Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;

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Chez H. Agasse, 1798

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Pagina 164 - N'avoir en sa maison ni meubles ni valet ; Parmi les tas de blé vivre de seigle et d'orge ; De peur de perdre un liard, souffrir qu'on vous égorge.— Et pourquoi cette épargne, enfin ?—L'ignores-tu ? Afin qu'un héritier, bien nourri, bien vêtu, Profitant d'un trésor en tes mains inutile, De son train quelque jour embarrasse la ville.— Que faire ? II faut partir : les matelots sont prêts.
Pagina 326 - Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux...
Pagina 160 - Qui n'est que juste est dur; qui n'est que sage est triste Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé; Lui seul est vraiment roi; sa gloire est toujours pure; Son nom parvient sans tache à la race future.
Pagina 327 - Prenez garde, seigneur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un... Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre.
Pagina 131 - J'ai vécu plus que toi ; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens. Avec toi l'on apprend à souffrir l'indigence, A jouir sagement d'une honnête opulence, A vivre avec soi-même, à servir ses amis, A se moquer un peu de ses sots ennemis, A sortir d'une vie ou triste ou fortunée, En...
Pagina 183 - Le faux est toujours fade , ennuyeux , languissant ; Mais la nature est vraie , et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris dans son air est agréable en soi : Ce n'est que l'air d'autrui qui peut déplaire en moi.
Pagina 438 - ... quant à moi , plutôt mourir mille fois » avant qu'un pareil avis sorte de ma bouche ! » Cette espèce de provocation , cet imposant défi est un de ces mouvemens dont l'effet est sûr, quand l'orateur a établi ses preuves victorieusement : son objet est d'empêcher qu'on ne lui fasse perdre un moment précieux, un moment décisif par une de ces résistances obliques et déguisées , dernière ressource de ceux qui n'osent plus lutter de front.
Pagina 147 - Juvénal , élevé dans les cris de l'école , Poussa jusqu'à l'excès sa mordante hyperbole. Ses ouvrages, tout pleins d'affreuses vérités , Étincellent pourtant de sublimes beautés...
Pagina 164 - N'importe , lève-toi. — Pourquoi faire , après tout ? — Pour courir l'Océan de l'un à l'autre bout , Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre, Rapporter de Goa
Pagina 326 - Les enfants au berceau sur la pierre écrasés : Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre. Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères , Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent ! Rénel et Pardaillan...

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