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PATAROLI (Laurent ), né à Venise en 1674, où il m. en 1727. Tous ses ouvrages furent publiés à Venise en 1743, en 2 vol. in-4°, sous le titre de: Opera omnia numismatica et philologica_in unum corpus collecta, etc., avec la Vie de l'auteur écrite en latin.

PATEL, peintre, appelé communément Patel le tué ou le bon Patel, a fait des paysages et des morceaux d'architecture d'une manière agréable.

PATER (Paul), né en 1656 à Menersdorf en Hongrie, prof. en mathémat. à Dantzick, où il m. en 1724. On a de lui: Labor solis, sive de eclipsi Christo patiente Hierosolymis visd; De Astrologid Persica; De_mari Caspio; de Calo Empireo, Francfort, 1687, in-8°, etc.

PATÈRE, Patérius, notaire de l'Eglise romaine, et ensuite évêque de Brescia, dans le 6 s., est connu par un Commentaire sur l'Ecriture sainte.

PATÉRIN (Claude), né à Lyon, dis tingué par ses connaissances en jurispru dence et ses négociations, assista à l'assemblée d'Orléans pour réprimer les entreprises du pape Jules II, et devint premier président du parl. de Bourgogne; il assista au lit de justice de 1527 y examina la validité du traité de Madrid, et mourut en 1551.

PATERNIONO (Gautier), de Catane, juge de la grande chambre de Sicile, m. en 1531. Il a écrit: In cap. volentes de feudis; allegationes in caussa baronice Furnaris.

PATERNIONO (Gautier), qui vivait en 1515, fut employé en qualité d'agent auprès de plus. cours de l'Europe. On a de lui: Responsa multa; de Apocalypsi lib. 2. Historia sacra à mundi constitutione ad sua usque tempora.

PATERNIONO (Jean), de Catane, bénéd., archev. de Palerme, où il m. en 1511. On connaît de lui: Allegationes de primatu ecclesiæ Panormitana.

PATERNIONO (Ferdinand), jés., m. en 1604, a écrit: De Regid Siculá monarchid; vite de rè di Sicilia.

PATERNO (Eusèbe), de Crémone, chanoine de St.-Jean-de-Latran, flor. dans le 15 s., a donné un Commentaire snr l'Histoire de Judith ainsi que sur celle d'Esther.

PATERNO (Louis), Napolitain, poète da 16 s. Ayant choisi une certaine Mirzia pour la muse de ses vers amoureux, il la chanta sous le symbole du mirte, comme Pétrarque avait chanté

la belle Laure sous celui du laurier, et intitula son livre: Nuovo Petrarca. Il fit paraître aussi en 1560, ses Triomphes; Le Nuove fiamme, Venise, 1561; cinq Satires, Venise, 1565,

in-12.

PATERNO (François), jésuite, né à Catane, mort vers l'an 1720. On ne connait de lui que: Oratio extemporanea habita in funere Vincentii cardinalis Grimani, etc., Naples, 1710.

PATERNO (Ignace - Vincent), de Biscari dans la Sicile, surintendant et ingénieur des ponts, chaussées et chemins, fit construire à ses frais et d'après ses dessins, sur le Simeto, le plus grand fleuve de la Sicile, un pont de 31 arches, ayant 200 cannes de longueur; commencé en 1765, achevé en 1777. On a de lai: Ragionamento a madama.... sopra gli antichi ornamenti et trastulli de' Bambini, Florence, 1781, in-4o, fig.

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PATERNUS (Bernardin), né à Salo dans le Bressan, enseigna la inédecine à

Pise, à Mont-Réal, en Sicile et à Padoue, m. en 1592, a laissé : De humorum purgatione circa morborum initia tentenda, Romæ, 1547, in-8°; Spire, 1581, in-8°; Consilium de Balneis aquensibus apud aquas statiellorwn, etc.; Explanationes in I part. Avicenna, Venetiis, 1596, in-40; Consilia medica, Francfort, 1598, in-folio.

PATERSON (Samuel), célèbre bibliogr. anglais, né à Londres en 1728, m. en 1802, a donné: Remarques rapides dans un voyage aux Pays-Bas, par Coriat Junior, 3 vol. in-8°; Joineriana (marqueterie), ou Livres de morceaux détachés, 2 vol. in-8°; le Templier, feuille périodiq.; Considerations sur la loi et les gens de loi, in-8°.

PATIN (Gui), médecin, né à Hodenc en 1601, exerça son art à Paris, où il fut moins connu par son habileté que par son caractère satirique. Les discussions sur l'antimoine provoquerent sa bile; il a écrit: Le Médecin et l'Apothicaire charitables; des Notes sur le Traité de la Peste, de Nicolas Allain; des Lettres en 5 vol. in-12, ou 2 vol., Amst., 1718. Il m. en 1672.

PATIN (Charles), médecin, fils du précédent, né à Paris en 1633, m. à Padoue en 1693, prof. de chirurgie. Ses princ ouvr sont: Familiæ Romanæ ex antiquis numismatibus, Paris, 1663 ct 1703, in-fol.; Traité des tourbes combustibles, Paris, 1663, in-4°; Introduc tion à l'histoire par la connaissance des médailles, Paris, 1665, et Amst., 1667, in-12; Imperatorum Romanorum nu

mismata, Strasbourg, 1671, vol. in-fol., et Amst. 1696, in-fol.; quatre Relations historiques de divers voyages en Europe, Bale, 1673, Lyon, 1674, in-12; Pratica delle Medaglie, Venezia, 1673; Suetonius ex numismatibus illustratus, Basile, 1675, vol. in-4o; De Febribus, ibid., 1677; De Scorbuto, ibid., 1679.

PATIN (Charlotte et Gabrielle), filles du précéd., étaient, ainsi que leur mère, de l'acad. des Ricovrati de Padoue; leur mère est aut. d'on recueil de Reflexions morales et chrétiennes. Les ouyr. de Charlotte sont une Harangue latine sur la levée du siége de Vienne, et Tabellæ selectæ et explicata, in-fol., Padone, 1691, avec fig. Gabrielle a donné le Panegyrique de Louis XIV, et une Dissertation, in-4°, sur le Phénix d'une médaille de Caracalla, Venise, 1683.

PATINA (Benoît), médecin, né à Brescia en 1534, m. en 1577, a donné : Opuscula de re medicá; Libri tres de venenis; Commentarius de naturá et curatione febrium, etc., Brixiæ, 1572,

in -8°.

édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, etc., Paris, 32 vol. in-12; Vie de Pelage, contenant l'histoire de saint Jerome et de saint Augustin contre les pélagiens, 1751, in-12.

PATRAT (Joseph), né à Arles, suivit la carrière du théâtre, et y eut moins de succès comme acteur que comme auteur. On a de lui des comedies et opéracomiques. Il mourut à Paris en 1801, à 6, ans.

PATRIARCHI (Gaspard), né à Padoue en 1709, m. en 1780. Outre des lettres et des poésies, on a de lui un Traité des Tropes, une Traduction des sain's désirs de la mori du P. Lallemant, de l'agonie de J. C. de Bossuet, et un vocabulaire vénitien el padouan.

PATRICE, év. et apôtre d'Irlande, né en 377, m. vers l'an 460, fonda divers monastères, bâtit un grand nombre d'églises, forma des écoles et fit fleurir les lettres. Il a écrit la Confession de saint Patrice, et une Lettre à Cerotic, prince du pays de Galles. On lui attribue le Traite des douze Abus. Les OEuvres de saint Patrice ont ete publiées à Londres, 1658, 2 vol. in-8°.

PATISSON (Mamert), imprimeur du 16 s., né à Orléans, imprima la re PATRICE (Pierre), né à Thessalopartie de l'Histoire du président de Thou.nique, vivait sous Pempereur Justinien, On distingue parmi les édit. qu'il mit au qui l'envoya, l'an 534, en ambassade jour les quatre livres de la Vénerie d'O- vers Amalasonte, reine des Goths, et en pian, trad. par Florent Chrétien, 1575,550 à Chosroes, roi des Perses, pour in-40; Discours sur les médailles et grav. antiques, par Antoine-le-Pois, 1579, in-40; les ouvr. de Scévole de SaintMarthe, 1579, in-4°; Josephus Scaliger de emendatione temporum, 1583, in-f.

PATKUL (Jean Réginald de), gentilh. livonien, fut accusé d'avoir voulu livrer la Livonie au czar Pierre, ou au roi de Pologne Auguste. Son entreprise ayant, dit-on, échoué, il passa au service de ce dernier prince, et fut revêtu du caractère de résident de Moscovie en Saxe. Charles XII n'en contraignit pas moins le roi Auguste de lui livrer Patkul par le traité d'Alt-Ranstadt. Le czar le réclama en vain; Charles XII le fit rouer et écarteler à Casimir en 1707.

PATOUILLET (Louis), jés., né à Dijon, et m. à Avignon vers 1783, a publié successiv.: Apologie de Cartouche, ou le Scélérat justifié par la grace du P. Quesnel, Avignon, 1733, in-12; Dictionnaire des livres jansenistes, ou qui favorisent le jansénisme, par le P. de Colonia, jés., nouv. édit., Anvers, 1752, 4 vol. in-12. Il a publié, de concert avec les PP. Le Gobien, du Halde, Ingou, La Neuville et autres, Lettres

conclure la paix avec lui. Il a laisse des fragmens de l'Histoire des ambassadeurs. Chanteclair à trad. cet ouvr. de grec en latin.

PATRICE (Augustin), écrivain du 15 s., né à Sienne, secrét. de Pie II en 1460, composa un Abregé des actes du concile de Bâle. Ses services lui valurent

l'évêché de Pienza dans la Toscane. Il y m. en 1496. Patrice eut part au pontifical, imprimé à Rome en 1485, in-fol. On lui attribue le Traité des rits de l'Eglise romaine, Venise, 1516, in-fol.

PATRICE (André), Polonais, 1er év. de Wenden dans la Livonie, m. en 1583, a laissé des Harangues latines, des Commentaires sur deux oraisons de Cicéron, et dive:s ouvrages.

PATRICK (Simon), né en 1626 à Gainsborough, dans la province de Lincoln, fut élevé en 1691 à l'évéché d'Fly, où il termina sa carrière en 1707. On lui doit des Commentaires sur le Pentatenque et sur d'autres livres de l'Ecriture sainte ; un grand nombre d'autres oùvrages écrits en anglais.

PATRINI (Joseph), graveur, né à Parine, grava à Venise une grande quan

tité de statues désignées dans les 2 vol.neur de New-Jersey, et Fun des juges de in-fol. intitulés Statues antiques de la cour suprême des Etats-Unis, naquit Venise; il m. en 1786. à New-Jersey, et m. en 1806. C'était un homme d'état et un juge intègre.,

PATRIX (Pierre), né à Caen en 1585, d'un conseiller au bailliage, et m. à Paris en 1672, a publié un Recueil de vers intit. La Miséricorde de Dieu sur un pecheur pénitent, Blois, 1660, in-4°; Plaintes des consonnes qui n'ont pas l'honneur d'entrer dans le nom de NeufGermain, dans les œuvres de Voiture; Poésies diverses, dans le recueil de Barbin.

PATRIZI OU PATRIZIO (François), évêque de Gaïète, dans la Terre de Labour, mort en 1494, a donné dix Dialogues, en italien, sur la manière d'écrire et d'étudier l'Histoire, Venise, 1560, in-4; De Regno et Regis institutione reipublicæ, 1519, in-fol., trad. en franc., Paris, 1577, in-8; 1520, ia-fol.; Paris, 1610, in-8°; Del vero Reggimento; Poemata de antiquitate

Sinarum.

I

PATTISON (William), poète, né dans le comté de Sussex en 1706, m. à Londres à 21 ans. On a recueilli en 1728 ses poésies en 2 vol. in-8°.

PATU (Claude-Pierre ), avocat au parlem. de Paris, où il naquit en 1729, se produisit sur la scène en 1754, par sa petite comédie des Adieux du Goût. Il donna ensuite une Traduction de quelques coméd. anglaises, Londres (Paris), 1756, 2 vol. in-12, et m. à Saint-Jeande-Maurienne en 1758.

PATUZZI (Vincent ), dominicain italien, est connu par une Dissertation: De sede inferni in terris quærenda, 178, in-4°, dirigée contre Swinder. I vivait encore en 1767.

PAVANELLO (Michel), d , de Vicence, a publié plus, essais poétiqnes: Saggin di documenti morali, etc., illustrati con note, Vicence, 1791, Saggio secondo di documenti morali, etc., illustrati COR note, ibid., 1793; L' etica di Epicura, etc., ibid., 1793, etc., etc.

PATRIZI ou PATRIZIO (François), de Cherso en Istrie, m. à Rome en 1597, à 67 ans. On a de lui une édition des livres attribués à Mercure Trismégiste; une Poétique en italien, Ferrare, 1586, PAUCTON (Alexis-Jean-Pierre), né 2 tom. en 1 yol. in-4°; Paralleli Militari, près de Lussan en 1732, m. à Paris en Rome, 1594, 2 tom. en 1 vol. in-fol. 1798. On lui doit: Théorie de la Vis PATROCLE (mythol.), fils de Mé-d'Archimède, 1768, in-12; Métrologie; natius et de Sthenelé, fut élevé par Chiron avec Achille, et devint célèbre par l'étroite amitié qu'il lia avec ce héros.

PATRONA-KALIL, Albanais de nation, âgé de 43 ans, excita la fameuse révolte de Constantinople en 1730. Le grand-seigneur ne pouvant se défaire de fui par des voies legales, le fit appeler dans la salle d'audience, où il le fit massacrer avec ceux qui l'accompagnaient par des gens armés.

PATRU (Olivier), né à Paris en 1604, où il m. en 1681, suivit le barreau et cultiva en même tems les b.-lett 11 fut recu membre de l'académie française en 1640. On a de lui des Plaidoyers et d'autres ouvrages; dont les meilleures éditions sont de 1714, in-4°, et de 1732, a vol. in-4°.

PATTEN (Thomas), theol. anglais, m. en 1790, a donné l'Apologie chrétienne, in-8°; l'Apologie chrétienne de saint Pierre; in-8°; la suffisance des preuves données de l'évidence de l'Evangile, etc, in-8°; l'opposition entre Evangile de Jésus-Christ et ce qu'on appelle la religion naturelle.

Théorie des lois de la nature; une Dissertation sur les pyramides d'Egypte, 1780, in-8°. Il a laissé plus. m.ss.

PAVERI-FONTANA (Gabriel), né à Plaisance, m. à Milan vers 1490, a donné un Commentaire sur les poésies d'Horace; une Grammaire et un Poëme élégiaque sur la mort du duc Galeas Marie Sforce.

PAVILLON (Nicolas), év. d'Alet, né à Paris en 1597, et m. dans son diocèse en 1677, travailla à la réforme de son clergé, et fonda des établissemens utiles. Il a laissé : Rituel à l'usage du diocèse d'Alet, etc., Paris, 1667 et 1670, in-8°; des Ordonnances et des statuts synodaux, 1675, in-12.

PAVILLON (Étienne), neveu du pré cédent, membre de l'acad. franç. et de celle des inscript. et b.-lett., né à Paris en 1632, où il m. en 1705. Ses Poésies ont été recueillies en 1715 à la Haye, Amst., 1750, in-12.

PAUL ( saint ), nommé auparavant Saul, de la tribu de Benjamin, né à Tarse, ville de Cilicie, après avoir été le persécuteur le plus violent des disciPATTERSON (William), gouver-ples de Jésus-Christ, devint l'apôtre et

le disciple le plus fidèle du fils de Marie. Pour propager la foi de son maître, il fit un grand nombre de voyages fut condamné à avoir la tête tranchée par l'ordre de Néron, l'an 66 de J. C. It a laissé 14 Epitres.

successeur

PAUL Ier (St.) pape, d'Etienne II, son frère, en 757, fonda diverses églises, et m. l'an 767. On a de lui 22 Lettres dans le rec. de Cretser.

PAUL II (Pierre-Barbo), Vénitien, neveu du pape Eugène IV, qui le fit cardinal en 1440, monta sur la chaire de St. Pierre après Pie II, le 29 août 1464, et m. le 26 juillet 1471. Ce pape excommunia Podíebrack, roi de Bohême. Cet anathême fut suivi d'une croisade, qu'il fit prêcher contre ce prince, et qui ne produisit aucun effet. Il fut plus heureux avec les seigneurs d'Italie, divisés entre eux, qu'il parvint à réunir. C'est lui qui réduisit le jubilé à 25 ans, par une bulle du 19 avril 1470. Il n'aimait pas les gens de lettres, et même les persécuta. On lui reproche aussi sa mollesse et son faste. On a de lui des Lettres et des Ordonnances. Le card. Quirini a donné sa Vie, Rome, 1740, in-4°.

PAUL III (Alexandre Farnèse), év. d'Ostie et doyen du sacré college, placé sur la chaire de St. Pierre après Clément VII, le 13 octobre 1534, naquit à Carin en Toscane en 1468. Le commencement de son pontificat fut marqué par l'indication d'un concile général à Mantoue, qu'il transféra ensuite à Trente, où la première session se tint le 13 décembre 1545. Il fit avec l'empereur et les Vénitiens une ligue contre les Turcs, qui échoua. Il établit l'inquisition, approuva la société des jésuites, condamna Pinterim de Charles-Quint, et se conduisit avec beaucoup de rigueur envers Henri VIII, roi d'Angleterre; il m. en 1549. Il ne reste de lui que quelques Lettres sur des sujets de littérature. Il avait composé des Remarques sur plusieurs Epîtres de Cicéron.

PAUL IV (Jean-Pierre Caraffe ), doyen des cardinaux, et archevêque de Theate, autrem. Chieti, dans le royaume de Naples, obtint la tiare après Marcel II, en 1555, âgé de près de 80 ans. Il était né en 1476, et montra, dès le commencement de son pontificat, une vigueur qui ne servit qu'à faire des ennemis au St.-Siége. Il m. en 1559. On a de lui: De Symbolo; De emendandá Ecclesiá; la Règle des Théatins, dont il fut l'instituteur avec St. Gaëtan.

PAUL V (Camille Borghese), Ro

main, monta sur le trône pontifical le 16 mai 1605, après Léon XI, eut de grandes discussions avec le sénat de Venise au sujet de la juridiction séculière et de la juridiction ecclésiastique. Le pape eut recours à Henri IV. Ses ambassadeurs à Rome et à Venise entamèrem la négociation, et le card. de Joyeuse la termina en 1607. Paul V s'appliqua ensuite à embellir Rome, Cette ville lui doit ses plus belles fontaines. Il acheva le frontispice de Saint-Pierre et le magnifique palais de Monte-Cavallo. Il m. en 1621, à 69 ans.

PAUL (le chevalier), d'abord matelot, servit sur un vaisseau de la religion, devint capitaine d'un brigantin et ensuite d'un vaisseau. Appelé en France par Richelieu, il se signala au combat de Guttrai en 1638. Louis XIV le nomma successivement chef d'escadre, lieut.-gén. et vice-amiral des mers du Levant. Paul m. à Toulon en 1667.

PAUL Ier (Pétrowitz), né en 1754, de Catherine II Alexiewna, et de Pierre III, empereur de Russic, épousa en premières noces Wilhelmine, fille du landgrave de Hesse-d'Armstadt. Elle m. deux ans après cette union, en 1776. Paul Ier prit pour seconde épouse la princesse de Wirtemberg, nièce du roi de Prusse. Il n'était encore que grand-duc de Russie, lorsqu'en 1780 il parcourut l'Europe, accompagné de la grande-duchesse, pendant quatorze mois. A la mort de Catherine II, arrivée en 1796, il monta sur le trône. S'étant allié aux autres puissances pour faire la guerre à la France, il envoya, sous les ordres du général Souwarow, une armée qui pénétra en Italie en 1799, et y fit des conquêtes qui furent perdues presque aussitôt. Paul Ier se livra dans l'intérieur de ses états à une foule d'innovations dont plusieurs ne furent pas goûtées. Il fut assassiné dans son lit la nuit du 11 mars 1801. On lui doit d'avoir fait ouvrir des canaux utiles, bâtir le bean palais de Michaïlow à Pé tersbourg, revêtir la Moïka de pierres de taille, l'etablissement de la maison des orphelins militaires, etc.

PAUL DE SOMOSATE, patriarc. d'Adtioche l'an 260 de J. C., soutenait « que les trois personnes de la Trinité n'étaient point trois dieux, mais trois attributs sous lesquels la divinité s'était manifes tée aux hommes ; que J. C. n'était point un dieu, mais un homme auquel la sagesse s'était communiquée extraordinaiment, et qu'elle n'avait jamais abandonné..... » Son opinion fut condamnée

par les prélats d'Orient, et lui-même déposé et excommunié. Les disciples de Paul furent nommés Paulianistes.

PAUL LE SILENCIAIRE, Paulus Silenciarius, auteur grec, flor, au 6* s. On a de lui une Histoire, en vers grecs, de l'église Sainte-Sophie; un Poëme, aussi en vers grecs, sur les Thermes pythiques; plus. Epigrammes dans l'Anthologie. PAUL-EGINETTE, med. du 76 s., Abrégé des Euvres de Galien, et plus. autres ouv. en grec. Son Traité De re medica fut imp. à Bâle en 1551, in-fol., et ses autres écrits le furent en grec, à Venise, 1528, in-fol., et en latin, 1538, in-4°.

laissa un

PAUL, diacre de Mérida dans l'Estramadure, florissait aux premières années du ze s. On a de luí une Histoire des Pères d'Espagne, Anvers, 1635, in-4°.

PAUL (Warnefride était son nom de famille), diacre d'Aquilée, secret. de Didier, dernier roi des Lombards. Arehise, prince de Bénévent, l'appela à sa cour; lorsque ce prince mourut en 787, Paul se retira au Mont-Cassin, et m. vers 801. Il est aut. d'une Histoire des Lombards, en six livres, depuis leur origine jusqu'à la mort de Luitprand en 744; des Vies de Saints; d'une Histoire des évéq. de Metz,et de l'Hymne de SaintJean: Ut queant laxis, etc.

PAUL DE SANCTA MARIA, OU DE BURGOS, juif, natif de cette ville, entra dans l'état ecclésiast., et fnt successiv. précept. de Jean II, roi de Castille, archidiacre de Trevigno, év. de Carthagène, et enfin de Burgos: m. en 1445, à 82 ans. Ses princ. écrits sont : des Additions aux apostilles de Nicolas de Lyra, Serutinium scripturarum, Mantoné, 1747, in-fol. Il eut trois fils, le premier, Alphonse, év. de Burgos, composa un Abrégé de l'Histoire d'Espagne. Le second, Gonsalve, fut év. de Placentia ; et le troisième, Alvarès, publia l'Histoire de Jean second, roi de Castille.

PAUL (François), med., des acad. de Montpellier et de Marseille, né à Saint-Charnas en Provence, m. en 1777, à 43 ans. On a de lui les Mémoires de l'académie de Prusse, 3 vol. in-4o, et to vol. in-12; Mémoires de l'académie de Bologne, in 40; Mémoires de l'académie de Turin, in-40; Institutions chirurgicales, trad. da latin d'Heister, Avignon, 1770, 2 vol. in-4°, et 4 vol. in-80. Il a traduit trois Traités de VanSwieten; de la Péripneumonie, de la Tom. III.

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Pleurésie, des Maladies des enfans, chacun en un vol, in-12.

PAUL (Amant-Laurent), abbé, frère du précéd., aut. de plusieurs traduct., telles que celles de Florus, de Velleius Paterculus; de Justin, de Cornelius Nepos, finit ses jours à Lyon en 1809, à l'âge de 69 ans.

PAULA (Julia-Cornelia ), première femme de l'emp. Heliogabale, etait fille de Julius Paulus, prefet du pretoire ; mais bientôt après cet empereur s'en degoûta et la chassa du palais. Paula rentra dans le cours d'une vie ordinaire, comme si elle se fût éveillée après un bean songe.

PAULE Francois de), marquis de Montglat, a laissé sur le tems de la fronde des Mémoires, 1 vol. in-12, réimp. à Amsterdam en 1728.

PAULI (Jean-Guill.), méd., né à Leipsick en 1658, où il m. en 1-23. On a de lui plus. Dissertations academiq.; des Commentaires sur l'anatomie et la chirurgie de Van Hoorne, Leipsick, 1707, in-8°, et Speculationes et obser vationes anatomicæ, ib., 1722, in-40.

:

PAULI (Simon), né à Rostoch en 1603, prem. med. du roi de Danemarck; ensuite évêque d'Arhusen, m. en 1680 après avoir publié un Traité de febri bus malignis, 1678, in-4o; un Traité de l'abus du tabac et du thé, 1681 in-4°; Quadripartitum de simplicium medicamentorum facultatibus, Copenhague, 1668, in-4°; Flora Danica, 1647, in-4°, et Francfort, 1708, in-8°; Viridaria Regia varia et academica, Copenhague, 1653. in-12.

PAULI (Jacques Henri), fils du précéd., né & Copenhague, prof. d'anatomie en cette ille en 1662, obtint le titre d'historiographe de Frédéric III. On a de lui un ouvrage sur l'anatomie, Copenhague 1663, in-4o.

PAULIAN Aimé-Henri), jés., né à Nimes en 1722, où il m. en 1802. Il professa la physique avec succès. On lui doit: Dictionnaire de physique, Avignon et Paris, 5 vol. in-8°; Dictionnaire des nouvelles découvertes faites en physique, 1787, 2 vol. in-8°; Nouvelles conjectures sur les causes des phénomènes electriques, 1667, in-4o; Traité de paix entre Descartes et Newton 1-64,3 vol. in-12; Système gén ral de philosophie, 1669, 4 vol. in-12; Dictionnaire philosoph-theologique, Nîmes et Paris, 1774, in-4°; Guide des jeunes mathématiciens, Avignon et Paris,

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