M. le sergent Reading (army pay

Vu la délibération du conseil général du Rhône, en date du 18 août 1914, et celle du conseil général de la Loire, en date du 28 septembre 1914;

Vu le rapport des ingénieurs du département de la Loire, en date des 2-7 juillet 1914, et les rapports des ingénieurs du département du Rhône, en date des 10-11 février 1915 et 9 juin 1915;

Vu les lettres du préfet de la Loire, en date des 31 octobre 1914 et 8 juillet 1915, et celles du préfet du Rhône en date des 13 février 1915 et 30 juillet 1915;

Vu la loi du 31 juillet 1913 sur les voies

L. F. M. le sergent Littlefair (army pay ferrées d'intérêt local, et notamment l'ar

corps;

Le Président de la République française, Sur le rapport du ministre des travaux publics,

ticle 33 et l'article 49;

Le conseil d'Etat entendu,

Décrète :

Art. 1er. Est approuvée la substitution au syndicat d'études des nouveaux chemins de fer départementaux de Rhône et Loire, de la société anonyme dite « Compagnie des chemins de fer départementaux

de Rhône et Loire » comme concessionnaire des lignes qui ont fait l'objet des lois cidessus visées des 16 avril 1909, 23 décembre 1912 et 24 juillet 1913.

Vu la loi du 16 avril 1909, qui a déclaré Art. 2. Il est interdit à la compagnie d'utilité publique l'établissement, dans les des chemins de fer départementaux de départements du Rhône et de la Loire, d'un Rhône et Loire, sous peine de déchéance, réseau de chemins de fer d'intérêt local d'engager son capital directement ou indicomprenant les lignes de Mornant à Rive-rectement dans une opération autre que la de-Gier, de Messimy à Saint-Symphorien- construction et l'exploitation des voies fersur-Coise, de Panissières à l'Arbresle et de rées dont elle est concessionnaire, sans y Pontcharra à Sainte-Foy-l'Argentière, con- avoir été préalablement autorisée par décédées par lesdits départements au syndi-cret délibéré en conseil d'Etat. cat d'études des nouveaux chemins de fer départementaux de Rhône et Loire; ensemble les conventions, en date du 16 novembre 1908, les séries de prix et cahiers des charges y annexées;

Vu la loi du 23 décembre 1912, qui a déclaré d'utilité publique l'établissement, dans le département de la Loire, d'un chemin de fer d'intérêt local de Feurs à Panissières, concédé par ledit département au syndicat susmentionné; ensemble la convention du 29 février 1912, la série de prix et le cahier des charges y annexés;

Vu. avec l'avenant y annexé, la loi du 24 juillet 1913, qui a déclaré d'utilité publique les travaux à exécuter, dans le département de la Loire, pour la modification du tracé du chemin de fer d'intérêt local de Mornant à Rive-de-Gier, entre Saint-GenisTerrenoire et Rive-de-Gier;

Vu, notamment, l'article 15 des deux conventions du 16 novembre 1908 annexées à' la loi du 16 avril 1909, et l'article 15 de la convention du 29 février 1912, annexée à la loi du 23 décembre 1912, aux termes desquels le concessionnaire est tenu, avant la mise en exploitation, de constituer une société anonyme qui lui sera substituée et avec laquelle il restera solidairement responsable, pendant quinze ans, de tous ses engagements envers les deux départements.

Vu les demandes présentées, le 29 avril 1914, par le syndicat d'études des nouyeaux chemins de fer départementaux de

Art. 3. Le ministre des travaux publics est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel

et inséré au Bulletin des lois.
Fait à Paris, le 17 août 1915.

R. POINCARE.
Par le Président de la République :
Le ministre des travaux publics,

M. SEMBAT.

Aux termes d'un arrêté en date du 20 août

hors classe des ponts et chaussées, détaché au 1915, M. Beff (Luc), adjoint technique principal

service des travaux publics de l'Indo-Chine, a été admis à faire valoir ses droits à la retraite, à dater du 9 juillet 1915 (application de l'article 5, § 1er, de la loi du 9 juin 1853.)

Conformément aux dispositions du décret du 27 mai 1897, M. Betf cessera ses fonctions à la même date, en raison des nécessités du service.

LÉGION D'HONNEUR

Pour officier.

(Pour prendre rang du 7 juillet 1915.)

M. Marcilhacy (Marcel-Casimir-Camille), chef d'escadron à un groupe du 1er rég. d'artillerie : constamment engagé depuis le début de la campagne a, par son calme, sa ténacité, son endurance, maintenu dans ses batteries l'entrain et la confiance. Très grièvement-blessé le 9 juillet 1915 à son poste de combat.

(Pour prendre rang du 26 juillet 1915.) M. Azdin (Henri-Vincent), chef d'escadron au 3e rég. d'artillerie lourde: le 6 septembre 1914 a reçu deux blessures graves en effectuant une reconnaissance snr une crète repérée et battue par l'artillerie ennemie, où il n'a pas hésité à se porter, afin de pouvoir appuyer plus efficacement l'action de l'infanterie. Ne pourra probablement jamais reprendre de service aetif.

(Pour prendre rang du 27 juillet 1915.) H. de Tréville (Bernard-Antoine-Joseph), capitaine de cavalerie à l'état-major d'une brigade d'infanterie; capitaine de cavalerie retraité. A repris du service pour la durée de la guerre Affecté sur sa demande à un régiment d'infanterie, s'est fait apprécier comme très calme au feu et d'une énergie peu commune. Classé à l'état-major d'une brigade, s'est fait remarquer par son dévonement et son mépris du danger. A été très grièvement blessé par un éclat d'obus au poste de commandement.

nel commandant le 29 rég. d'infanterie: a acM. Perrin (Eugène-François), lieutenant-colotivement participé au mouvement en avant au début d'avril et vu son régiment félicité pour la façon dont il s'est comporté. A la fin du même mois, a su, malgré des pertes sérieuses, obtenir de son régiment des efforts qui en ont imposé à l'ennemi auquel il a repris des tranchées précédemment perdues. Energique, beaucoup d'allant, payant d'exemple, conduit avec vigueur son régiment au feu et sait le remettre sur pied en lui conservant un excellent moral malgré des pertes sévères. Vient d'être blessé d'un éclat d'obus à la cuisse (deuxième blessure),

Pour chevalier.

(Pour prendre rang du 13 juillet 1915.) M. Jondrier (Fernand-Léopold-Marcel), souslieutenant de réserve, commandant la 18 compagnie du 236 rég. d'infanterie : promu récem ment sous-lieutenant, a fait preuve, à la tête de sa section, d'un allant, d'un entrain et d'un à-propos qui ont permis d'enlever par surprise une tranchée allemande et de faire avec une poignée d'hommes un nombre important de prisonniers.

(Pour prendre rang du 19 juillet 1915.) M. Arnaud (Adolphe), sous-lieutenant au 159 rég. d'infanterie: donne, depuis le mois d'août 1914, l'exemple du courage le plus réfléchi et de l'entrain le plus remarquable. Tout particulièrement dans l'attaque des tranchées ennemies, le 14 juillet 1915, a entrainé sa compa gnie à l'assaut d'une manière splendide, confir mant ainsi les qualités de soldat et de chef dont il n'a cessé de donner des preuves écla tantes.

(Pour rendre rang du 22 juillet 1915.) M. de Rabaudy (Henri-Marie-Prosper-Joseph), sous-lieutenant à titre temporaire au 150 reg. d'infanterie: a fait preuve du plus brillant courage en se précipitant le 30 juin 1915 à la tête de sa section à la contre-attaque d'une troupe allemande qui débouchait inopinément. A fait reculer l'ennemi. A été lui-même grièvement blessé dans la contre-attaque. Officier des plus énergiques, s'étant fait remarquer maintes fois par sa brillante attitude au combat.

M. Bécuwe (M.-J.), sous-lieutenant de réserve à titre temporaire au 16 bataillon de chasseurs à pied: officier de devoir, d'un courage et d'une bombardement intense, a maintenu ses hom fermeté remarquables. Le 30 juin 1915, sous un garder à tout prix a été très grièvement blessé mes dans la tranchée' qu'il avait mission de

pendant l'action.

guerre, les 3 dernières reçues le 26 novem(Pour prendre rang du 23 juillet 1915.) bre 1914 à moins de 5 mètres d'une tranchée M. Métayer (Jean-Louis-Albert), sous-lieute- ennémie, alors qu'il venait seulement de repanant à titre temporaire au 264 rég. d'infante-raitre sur le front à peine guérie de la preinière. rie: a été blessé grièvement en entrainant sa section à l'assaut d'une tranchée ennemie.

(Pour prendre rang du 26 juillet 1915.) M. Adam (Marie-Joseph-André), sous-lieutenant à titre temporaire au 5 bataillon de chasseurs chef de section remarquable. Affecté depuis peu au peloton de mitrailleuses du corps, fut appelé pendant le combat du 20 juin 1915 à prendre le commandement dans une compagnie éprouvée. Donnant le plus bel exemple de bravoure et d'énergie, réussissait à entraîner à l'assaut les éléments dont il avait pris le commandement. A été grièvement blessé à quelques mètres de l'ennemi.

M. Bezeaud (Gabriel), sous-lieutenant à titre temporaire au 23 bataillon de chasseurs alpins son peloton occupant une position avancée et très dangereuse, prise de front et de flanc par des feux de mitrailleuses et d'artillerie, ayant subi des pertes sensibles après un bombardement de six jours et six nuits, n'a cessé de passer dans les tranchées de première ligne pour encourager ses hommes en leur disant: « Nous ne resterions ici que quelques hommes, nous tiendrions quand même. Combats des 11 et 13 juillet 1913.

capitaine

au

M. Pognon (Félix-Etienne), 11 rég. d'artillerie excellent capitaine, commandant depuis le début de la guerre a fait preuve des plus belles qualités d'énergie, de courage et d'endurance dans toutes les circonstances où sa batterie a été engagéc. A été gridvement blessé le 9 juillet 1915 a son poste de commande:nent (perte d'un (eil) et n'a consenti à le quitter qu'après avoir passé la consigne à son lieutenant.

M. Salet (Pierre-Emmanuel), capitaine au 14 rég. d'infanterie conduite très belle au combat du 17 septembre 1914 où il a maintenu à l'attaque sa compagnie sous une pluie d'obus, a été blessé et restera infirme.

Pour prendre rang du 26 juin 1915). Avcaux, sergent au 157 rég. d'infanterie : faisant partie d'une section franche comme volontaire, s'est fait remarquer dans plusieurs reconnaissances très périlleuses par son audace et son sang froid. Ayant été blessé aux pieds alors qu'il avait déjà atteint les réseaux de fils de fer ennemis, a, malgré sa blessure ramené jusque dans nos lignes son lieutenant blessé.

(Pour prendre rang du 2 juillet 1915). Demillière (Charles-Félicien), sergent au 15 bataillon de chasseurs, me 3230: le 2 juillet 1915, a conduit vigoureusement sa section à l'assaut d'une tranchée qui avait été prise par l'ennemi, y a pris pied et s'y est maintenu malgré un bombardement acharné, se multipliant sous des rafales d'obus de tous calibres pour conserver le terrain conquis. Grièvement blessé au cours du bombardement.

(Pour prendre rang du 19 juillet 1915) Bayle (Léon), m1e 01612, adjudant au 159 rég. d'infanterie a toujours montré depuis le début de la campagne la plus grande bravoure et a su s'imposer à l'attention de ses chefs par son sang-froid, son énergie et son entrain. En particulier au cours des vigoureuses attaques menées par sa compagnie le 14 juillet 1915, contribua par son exemple à enlever une ligne de tranchées allemandes.

Villot (Albert), adjudant au 159 règ. d'infanterie, me 4304: sur le front depuis le début de la campagne. Cité à l'ordre de l'armée et du corps d'armée. A fait preuve en toutes circonstances de courage, de sang-froid et d'entrain. Le 14 juillet 1915 par unc audacieuse reconnaissance en avant de nos lignes a permis l'occupation d'un saillant de la ligue ennemic.

(Pour prendre rang du 20 juillet 1915.) Journet (Philippe), sergent au 75° rég, d'infanterie, me 013680: excellent sous-officier. Blessé une première fois en septembre 1914 et revenu sur le front, a été de nouveau blessé en préparant l'exécution d un travail dangereux. A été amputé d'une jambe.

Delalande (Ferdinand), soldat à la compagnie de mitrailleuses du 410 rég. d'infanterie, me 015995: soldat d'une grande bravoure appartenant au 2e rég. d'infanterie, a été blessé au pied le 17 décembre 1914 où il a fait preuve de la plus grande décision eu traversant, sous un feu violent, la cour d'une maison d'école pour entrer dans une maison en face et aider son caporal à faire trois prisonniers alle

M. Poinsard (Gustave-Joseph), sous-lieutenant pilote à l'escadrille M.-F. 8: le 19 juillet 1915, pendant un réglage de tir a attaqué un avion allemand qui voulait franchir nos lignes a été blessé au cours du combat. A eu l'énergie malgré une hémorragie violente de ramener jusqu'au sol son avion et son officier observateur. Pilote remarquable par son sang-froid et son énergie, qui n'a pas quitté le front depuis le début de la campagne. Y a exécuté près demands. 150 reconnaissances et réglages de tir, rentrant plus de 20 fois avec son avion sèrieusement atteint.

Joseph (Paul-René), canonnier au 3 rég. d'ar tillerie lourde, me 112760: le 29 septembre 1914 s'est particulièrement distingué en continuant à remplir avec le plus grand sang-froid ses fonctions de chargeur alors que sa batterie était en butte au tir réglé de deux batteries de gros calibre. A été blessé grièvement.

M. Hervet (Henri-Pierre-Marie-Joseph), lieutenant observateur à l'escadrille M. F. 8: le 19 juillet 1915 pendant un réglage de tlr, a attaqué un avion allemand qui voulait franchir nos lignes, a été gravement blessé au cours du combat. Observateur de tout premier ordre (Pour prendre rang du 22 juillet 1915.) qui depuis six mois exécute quotidiennement reconnaissances et réglages avec une intelli-judant-chef au 66e bataillon de chasseurs, Roy (André-Etienne-Auguste-Alexandre), adgence et un courage remarquables. A eu son avion atteint un grand nombre de fois. mle 2671: sous-officier de tout premier ordre. A été blessé en enlevant sa section à l'assaut, et n'a quitté son commandement qu'après la réussite de l'assaut pour le reprendre aussitôt pansé.

(Pour prendre rang du 27 juillet 1915.) M. Klein (Joseph-Marie), aumônier titulaire au groupe de brancardiers de corps affecté à la mobilisation au groupe de brancardiers de corps en qualité d'aumônier titulaire. S'y est fait constamment remarquer par un sentiment élevé du devoir et s'est multiplié en toutes circonstances auprès des blessés. A demandé, malgré son âge, à être attaché à un hôpiial de contagieux, où il ne cesse, depuis plus de 6 mois de se prodiguer avec un tact parfait et un dévouement de tous les instants.

M. Parfouru (Paul-Pierre-Victor), lieutenant au 6e rég. de hussards: bon et brave officier, blessé le 11 septembre 1914.

MÉDAILLE MILITAIRE

(Pour prendre rang du 3 décembre 1914.) Serre, sergent à la 2o compagnie du 95e rég. d'infanterie: 4 blessures depuis le début de la

(Pour prendre rang du 26 juillet 1915.) Soldevilla (Louis), adjudant au 200e rég. d'infanterie, mle 1566: en campagne depuis le début des hostilités a, en qualité de sergent infirmier, secondé les médecins du régiment avec le plus grand dévouement et le plus beau courage. Blessé très grièvement le 17 juillet 1915 par un éclat d'obus qui lui a emporté le pied gauche (amputė).

Saillard (Henri), adjudant au 15e bataillon de chasseurs, mle 2693: le 2 juillet 1915 a conduit vigoureusement sa section à l'attaque d'une tranchée qui avait été prise par l'ennemi, y a pris pied et s'y est maintenu malgré un bombardement acharné se multipliant sous des rafales d'obus de tous calibres pour conserver le terrain conquis. Cité deux fois à l'ordre de la division et deux fois à l'ordre du bataillon.

Richard (Eugène); chasseur au 15e bataillon de chasseurs (mle 2634: infirmier a été griève-. ment blessé le 2 juillet 1915 en allant sous un feu violent soigner un camarade tombé en avant de nos lignes.

Villemin (Paul-Edouard-Désiré), soldat do 1re classe réserviste au 37le rég. d'infanterio, mte 013827: brave soldat. A assisté depuis le début de la campagne à tous les engagements du régiment, s'y est toujours fait remarquer par son courage et sa bravouro. Blessé grièvement d'un éclat d'obus pendant un bombardement de nos tranchées le 9 juillet 1915. A étó amputé du bras droit.

Migayrou (Julien), adjudant au 28e bataillon de chasseurs alpins, me 3320: occupant avec sa section une positiou très dangereuse et soumise à un feu de mitrailleuses et d'artillerie, pendant six jours et six nuits, n'a cessé d'encourager ses hommes en leur disant: « Nous tiendrons ici, coûte que coûte ». Combats des 11 et 13 juillet 1915.

Ballet (Jean-Marie), adjudant au 7 rég. de cuirassiers très énergique et dévoué, se signale par sa modestie et son calmne au feu. Quoique blessé le 10 juillet 1915, a continué à exercer son commandement, donnant ainsi à tous le meilleur exemple de sang-froid.

Millat (Léon), chasseur au 11e bataillon de chasseurs, me 850: très bon chasseur, atteint à son poste par un éclat d'obus de gros calibre, le 7 mars 1915. A été amputé du bras droit.

Tissot (Pierre-Albert), caporal au 11 bataillon de chasseur, mle 2171 très bon caporal s'étant toujours bien conduit à tous les combats auxquels il a pris part, particulièrement à celui du 18 novembre 1914 où il a été grièvement blessé. A été amputé de la cuisse gauche.

Carquillat (Auguste-Frédéric), chasseur av 11e bataillon de chasseurs, me 747 bon chas. seur grièvement blessé en marchant courageusement à l'attaque du 20 février 1915. A été amputé de l'avant-bras droit.

Juppet (François), chasseur au 11c bataillon de chasseurs, mis 1261: très bon chasseur. Aa cours d'une reconnaissance particulièrement difficile et dangereuse le 20 février 1915 a éte blessé par une balle à bout portant. A été amputé de l'avant-bras droit.

Allan (Leon), chasseur à la fre compagnie du 7e bataillon de chasseurs, mic 3913: excellent chasseur qui s'est très bien comporté au feu. A été blessé le 26 août 1914, puis le 23 janvier 1915. A été amputé du bras droit.

Breysse (Marius-Germain), chasseur do is classe au 7 bataillon de chasseurs S. II. R., me 05648: bon chasseur. Excellent mitrailleur, très brave au feu. A été blessé le 9 septembre 1914 puis le 5 juin 1915. A été amputé de la main gauche.

Casanova (Jean), sergent à la 5 compagnie du 7 bataillon de chasseurs, me 3030: bon sergent, s'est toujours bien comporté au feu. Blessé le 25 septembre 1914. A été amputé de l'avant-bras gauche.

Coudenq (Pierre-Jean), chasseur à la Ge compagnie du 7e bataillon de chasseurs, mie 01840: excellent chasseur. S'est toujours remarquablement comporté au feu. Très méritant. Blessé le 29 novembre 1914, perdu l'ail gauche.

Crousillac (Jean-Antoine-Roso), chasseur do 1re classe au 7° batatllon de chasseurs, n:* 01194: bon chasseur qui s'est bien comporté au feu. Blessé le 3 septembre 1914, a perdu l'œil droit. Combes (Louis-Alphonse), chasseur au bataillon do chasseurs, mie 0343: bon chasseur, qui s'est toujours très bien conduit. Blessé lo 26 janvier 1915, a perdu l'œil droit.

Laporte (Daniel), chasseur à la 2 compagnie du 7e bataillon de chasseurs, me 3774: bou chasseur, bonne tenue au feu. Blessé le 1er septembre 1914, a été amputé de la cuisse gauche.

Ugo (Jean), chasseur au 7 bataillon de chasseurs, me 04787: bon chasseur, s'est bien comporté au feu. Très méritant. Blessé le 25 septembre 1914, a été amputò du bras gauche.

Le Louff (Guillaume), soldat mitrailleur au 264 rég. d'infanterie. mle 3436: bon soldat, blessé grièvement le 20 juin 1915, a perdu l'œil gauche.

Munier (Gaston), soldat au 60e rég. d'infanterie, m'e 5554: grièvement blessé dans la tranchée de première ligne, a été amputé. Excellent

soldat qui a donné l'exemple du plus beau courage et du plus complet dévouement.

Pavy (Albert), sergent à la 5e compagnie du 40je rég. d'infanterie, mle 03699: blessé grièvement alors qu'il exécutait aux abords d'un petit poste d'écoute un travail très périlleux et déli-gauche. cat, a montré un courage et un sang-froid admirables, ne proférant pas une plainte, recommandant à ses hommes le plus grand calme et leur disant : « Pas de bruit les boches sont tout près ». A été amputé d'une cuisse.

Fraudeau (Hyacinthe-Louis-Antoine), soldat au 67 reg. d'infanterie territoлiele, me 10)81: atteint d'éclats d'obus lui ayant broyé le tibia et le péroné, a été amputé de la jambe droite, le 13 juillet 1915.

Bertin (Theophile-Nicolas), soldat àla 11 compagnie du 171 rég. d'infanterie. mie 9978: très bon soldat, discipliné et courageux. grièvement blessé le 12 mars 1915 en prenant part à un assaut. A perdu l'œil gauche.

Barranger (Eugène), soldat à la section hors rang du 2e rég. de zouaves, me 10681: blessé le 27 novembre 1914 à l'assaut d'une tranchée. Bon soldat. A perdu l'œil gaucho.

Claisse (Georges), soldat à la 11e compagnie du 2 bis rég. de marche de zouaves, m 10793: blessé le 9 décembre 1914 à l'attaqué par surprise d'une tranchée. Bon soldat. A perdu l'œil droit.

Domergue (Aimé), soldat à là 45o compagnie du 2 bis rég, de marche de zouaves, mie 449: blessé le 15 décembre 1914 à son poste do guetteur dans la tranchée. Bon soldat. A perdu Poil gauche.

Mocholi (Diego', soldat à la 53 compagnie du 2 bis rég. de marche de zouaves, mi 2170: blessé le 17 septembre 1914, en sentinelle dans un poste d'écoute. Excellent soldat. A été amputò de la cuisse gauche.

Nogues (Victor), soldat à la 55e compagnie du 2 bis reg. de marche de zouaves, m 1609 : très bon soldat. A été grièvement blessé et a subi l'amputation de la cuisse droite.

Poggi (Joseph-François), soldat à la 48 compagnie du 2 bis reg. de marche de zouaves, ine 012444: blessé le 17 septembre 1914 dans l'attaque d'un position. Bon soldat. A élé amputé de la cuisse droite.

Soler (Jean), soldat à la 56 compagnie du 2 bis reg. de marche de zouaves, me 1521: blessé le 9 septembre 1914 pendant le bombardement des tranchées. Bon soldat. A été amputé du bras droit.

Thomas (Jules), soldat à la 56 compagnie du 2e bis rég. de marche de zouaves, mle 1457: blessé en se portant à l'assaut d'une tranchée allemande le 27 novembre 1914. Bon soldat. A été amputé de la cuisse droite.

Vaugelade (Eugène), soldat à la 48e compagnie du 2 bis reg. de marche de zouaves: blessé le 3 octobre 1914 au cours de l'attaque de nuit. Très bon soldat. A perdu l'œil gauche. Fenech (André-Roger), sergent pilote à l'escadrille M. F. 29: pilote d'une hardiesse et d'un courage à toute épreuve. S'est particulièrement signalé le 20 juin 1915 en exécutant une opéraration de bombardement à longué portée, sans armement et sans escorte, au cours de laquelle il a dù essuyer le feu de deux aviatiks.

Daran (Saturnin), soldat à la 1re compagnie du 21 rég. d'infanterie coloniale, me 019207: a été grievement blessé au combat du 15 sepembre 1914. A perdu l'oeil gauche.

Degil (Lucien-Charles), caporal à la 11 compagnie du 24 rég. d'infanterie colonale, me 245101: gradé très brave, blessé le 23 août 1914. A perdu l'œil gauche.

Bouas (Léon-Fernand), soldat à la 12 compagnie du 24 rég. d'infanterie coloniale, mie 38343: blessé en montant à l'assaut le 8 sopembre 1914, a perdu l'œil droit.

Aussal (Paul), soldat à la 7 compagnie du 24 règ. d'infanterie coloniale, mie 09481: blessé

vision de l'œil droit.

bras droit.

droit.

che.

Gaufillier (Armand-Clément), cavalier

au

Colomer (Paul-Joseph), soldat à la 12o compagnie du 24 rég. d'infanterie coloniale, me 518786 a été blessé au cours du bombardement d'une localité, le 10 octobre 1914, a été amputé de la jambe gauche.

Masset (Antoine, soldat à la compagnie H.-R. du 24 rég, d'infanterie coloniale, me 24-6255 :

Besson (Léon-François), soldat à la 23 compagnie du 358 rég. d'infanterie, mle 03193 bis : s'est très bien comporté au feu. Grièvement blessé le 24 août 1914, a été amputé du bras gauche.

Germain (Gilbert), soldat à la 19 compagnie du 358 rég. d'infanterie, me 015524: excellent et courageux soldat; depuis le début de la campagne ne mérite que des éloges. A été atteint au combat du 28 février 1915 par la même bombe qui blessa mortellement son capitaine à côté duquel il combattait. A été amputé du bras gauche

Sagnol (Blaise-Pierre-Clovis), soldat au 358 rég. d'infanterie, mle 0783 trés bon soldat sous tous les rapports, ne mérite que des éloges depuis le début de la campagne. A été blessé au combat du 8 mars 1915 en se portant à l'attaque des tranchées ennemies sous un feu violerit. A été amputé du bras gauche.

Malley (Camille-Edouard), soldat à la 24 compagnie du 333 régiment d'infanterie, mle 0422: le 25 août 1914, sa compagnie étant soutien d'artillerie, a montré un sang-froid et un courage remarquables sous un violent bombardement. A été blessé, puis amputé de la cuisse droite.

Niollet (Pierre-Joseph-Marie), soldat à la 19 compagnie du 333 rég. d'infanterie, me 9496: a toujours été, pour ses camarades, un exemple d'énergie et de bravoure, blessé par des éclats d'obus au moment où, sous un violent bombardement. il portait la soupe à ses camarades. A subi fénucléation de l'œil droit.

(Pour prendre rang du 27 juillet 1915.) Puvet (Fernand), soldat au 58 rég. d'infanterie, 10 compagnie, me 012123: bon soldat. A eu un pied gelé en décembre 1914, dans une tranchée. A été àmputé de la jambe gauche.

Gas (Léonce-Firmin), soldat au 58 rég, d'infanterie, 4 compagnie, me 010956: très bon soldat, atteint de gelure des pieds pendant un séjour de soixante-douze heures dans des tranchées inondées. A été amputé du pied gauche.

Sabatier (Michel-Joannès), soldat au 58 rég. d'infanterie, 11e compagnie, mle 013005: grièvement blessé au cours d'un bombardement de tranchée très violent. A été amputé du pouce du pied droit et de l'auriculaire de la main: droite.

Dumarché (Albert-Auguste), soldat au 58 rég. d'infanterie, 11e compagnie, me 012702: attitude très brillante au cours de l'attaque d'un ouvrage allemand formidablement retranché. Grièvement blessé pendant l'action a dit à son capitaine « Mon capitaine, je ne puis plus me servir de mon fusil, j'espère que vous êtes satisfait de notre attaque. Si vous êtes content de moi, embrassez-moi. »>

Duprey (Jean), soldat au 94 rég. d'infanterie, 7e compagnie, mie 3713: a été grièvement blessé au combat du 8 février 1915 et a subti l'amputation de la jambe gauche. Bon soldat.

Simonet (Julien-Auguste), soldat au 94 rég. d'infanterie, 9e compagnie, me 7746: a été grièvement blessé le 22 août 1914 et a subi l'amputation de la jambe droite. Bon soldat.

Vatrin (Jules-Félix), soldat au 94 rég. d'infanterie, 2 compagnie, mle 5528: bon soldat. Grièvement blessé, a perdu un œil.

Curnier (Victor), soldat au 112 rég. d'infanterie, 3 compagni le 017564: le 27 février 1915, s'est élancé un des premiers à l'assaut d'une tranchée ennemie, a été grièvement blessé au moment où il arrivait aux fils de fer qui couvraient cette tranchée. A subi l'amputation du bras gauche.

Martini (Ange), soldat au 112o rég. d'infanterie, 7 compagnie, me 016939: très bon serviteur très brave au feu. Blessé dans une tranchée le! 28 janvier 1915, a été amputé de la jambe gauche.

Pieri (Toussaint), caporal au 112 rég, d'infanterie, 2 compagnie, mie 7110: très bon gradé qui s'est parfaitement comporté depuis le débat de la campagne. Blessé le 26 février 1915 an cours d'une patrouille difficile a perdu l'œil droit par suite de sa blessure.

Silvy (Pierre), soldat au 112 rég. d'infanterie, 12 compagnie, mle 014494: bon soldat, courageux, belle conduite au feu. A été blessé le 20 septembre 1914 au cours d'un violent bom

bardement auquel était soumise sa compagnie. A perdu l'œil gauche par suite de sa blessure. Berhaut (Joseph), adjudant-chef au 2e rég. d'infanterie colòniale, 5 compagnie, mle 07512: a été grièvement blessé au cours d'une attaque effectuée par les Allemands le 17 novembre 1914 sur nos tranchées. Bon gradé.

Le Chaton (Albert-Louis), soldat au 2 rég. d'infanterie coloniale, me 01352: a été grièvement blessé le 2 avril 1915 au moment d'un violent bombardement accompagné de fusillade exécuté sur nos tranchées. A subi l'énucléation de l'œil droit. Bon soldat.

Le Bars (Mathurin), soldat au 2e rég. d'infanterie coloniale, 11e compagnie, mle 01058: grièvement blessé au cours du combat du 18 novembre 1914, a subi l'amputation du pied droit. Bon soldat.

Baronger (Daniel), brigadier au 52 rég. d'artillerie, e batterie, me 2453: s'est montré en toutes circonstances plein d'entrain et de cranerie. Blessé grièvement par éclat d'obus lors du bombardement du 25 décembre 1914 a perdu les deux yeux.

Gros (Albert), soldat au 163 rég. d'infanterie, me 10098: le 21 février 1915 étant dans une tranchée de première ligne violemment bombardée a fait preuve d'un beau courage en restant à son poste de combat. Atteint d'un éctat d'obus à la jambe gauche, a du subir lampu

tation.

Mazaudier (François), soldat au 163 rég. d'infanterie, mic 9018: s'est élancé bravement l'attaque des tranchées ennemies sous un bombardement violent. Blessé par éclat d'obus. A perdu l'œil gauche.

Bodino (Georges), soldat au 163 rég. d'infanterie, m'e 9247 s'est élancé crânement à l'assaut des tranchées fortement organisées à la lisière d'un bois. Blessé grièvement a dû subir l'amputation de la jambe gauche.

Forest (Claude-Antoine), soldat à la 21 compagnie du 275 rég. d'infanterie, mie 18988: sentinelle dans les tranchées avancées a été blessé lors du bombardement de ces tranchées le 22 février 115. A perdu la vue.

Gahibe (Joseph), soldat à la 20 compagnie du 275 rég. d'infanterie, me 9512: ayant occupé, par un grand froid pendant une période de 15 jours, en décembre 1914 et par des pluies quotidiennes, des tranchées inondées, a subi la congélation des pieds et a dû être évacué. A été amputé des deux pieds.

Vincent (Joseph), soldat à la 21e compagnie du 275 rég. d'infanterie, mle 5031: parti volontairement sur le front, a été blessé lors d'une Felève et a subi l'énucléation de l'œil gauche. Meynard (Alphonse-Pierre), caporal à la 18e compagnie du 286e rég. d'infanterie, mle 016617: blesse dans un corps à corps, avec les Allemands supérieurs en nombre. A fait preuve d'un grand courage. Bon caporal. A été amputé du bras gauche.

Valour (Jean), soldat au 286 rég. d'infanterie mle 015835: bon soldat. A été blessé aux avantspostes le 8 octobre 1914. A été amputé du bras gauche.

Reymond (Jacques), soldat au 286 rég. d'infanterie, m'è 018503: excellent soldat, très brave. A été blessé en se portant en avant. A été amputé de la jambe droite.

au

Combacal (Eugène-Mathieu), caporal 286e rég. d'infanterie, mle 015942: a fait preuve de courage en plusieurs combats. A reçu, en marchant à l'ennemi, sous un feu violent, une blessure qui a motivé l'amputation de l'avantbras droit.

Le Guillard (Jean-François), sapeur-mincur à la compagnie 26/2 du 10 reg. du génie, me 015615 blessé grièvement le 24 janvier 1915 alors qu'il travaillait à l'exécution d'un boyau ef d'un sang-froid remarquables. Excellent sade communication, a fait preuve d'une énergie peur. A êlé amputé de la jambe gauche.

Bouvier (L.); soldat au 157° rég. d'infanterie : a combattu bravement à l'attaque du 28 septembre 1914. A été blessé par une balle qui lui a traversé l'œil et est sortie par l'épaule.

Estrayer (Joseph), soldat au 157e rég. d'infanterie, mle 15567: grièvement blessé dans une tranchée alors qu'elle était violemment bombardée, a subi l'amputation de la jambe droite. Bon soldat.

Michel (H.), soldat au 157 rég. d'infanterie : blessé à l'attaque d'un bois fortement défendu par un ennemi invisible. A été amputé du bras gauche. Bon soldat.

Poudret (L.), soldat au 157e rég. d'infanterie : brillante conduite en campagne. A reçu le 1er septembre 1914 une blessure grave ayant occasionné la perte de l'œil droit.

Bremond (Gabriel-Bénoni-Théodore), soldat à la 15 compagnie du 157e rég. d'infanterie, mle 5117: blessé au combat du 19 août 1914. A dû subir l'amputation de la cuisse gauche. Bon soldat.

Buisson (Félix-Maximien), soldat à la 5o compagnie du 157 rég. d'infanterie, me 5512: blessé au combat du 1er septembre 1914 a dû subir l'amputation du bras gauche. Bon soldat.

Carron (Jean-Marius), soldat à la 6e compagnie du 157 reg. d'infanterie, mle 5295: blessé d'un éclat d'obus le 5 octobre 1914, a du subir l'amputation du poignet droit.

Draperie (Jean-Pierre), soldat à la 16 compagnie du 157 rég.d'infanterie, me 04016: bon soldat. Blessé le 26 août 1914 ja dû subir l'amputation du bras droit.

Granotier (Jean-Marie), soldat à la 10e compagnie du 157e rég. d'infanterie, mle 02367: au combat du 5 septembre 1914 sa compagnie ayant été débordée par l'ennemi; s'est brillamment défendn sur place et a été grièvement blessé. A été amputé du bras droit.

Staron (Antoine), caporal à la 5 compagnie du 157e rég. d'infanterie, me 01614: a reçu le 26 août 1914 au cours d'une attaque une blessure qui occasionna la perte de l'œil gauche. Bon soldat.

Monti (Léon-Hippolyte), soldat à la 5e compagaie du 157 rég. d'infanterie. mie 6091, Le 25 août 1914, à l'attaque d'un village, a reçu une blessure qui nécessita l'amputation de la jambe gauche. Bon soldat.

Fallavet (Marius-Victor), soldat à la 11a compagnie du 157 rég. d'infanterie, me 01922: blessé la tête le 2 janvier 1915 par un éclat d'obus les tranchées, malgré la gravité de sa blessure a assuré jusqu'à la nuit son service dans la tranchée avancée. A perdu l'œil droit.

Pillaud (Lucien), soldat à la 5 compagnie do 157 rég. d'infanterie m'e 0250: a toujours eu feu une attitude superbe. Au combat du 18 septembre 1914, atteint une première fois, demorait quand même à son posto, Affreusement blessé une demi-heure plus tard.se laissait emporter en criant à ses camarades, la rage de no pouvoir continuer à combattre.

Baud (Victor), adjudant-chef au 157 rég. d'infanterie blessé grièvement le 26 août 1914, a actuellement une atrophie de la jambe gauche lui interdisant de reprendre du service pendant plusieurs mois. Excellent sous-officier très brave et très courageux.

Chapre, sergent-major au 157e rég. d'infanterie a été grièvement blessé le 26 août 191 entraînant sa section pour la faire débouches. d'une lisière de bois battue violemment par le feu de l'artillerie allemande. A dû subir l'am. putation d'un bras. Bon sous-officier.

Sensevy, sergent-major au 157 rég. d'infanterie blessé grièvement le 26 octobre 1914 par un éclat d'obus. A été amputé du poignet gauche. Excellent sous-officier a toujours rempli ses devoirs militaires à la satisfaction de ses chefs.

Arnoux (Charles), caporal au 163 rég. d'infanterie, me 015101: grièvement blessé d'un éclat d'obus au pied le 10 octobre 1914 au matin. Est resté à la tête de son escouade jusqu'au soir, donnant le plus exemple d'énergie. A subi l'amputation d'une jambe.

Baodoino (Emile), soldat au 163e rég. d'infanterie, mle 017166: depuis le début de la campagne a donné le plus bel exemple de courage et de dévouement. Blessé très grièvement le 10 septembre 1914, a subi l'amputation de la jambe gauche.

Chayme (Paulin), soldat au 163 rég. d'infanterie, mle 15718: le 7 octobre 1914 blessé très grièvement d'un éclat d'obus est resté à son poste de combat conservant sa belle humeur. Evacué le soir, a dû subir l'amputation de la jambe gauche.

Gombes (Louis), soldat au 163e rég. d'infanterie, mle 04192: le 9 octobre 1914, blessé très grièvement d'un éclat d'obus au cours d'uno contre-attaque allemande, n'a consenti à se laisser panser que lorsque le calme fut revenu. A subi depuis l'amputation de la jambe gau

che.

Guigonis (Paul), soldat au 163e rég. d'infanterie, mle 11142: le 19 août, s'est élancé crânement avec sa compagnie à l'assaut d'une position ennemie. Blessé très grièvement à dû être amputé de la jambe droite.

Roux (Henri), soldat au 163 rég. d'infanterie, mle 471 depuis le début de la campagne a été un exemple de dévouement et de courage. Blessé très grièvement le 6 octobre 1914 a dû être amputé de la jambe gauche.

Sabliet (Gédéon), sergent-fourrier au 163 rég. d'infanterie, mle 7820: le 24 septembre 1914 a entraîné sa demi section à l'assaut d'une position allemande. Blessé très grièvement a, dû être amputé de la jambe gauche.

Fabre (Antoine), soldat au 163e rég. d'infanterie, mie 14049: le 19 août 1914, au premier engagement du régiment, a été lgrièvement blesse et a dû subir l'amputation de la cuisse

droite.

Constantin (Félix), soldat au 163 rég. d'incours du bombardement des tranchées de première ligne, a été blessé une première fois vers dix heures, est resté dans la tranchée, a été de nouveau grièvement blessé dans la soirée et a dû subir l'amputation du bras gauche.

Camoin (André), soldat au 163° rég. d'infante