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miracles de l'Ecriture; Remarques sur la version des Septante, une Introduc. tion à la critique hébraïque.

OXENBRIDGE (Jean), ministre à Boston, né en 1609 en Angleterre, et m. en 1674, a publié : Le Double mot du quet, 1661; Proposition de propager l'Evangile par le moyen des colonies chrétiennes dans le continent de la Guianne, 1671; Recherches raisonnables sur Dieu.

duisit la constitution de 1792. Lors de l'insurrection d'avril 1794, à Varsovie, contre les Russes, son hôtel fut pillé, et lui emprisonné. Le 3 mai, on le traduisit devant le tribunal provisoire, qui le condamna à être pendu.

P.

PACAREAU (Pierre), chanoine de l'église métropol. de Bordeaux, a publié divers Mémoires sur les droits de son chapitre; des Considérations sur l'usure; des Reflexions sur le serment exigé du clergé, qu'il prêta ; et d'autres ouvrages, Nommé évêque constit. à Bordeaux en 1791, il m. en 1797, à 86 ans.

PACATIEN (Titus Julius Marinus Pacatianus), se souleva dans le midi des Gaules, sur la fin du règne de l'empereur Philippe ; mais il fut défait et mis à mort l'an 249, par les troupes qui avaient élevé Dèce à l'empire.

PACCHIUS (Antiochus), exerça la médecine au commenc. du 1er s., et m. sous le règne de Tibère. Il a donné le livre de Scribonius Largus De composi tione medicamentorum contre la douleur de côté avec fièvre ou sans fièvre.

OXENSTIERN ( Axel), grand-chancelier de Suède, et premier ministre d'état de Gustave Adolphe, né en 1583, m. en 1654, eut une carrière difficile à parcourir. A la mort du roi, tué à la bataille de Lutzen en 1632, tout le fardeau des affaires tomba sur lui. Investi d'une espèce de dictature par le sénat, il sut contenir le parti qui soutenait les prétentions de Ladislas, roi de Pologne, au trône de Suède; il rétablit la bonne intelligence avec la Russie, le Dane.. marck, la France et l'Angleterre. Il ne fut pas entièrement heureux en Allemagne ce ne fut que par des concescessions d'argent qu'on put gagner les princes allemands, et acheter l'attachement du duc de Weimar. La défaite de Nordlinghen semblait devoir porter un coup mortel aux armes suédoises; Oxenstiern perdit ses alliés en Allemagne. Les protestans, qui avaient appelé les Suédois, ne regardaient la guerre que comme utile à Oxenstiern et à Richelieu. Le traité d'Espagne, en réunissant tous les partis sous l'autorité impériale, devait diriger toutes leurs forces contre la Suède. Le ministre habile parvint à surmonter tous les obstacles en 1635, et obtint enfin une paix honorable. Oxenstiern fut un des cinq tuteurs de la fameuse Chris-gociations les plus importantes. Ayant tine. I cultivait les lettres, et on lui attribue le 2 volume de l'Histoire de Suède en allemand.

:

PACCIANI (Fulvio), de Modène, jurisc., m. à Ferrare en 1613. On a de lui Tractatus de probationibus, Venetiis, 1594; Francofurti, 1695; Tractatus de judiciis causarum civilium, criminalium et hæreticarum, ibid., 1618, in-fol.; Tractatus de appellationibus, 1663; Dell' arte di ben governare i popoli, Siena, 1607.

PACE (Richard), né à Winchester, fut employé par Henri VIII dans les né

pris les ordres en 1514, il fut nommé, quelque tems après, doyen de St.-Paul de Londres et d'Exeter. En 1521, à la mort de Léon X, envoyé à Rome pour OZANAM (Jacq.), né à Bouligneux solliciter le trône pontifical en faveur du ea Bresse, près de Villars, en 1640, s'ap-card. Wolsey, il arriva lorsque son sucpliqua aux mathématiques, qu'il enseigna à Lyon. Il vint ensuite à Paris, où il m. en 1717. Ses principaux ouv. sont: Dictionnaire des mathématiques Idée genérale des mathématiques, 161, in-40; un Cours de mathématiq., 1693, 5 vol. in-8°; Récréations mathématiques et physiques, réimpr. en 1724, 4 vol. in-8°; Nouv. élemens d'algèbre, in-4°; Géométrie pratique, in-12.

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OZAROWSKI (Pierre d'Alcantara), grand-général de la couronne de Pologne, partisan zélé de la Russie, eut part à la confédération de Tragowitz, qui pro

cesseur était nommé. La violence du ressentiment de Wolsey le poursuivit jusqu'à sa mort, arrivée à Stepney en 1532. II a laissé des Lettres; De fructu qui ex doctrind percipitur, Basileæ, 1517, in-4° ; De lapsu hebraicorum interpretum ; une Traduct. lat. du traité de Plutarque, De commodo ex inimicis capiendo, etc.

PACHACAMAC (mythol.), nom que les Péruviens donnaient au souverain Etre, qu'ils adoraient avec le soleil.

PACHECO (Jean de), marquis de Villena, favori de Henri IV, roi ile Castille, abusa de sa faveur pour trahir son

maitre, et compromettre ses intérêts. Henri IV lui en fit des reproches, qui ne l'arrêtèrent point dans ses desseins. Malgré les preuves de sa trahison, ce favori acquit plus d'ascendant que jamais sur son souverain, et se fit remettre par ruse ou par force des châteaux et d'autres places. fl m. en 1473.

PACHY MÈRE (George), né à Nicée, parvint aux premières dignités de l'église et de l'état, et m. vers 1310. On a de lui une Histoire d'Orient, qui commence à l'an 1308. L'historien a été témoin des affaires dont il parle. Le P. Poussines, jés., la publia en 1666 et 166), à Rome, 2 vol. in-fol., avec une trad. latine. Le présid. Cousin l'a aussi trad. en fr.

PACIAUDI (Paul-Marie), théatin, bibliothécaire de don Philippe, duc de Parme, né à Tuin en 1710, m. en 1785, a donné des Monumenta Peloponnesiaca, Rome, 1761, 2 vol. in-4°; Commentariolum in athletarum, Rome, 1756, in-4°; De libris eroticis antiquorum, Leipsick, 1803, in-8°; Memorie de' gran maestri dell' militare ordine Gerosolimitano, Parma, 1780, 2 vol. in-4o, etc.

PACICHELLI (l'abbé J.-Bapt.), de Pistoie, publia, en 1691: Memorie novelle de viaggi per l'Europa, comprese in varie lettere; Schediasma de iis quæ nullo modo possunt in jus vocari, Romæ, 1669; Schediasma de larvis, capillamentis, et chirotechis, Neapoli, 1693; De jure hospitalitatis universo, etc. Il m.au commenc. du 18e s.

PACIEN (St.), év. de Barcelone, m. vers l'an 390; il reste de lui: trois Lettres an donatiste Sempronien; une Exhortation à la pénitence, etc. Ses ouvr. ont été mis au jour à Paris, en 1538. in-4; Don Vicenti Noguera a donné une nouvelle édition de ses OEuvres, avec la traduct. espagnole en regard, Valence, 1780, 1 vol. in-4°.

PACIFICUS, archidiacre de Vérone dans le 6 s., a été, dit-on, l'inventeur des horloges à roues et à ressorts, divisant le jour en vingt-quatre parties égales. Avant lui on ne connaissait que les horloges de sable ou d'eau.

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PACIFICUS-MAXIMUS, né à Ascoli l'an 1400, vécut un siècle. Ses poésies latines ont été impr. sous le titre de FloHecatelegium, sive Elegiæ, etc., rence, 1489, in-40; Bologne, 1523, in, et avec ses autres ouvr., Parme, 16gi, in-4.

PACINI (Jacques), médecin, origi

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naire de Milan, m. à Padone en 1560. On a de lui: De tenuis tumoris febrem facientis ante purgationem per artem incrassatione, etc., Venetiis, 1558 et 1559.

PACIUS (Fabius), méd., né à Vicence, dans les étais de Venise, en 1547, où il m. en 1614, a laissé Commentarius in sex priores Galeni libros methodi medendi, Vicentiæ, 1598, in-f.; Commentarius in septimum Galeni librum methodi medendi, quæstionibus Vicentiæ physicis et medicis refertus, 1608, 1610, in-fol.

PACIUS (Jules), chev. de St.-Marc, né à Vicence en 1550, comp. un Traité d'arithmétique dès l'âge de 13 ans. Après avoir professé le droit en Suisse, en Allemagne, en Hongrie, il vint en France. Il m. à Vicence en 1635. Ses principaux ouvrages sont : De contractibus, Lyon, 1606, in-fol.; Synopsis juris, ibid., 1616, in-fol.; De jure maris Adriatici, Francfort, 1669, in-8°; Corpus juris civilis, Genève, 1580, in-fol.; Aristotelis organum, Francfort, 1597, 2 vol.

in-8°.

PACOME, né dans la Haute-Thébaïde, chef du monastère de Tabène sur le bord du Nil. Ses austérités et ses lumières se répandirent au loin. La HauteThébaïde fut bientôt peuplée de monastères, qui reconnurent ce solitaire pour leur fondateur. Il m. en 348. On a de lui une Règle qu'on trouve dans sa Vie,

avec onze Lettres.

PACORUS, fils d'Orodes, roi des Parthes tailla l'armée de Crassus en pièces, l'an 53 av. J. C., prit le parti de Pompée, et se déclara pour les meurtriers de César. Vintidius marcha contre lui, et lui ôta la victoire et la vie, l'an 39 av. J. C. - Il ne faut pas le confondre avec Pacorus, roi des Parthes, et ami de Décédale, roi des Daces, mort l'an 107 avant J. C.

PACQUOTTE (Charles-Guillaume), médecin, flor. au dernier siècle, a laissé :Dissertation sur les eaux minérales de Pont-à-Mousson, Nancy, 1719, in-12; Dissertation sur la maladie épidémique qui règne dans le pays Messin, Pontà-Mousson, in-8°.

PACUVIUS (Marcus), fils d'une soeur du poète Ennius, né à Brindes, et m. à Tarente, à plus de 90 ans, l'an 154 av. J. C., publia des Satires et diverses pièces de théâtre. Il ne reste de lui que quelques fragmens, qu'on trouve dans le Corpus Poëtarum latinorum deMaittaire.

PADILLA (Marie), demoiselle espagnole, aussi belle qu'artificieuse, captiva Pierre-le-Cruel, roi de Castille, en 1550, qui en eut bientôt une fille. Des intérêts politiques ayant exigé que ce prince épousat Blanche de Bourbon, les nôces royales furent suivies du plus grand dégoût. Trois jours après, le roi alla rejoindre sa maîtresse. Quelque tems après Jeanne de Castro toucha le cœur du monarque, qui l'épousa, après avoir fait casser son mariage avec Blanche de Bourbon; mais au bout de deux jours seulehient, Padilla reprit son premier empire. Cette favorite termina sa carrière peu de tems après.

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PADIOLEAU (Albert), avocat à Rennes, m. à la fin du 17 s. a publié Antiquité, fondation,splendeur, ruine et état présent de la ville de Jérusalem, Nantes, 1635 ou 1686, in-40.

PADOVANI (Elideo), de Forli, médecin, m. à Bologne en 1576. Ses ouvr. sont: Curationes et consilia in curandis particularibus morbis, Lipsiæ, 1607 : De febribus libellus ; De superfluo fluxu De variis morborum generibus, etc.

PAETZ ou PAATZ (Adrien de), Pacæus, Hollandais, fonda l'école de Roterdam en favenr de Jurien et de Bayle. Hm. en 1685, à 55 ans. Il a écrit unc Lettre en 1685, sur les derniers troubles d'Angleterre. On en trouve aussi plusieurs dans le Recueil intitulé Prestantium ae eruditorum Epistolæ, Amsterdam, 1704, in-fol.

PAEZ (François-Alvar), theol. portugais, cordelier en 1304, et pénitencier du pape Jean XXII, a laissé : De planetu Ecclesiæ; l'Apologie de Jean XXII, non impr. Il m. à Séville en 1352.

PAGAN (Pierre), prof. de poésie et d'histoire à Marpurg, m. à Wanfrid en 1576. On a de lui plusieurs Pièces de Poésies; Praxis metrica; P'Histoire des Horaces et des Curiaces, en vers lat.

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PAGAN (Blaise-François, comte de), cel. mathématic., né à Remies, près de Marseille, en 1604. Après s'être signalé dans les gnerres d'italie et de Portugal, m. à Paris en 1665. On a de lui: Traité des fortifications, 1645; Théorémes geométriques, 1651; Théorie des planètes, 1657; Tables astronomiques, Relation historique et curieuse de la rivière des Amazones.

PAGANELLI-FRIGNANI (Barthé Jemi), poète latin, m. à Modène en 1493. Ses principaux ouvr, sont: Devitá quieta, Rhegii, 1487, in-4o; ElegiaFum libri tres, Mutine, 1489, in-40;

De imperio cupidinis libri tres, Mutina, 1492.

PAGANI (Virgile), de Mondovi, qui vivait dans le 16 s., a écrit l'Histoire de la guerre du Montferrat, entreprise par le duc de Savoie, pour la délivrance de la princesse Marie, sa nièce.

PAGANO (Francesco - Mario), ju risconsulte à Naples, embrassa le parti des Français en 1799. Une partie de la ville de Naples était déjà au pouvoir du cardinal Ruffo, lorsqu'on délibéra sur les moyens de faire parvenir des signaux d'attaque aux patriotes réfugiés au château de l'Euf. Pagano sollicita l'honneur d'un emploi si périlleux, et remplit sa mission au milieu des plus grands dangers. Compris dans la capitulation, il se retira chez lui; mais il ne tarda pas à y être arrêté et envoyé au supplice.

PAGE (Guill.), théologien, né dans le Middlesex, m. en 1669, a laissé : Genuflexionis ad nomen Jesu defensio, Oxford, 1631; Traduction, en angl., de l'Imitation de J. C. de Thomas à Kempis etc.

PAGEAU (Margarit), poète franç., né à Vendôme, fit imprimer à Paris, en 1600, 1 vol. in-12, intit. OEuvres poetiques, contenant deux tragédies en cinq en vers, avec des choeurs

actes •

PAGELLO (Guillaume), gentilh. de Vicence, secrét. du pape Paul II, a écrit: Laudatio in funere illustris Bartholomei Colei exercitus Venetorum imperatoris, Vicentiæ, 1477; Bergame, 1732; des Discours et des Opuscules.

PAGENSTECHER (Alexandre-Arnold), natif de Brême, m. vers 1730, publia De jure ventris, et auquel il joignit deux Dissertations De cornibus et De cornutis, Brême, 1714 ou 1737, I vol. in-12.-François Guill. Pagenstecher, son parent, a écrit: De Barba liber singularis, Lemgoviæ, 1715, in-8°,

5e édition.

PAGES (Fr.-Xavier), né à Aurillac en 1745, capitaine de vaisseaux, chev. de St. Louis, et correspondant de l'acad. des scienc. de Paris, où il m. en 1804, publ. en 1784 la Relation de ses Voyages autour du monde pendant les années 1767 à 1776, 3 vol. in-82. II a composé les Discours de la Collection des Tableaux hist. de la révol. franç., Paris, 1790, 1791, 2 v. in-fol.; La France républi

caine,

poëme en ro chants; Cours d'étude encyclopedique, 6 v. in-8o, et atlas de 64 pl. in-4°; Nouveaux dialogues des morts entre les plus fam. personnages de la révol. franc., in 8° etin-12; Nouveau Traite de la littér. anc. et mod.,

1802, 3 v. in-8°; une Traduct. abrégée de la Géographie de Guthrie ; Hist. secrète de la révol. franç., 1803, 7 v. in-8°; beauc. de romans, dont Les Erreurs de la vie, 2 vol. in-12, fig. ; Amour, Haine et Vengeance, 2 vol. in-12, fig.; Le Triomphe de l'amour et de l'amitié, 2 vol. in-12; Les malheurs des grandes passions, ou Aventures des plus illustres solitaires des Alpes, 4 vol. in-12, fig., etc.

PAGGI (Jean-Bapt.), peintre et graveur, né à Gênes en 1556, où il m. en 1629, peignit le portrait fort ressemblant. Il s'occupa aussi à graver des planches de cuivre, et à publier Definizione e divizione della pittura, in-fol.

PAGGI (Ant.), cordelier, né à Rognes en Provence en 1624, m. à Aix en 1699, a laissé : Critica historico-chronologica in Annales ecclesiasticos cardinalis Baronii, Paris, 1689, Genève, 1705, 1727; Dissertatio hypatica, sen de Consulibus Cæsareis, Lyon, 1682, in-4°.

PAGGI (Franc.), neveu du précéd., et cordelier, né á Lambesc en 1654, et m. en 1721. On a de lui: Breviarium historico-chronologico-criticum, {illustriora pontificum romanorum gesta, conciliorum, etc., 1717, 1747, 4 vol. in-4°. | PAGGI (l'abbé), jés., prévôt de Cavailhon, né au Martigne en Provence, est auteur de l'Histoire de Cyrus-lejeune, Paris, 1736, in-12, et de l'Histoire des révolutions des Pays - Bas, Paris, 1727, 2 vol. in-12.

PAIGE (Louis- Adrien le ), bailli du Temple, né à Paris, où il m. en 1802, a douné: Lettres historiques sur les fonctions essentielles du parlement, Amst., 1753, 2 part. in-12; Lettres pacifiques, Paris, 1752, in-12, et 1753, in-4°.

PAJON (Claude), ministre de la religion protestante, né à Romorantin en 1626, et m. en 1685, a donné: Examen des préjugés légitimes contre les calvinistes, la Haye, 2 vol. in-12; Remarques sur l'avertissement pastoral, etc.

PAJON (Henri), avocat, né à Paris, où il m. en 1776, est auteur de l'Histoire du prince de Soly, 1740, 2 vol. in-12; de celle des trois fils d'Haly Bassa, 1746, in-12; de celle du roi Splendide, 1746, 2 vol. in-12; de Contes nouveaux et Nouvelles nouvelles, en vers, 1753, in-8°; d'un Essai de poëme sur l'esprit, 1757, in-8°; d'Observations sur les donations, 1761, in-12.

PAJON DE MONCETS (Louis-Esaïe), mé à Paris en 1725, pasteur à Berlin, où ilm. en 1799, est auteur des Leçons de

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morale, trad. de l'allemand de Gellert, Utrecht, 1772, 2 vol. in-8°; de Léonard et Gertrude, trad. de l'allemand de Pestalotz de Nenenhof, Lausanne et Paris, 1784, 2 vol. in-12.

PAJOT (Louis-Léon), comte d'Onsembrai, membre de l'acad. des sciences, né à Paris en 1678, m. en 1753, était mathématicien et bon mécanicien. Le recueil de l'acad. des sciences renferme de lui, sur la mécanique, plusieurs Mémaires intéressans.

PAJOU (Augustin), sculpteur, né à bre de l'acad. de peinture et de sculpParis en 1730, où il m. à 78 ans, memture, de l'institut, et conservateur du musée impérial. Beaucoup de ses onvr. ont été détruits pendant la révolution ; mais on reconnaît le talent de ce grand maître dans les statues en marbre existantes de Descartes, de Bossuet et de Pascal, et sur-tout dans celle de Psyché abandonnée de l'Amour, que l'on voit avait été reçu de l'académie de peinture, dans la galerie du sénat conservateur. Il sur une statue en marbre représentant l'entrée des enfers. Son dernier ouvrage Pluton qui tient Cerbère enchalné à lais du sénat conservateur. fut un Démosthènes qu'il fit pour le

pané à Venise, mort vers 1765, publia: PAITONI ( Jean-Marie), sav. méd., Della generazione dell' uomo discorsi, Venise, 1722 et 1726, in-4°; De vita et meritis Fabricii Bartholeti commentárius, Venetiis, 1740, in-8°.

PAIX (mythol.), divinité allégoriq., fille de Jupiter et de l'hémis.

PALACIOS - RUBIOS (Jean Lopez de), jurisconsulte espagnol, né dans la province de Salamanque vers l'an 1480, fut choisi par Ferdinand-le-Catholique pour travailler à la réforme des lois dites de Toro. Il a écrit: Traité de l'héroïsme militaire, 1524, in-4°.

PALACIOS DE SALAZAR (Michel de), frère du précédent, est auteur de Commentaires latins sur l'Ecriture, sur les livres de Animá d'Aristote, et sur les 4 livres des Sentences. Ce dernier 6 vol. in-fol., Salamanque, 1574-1579

PALAESTRA (mytholog.), fille de Mercure, d'autres disent d'Hercule. On lui attribue l'invention de l'exercice de la lutte.

PALAFOX (Jean de), né en 1600 dans le royaume d'Aragon; il fut nommé en 1639 à l'évêché de Los Angelos, en Amérique, avec le titre de juge de l'administrat, des trois vice-rois des Indes.

Palafox mit tous ses soins à adoucir la servitude des Indiens. Ayant eu des démêlés avec les jésuites, il repassa en Espagne, où il fut fait évêque d'Osma en 1653, et m. en 1659. On lui doit plus. ouv. écrits avec mysticité, et Histoire de la conquête de la Chine par les Tartares, trad. en fr., Paris, 1678, 1 vol. in-8°; Histoire du siége de Fontarabie en 1628, Madrid, 1629, in-4°. Tous ses ouvr. ont été rec. à Madrid, 1762, 13 v. in-fol. qui se relient en 15.

PALAMÈDE (mythol.), fils de Nauplius, roi de l'île d'Eubée, parti avec les princes grecs pour la guerre de Troie, y fut lapidé par la perfidie d'Ulysse.

PALAMNÉENS (mythologie), les mêmes que les dieux Telchines, dieux malfaisans qu'on croyait toujours occupés à nuire aux hommes.

PALANTHA ou PALANTHIA, ou PALATUA (mythol.), fille d'Hyperborée, épousa Hercule, dont elle eut Latinus. On croit qu'elle donna son nom au mont Palatin.

PALAPRAT (Jean), sieur de Bigot, né à Toulouse en 1650, créé capitoul en 1675, et chef de consistoire en 1684, vint à Paris, fut secrétaire du duc de Vendôme. Il travailla pour le théâtre, tantôt seul, tantôt avec l'abbé Brueys. Les pièces de ce dernier auxquelles il a eu part sont : Le Secret révélé, Le Sot toujours sot, on le Marquis paysan, Le Grondeur, Le Muet, Le Concert ridicule. Les pièces qui lui appartiennent en entier sont: Hercule et Omphale, Les Sifflets, Le Ballet extravagant, et La Prude du tems. Il m. à Paris en 1721. Ses ouvr. se trouvent dans le Rec. de ceux de l'abbé Brueys, 5 vol. in-12.

PALAZZI (Jean), histor. latin, conseiller de l'empereur, né à Venise et m. vers l'an 1680 a donné Monarchia occidentalis, Venetiis, 1671, 2 vol. infol.; Aquila Franca, sive inter lilia, 1679, in-fol.; Aquila Saxonica, 1679, in-fol.; Aquila Sveva, 1679, in-fol.

etc.,

en italien; Aquila Romana, Venezia, 1670; Fasti ducales Venetorum, Venetiis, 1696; l'Histoire des papes, en latin, Venise, 1687, 5 vol., et celle des cardinaux, Venise, 1703, 5 vol.

PALAZZI (Pierre), de Brescia, mathematic. du 17 s. a publié à Rome les Ephémérides du ciel, depuis 1664 jusqu'à 1670.

PALEARIUS (Antonio della Paglia), né à Veroli en Italie. Convaincu d'avoir parlé en faveur des luthériens et contre l'inquisition, fut condamné à être brûlé,

après avoir été préalablement pendu et étranglé. Cette sentence fut exécutée en 1566. Il est auteur d'un poème, De immortalitate animarum libri III, Lugduni, 1536, in-16, et d'autres ouvrages

en vers et en prose.

PALÉMON ou MÉLICERTE (mythol.), dieu marin, fils d'Athamas, roi de Thèbes, et d'Ino, qui, craignant la fureur du prince son père, prit Mélicerte entre ses bras, et se jeta avec lui dans la mer. Ils furent changés en divinités marines.

PALÉMON (Q. Rhemmius), grammairien, né à Vicence, fils d'un esclave, enseigna à Rome sous Tibère et Claude. Il ne nous reste que des fragmens de ses écrits dans les Poëtæ latini minores Leyde, 1731, 2 vol. in-4°.

PALÉOLOGUE (Jacob), natif de I'lle de Chio, appartenait à cette classe de sectaires qui se firent appeler semijuifs par les sociniens même, et contre lesquels Socin composa un Traité que l'on trouve dans le 2e vol. de ses OEuvres. Il fut brûlé à Rome en 1585.

PALÉOTTI (Camille), dit le Vieux, fogne, sa patrie, et devint ensuite séprofessa la rhétorique et la poésie à Bonateur et chancelier. Il m. de la peste en 1530. Ses Poésies latines sont éparses dans divers recueils.

PALÉOTTI (Gabriel), card., natif de Bologne, m. à Rome en 1597, à 73 ans. On a de lui: De bono senectutis

Roma, 1595, in-8°; Archiepiscopale Bononiense, Rome, 1594, in-fol.; De nothis speriisque filiis, Francfort, 1573, in-8°; De consistorialibus consultationibus; De imaginibus sacris et profanis, Bologne, 1582, in-4°. La traduct. latine fut publ. en 1594, in-4°.

PALÉOTTI (Alfonse), archev. de Bologne, né dans cette ville en 1531, et m. en 1610, a laissé : Espozitione del sagro lenzuolo, ove fu involto il Signore, etc., Bologna, 1599; Istruzioni predicatori, Bologna, 1598. per li

PALÉPHATE, Palaphatus, ancien philosophe grec, dont il reste un Traité des choses incroyables, Amst., 1688, 1 vol. in-8°; Elzevir, 1649, in-12; Léipsick, 1789, in-8°. On ignore en quel tems il vivait. Polier de Bottens en a donné une traduction franç,, Lausanne, 1771, in-12.

PALES (mythol.), déesse des pasteurs, à laquelle ils faisaient des sacrifices de miel et de lait, afin qu'elle les délivrât, enx et les troupeaux, des loups et des dangers.

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