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PALESTRINA (Jean-Pierre-Louis de), né en 1529, m. en 1594, fut surnommé de son vivant le prince de la musique. Son mérite est d'avoir le premier mis en pratique toute la théorie de l'art, en se proposant la plus rigoureuse exécution des règles. Ses ouvr. se composent de plus. livres de Messes, impr. Venise et à Rome; idem d'Offertoires; idem de Motets; Hymnes pour toute l'année, Rome, 1589; idem de Madrigaux à quatre et cinq voix, Venise, 1581 et 1586; Litanies à quatre voix, Venise, 1600; enfin son Miserere, et des Psau

mes, etc., etc.

PALEUR, Pallor (mythol. ). Les Romains l'adoraient conjointement avec la Peur.

PALEY (Guill. ), théol. angl., né en 1743 à Peterborough, au comte de Northampton, et m. à Bishop-Wearmouth en 1805, est aut. de: The principles of moral and political philosophy, 1800; The use and propriety of local and occasional preaching a sermon; Reasons for contentement, 1793; Natural theology, 1803, in-8° ; Horæ Paulinæ, in-8°.

PALFIN (Jean), lecteur en chirurgie à Gand, sa patrie, a donné une Osteologie, Paris, 1731, in-12; une Anatomie du corps humain, trad. par Jean Devaux, Paris, 1753, 2 vol. in-12. Il mourut à Gand en 1730.

des solitaires, appelée Histoire lausiaque, Hervet l'a fait impr. en latin, à Paris, 1555, in-4°.

PALLADE, surnommé le Noir ou le Basané, était de Padoue, et flor. dans le 3e s., a laissé un Commentaire sur Catulle; un Traité des îles.

PALLADE ou PALLADIUS, le so

phiste, med. grec, vivait au 16 s. On a de lui: Breves interpretationes sexti libri de morbis popularibus Hippocratis, Basileæ, 1581, in-4°; Scholia in librum Hippocratis de fracturis, græcè et latinè, etc., Francof., 1595, in-f.; De fe bribus concisa synopsis, Parisiis, 1646, in-4°; Lugduni-Batavorum, 1745, in-8°, en grec et en latin.

PALLADINO (Jacques), connu sous le nom de Jacques de Taramo, parce qu'il naquit dans cette ville en 1349, devint successivement évêque de Monopoli, de Tarente, de Florence, de Spofette, légat en Pologne, où il m. en 1417, auteur de quelques ouvrages, dont le plus fameux est intitulé Jacobi de Teramo compendium perbreve, consolatio peccatorum nuncupatum, et apud nonnullos Belial vocitatum: id est, Processus Luciferi contra Jesum, Augsbourg, 1472, in fol.

PALLADIO(André), archit., né à Vicence en 1508, m. en 1580, a laissé un Traité d'architecture, divisé en 4 liv., Venise, 1570, in-fol., avec fig., traduit en franc., la Haye, 1726, 2 vol. in-fol.

PALICES (mythol.), frères jumeaux, enfans de Jupiter et de Thalie. PALINGÈNE (Marcel), Palinge-On a reimpr. l'architect. de Palladio en nius, poète du 16 s., dont le vrai nom était Pierre- Ange Manzoli, est connu par son poëme Zodiacus vitæ, Roterd., 1722, in-8°; trad. en franç., en prose, la Haye, 1731.

PALINURE (mythol. ), pilote du vaissean d'Enée, s'étant endormi, tomba dans la mer avec son gouvernail. Après avoir nagé trois jours, il aborda en Italie. Les habitans le tuèrent, et jetèrent son Corps dans la mer.

PALISSY (Bernard de ), né à Agen, faïencier à Saintes, peignait sur verre ; il avait cultivé la chimie et tous les arts qui y ont rapport. Il m. en 1590. On fit un recueil de ses ouvrages, Paris, 1636, 2 vol. in-8°, sous le titre de Moyen de devenir riche, réimpr. à Paris, 1777, in-40, avec les notes de M. Fanjas de Saint-Fonds.

PALLADE, Palladius, de Cappadoce, solitaire de Nitrie en 388, devint, 401, évêque d'Hélénopolis en Bithye, puis d'Aspone, a donné Histoire

italien et en franç., Venise, 1740, 5 tom. en 8 vol. in-fol. La meill. édit, est celle de Vicence, 1776-1783, 4 v. in-fol.

PALLADIO degli OLIVI (Henri), histor. du Frioul, a écrit: Rerum Forojuliensium libri XI, et de oppugnatione Gradiscand libri V, Utini, 1659, infol. Cette histoire fut continuée en italien par Jean-François Palladio, neveu, qui l'intitula Istorie della provincia del Friuli, Udine, 1660, deux tomes in-fol.

son

PALLADIUS (Rutilius Taurus AEmilianus), vivait après la décadence des

lettres à Rome. On a de lui un traité De re rustica, dans les Rei rustica scriptores, Leipsick, 1755, 2 vol. in-4°, trad. en franç., Paris, 1755, in-8°.

PALLAI (Bragio), né dans la Sabine, secrét. des brefs sous Clément VII et sous Paul III, publia, en 1524, le recueil intitulé Coryiana.

PALLANTIERI (Jérôme), de Bologne, recteur de l'église de St.-Petrone

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de cette ville, m. vers la fin du 16a s.
a traduit les Bucoliques de Virgile, en
vers libres, Bologne, 1603, et Parme,
160; Amours malheureux de Héro et
Leandre, Bergame, 1594.

PALLANTIERI (Jérôme), parent du précéd., fut év. de Pitano en 1603, m. en 1619, à 80 ans. On a de lui quelq. Discours, et d'autres OEuvres.

PALLANTIERI (Jérôme), francisc., de la même fam. que le préced., vivait

1667. Son principal ouvr. est l'Histoire du conc, de Trente, Rome, 1656 et 1657, a vol. in-fol; 1604, 3 vol. in-4°; et trad. en latin par J. B. Giattino, Anvers, 1670, 3 vol. in-4°; Traité du style et du dialogue, en italien, Rome, 1662, in-16; des Lettres, en italien, 1669, in-12.

PALLAVICINI ou PALLAVICINO (Ferrante), chan. de Saint-Augustin, né à Plaisance vers 1615, composa des Satires contre le pape Urbain VIII; le St.

dans le 17 s. On a de lui des Panégy-Siege mit sa tête à prix. Il se retira à riques et des Sermons.

PALLANTIERI (Jean-Paul), franciscain, de la même famille, év. de Laquedonia, dans le royaume de Naples, en 1602, m. à Naples en 1606. Il a laissé : In totum Psalterium Davidicum, Brixiæ, 1600, 2 vol. in-4o; Explanatio in hymnos ecclesiasticos, Bononiæ, 1606, in-4°.

PALLAS, affranchi de l'emp. Claude, eut la plus grande autorité sous le règne de ce prince; il l'engagea à épouser Agrippine, sa nièce, à adopter Néron, et à le designer pour son successeur. Agrippine acheta ses services, et, de concert avec elle, la mort de Claude fut par lui accélerée. Quoique Néron dût sa couronne à Pallas, ce prince le fit périr pour hériter de ses biens.

Venise. Un faux ami l'engagea de passer en France avec lui. Pallavicini fut arrêté dans le comtat Venaissin. Conduit à Avignon, il eut la tête tranchée en 1644. On lui attribue le Celeste divorce, Cologne (Amst.), 1696, in-12, trad. en fr.; un choix des OEuvres de ce satirique, publié à Genève en 1644, 1 vol. in-12, qui se relie en 2. Toutes les Euvres permises de Pellavicini ont paru à Venise, 1655, 4 vol. in-12.

PALLAVICINI (Nicolas - Marie), jésuite, né à Gênes en 1621; après avoir rempli des emplois importans dans l'Eglise, m. à Rome en 1692. Ses princip. onvr. sont : Vita di S. Gregorio Taumaturgo, Rome, 1649; Considerazioni sopra l'eccellenze di Dio, ibid., 1693 ; L'eterna felicità de' Giusti, Rome,

PALLAS, philosophe du tems de Va-1694, etc. VICINI (Etienne - Benoit),

pire. Ayant été arrêté, il déclara dans la torture les noms de ses complices, philosophes occupés à perdre l'état, en trompant les ignorans par de fausses apparences de doctrine et de vertu. Sa secte fut proscrite.

PALLAS (Pierre Simon), natural. allemand, né à Berlin en 1741, où il m. en 1811, fut chargé, en 1768, par Catherine II, de parcourir la Sibérie, la Russie et la Tauride. Son Voyage dans les différentes parties de la Russie, a été trad. en fr., Paris, 1788, 5 vol. in-4°, avec atlas. Il en a paru une nouv. édit., Paris, 1794, 8 vol. in-8°, avec atlas; et un Voyage dans les gouvernemens méridionaux de l'empire de Russie, pendant les années 1793 et 1794, trad. en franç., Paris, 1805, 2 vol. in-4°, avec atlas.

PALLAVICINI (Bapt.), illust prélat, m. à Rome en 1466, à donné: Historia flendæ crucis et funeris Jesu-Christi, Parma, 1477, in-4°; Epistola ab Albertum Harisium, 1465; Baptista Pallavicini epistola ad patruum suum, Sienne, 1443.

PALLAVICINI (Pierre-Sforza), cardinal, né à Rome en 1607, où il m, en

conseill. et poète d'Auguste II, roi de Pologne, ne à Padoue en 1672, et m. à Dresde en 1742, est aut. de plus. ouer. et d'une Traduct., en italien, des Odes d'Horace, Leipsick, 1736.

PALLIOT (Pierre), imprimeur-lib. à Dijon, né à Paris en 1608, m. en 1698, a publié : Le parlement de Bourgogne, ses origines, qualités, blason, Dijon, 1649; Science des armoiries de Géliot, Paris ou Dijon, 1660, 1661 ou 1664, in-fol., avec fig. Il a laissé sur les familles de Bourgogne, 13 vol. in-fol. m.ss.

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de Mémoires et d'Observations de Palluel. Il fut memb. de l'assemblée législ. en 1791, puis juge de paix. Dans cette place, il fit imprimer une Collection des lois de police relatives à l'agriculture, avec des Réflexions sur les fonctions du juge de paix.

PALMA (Charles-Franç.), jés., né en 1735 à Rosemberg en Hongrie, après avoir rempli des fonctions honorables dans l'Eglise, m. à Pest en 1787, laissant les ouvrages suivans: Specimen heraldica Hungaria, provinciarum nobiliumque scuta complectens, Vienne, 1766, in-4°; Notitia rerum Hungaricarum ab origine ad nostram usque atatem, Tyrnaw, 1770, in-8°, et 1776; Traité des titres et armoiries de MarieThérèse, reine de Hongrie, Vienne, 1774, in-8°, en allem.; Specimen ad Habsburgo - Lotharingicam prosapiam illustrandam, ad nostra usque tempora, Vienne, 1773, in-8°, et 1774, in-f.

PALME (Jacq.), peintre, né à Sarmaleta, dans le territ. de Bergame, en 1548, nommé l'Ancien ou le Vieux. Ses dessins sont dans la manière du Titien et du Giorgion. Le musée impérial possède plusieurs tableaux de Palme. On a gravé d'après ce maître. Il mourut à Venise en 1588.

PALME, le Jeune (Jacq.), peintre, né à Venise en 1544, où il m. en 1628, neveu du préced. Ses dessins sont précieux; il a gravé un St.-Jean-Baptiste et un Livre à dessiner.

cour de Rome, né à Pise en 1423, m. ea 1483, a continué la Chronique de Matthieu Palmieri, depuis 1450 jusqu'en 1481, Venise, 1483, in-40; Paris, 1518. Il a aussi traduit en latin l'Histoire fabuleuse des soixante-dix interprètes par Aristée, Rome, 1471.

PALOMINO DE CASTRO Y VELASCO

(Antoine), peintre espag., dont les ouvrages oinent la cathed. de Valence et d'autres églises, m. en 1725, à 72 ans. Il a écrit: El museo pictorico y escala optica; Theorica de la Pictura, etc.; un ouvrage sur la Peinture et sur les Vies des peintres, Madrid, 1715, 2 v. in-f. PALONI (Marcel), de Rome, vécut dans le 16 s. et composa un poëme intit.: La Storia della Battaglia di Ravenna guadagnata da' Francesi nel

1512.

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PALOTTA (le comte Paris), né à Macerata, m. en 1783, a laissé de savantes Dissertations, et sur-tout deux Traités, remplis de sages vues economico-politiques.

PALSGRAVE (John), né à Londres, vécut sous les règues de Henri VII et Henri VIII. Il se rendit la langue francaise si familière pendant ie sejour qu'il fit à Paris, qu'il publia: Eclaircissement de la langue française, en 3 liv., 1 vol. in-fo!. a trad. en cette langue une comédie latine, intitulée Acolastus, qui parut en 1540.

PALTEAU (Guill.-Louis Formanoir de), né au château de Palteau, diocèse' de Sens, en 1712, m. sur la fin du 180 siècle, a publié: Nouvelle construction, des ruches de bois, Metz, 1756, 1774,

PALME (l'abbé Marc d'Alverny de la), né à Carcassone en 1711, m. à Paris en 1759, fut un des auteurs du Journal des Savans, depuis le 14 juin 1752, jus-in-12; qu'au 13 sept. 1759.

PALMER (Samuel), savant imprim. à Londres, m. en 1732, a publié dans sa langue une Histoire de l'imprimerie, Londres, 1732, in-4°.

PALMER (Jean), né en 1741, fils d'un concierge du théâtre de Drary-Lane, se fit comédien ambulant. Revenu à Londres, il joua les premiers rôles, et m. en 1798, en représentant le rôle de l'étranger dans Misantropie et Repentir.

PALMIERI (Matthieu ), parut avec éclat an concile de Florence, sa patrie, et m. en 1475, à 70 ans. On a de lui une continuation de la Chronique de Prosper jusqu'en 1449; un traité della Vita civile, Florence, 1529, in-8°, trad. en fr., 1557, in-8°; Città di vita, poëme en 3 liv., m.ss.

PALMIERI (Mathias), prélat de la

Observations et expériences sur diverses parties de l'agriculture, la Haye, 1768, 1 vol. in-8°.

PALU (Pierre de la), dominic., m. à Paris en 1342, après avoir public des Commentaires sur le Maître des Sentences, in-fol., et d'autres ouvrages.

PALU (Victor), méd. à Paris, né à
Tours, m. en 1650 à Port-Royal, a
a laissé:
Stadium medicum ad lauream schola

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parisiensis emensum Parisiis, 1630 in-8°; An Epicraseos lex excludat omnem omninò phlebotomiam et catharsim? An dentium dolori tabacum? An risus vitam producat ? 1642, in-8°.

PALUDANUS (Jean), de Malines, prof. en theol. dans l'univ. de Louvain, m. en 1630, a laissé Vindiciae theolo gica, adversùs verbi Dei corruptelas Anvers, 1620, 2 vol. in-8°; Apologeticus Marianus, Louvain, 1623, in-4";

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De sancto Ignatio concio sacra, ibid.,
1623, in-8°.

PALUDANUS (Bernard), prof. de
philosophie à Leyde, mort vers 1634, a
donné un Recueil de notes dont il a en-
richi les Voyages maritimes de Linschot,
Amst., 1610, in-fol.

PAMELE (Jacques de) Pamelius, chan. de Bruges, où il naquit en 1536, fut nommé par Philippe II, év. de St.Omer, et m. en 1587, en allant prendre possession de son évéché. Ses écrits sont : Liturgica latinorum, Cologne, 1571; 2 vol. in-40, Micrologus de ecclesiasticis observationibus; Catalogus commentariorum veterum selectorum in universam bibliam, Anvers, 1566, in-8°; Conciliorum Paralipomena, etc.

PAMPHILE, peintre macedonien, qui flor, sous le roi Philippe, fut le premier peinte qui appliqua les mathematiques à son art. Apelles fut disciple de cet illustre maître.

nom

PAMPHILE- MAURILIEN, sous lequel a été donné, par un auteur inconnu, vers le milieu du 15 s., le roman, en vers lat., de Pamphile et de GaLatée, reimp. avec la trad. en vers fr., Paris, 194, in-fol., sous ce titre : Le livre d'amour, auquel est relaté le amour, et façon par laquelle Pamphile peut jouir de Galatée, et le moyen qu'en fit la macq....., réimp. en 1545,

in-18.

grant

PAN (mytholog.), fils de Mercure, dieu des campagnes, et particulièrement des bergers.

PANACÉE (mythol.), fille d'Escnlape, présidait à la guérison de toutes sortes de maladies.

. PANAGIOTI, premier interprète du grand-seigneur, né dans l'île de Chio, m. en 1673, a publié: Confession orthodoxe de l'Eglise catholique et apostolique d'Orient, 1662.

PANARD (Charles - François), surnommé le La Fontaine du vaudeville, né à Courville, près de Chartres, m. à Paris en 1765, à 74 ans. Le total de ses pièces, représentées tant à l'opéra-comique qu'au spectacle pantomime, s'élève à plus de 8o. On a impr. ses ouvr, sous le titre de Théâtre et OEuvres de Panard, Paris, 1763, 4 vol. in-12. Ses Œuvres choisies, 3 vol. in- 18.

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Romæ, 1656, in-4°, etc.

PANCETTA (Camille), chan, à Padoue, né à Serravalle, états de Venise, m. en 1631, a laissé un poëme intitulé: Venezia libera.

PANCIROLI (Gui), né à Reggio en 1523, prof. des Institutes à Padoue. On a imprimé à Venise, en 1584, sous le titre de Tractatus universi juris, les œuvres de ce savant, 28 vol. in-fol. Panciroli (Hercule), son neven, doct. en dr. en 1583, a publié les deux ouvr. suivans de son oncle: Thesaurus variarum lectionum utriusque juris; l'Histoire de la ville de Reggio, en latin, Venise, 1611.

PANCKOUCKE ( André-Joseph) libraire de Lille, né en 1700, mort à Paris en 1753. Ses ouvr. sont: Etudes convenables aux demoiselles Paris, 1749, 2 vol. in-12; Abrégé chronologique de l'Histoire des comtes de Flandre, 1762, in-8°; l'Art de désopiler la rate, 1773, 2 vol. in-12; Dictionnaire des proverbes français, Paris, 1758, in-8°; Manuel philosophique, Lille, d'astronomie, 1740, in-12; Essai sur 2 vol. in-12; Elémens de géographie et les philosophes, Amst., 1743, in-12.

PANCKOUCKE (Ch.-Jos), fils du précéd., né à Lille en 1736, libraire à Paris, où il m. en 1799. On lui doit les édit. de l'Encyclopedie, des OEuvres de Buffon, des Mémoires de l'acad. des sc. et de l'acad. des b.-lett., du Répertoire universel de jurisprudence, du Mercure de France, etc...... Ses ouvr. sont

Des Mémoires mathématiques, des Traductions de Lucrèce, Amsterd., livrée, en 5 vol., et du Roland le fu1768, 2 vol. in-12; de la Jerusalem dérieux, en 10 vol. in-12; le plan de l'Encyclopédie méthodiqué; le Journal du Moniteur, etc.

PANDA (mythologie), déesse en grande vénération chez les Romains parce qu'elle ouvrait le chemin à toutes les entreprises.

PANDARE (mythol. ), fils de Lycaon, vint au secours des Troyens contre les Grecs, et fut tué par Diomède. yent un autre Pandare qui suivit Enée, et fut tué par Turnus.

PANAROLI (Dominique), médecin et philosophe, m. à Rome sa patrie, en 1657. On connaît de lui: In camaleonte essaminato, Rome, 1645, in-4°; Poly-thènes, vers l'an 1463 av. J. C. earponia, seu, variorum fractuum la

PANDION (mythologie), 5o roi d’A

PANDORE (mythol. ), statue que

Vulcain fit, et que Minerve anima. Jupiter envoya Pandore sur la terre, avec une boîte où tous les maux étaient renfermés. Epiméthée eut l'indiscretion de P'ouvrir. C'est de cette boîte que sortirent tous les maux dont la terre fut inondée.

PANEL (Alexandre-Xavier), jésuite, né en Franche-Comté en 1699, devint précepteur des infans et garde du cabinet du roi de toutes les Espagnes ; il m. dans cette place en 1777, après avoir publié | un grand nombre d'Opuscules sur les antiquités et la numismatique. Panel, son frère, né à Noseroy sur la fin du 18e s., a publié 1 vol. de ses poésies latines, sans énoncer le lieu d'impression.

PANÉTIUS, philosophe stoïcien, de l'ile de Rhodes, flor. environ 150 ans av. J. C. Etant allé à Rome, il y devint l'ami des Lælins et des Scipion, et publia le Traité des devoirs de l'Homme, que Cicéron a fondu dans le sien.

PANIGAROLA (François), évêque d'Asti en Piémont, en 1587, né à Milan en 1548, avait prêché les massacres de la St.-Barthélemi à la cour de Charles IX, et il prêcha depuis les fureurs de la Ligue. Envoyé en 1590, par le pape Grégoire XIV, pour y soutenir le parti de la Ligue contre Henri IV, il employa toute son éloquence pour exciter les Parisiens n'écouter que les instructions des Guise. Il m. à Asti en 1594. Ses Sermons furent imprimés a Rome en 1596, in-4°. On a de lui plusieurs autres ouvrages, entre autres : Il Predicatore, Venise, 1609, in-4°.

PANIN (Nikita Ivanowitz comte de), né en 1718, d'un lieutenant général des armées du Czar Pierre I, envoyé et ministre plénipotentiaire auprès des cours de Danemarck et de Suede, fut choisi pour gouverneur du grand-duc Paul Petrowitz, et devint enfin premier ministre de Catherine II: ce ministre, qui avait des vues judicieuses, donnait nonchalamment les vrais moyens d'arriver à tous les succès; il m. en 1783.

PANINI (Francois), de Modène, qui vivait dans le 16e s., a écrit une Chronique de sa patrie vers l'an 1567, depuis 150 jusqu'en 1567, et quelques Epigrammes latines.

PANNARTZ ("Arnauld ), sortit de l'atelier typographique de Mayence avec Ulric-Han de Vienne et Conrad-Sweyuheim, pour porter l'imprimerie en Italie au commenc. du pontificat de Paul II. Ils s'établirent an monastère de Sublae, où ils donnèrent le Donat sans date, le

Lactance de 1465, et la Cité de Dieu de 1467. A cette époque, Pannartz fut appelé à Rome. C'est là qu'il publia, en 1467, les Epitres familières de Cicéron et les Lettres de saint Jérôme, 2 vol. in-fol., et la re édit, du Speculum vitæ humanæ.

PANNEELS (Guillaume), né à Anvers en 1600, grava d'après Rubens, à l'eau forte, beaucoup de petites planches Esther devant Assuerus, la Nativité; l'Adoration des mages; la Magdeleine chez le pharisien, deux tableaux de la Sainte-Famille, etc.

PANNIER (Jacques), sieur d'OrgeVILLE, né à Lyon en 1680, intendant des îles françaises en Amérique, procura l'entrée du café des Americains en France. II m. à St.-Domingue en 1739.

PANNINI (Jean-Paul), né à Plaisance en 1691. Presqu'aucun peintre ne l'a surpassé dans la perspective, par la grace et la vérité qu'il mettait dans ses paysages, et par l'expression naturelle de ses figures. Le Musce imperial possède plusieurs tableaux de ce maître, m. à Rome en 1797.

PANNIUS, Romain, alla s'établir en Egypte, où il fut connu par sa fabrique de papier ou papyrus, auquel il donna le nom de fanniaque. On sait que le papyrus était une espèce de jone qui croissait sur les bords du Nil. C'est sur cette matière que sont traces les plus an

ciens m.ss.

PANNON (Janus Pannonius), ou Jean le Hongrois, évêque de la ville de Cinq-Eglises, dans la Basse - Hongrie né en 1434, m. en 1472. On a de lui des Poëmes, des Elégies et des Epigrammes, Venise, 1553, vol. in-8°. La dern edit. de ses OEuvres, 2 vol. in-8°, a paru à Utrecht en 1784.

PANOENUS, frère de Phidias, contribua comme lui à embellir le temple de Jupiter-Olympien. Il y peignit Allas supportant le ciel et la terre, et soulage de ce fardeau par Hercule. Il représenta dans Athènes la bataille de Marathon. Il peignit encore en Elide le combat des Athéniens contre les Amazones.

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