Bibliothèque Latine-Française, Volume 114

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C. L. F. Pancoucke, 1836

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Pagina 370 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
Pagina 332 - La seconde guerre punique est si fameuse que tout le monde la sait. Quand on examine bien cette foule d'obstacles qui se présentèrent devant Annibal, et que cet homme extraordinaire surmonta tous, on a le plus beau spectacle que nous ait fourni l'antiquité.
Pagina 404 - Les ligueurs fatigués ne lui résistent plus, .:. Ils quittent les remparts, ils tombent éperdus. Comme on voit un torrent, du haut des Pyrénées, Menacer des vallons les nymphes consternées: Les digues qu'on oppose à ses flots orageux Soutiennent quelque temps son choc impétueux ; Mais bientôt, renversant sa...
Pagina 350 - Les visages hâves b des malheureux qui languissent dans les infectes vapeurs des mines, de noirs forgerons, de hideux cyclopes, sont le spectacle que l'appareil des mines substitue, au sein de la terre, à celui de la verdure et des fleurs, du ciel azuré, des bergers amoureux et des laboureurs robustes, sur sa surface1.
Pagina 370 - A travers les rochers la peur les précipite; L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même, il tombe embarrassé.
Pagina 406 - Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante. De leurs roseaux touffus les trois nymphes soudain Volent, fendent leurs eaux, l'entraînent par la main En un lit de joncs frais et de mousses nouvelles. Sur leur sein, dans leurs bras, assis au milieu d'elles, Leur bouche, en mots mielleux où l'amour est vanté, Le rassure et le loue et flatte sa beauté. Leurs mains vont caressant sur sa joue enfantine De la jeunesse en fleur la première étamine, Ou sèchent en riant quelques pleurs gracieux Dont...
Pagina 407 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants. Les nôtres à ces cris de nos vaisseaux répondent ; Ils paraissent, armés. Les Maures se confondent, L'épouvante les prend à demi descendus ; Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
Pagina 377 - Les rois qui ne songent qu'à se faire craindre, et qu'à abattre leurs sujets pour les rendre plus soumis , sont les fléaux du genre humain.
Pagina 333 - Ceux-ci sont arlisans, forgerons, mineurs, enchanteurs. Ils aiment l'or, le sang, le plaisir. Ils élèvent des tours d'une ambition titanique , des jardins aériens , des palais magiques , que l'épée des guerriers dissipe et efface de la terre. La lutte se reproduit sur toutes les côtes de la Méditerranée , entre les Phéniciens et les Grecs. Partout ceux-ci succèdent aux comptoirs, aux colonies de leurs rivaux dans l'Orient, comme feront les Romains dans l'Occident. Voyez aussi avec quelle...
Pagina 407 - Dieu ! cria Turenne, arbitre de mon roi, Descends, juge sa cause, et combats avec moi : Le courage n'est rien sans ta main protectrice ; J'attends peu de moi-même, et tout de ta justice.

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