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d'émeraude; du saphir des anciens, et de la tasse prétendue de saphir, qui existoit à Monza (4); enfin de l'évaluation des pierres précieuses du volume le plus considérable.

Les notes additionnelles contiennent les articles suivans: sur le jade; sur les empreintes en pâtes de verre coloré; sur l'usage du natron dans les verreries des anciens; sur l'identité de la pierre de Yu ou Yu-ché, avec le spath adamantin; sur la propriété odorante des vases murrhins; sur les prétendues verreries des Juifs; sur les carreaux de verre à l'usage des fenêtres chez les anciens; sur une nouvelle dénomination des vases étrusques, proposée par M. QUATREMÈRE DE QUINCY (5). G. J. OBERLIN.

GRAMMAIRE.

LE Jardin des Racines grecques mises en vers français; nouvelle édition, précédée d'une notice sur Lancelot, par un savant helléniste, et débarrassée du commentaire sur les dérivés et du traité sur les particules indéclinables que l'écolier trouvera mieux expliquées dans le nouveau dictionnaire grec-français,

(4) Elle est actuellement dans le cabinet de la bibliothèque impériale. A. L. M.

(5) J'ai rédigé la note sur le Catino, pour satisfaire la curiosité de ceux qui viennent le voir dans le cabinet de la bibliothéque, et éviter de répéter les réponses aux questions que chacun pourroit faire. J'attachois peu d'importance à cette dissertation; mais je me félicite aujourd'hui de l'avoir composée, puisqu'elle est devenue le sujet d'un ouvrage trèsinstructif, et dans lequel on trouve plusieurs points d'histoire naturelle et d'antiquités traités avec un grand savoir et une érudition peu commune. A. L. M.

à l'usage des Lycées et des Ecoles secondaires. On a conservé dans cette édition, la coupure des racines, par leçons, parce qu'elle facilite la mémoire des jeunes gens. I vol. in-12, cartonné. Prix 1 fr.; ă Paris, chez H. Nicolle, à la librairie stéréotype, rue des Petits-Augustins, n.° 15.

NOUVEAU Dictionnaire français-latin, composé sur le plan du Dictionnaire latin-français, du même auteur, où se trouve l'étymologie des mots français, leur définition, leur sens propre et figuré, et leurs acceptions diverses, rendues en latin par de nombreux exemples choisis avec soin et vérifiés sur les originaux ; par Fr. NOEL, membre de la Légion d'honneur, inspecteur-général des études, et de plusieurs Sociétés savantes. Prix, broc., 6 fr., et relié 7 fr. A Paris, chez Nicolle et Compagnie, rue des PetitsAugustins.

Le succès du premier Dictionnaire latin-français de M. NOEL, ne pouvoit qu'encourager l'auteur à continuer ce travail pénible mais utile. Le public a su apprécier l'importance de cet ouvrage, et il a rendu justice à l'habileté avec laquelle il a été exécuté. L'auteur a dû sacrifier des occupations et des études plus agréables pour courir une carrière si hérissée de difficultés ; il peut justement s'applaudir de les avoir si heureusement vaincues et d'avoir rendu des services importans à l'instruction publique. On ne manquoit pas de bons dictionnaires pour la langue latine, mais les plus estimables n'étoient point à la portée de la jeunesse, et ceux qu'on mettoit entre leurs mains étaient susceptibles d'être perfectionnés.

L'auteur a suivi, pour ce nouveau dictionnaire, un plan analogue a celui qu'il avoit adopté pour le précédent. La langue française s'est enrichie depuis 30 ou 40 ans de plusieurs mots qu'il a eu soin de recueillir et de faire entrer dans le corps de l'ouvrage, mais il a écarté avec scrupule de cette liste ceux que le bon usage n'a point consacrés.

Il a eu soin également de ne point faire mention des mots techniques qui ne sont point susceptibles d'être rendus en latin ou auxquels il est facile de donner une terminaison latine. Il s'est attaché davantage à présenter un plus grand nombre de variétés et de nuances dans les tournures latines, et si cette tâche étoit plus difficile pour lui, elle étoit assurément plus utile pour les élèves.

Un objet très-essentiel étoit de donner les étymologies véritables des mots. M. Noël a refait presque toutes celles de Lallemant, sur le Dictionnaire de l'Académie et les grammairiens les plus estimés, et on les trouve indiquées partout où elles sont nécessaires.

Quant à la classification des sens propres et des sens figurés des mots, c'est où l'auteur pouvoit faire voir la sagacité de son esprit et la justesse de ses idées, et il nous semble que l'examen de la marche qu'il a suivie ne peut qu'en donner une très-bonne opinion. Ce n'est plus uniquement de l'exactitude qu'on exige ici, c'est le résultat d'une méditation profonde sur la métaphysique du langage, et on voit qu'elle n'est point étrangère à l'auteur. M. Noël a pris soin surtout de vérifier les exemples sur les originaux; il a traduit les métaphores par des métaphores équivalentes; en général, pour toutes les formes du discours, il a cherché à les rendre par celles qui leur étoient le plus analogues.

Toutes les parties de cet important ouvrage ont donc été traitées avec le même soin et la même exactitude, et c'est annoncer aux instituteurs comme aux élèves le travail le plus intéressant que celui qui facilitera aux uns l'enseignement de la langue latine, et aux autres les moyens de l'apprendre.

ORIGINE des Langues, par Zalkind HOURWITZ, auteur de la Polygraphie. A Paris, chez l'Auteur, rue des Deux Ecus, n.° 48.

L'Auteur remonte, dans ce petit ouvrage, aux premiers élémens du langage qui ont dû être à peu près les mêmes chez tous les peuples antérieurement à leur civilisation. Il fait voir ensuite les moyens par lesquels la langue primitive a été enseignée, comprise, retenue et mise en pratique sans grammaire ni dictionnaire. De là il redescend aux causes qui ont amené la pluralité des langues; il marque leur insuffisance, leurs irrégularités, leurs conformités, et leurs différences; enfin, il examine la cause de l'ex-. tinction de plusieurs et de l'altération de toutes les autres. On sent que dans une brochure de cent et quelques pages, l'Auteur n'a pas pu entrer dans de grands détails sur un objet si vaste, si intéressant, et qui prête à tant de développemens. Il n'a embrassé son sujet que dans ses principaux chefs, mais ce cadre suffit pour concevoir une bonne opinion de la justesse de son esprit, et fait présumer qu'il n'auroit pas moins réussi, s'il avoit eu le projet de donner plus d'étendue à son travail.

* RECHERCHES critiques et historiques sur la langue et la littérature de l'Ægypte, par Etienne QUATRE

MERRE. A Paris, chez Galland, rue S. Thomasdu-Louvre; 1808, in-8.".

DICTIONNAIRE grec-français, à l'usage des Lycées, Ecoles secondaires, etc.; dédié à S. A. S. Monseigneur le Prince Archi-Chancelier; par M. QUÊNON, membre de plusieurs Sociétés savantes, et en partie par M. THORY, employé à la bibliothéque impériale. A Paris, chez Léopold Collin, rue Gît-leCœur. I vol. in-8.° de 1500 pages. 15 fr. relié.

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Jusqu'à présent il étoit indispensable de savoir le latin pour passer à l'étude du grec. Tous les ouvrages que l'on mettoit entre les mains des jeunes étudians étant grecs-latins, il falloit bien qu'ils connussent cette dernière langue pour apprendre.le grec. Les professeurs de langue grecque et les hommes de lettres ont pourtant senti et reconnu de tout temps que l'on devoit faire précéder l'étude du latin de celle du grec, ou au moins faire marcher de front ces deux langues. Le défaut d'ouvrages grecs-français obligeoit les personnes chargées de l'instruction de la jeunesse à suivre toujours le même mode, et personne jusqu'alors n'avoit osé tenter cette innovation dans cette partie de l'enseignement public.

On sait avec quelle rapidité se sont répandues les grammaires grecques écrites en français; on sait également quel succès a eu, et avec quel empressement a été reçu et adopté dans tous les colléges le jardin des Racines grecques. On a été bientôt convaincu de la grande utilité de ces livres élémentaires pour l'étude du grec. Pourquoi donc, n'aurions-nous pas un Dictionnaire grec-français, qui n'est, au fait, qu'un recueil de mots plus étendu, qui dispensera Tome III. Mai 1808.

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