De la littérature du midi de l'Europe, Volume 1

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Pagina 65 - ... la littérature de tout le Midi, à laquelle ces traits donnent un caractère oriental. Les récits euxmêmes ont pénétré dans notre poésie longtemps avant la traduction des Mille et une Nuits. On en retrouve plusieurs dans nos vieux fabliaux, dans Boccace, dans l'Arioste; et ces mêmes contes, qui ont charmé notre enfance, passant de langue en langue et de nations en nations par des canaux souvent inconnus, se trouvent liés à présent à tous les souvenirs, à toutes les jouissances d'imagination...
Pagina 64 - Il ya donc dans les contes arabes quelque chose de moins noble, de moins héroïque que nous ne sommes accoutumés à désirer. Mais en revanche, ce sont leurs conteurs que nous devons considérer comme nos maîtres dans l'art de faire naître, de soutenir l'intérêt, et de le varier sans cesse; dans celui de créer cette brillante mythologie des génies et des fées, qui agrandit le monde, qui multiplie les richesses et les forces humaines, et qui nous fait vivre dans le merveilleux, dans l'inattendu,...
Pagina 9 - Etudions leur manière ; jugeons-les, non d'après nos règles, mais d'après celles qu'ils ont suivies ; apprenons à distinguer l'esprit humain de l'esprit national, et élevons-nous assez haut pour discerner les règles qui découlent de l'essence de la beauté et qui sont communes à toutes les langues, d'avec celles qu'on a prises dans de grands exemples, que l'habitude a sanctionnées, que l'esprit a justifiées ; que les convenances maintiennent ; mais qui cependant ont pu, chez d'autres peuples,...
Pagina 405 - V oi ch' ascoltate in rime sparse il suono Di quei sospiri ond' io nudriva il core In sul mio primo giovenile errore, Quand' era in parte altr' uom da quel ch' i' sono ; Del vario stile in ch...
Pagina 386 - ... d'un génie puissant qui voit en même temps le tout et ses parties, qui dispose avec facilité des plus grandes masses, et qui est assez fort pour observer la symétrie sans en ressentir jamais de gêne
Pagina 384 - N'apportait point ce pain que nous trempions de larmes. Tout-à-coup des verroux le bruit est entendu , Notre fatale tour est pour jamais fermée : Je regarde mes fils , et demeure éperdu. Sur mes lèvres la voix meurt à demi formée ; Je ne pouvais pleurer : ils pleuraient, mes enfans ! Quelle haine par eux n'eût été désarmée ? Ans.elme, me serrant dans ses bras caressans, S'écriait : que crains-tu , qu'as-tu donc , ô mon père ! Je ne te connais plus sous tes traits pâlissâns.
Pagina 405 - Quand' era in parte altr' uom da quel eh' i' sono; Del vario stile in eh' io piango e ragiono Fra le vane speranze e '1 van dolore, Ove sia chi per prova intenda amore, Spero trovar pietà, non che perdono. Ma ben veggi...
Pagina 40 - Arabes , autrefois rudes et sauvages , mais devenus voluptueux depuis qu'ils dominaient sur les plus heureuses contrées de l'univers , sur celles où la mollesse avait exercé de tout temps le plus d'empire. A toutes les jouissances que peut procurer l'industrie humaine, excitée par des richesses immenses ; à toutes celles qui peuvent flatter les sens et enivrer de la vie, les Arabes voulurent joindre tous les plaisirs de l'esprit , la fleur de tous les arts , de toutes les sciences , de toutes...
Pagina 49 - Içs mathématiques , et surtout la poésie. Ainsi , dans la vaste étendue de la domination arabe', dans les trois parties du monde, le progrès des lettres avait suivi celui des armes, et la littérature conserva tout son éclat pendant cinq ou six siècles , depuis le neuvième de notre ère , jusqu'au quatorzième ou au quinzième.
Pagina 105 - L'espoir de voir m'amour au roin. Ah, Seigneur, tenez pour bien vrai L' amour qu'ai pour elle de loin. Car pour un bien que j'en aurai J'ai mille maux, tant je suis loin. Ja d'autr'amour ne jouirai Sinon de cet amour de loin — Qu'une plus belle je n'en syais En lieu qui soit ni pres ni loin ! Mrs.

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