The French Romantics' Knowledge of English Literature (1820-1848): According to Contemporary French Memoirs, Letters and Periodicals

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E. Champion, 1924 - 370 pagine

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Pagina 134 - Micromégas, qui, lui-même, était déjà dans Cyrano de Bergerac, où Voltaire l'a pris ? Les genres appartiennent à tout le monde, et les Allemands n'ont pas plus le privilège de la lune que nous celui du soleil, et l'Ecosse celui des brouillards ossianiques.
Pagina 162 - ce poète du vague, ce brouillard de l'imagination, cette plainte inarticulée des mers du Nord— » — « Ossian, dit-il, est certainement une des palettes où mon imagination a broyé le plus de couleurs, et qui a laissé le plus de teintes sur les faibles ébauches que j'ai tracées depuis*.
Pagina 139 - Voilà que nos absolutistes littéraires commencent à se laisser gagner .par le plaisir, et à convenir qu'il est plus d'un chemin pour arriver au but de l'art. A peine quelques représentations ont-elles eu lieu, et de tous côtés l'on se rapproche...
Pagina 180 - ... en compagnie d'une noble femme qu'Oreste de l'opium il appelle son Electre. Car déjà il a pris, à la suite de douleurs névralgiques, l'habitude indéracinable du poison dont il absorbait bientôt, sans résultat fâcheux, la dose énorme de quarante grains par jour. Il est peu de poésies, même chez Byron, Coleridge et Shelley, qui dépassent en magnificence étrange et grandiose les rêves de de Quincey. Aux visions les plus éclatantes et qu'illuminent des lueurs argentines et bleues de...
Pagina 76 - Et en anglais... Voilà une de mes hontes. De notre temps, on ne nous apprenait que le latin. Je lis l'anglais, mais je le comprends mal à l'audition, et je ne le parle pas.
Pagina 50 - Childe-ffarold, il est vrai de dire aussi que huit années de résidence dans la Grande-Bretagne, précédées d'un voyage en Amérique, qu'une longue habitude de parler, d'écrire et même de penser en anglais, avaient nécessairement influé sur le tour et l'expression de mes- idées.
Pagina 24 - Anglais, à cette époque, nous faisaient à peu près les honneurs de Paris. Toutefois, ce ne fut pas sans peine que de leurs salons, où l'on se portait en cohue, ils arrivèrent dans nos intimités. Tout leur effort tendait à s'y trouver admis, et les plus distingués en eurent seuls le bonheur. Je ne puis en blâmer personne, car, dans le premier débordement surtout, la prudence et le choix étaient plus nécessaires.
Pagina 171 - Quelque chose d'inaccoutumé, d'étrange souvent , arrête, soit dans la nature des conceptions qu'il déploie, soit dans les pensées choisies qu'il exprime. Les sources extérieures du talent poétique de M. de Vigny, si on les recherche bien, furent la Bible, Homère, du moins Homère vu par le miroir d'André Chénier, Dante peut-être, Milton, Klopstock , Ossian...
Pagina 102 - ... demande pas mieux d'employer le terme) un coin de génie, mais un coin seulement : et tout à côté, des exubérances, des jactances, des exagérations, des hallucinations, auxquelles il m'est impossible de me rendre. Gavarni, lui, avait la fertilité et le goût. C'est en cela que je le préfère. Je suis resté, malgré tout, de l'école classique, de celle d'Horace, du chantre de la forêt de Windsor...
Pagina 161 - J'ai admiré votre traduction de Byron, et vous avez pleuré la mort de ce grand génie des temps modernes en vers dignes de lui. La grande et sainte poésie des Psaumes a trouvé dans vous, Monsieur, un heureux interprète; c'est le premier et le dernier livre de toute poésie humaine. Le Voyageur et le Village abandonné de Goldsmith, deux pièces où éclatent toute la naïveté et la mélancolie de son beau talent, ont justement attiré votre attention. Enfin la traduction du Messie et de l'Essai...

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