Iphigénie: tragédie publiée conformément au texte de l'édition des Grands écrivains de la France

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[Librairie] Hachette, 1890 - 213 pagine
 

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Pagina 94 - Ariane, ma sœur ! de quel amour blessée \ Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! \ ŒNONE Que faites-vous, madame?
Pagina 166 - D'Iphigénie encor je respecte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M'aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu'un mot; c'est à vous de m'entendre. J'ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu'au cœur que vous voulez percer, Voilà par quels chemins vos coups doivent passer.
Pagina 154 - Vous ne démentez point une Race funeste. Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste. Bourreau de votre Fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa Mère un horrible festin.
Pagina 151 - D'un triomphe si beau je préparais la fête. Je ne m'attendais pas que pour le commencer, Mon sang fût le premier que vous dussiez verser. Non que la peur du coup dont je suis menacée Me fasse rappeler votre bonté passée. Ne craignez rien: mon cœur, de votre honneur jaloux...
Pagina 159 - Un bruit assez étrange est venu jusqu'à moi, Seigneur, je l'ai jugé trop peu digne de foi, On dit, et sans horreur je ne puis le redire', Qu'aujourd'hui par votre ordre Iphigénie expire, Que vous-même, étouffant tout sentiment humain, Vous l'allez à Calchas livrer de votre main.
Pagina 125 - Quant aux volontés souveraines De Celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Pagina 152 - Il sait votre dessein; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous voyez ses larmes. Pardonnez aux efforts que je viens de tenter Pour prévenir les pleurs que je leur vais coûter.
Pagina 158 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare...
Pagina 149 - Mon père, Cessez de vous troubler, vous n'êtes point trahi : Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien; vous voulez le reprendre : Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre.
Pagina 155 - Quoi ! l'horreur de souscrire à cet ordre inhumain N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.

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