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Conditions pour l'Abonnement.

Le prix de la Soufcription de l'Esprit des Journaux, pris à Bruxelles ou à Liege, eft de vingt quatre livres, argent de France, pour l'année entiere que l'on paiera en foufcrivant.

On fera maître de s'abonner en tout tems.

Le prix de chaque volume fera de cinquante fols pour les perfonnes qui n'auront pas foufcrit.

On s'adressera à Bruxelles, au Bureau de l'Efprit des Journaux, rue de la Magdelaine ; & chez M. Horgnies, Expéditeur des Gazettes étrangeres, pour tous les Pays-Bas Autrichiens.

A Liege chez C. Plomteux, Imprimeur des Etats J. J. Tutot, Imprimeur-Libraire, Place St. Barthelemi M..Maufs, Officier au Bureau des Poftes Impériales pour toute l'Allemagne.

On pourra draffer les différentes Pieces que l'on defiteroii fatre paroître dans le Journal, à M. Horgnies, à Bruxelles; a M. Maufs, à Liege. MM. les Libraires pourront fe fervir de la même voie pour faire parvenir les titres des Livres qu'ils voudront annoncer, en ayant l'attention d'y ajouter les prix, autant qu'il leur fera poffible.

On peut s'adreffer chez les mêmes pour le Journal Politique, fous titre de Liege. Le prix de la Souf cription eft de 12 livres de France pour l'année entiere. On fera maître de s'abonner en tout tems.

Chaque volume pris féparément coûtera douze fols.

L'ESPRIT

DES

JOURNAUX.

MÉMOIRES de l'Académie de Dijon. Tome II avec cette Epigraphe

Certat ter geminis tollere honoricus."

A Dijon, chez Cauffe ImprimeurLibraire du Parlement, de la Ville, & de l'Académie, place St. Etienne. & à Paris, chez Le-Jay, Libraire rue St. Jacques. Avec approbation & privilege du Roi.

S1 le premier volume des Mémoirės pu

I

bliés par l'Académie de Dijon, a donné une haute idée du travail des Membres de cette Compagnie; ce nouveau volume, dont nous allons donner un extrait, ne le cede pas à _celui qui la précédé. On y débute par un

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Précis des événemens qui intéreffent l'Académie. Cette Compagnie fe livre à tous les fentimens de reconnoiffance que lui ont infpirés les bienfaits de plufieurs de fes Membres, & autres perfonnes de la ville de Dijon. Après avoir rappellé la donation que M. le Goux de Gerlan lui fit en 1764, de fon riche cabinet d'histoire-naturelle, elle vient à celle d'un jardin d'une grande étendue qui lui a été faite par le même, où font rassemblés par fes foins, & par ceux de M. Durande, Docteur en Médecine, & Profeffeur de Botanique, un grand nombre de plantes exotiques & indigenes, don magnifique & d'autant plus précieux qu'il met l'Académie à portée de cultiver la Botanique avec fuccès, & d'en donner un cours: gratuit.& public, qui a été ouvert en 1773-même année de la donation. Mde.de. Chintrey lui fit préfent du bufte de M. le Goux; & modeftie de cé généreux bienfaiteur fut forcée d'agréer que ce bufte fut pofé dans la falle d'affemblée par Madame d'Agrin, premiere Préfidente de la chambre des comptes, au milieu d'une foule d'autres Dames qui affifterent à la féance. En outre l'Académie a fait graver le portrait de M. le Goux, au bas duquel M. Morveau a mis fept vers de fa compofition, qui contiennent l'éloge bien mérité de ce Savant, dont nous avons fait connoître les qualités estimables dans un de nos Journaux de l'année derniere. (*)

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L'Académie avoit acheté un Hôtel, mais qui 'exigeoit des réparations & des arrangemens au-deffus de fes moyens. Mde. de Chintrey s'eft fait un plaifir d'y fuppléer par le don d'une fomme confidérable & s'eft acquis parlà un nouveau titre à la reconnoiffance de l'Académie & du Public. Le récit de ces événemens, dignes d'être infcrits dans les fastes de l'Académie, difent les Auteurs du Journal des Savans, fait connoître jufqu'à quel point le patriotifme s'efforce de feconder le zele des Académiciens. La premiere féance publique s'eft tenue dans ce Lycée, en préfence de M. le Comte de Buffon, qui y a lu fon ouvrage fur les époques de la nature. L'inauguration de cet hôtel ne pouvoit être faite fous de plus heureux aufpices, obfervent les Auteurs du Journal Encyclopédique.

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La premiere partie de ces Mémoires contient les extraits des pieces qui ont été communiquées à l'Académie fur la phyfique, l'hiftoire naturelle, les belles-lettres & la médecine, & les ouvrages de littérature & de médecine lus dans les féances & imprimés féparément. Mais un des principaux objets dont s'occupe l'Académie, eft l'étude de la nature: ce font auffi les mémoires relatifs à cette étude dont nous allons particulièrement nous occuper dans cet extrait.

Sur les Huiles.

M. Chardenon s'étoit propofé de traiter des

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caufes de ces amas, quelquefois prodigieux, de graiffe dans les animaux, & de rechercher les moyens de les détruire, ou de les affoiblir. Le travail qu'il a fait pour remplir fon projet, l'a engagé à porter fes vues fur la nature de l'huile. Il la définit, une fubftance fluide, onctueufe, inflammable, fufceptible de nouvelles unions qui en changent la confiftance, fans en changer la nature. Il réfute l'erreur des anciens Chimiftes qui la plaçoient des élémens, parce qu'ils la rencon1 au rang troient dans tous les regnes; & fait voir que l'huile eft une fubftance compofée, mais dont la combinaison plus forte, plus ancienne, plus analogue à la nature réciproque des principes élémentaires, réfifte quelquefois à la décompofition des corps dont elle fait partie.

L'obfervation fournit à M. Chardenon la preuve que le regne minéral ne donne point d'huiles aux autres regnes, & qu'il tire luimême des végétaux, celles dont il abonde.

C'eft encore fur l'obfervation que M. Chardenon établit un caractere diftin&tif entre les 'huiles végétales & animales. Les premieres ont néceffairement une bafe vitrifiable, puifque les végétaux ne contiennent que cette efpece de terre; & l'on ne trouve, au contraire, dans les fecondes, , que de la terre calcaire d'où il conclud que les huiles ne paffent pas du regne végétal dans le regne animal, & que par conféquent elles fe forment dans l'un & dans l'autre.

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