Bibliothèque Latine-Française, Volume 61

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C. L. F. Pancoucke, 1834
 

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Brani popolari

Pagina 255 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Pagina 273 - C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, Qui vous jette, en passant, un coup d'œil égaré, Et sans aucune affaire, est toujours affairé. Tout ce qu'il vous débite, en grimaces abonde; A force de façons, il assomme le monde, Sans cesse il a tout bas pour rompre l'entretien Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien; De la moindre vétille il fait une merveille, Et jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille.
Pagina 98 - Suspicione si quis errabit sua, Et rapiet ad se, quod erit commune omnium, Stulte nudabit animi conscientiam. Huic excusatum me velim nihilominus : Neque enim notare singulos mens est mihi, Verum ipsam vitam et mores hominum ostendere.
Pagina 286 - Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Pagina 244 - C'est donc quelqu'un des tiens ; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Pagina 299 - La gent trotte-menu s'en vient chercher sa perte. Un. rat, sans plus, s'abstient d'aller flairer autour : C'était un vieux routier, il savait plus d'un tour ; Même il avait perdu sa queue à la bataille. — Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille, 45 S'écria-t-il de loin au général des chats : Je soupçonne dessous encor quelque machine. Rien ne te sert d'être farine ; Car, quand tu serais sac, je n'approcherais pas.
Pagina 273 - Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles, Et fait cent sottises pareilles. ; Après bien du travail, le coche arrive au haut. « Respirons maintenant! dit la mouche aussitôt : J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine. Ça, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine.
Pagina 260 - Le cheval s'approchant lui donne un coup de pied, Le loup un coup de dent , le bœuf un coup de corne. Le malheureux lion , languissant , triste et morne , Peut à peine rugir , par l'âge estropié. Il attend son destin sans faire aucunes plaintes ; Quand voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit-il , je voulais bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes.
Pagina 244 - Tu seras châtié de ta témérité. -Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant. Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent en aucune façon Je ne puis troubler sa boisson.
Pagina lx - Ésope et Phèdre, ayant au contraire écrit en grec et en latin , n'ont pu fournir à La Fontaine que des sujets et des idées , tandis que Marie, lui présentant les uns et les autres, a pu lui suggérer aussi des expressions, des tournures et même des rimes. Il est inutile de faire remarquer que, dans les ouvrages de La Fontaine, il se trouve une foule de mots anciens qui , sans un commentaire , seraient inintelligibles.

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