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fit la guerre contre Antoine. Pansa fut blesse dans un combat livré vers Bologne, et m. de sa blessure.

PANSERON (Pierre), architecte, ne près de Provins, a publié plusieurs volumes de planches pour jardins anglais, et autres qu'il a lui-même composees et gravees.

PANTALÉON, martyr de Nicomédie, que l'on croit avoir souffert la m. vers 305, sous l'empire de Galère.

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PANTALÉON, diacre de l'église de Constantinople dans le 13 s. est auteur d'un Traité contre les erreurs des Grecs.

PANTALLON (Henri), né à Bâle en 1522, exerça la médecine dans sa pa. trie, où il m. en 1595. On remarque parmi les ouv, qu'il a publiés : Prosopographia heroum et illustrium virorum Germaniæ, Basileæ, 1565, in-f.; Militaris ordinis Johannitarum Rhodiorum out Melitensium equitum, etc., Historia libris XII comprehensa, Basilex, 1581, in-fol.

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PANTENUS, philosophe stoïcien, né en Sicile, flor. sous l'empereur Commode, et vivait encore en 216; il enseigna dans la cél. école d'Alexandrie. Il avait composé sur la Bible des Commentaires, qui ne nous sont pas parvenus. PANTEO (Jean - Antoine), de Véronne, médecin du 15e s., a publié : Confabulationes ex thermis Chalderianis, quæ in Veronensi agro sunt, etc., Vicentiæ,,1483, in-fol.

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PANTEU (Jean-Augustin), de Venise, qui vivait dans le 16e s.. a donné: Ars et Theoria transmutationis metallicæ, etc Venetiis, 1551. PANTERA

(Pantero), gentilhomme de Cosme, capitaine de galères, au service de Clément VIII, signala sa valeur contre les corsaires en 1598, et publia en 1614, L'armata navale.

PANTHOT (Louis), chirurgien, né à Lyon, fut l'un des premiers qui accrédita l'opération césarienne. Son fils Horace excella dans la lithotomie.-Son autre fils Jean-Louis Panthot, mort en 1707, doyen du college des médecins de Lyon, publia un Traité sur la Baguette divinatoire; un autre sur les Eaux minerales d'Aix en Savoie; un autre sur les vertus du Mercure; et enfin un Traité sur les dragons et les escarboucles, Lyon, 1691, in-12.

PANTIN (Guillaume), médecin à Bruges, m. en 1583, laissa un Commentaire sur le Traité de Celse, De re medied, Bale, 1552, vol. in-fol.

PANTIN (Pierre), de Thie en Flandre, doyen de Sainte-Gudule à Bruxelles, où il m. en 1611, à 56 ans. On a de lui des Traductions de plusieurs auteurs grecs, un Traité De dignitatibus et officiis regni ac domús regiæ Gothorum.

PANVINI (Onuphre), Panvinius relig. angust., né à Véronne, m. à Palerme en 1568, a donné les Vies des papes, 1567, in-4o; De antiquis Romanorum nominibus, in-fol. ; De ritu sepeliendi mortuos apud veteres christianos et de cemeteriis eorumdem, in-8°, trad. en franc., in-8°; De Principibus Romanis, in-fol.; De republicd Komand, Paris, 1588, in-8°; Fastorum libri V, Venise, 1557, in fol.; Topographia Rome, Francfort, 3 vol. in-fol.; De triumpho et ludis circensibus, Patavii, 1681, in-fol.; Chronicon ecclesiasticum, in-fol.; De episcopatibus, titulis et diaconis cardinalium.

PANZACHIA (Marie-Hélène), néc en 1668 à Bologne, montra du talent pour la peinture. Son genre était le paysage; elle a aussi traité quelques sujets d'histoire.

PANZANI (Grégoire), ecclésiastique italien, envoyé en 1634 en Angleterre par le pape Urbain VIII', concilier pour les différens entre les catholiques de cette tle, laissa des Mémoires contenant le récit de sa mission, qui n'ont jamais été imprimés en cette langue. Joseph Barrington, curé catholique anglais, a publié en 1794, en sa langue, une traduction de ces Mémoires, avec des notes et un supplement sous ce titre : The Memoirs of Gregorio Panzani, giving an account, etc., Birmingham, in-8°.

PANZER (George-Wolfgang-Francois), pasteur de l'église cathédrale de bach dans le Haut-Palatinat, en 1729, Saint-Sebald à Nuremberg, né à Sulzet m. à Nuremberg en 1805, est auteur des Annales typographici, ab artis inventæ origine ad annum M D, etc., Norimberga, 1793 et 1794, 2 vol. in-4. Il a publié en allemand: Annales de l'ancienne littérature allemande, etc., ibid., 1788, grand in-4°; Histoire de l'imprimerie dans les premiers tems à Nuremberg, etc., ib., 178, in 40.

PAOLI (Sébastien), né près de Lucques en 1684, clere regulier de la Mère de Dieu, m. en 1751, a enrichi les journaux d'Italie d'un grand nombre de Dissertations sur les antiquités, l'histoire, la critique sacrée, la physique, dont plusieurs ont été imprimées à Lucques et

å Venise en 1748 et 1750, et des Vies de plus. hommes illustres.

PAOLI (Hyacinthe), de Corse, fut élu l'an des chefs qui la gouvernèrent en 1735. Il commandait lorsque le maréchal de Maillebois en fit la conquête en 1739. Les diverses révolutions qu'éprouva sa patrie l'obligèrent de se retirer à Naples, où il mourut.

PAPACINO D'ANTONI (AlessandroVittorio), né à Ville-Franche en 1714, m. lieut.-gén. en 1786, s'occupa principalement de tout ce qui avait rapport à la science de l'artillerie. Il a publié: 1773, Istituzioni fisico-mecaniche, etc., 1774, fig., lesquelles ont paru en français sous ce titre ; Institution physicomécanique, à l'usage des écoles royales d'artillerie et du génie de Turin, Strasdella polvere, Torino, 176, in-8°, bourg, 1777, 2 vol. in-8°, fig. ; Esame trad. en franc., en angl. et en allem. ; Dell' uso dell' armi da fuoco, ibid., 1780, in-8°, fig.; Il manneggiamento delle machine d'artiglieria, etc., ibid., 1782, in-8°; Dell' architectura militare per le regie scuole, etc., ibid., 1778, in-8', fig.

PAOLI (Pascal), fils du précéd., né à Vostino en Corse, fut élevé au college militaire de Naples. En 1755, il fut reconnu pour commandant général de la Corse. Il parvint, presque sans moyens, à soutenir la guerre contre ses compatriotes attachés au parti génois, et contre le gouvernement de Genes lui-même. Après avoir appaisé les guerres civiles, il marcha contre les Génois, qu'il força de se concentrer dans les principales villes marit. de la Corse. En 163, il s'empara de l'ile de Caprara. Les Génois, battus de toutes parts, eurent recours à la France, qui, en 1764, envoya 6,000 hommes de troupes auxiliaires; et en 1768, les Gé-Abrégé de l'histoire ecclésiastique de nois furent obligés de céder cette ile à la France, qui s'y maintint par les nouvelles forces qu'elle y envoya. Paoli se réfugia à Londres et m. aux environs de cette ville en 1807.

PAOLINI (Fabio), d'Udine, méd., l'un des fondateurs d'une seconde acad.

PAPAI-PARIZ ( François), méd., né en 1649 à Déez en Transylvanie, d'un ministre protestant, m. en 1716. On a de lui une Traduction, en latin, de la Paix de l'ame de Pierre du Moulin; un

Hongrie et de Transylvanie, Zich, 1723, in-8°; Dictionarium latino-hungaricum, Leutschau, 1708; Dictiona rium hungarico - latinum; Ars heral dica, 1696, in-12; des Poésies, etc.

PAPARELLA (Sebast.), né à MonteSancto, vivait au milieu du 16 s., et

ouvrages sur son art, qu'il fit réimpr, à Macerata en 1582, in-fol.

de Venise, en 1593, a laissé : De vipe.fut méd. à Pérouse, où il publia plus. ris in trochiscorum apparatu pro theriacá adhibendis, disputatio, Venetiis, 1604; Prælectiones Marcia, sive commentaria in Thucydidis historiam, etc., Venetiis, 1603; Fabulæ ex antiquis Venetiis, scriptoribus excerptæ, 1587.

etc.,

PAOLINI (Pétronille), née à Tagliacozzo en 1663, connue par ses talens en masique et en poésie, m. en 1726. La plupart de ses ouvrages se trouvent dans les recueils de son tems, à l'exception de cinq Oratorio en musique, et de deux drames, intit.: Iltradimento vendicato, ovvero la Dona illustre, et la Tomiri.

PAPA (Joseph del), médecin, né à Empoli, petite ville de Toscane, en 1649, m. en 1735, a laissé : Lettere intorno alla natura del caldo et del freddo, Florence, 1674, in-8°; Lettera nelle quale si discorre se il fuoco e la luce sieno una cosa medesima, Flor., 1675, in-8°; Exercitatio de præcipuis humoribus qui in humano corpore reperiuntur, etc., Florentiæ, 1733, in-4°; Venetiis, 1735, in-8°; Leide, 1736, in-8°; Tratteti vari fatti in diverse occasioni, Florence, 1734, in -4°.

PAPEBROCH (Daniel), jés. d'Anvers, né en 1628, travailla, conjointement avec les Pères Bollandus et' Henschénius, à la collection des Actes des Saints, et épura la légende des absur dités dont elle fourmillait. Ayant à fixer l'origine des carmes, il la marqua au 12 s. Des religieux de cet ordre, qui faisaient remonter leur origine jusqu'à Elie, entrèrent en fureur. Indépendamment des libelles répandus contre ce jésuite, il fut persécuté et dénoncé à l'inquisition. Quoi qu'il en fût, le P. Papebroch continua son ouvrage jusqu'à sa mort, arrivée en 1714. Ses réponses aux carmes sont en 4 vol. in-4°. Il est encore auteur du Propylæum ad acta sanctorum maii, in-fol.

PAPENDRECHT (Corneille - Paul Hoynch Van), né à Dordrecht en 1686, secrétaire du card. d'Alsace, archev, de Malines, m. en cette ville en 1753. On a de lui: Historia ecclesiæ ultrajectina à tempore mutatæ religionis in fœderato Belgio, Malines, 1725, in-fol.; Sex epistole, de hæresi et schismate ali

quot præsbyterorum ultrajectensium, Malines, 1729, in-40; Analecta Belgica, la Haye, 1743, 6 vol. in-4o,

PAPHNUCE, év. de la haute Thébaïde, confesseur de J. C. durant la persécution de Galère et de Maximin, eut le jarret gauche coupé, l'oeil droit arrache, et fut condamné aux mines. Il assista dans la suite au concile de Nicée en 325.

PAPHUS (mythol.), fils de Pygma

lion et d'Eburnee.

PAPIAS, év. d'Hiéraples, ville de Phrygie, composa Explications des discours du Seigneur. Il ne reste que des fragmens de cet ouvrage. Il fut auteur de l'opinion des millénaires.

PAPIAS, grammairien vers l'an 1053, est auteur d'un Vocabularium Latinum, Milan, 1476, in-fol.; Venise, 1491 et 1596, in-fol.

œuvres poétiques du capitaine Lasphrise, avec la Nouvelle tragi-comique, pièce en cinq actes, en vers, sans distinction de scènes. Il a encore laissé un Recueil de sonnets.

PAPILLON DU RIVET (Nicolas-Gabriel), jés., né à Paris en 1717, m. à Tournay en 1782, a traduit plusieurs discours latins du P. La Sante; des poëmes latins, Templum assentationis, et Mundus physicus, effigies mundi moralis; des Sermons, Tournay, 1770, 4 vol. in-12.

PAPILLON DE LA FERTÉ (DenysPierre-Jean), né à Châlons-sur-Marne, commissaire des menus plaisirs du roi, décapité à Paris en 1794, âgé de 67 ans. On a de lui: Extraits de différens ouvrages publiés sur la vie des peintres, Paris, 1776, 2 vol. in-8°; Elémens d'architecture, de fortifications et de naviElémens

1. PAPILLON (Almaque), poète fr.,gation, Paris, 1787, in-8°
né à Dijon en 1487, a donné le Nouvel
amour; la Victoire et triomphe d'argent
contre le dieu d'amour, Lyon, 1537;
les Ordonnances d'argent; la Victoire
et triomphe d'honneur et d'amour contre
argent. Il m à Dijon en 1559.

de géographie, París, 1783, in-8°; Le-
Paris, 1784, 2 vol. in-8°.
çons élémentaires de mathématiques,

PAPILLON (Thomas), neveu du précéd., avocat au parl. de Paris, né à Dijon en 1514, m. à Paris en 1596. On a de lui: Libellus de jure accrescendi, Paris, 1571, in-8°; De directis Hæredum subs titutionibus, Paris, 1616, in-8°; Commentarii in quatuor priores titulos libri primi Digestorum, Paris, 1624, in-12.

PAPILLON (Philibert), né à Dijon en 1666, doct. de Sorb. en 1694, m. dans sa ville natale en 1738, a donné: Bibliothèque des auteurs de Bourgogne, 1742, 2 vol. in-fol.; Vie de Pierre Abailard et celle de Jacques Aniyot, év. d'Auxerre, 1702. Il a fourni aussi à divers savans des Mémoires et des Observations intéressantes sur la Bourgogne.

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PAPILLON (Jean), grav., né à St.Quentin en 1661 faisait des dessins pleins de grace et de goût; il fut sur-tout employé par les libraires. Il m. à Paris en 1744.

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PAPILLON (Jean-Michel), fils du précéd., grav. en bois, né à Paris en 1698, où il m. en 1776, est auteur d'un Traité historique et pratique de la gravure en bois, Paris, 1766, 2 vol. in-8°. Son OEuvre forme 2 vol. in fol.

PAPILLON (Marc), gentilh. tourargeau, plus connu sous le nom de Capitaine ou de sieur de Lasphrise, m. à Paris en 1599. On a de lui les premières

PAPIN (Nicolas), méd., auteur d'an Traité sur la salure, le flux et le reflux de la mer, l'origine des sources, vol. poudre sympathique, etc. in-12; et de Dissertations latines sur la

PAPIN (Isaac), théol., né à Blois en 1657, neven du précéd., eut des discussions très-vives avec le fameux Jurieu, qui le forcèrent de passer en Angleterre, et de là en Allemagne. Il revint ensuite en France, où il abjura le calvinisme en de ses œuvres a été publié à Paris en 1690, et m. à Paris en 1709. Le Recucil 1723, 3 vol. in-12.

PAPIN (Denys), mécanic. et doct. en méd., de la société royale de Londres, né à Blois vers le milieu du 17 s., fut l'inventeur de plus. machines, entr'autres de celle pour élever les eaux, et la mɛchine dite de Papin, ou le Digesteur, pour faire du bouillon avec des os; publia sur cette découverte un ouvrage en anglais, intit. New Digester, or engine, etc., London, 1681, in -4°.

PAPINI-CORTÈSE (Léonard), de Bagua-Cavallo dans la Romagne, né en 1690, m. en 1765, a publié : De maris æstu reciproco, Faventiæ, 1749; De origine fontium et de Magnete, Faventiæ, 1751; De modo reperiendi meridianum, ibid., 1751.

PAPINIEN, cél. jurisc. du 3e siècle, avocat du fisc, puis préfet du prétoire, sous l'emp. Septime-Sévère, fut décapité en 212 par ordre de Caracalla. Il y a plusieurs lois de ce cél. jurisc. dans le Di

geste; mais la plupart de ses ouvrages sont perdus.

PAPIRE-MASSON ( Jean ), né à St.-Germain-Laval en Forez l'an 1544, avoc. au parl. de Paris, ensuite substitut du procureur - gen. en 1611. Ses ouvr. sont: Annalium libri IV, 1598, in-4° ; Notitia episcoporum Galliæ, in-8°; Vita Joannis Calvini, in-4° ; des Eloges latins des hommes illustres, recueillis par Balesdens, 1656, in-8°; une Histoire des papes, sous ce titre: De episcopis urbis, in-4; une Descriptio fluminum Galliæ, 1685, in-8°; Agobardi, episc. Lugd. opera, Paris, 1605, in-8°.

PAPIRIUS, surnommé Cursor, le coureur, à cause de sa légèreté à la course, fut dictateur vers l'an 320 av. J. C., et triompha des Samnites.

PAPIRIUS-CURSOR (Lucius), fils du précéd., ayant remporté après son père une seconde victoire sur les Samnites, employa les dépouilles des ennemis à faire bâtir un temple à la Fortune. -Un autre Papirius-Crassus, qui vainquit les Privernates, n'ayant pu obtenir les honneurs du triomphe à Rome, avec ses troupes triompher sur le mont Albin, où, au lieu de porter une couronne de laurier, suivant l'usage, il en prit une de myrte.

alla

PAPIRIUS, surn. Prætextatus, de la même fam., acquit ce surnom, parce qu'il fit une action d'une rare prudence dans le tems qu'il portait encore la robe nommée Prætexta.

PAPIRIUS (Lucius), 460 ans après la fondation de Rome, fit placer le premier cadran solaire vis-à-vis le temple de Quirinus.

PAPIUS (André), né à Gand vers l'an 1547, chan. de St.-Martin à Liége, m. en 1581. Il a traduit, en vers latins, le livre de Denys d'Alexandrie, De situ orbis ; de celui de Musée, De amore Erús ac Leandri, et une édition de Priscien, Anvers, 1575, in-8°; De harmoniis musicis, ibid., 1581, in-12.

PAPIUS (Jean), né l'an 1558 à Iphoven en Franconie, premier méd. de la cour d'Anspach, et profess. de la faculté de Koenigsberg, où il m. en 1622. Il a laissé De medicamentorum præparationibus et earum causis tractatus, etc., Witteberga, 1612, in-8o.

PAPON (Jean), lieut.-gén. de Montbrison en Forez, né dans cette ville en 1505, où il m. en 1592, devint maître des requêtes ordinaire de la reine Catherine de Médicis, a écrit: des ComTom. III.

mentaires latins sur la coutume du Bourbonnais, in fol.; Rapport des deux principes de l'éloquence grecqué et la tine, in-8°; Recueil d'arrêts notables, 3 vol. in-fol.

PAPON (Jean-P.), orat., né au Pujet près de Nice en 1736, m. à Paris en 1803. Ses ouvr. sont : l'Art du poète et de l'orateur, in-12; Oraison funèbre de Charles Emmanuel III, roi de Sardaigne, 1773, in-8°; Voyage litteraire de Provence, Paris, 1787, 2 vol. in-12; Histoire générale de Provence Paris, 1778, 1786, 4 vol. in-4°; Histoire du gouvernement français, depuis l'assemblée des notables du 22 février 1787, jusqu'à la fin de la même année 1788, Londres et Paris, in-8°; Epoques mémorables de la peste, et moyens de se préserver de ce fléau, 1800, 2 v. in-8°,

PAPPONI (Jérôme), jurisc., né à Pise, audit. de Rote à Sienne, a donné des Traités, des Conseils et des Déci sions. Il m. à Pise en 1605.

PAPPUS, philosophe et mathématic. d'Alexandrie, sous le règne de Théodose-le-Grand, se fit un nom par ses Collections mathématiques, en huit liv., Pésaro, 1588, in-folio, et Bologne, 1560, in-fol.

PAPPUS (Jean), theol. protest., né à Lindau en 1549, ministre et prof. à Strasbourg, m. en 1610. On a de lui, en latin, un Abrégé de l'histoire ecclésias tique, 1584, in-8°; et quelques Livres de controverse, in-4°.

PAQUOT (Jean-Noël), profess. de l'univ. de Louvain, né à Florence, m. à Liége à 81 ans, a laissé des Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dixsept provinces des Pays-Bas et de la principauté de Liége, Louvain, 17631770, 3 vol. in-fol., et 18 vol. in-12.

PARABOSCO ( Jérôme), né à Plaisance vers le commenc. du 16e siècle, est auteur de plus. comédies italiennes en prose et en vers. Il a aussi composé des Nouvelles, impr. à Venise, sous le titre de Diporti di Girolamo Parabosco, 1558, in-8°; Lettere amorose, 1546, in-12, et quelq. autres ouvrages.

PARACCA (Jean-Antoine), scuplt. né à Valsolda dans le diocèse de Côme, restaura avec beaucoup d'habileté plu sieurs statues à Rome, sous le pontificat de Grégoire XIII. Il mourut sur la fiú du 16e siècle.

PARACELSE ( Aurèle - PhilippeTheophraste Bombast de Hohenheim) ne à Einstled, bourg du canton de

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Schwitz, en 1493, cél. médecin et chimiste, s'acquit une grande réputation par ses cures et son élixir de propriété. prétendait qu'Hippocrate et Galien n'étaient que des charlatans. On lui doit l'art de préparer les médicamens par le moyen de la chimie; celui de la chimie métallique; la connaissance de l'opium et du mercure; celle des trois principes, savoir, le sel, le souffre et le mercare. Il publia les véritables maximes de la médecine, il écrivit sur la chirurgie qu'il entendait très-bien. Après s'être vanté de conserver la vie aux hommes pendant plusieurs siècles, il m. à Saltzbourg en 1541. La meilleure édit. de ses OEuvres est celle de Genève, 1558, en 3 tom. ǝ vol. in-fol.

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PARADEL (Eudaldo), né en Catalogne, distingué dans la fonte des caractères d'imprimerie au 17 s. produisit les plus beaux que l'Espagne eût en

core vus.

'PARADIN (Guillaume), né à Cuiseaux dans la Bresse - Châlonaise, a publié l'Histoire d'Aristée, touchant la version du Pentateuque, in-4°; l'Hist. de notre temps, Lyon, 1552, in-16; Annales de Bourgogne, 1566, in-fol. Cette histoire commence en 378 et finit en 1482; De moribus Gallia historia, in-4°; De rebus in Belgio, anno 1543 gestis, 1543, in-8°; la Chronique de Savoie, 1602, in-fol.; Historia Gallia à Francisci I coronatione ad annum 1550.

PARADIN (Claude), chap. de Beaujeu et frère du précéd., qui vivait encore en 1569, est connu par ses Alliances genealogiques de France, 1636, in f. par ses Devises héroïques, 1621, in-8° par les Quadrins historiques de la Bible, Lyon, 1555, 1583, in-8°, fig.

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-Paradin (Jean), son parent, né à Louhans en Bourgogne, a donné à Lyon, in-12, Micropædie.

PARADIS ou PARADES (Jacques de), en latin de Paradiso, Chartreux anglais, m. à Erford en 1465, à 80 ans, est auteur d'un Traité des sept états de l'Eglise, marqués dans l'Apocalypse.

PARADIS ou PARADISI (Paul), Vénitien, est le premier qui ait enseigné la langue hébraïque dans le college royal à Paris, où il m. en 1559. Il est auteur d'un Dialogue sur la manière de lire l'hébreu.

PARADIS (P. D. Basile), bénéd., né à Ravenne en 1614, m. dans le momastère de Saint-Paul à Rome en 1647,

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PARADIS DE RAYMUNDIS ( Jean-Zacharie), né en 1746 à Bourg en Bresse où il était lieut. gen. du baillage, m. A Bourg en 1797, publia, en 1784, le Traité elementaire de morale et du bonheur, réimprimé en 1795. En 1797 • il revint à Paris, et y fit imprimer Des Prêtres et des Cultes; toute prédication doit être réduite à la prononciation du precepte, Paris, 1797, in-8°; Moyen le plus économique, le plus prompt, le plus facile d'améliorer la terre d'une manière durable, Paris et Lyon, 1589, in-12. Paradis eut le courage en 1782, lorsque Louis XVI fut mis en jugement, de s'offrir pour être son défenseur.

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PARAMO (Louis de), inquisit. espagnol, publia à Madrid, en 1598, infol. De origine et progressu Offici Sanctæ Inquisitionis, ejusque utilitate et dignitate, libri tres, trad. en franc. par M. Morellet, sous le titre : Manuel des Inquisiteurs, à l'usage des Inquisitions d'Espag. et de Portugal, ou Abrégé de l'ouvrage intitulé: Directorium inquisitorum, composé vers 1358 par Nicolas Eymeric.

PARASOLE (Léonard), graveur en bois, né dans le 16 s., travailla pour Tampeste. Sixte-Quint lui fit aussi graver l'herbier de Castor Durante, son médecin.

PARASOLS (Bernard de), fils d'un médecin de la reine Jeanne, né à Sisteron, m. en 1383, fut poète tragique. Il y a plusieurs ouvrages, en langue provençale, de sa façon. Parasols a fait l'éloge de César, philosophe provençal. Il est le prem. aut. des mystères, qui paraissent avoir commencé vers 1378, et qui ont occupé la scène pendant 170 ans.

PARAVICINI (Fabricius), de Traon dans la Valteline, exerça la médecine à Trezzo, et y m. en 1695. On a de lui: Sollevio dell' età cadente, etc., Milan,

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