (aujourd'hui Tomis on Tomiwar) sur le Pont-Euxin. On ignore le véritable crime d'Ovide. Quoi qu'il en soit de la cause des malheurs d'Ovide, il les sentit vivement. It demanda en vain grace à Auguste et à Tibère. Il m. dans son exil, l'an 17 de J. C. Les ouv. qui nous restent de ce poète sont : Les Métamorphoses, dont on a un grand nombre de traductions tant en prose qu'en vers, et d'éditions faites avec luxe; Ses Fastes, en 6 livres. M. Bayeux a donné une trad. franç. de cet ouv., Paris, 183, 4 vol. in-8°, fig. ; et de Saintange les a trad. en vers, Paris, 1804, 2 vol. in-8°. Les Tristes et des Elégies pleines de graces touchantes. Le P. Kervillars, jésuite, a trad. les Tristes et les Fastes en 3 vol. in-12. Les Héroïdes, pleines d'esprit, de poésie et de volupté. Boisgelin de Cicé les a trad. en 1784, 1 vol. in-8° l'Art d'aimer, poëme en 3 chants; les 3 livres des Amours, qu'on pent joindre à ses trois chants sur l'Art d'aimer; Ibis, poëme satirique; des Fragmens de quelques autres ouvrages.

I

OVIEDO (Jean GONSALVE d'), né à Madrid vers l'an 1478, page de Ferdinand, roi d'Aragon, fut envoyé par ce Prince à l'île de Haïti, en qualité d'intend. et d'inspect. gén. da commerce dans lé Nouveau Monde. A son retour en Es

OUHAB (Abdul-E), nouveau pro-pagne, il publia: La Historia general y phète des Arabes, chef de la secte des Waabites, né parmi les Arabes du désert, prêcha une nouvelle doctrine, et parvint bientôt à rallier autour de lui un

natural de las Indias Occidentales, SaJamanque, 1535, et Tolède, 1536, in-fol., trad. en ital. et ensuite en franç., Paris, 1556, in-fol.

OULTREMAN (Pierre d'), jés., m. Valenciennes sa patrie, en 1656, à 65 ans, a publié : Vie de Pierre l'Hermite et de plusieurs croisés, Valenciennes, 1632, vol. in-8°; la Constantinople Belgique, Tournay, 1643, in-40; Histoire de la ville et comté de Valenciennes, Douay, 1639. in-f. D'Oultreman avait un frère jésuite comme lui, m. en 1652, et auteur du Pédagogue chrétien.

cole latine de la Haye en Hollande, où
il est m. en 1779, a laissé : Noctes Ha-
sive Observationum libri III,
ganæ,
Franeker, 1700, 1 vol. in-4°.

OUYN (Jacques), né à Louviers dans de milieu du 16 s., fit jouer, en 1597, Tobie, trag. en vers, sans distinction de scènes, Rouen, 1606, in-12.

femme.

OWAIN, fils de Cadwygan-ab-Bleddyn, prince de Powis, m. en 1114, sucOUSEL (Philippe), né à Dantzick céda à son père en 1110, et fut tué par en 1671, prof. en theol. à Francfort-sur-Gérald, à qui il avait enlevé Nesse, sa l'Oder en 1717, m. en 1724. On a de lui: Introductio in Accentuationem Hebræorum metricum, in-4°; De Accentuatione Hebræorum prosaicá, in-8°; De Leprá, in-40, 1709.

OUSEL (Jacques), parent du précédent, a laissé sur l'Octavius de Minutius Felix des Notes estimées, insérées dans l'édit. variorum de 1672, in-8°.

OUTHIER (Réginald), ecclésiast., né en Franche-Comté en 169, mort à fut membre de plusieurs acad., et adjoint Bayeux en 1774, pensionnaire du roi, à Maupertuis pour la partie du nord qu'ils visitèrent en 1735 et 1736, à l'effet de déterminer la figure de la terre, et donna: Journal d'un voyage au Nord, Paris, 1744, in-4°, fig.

OUTRAM (Guillaume), théologien anglais du 17o s., a publié : De sacrificus Judæorum libri duo, Londres, 1677, in-4°.

OUTREIN (Jean d'), ministre protestant, né à Middelbourg en 1662, m. ministre à Amsterdam en 1722. On a de lui: Courte esquisse des vérités divines, Amst., 1736,

Essai d'emblémes in-12; sacrės, 1700, 2 vol. in-4o, etc.

OUVILLE ( Antoine Le Métel, sieur d), ingénieur-géographe, fils d'un procareur de la cour des aides de Rouen. On a de lui diverses Comedies, dont dix ont été imprimées depuis 1638 jusqu'en 1650; des Contes, Paris, 1644, 2 vol. in-8°; Histoire et Aventures de Dona Rafine, fameuse courtisane de Séville, traduites de l'espagnol, Paris, 1731, 2 vol. in-12.

OUVRARD (Réné), né à Chinon en Touraine, où il m. en 1694, maitre de musique de la Sainte-Chapelle. Ses prinei paux ouvr. sont : Secret pour composer en musique par un art nouveau, Paris, 1660; Biblia sacra, 529 carminibus nemonicis comprehensa, Paris, 1668; Calendarium novum, etc., Paris, 1682; L'Art et la science des nombres, fr. et Lat., Paris, 1677.

OWAIN, fils de Maxen Wledig, cé lèbre Gallois, secoua le joug des Romains, et rompit toute liaison avec eux. Il fut élu souverain de cette contrée.

OWAIN-CIVEILOG, prince querrier et poète, m. en 1197, fit la guerre à Hywel-ab-Cadwygan, et à Rhys-ab-Gru

fydd.

OWAIN-GLANDWR, vulgairement de Galles. Henri IV confisqua ses terres, appelé Owen Glendower, ne en 1348, m. en 1415, dernier rejeton des princes et les donna au lord Grey. Owain brûla la tour de Ruthyn, et fit Grey prisonnier. En 1402, Owain défit Edouard Mortimer et le fit prisonnier. Il soumit ensuite le comté de Glamorgan. En 1404, le conquérant obtint l'appui de la France. Ses affaires déclinèrent; il fut réduit à se cacher.

OWEN (Jean), Andoënus, né à Armon, dans le comté de Caernarvon en Angleterre, m. à Londres en 1622. On a de lui un grand nombre d'Epigrammes latines, Elzévir, 1625, in-16; Paris, 1794, 2 vol. in-12, papier vélin. Lebrun a fait un choix des meill. épigrammes de cet aut., et les a trad. en vers français, Paris, 1709, in-12, sous le titre de Pensées ingénieuses, Bruxelles, 1719, in-12.

OWEN (Jean), ministre dans le parti des non conformistes, prêcha avec fureur contre les évêques, fes cérémonies, etc. Sur la fin de 1649, il fit l'apo logie des meurtriers du roi Charles Ier, precha contre Charles II et contre tous les royalistes. Il m. en 1683, à 67 ans à Eling, près d'Acton. On a de lui: Exposition des livres des Hébreux, vol. in-fol.; Discours sur le Saint-Esprit, in-fol.; différens Traités et Sermons, 1 vol. in-fol.

OWEN (Henri), docteur, né dans le comté de Montmouth, m. sur la fin de 1795, à 80 ans. Il a laissé un Trite de OUWENS (Rutger), recteur de l'é- | trigonometrie; des Observations sur les

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