a loué le jugement et les connaissances beaucoup plus que le style et le talent. Il ne nous en reste qu'un Traité sur la langue latine, qui n'a pas peu servi à éclairer les philologues modernes, et un autre sur l'agriculture, beaucoup moins estimé pour la diction que celui de Columelle. Vitruve a non-seulement ce mérite de l'élégance dans ce qu'il nous a laissé sur l'architecture, mais il pense et s'exprime sur les arts en homme qui a senti la dignité, et qui a réfléchi sur les principes du beau en tout genre. Enfin, les recueils historiques et polygraphiques d'Elien, d'Athénée, de Diogène Laërce, de Valère Maxime, d'Aulu-Gelle, de Macrobe, etc., assez semblables à nos ana, offrent à la curiosité qui ne veut que s'amuser, quantité de faits et d'anecdotes, et à celle qui veut s'instruire, différentes sortes de recherches, dont on peut extraire l'essentiel en écartant le frivole et le minutieux. Mais c'est là que je dois borner cette espèce de nomenclature critique, qui ne pourrait s'étendre plus loin sans sortir de notre plan, et passer à ce qui doit y être étranger. FIN DE LA PARTIE DES ANCIENS ET DU TOME PREMIER. TABLE DES MATIERES DU TOME PREMIER. PRÉFACE: INTRODUCTION. - Notions générales sur l'Art d'écrire CHAP. I.er Analyse de la poétique d'Aristote... CHAP. II. Analyse du traité du sublime de Longin. CHAP. III. De la Langue française, comparée SECT. II. Des diverses parties de l'invention oratoire, et en particulier de la manière de raisonner oratoire- SECT. III. Application des mêmes principes thène, intitulée la Chersonèse. SECT. IV. Exemples des plus grands moyens de l'art oratoire, dans les deux harangues SECT. I.ere De la différence de caractère entre l'é- SECT. II. Des Orateurs romains qui ont précédé Ibid. SECT. V. Des autres harangues de Cicéron. Appendice, ou Nouveaux éclaircissemens sur l'éloquence ancienne; sur l'érudition des qua- torzième, quinzième et seizième siècles; sur le dialogue de Tacite, de Causis corruptæ Eloquentiæ; sur Démosthène et Cicéron, etc. CHAP. V. Des Deux Pline. 437. |