Immagini della pagina
PDF
ePub
[ocr errors][merged small][graphic][subsumed][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors]

et finissant par:

Et quinci sieno le nostre niste satie

au lieu d'être encadré par le commentaire, est disposé sur la gauche de la page, et le commentaire placé en regard sur la droite. Le verso est occupé par un bois, entiè

[ocr errors]
[merged small][merged small][graphic][merged small][merged small]

rement au trait, et de beaucoup le meilleur de tous ceux qui ornent le volume. Il est de la même main que celui qui figure au f. ni (recto); mais tandis que ce dernier a été conservé dans les exemplaires ordinaires, le premier (verso 1), pour une raison qu'il est impossible même de soupçonner, a été supprimé et remplacé par une répétition du bois du recto h (avec un fragment de dessin rapporté à la place de l'inscription citée plus haut). L'adjonction de ce bois nouveau, absolument inconnu, est assurément ce qui donne le plus de valeur à l'exemplaire.

[ocr errors][subsumed][merged small][graphic][merged small][subsumed]

F. hh (recto). Impression gothique. Au verso, répétition du bois du verso cciiij, sans encadrement.

F. hh, (correspondant du précédent). Impression gothique.

5

F. L, (verso): FINE DEL COMENTO DI CHRISTOFORO LAN | DINO FIORENTINO SOPRA LA COMEDIA | DI DANTHE POETA EXCELLENTISSIMO. ET IMPRESSO IN BRESSA PER BONINVM DE BONINIS DI RA GVXI A DI VLTIMO DI MAZO. M.cccc.LXXXVII. Sur la gauche de cette souscription, marque à fond noir, aux initiales .B. .B.

Le Chev. Leo S. Olschki, qui a été assez heureux pour procurer ce superbe volume au Prince d'Essling, se félicite de le voir en bonne place, au milieu de tant d'autres raretés insignes, non loin d'un exemplaire infiniment précieux du Valturius de Vérone (1472), acheté il y a quelques années par le Prince, et qui, lui aussi, présente des particularités analogues à celles que nous venons d'indiquer pour le Dante de 1487.

CHARLES GÉRARD.

NOTIZIE

Un furto alla Biblioteca Nazionale di Parigi.

Il ministero dell'Istruzione Pub

blica della Francia pubblica nella Bibliographie de la France il seguente avviso:

Il a été dérobé à la Bibliothèque de Beauvais, du 4 au 7 février dernier, un manuscrit du quinzième siècle, dont on trouvera ci-dessous la description, tirée du Catalogue général des Manuscrits des Bibliothèques publiques de France (T. III, p. 327).

<< On croit devoir porter ce fait à la connaissance de MM. les Libraires, pour le cas où ce document leur serait présenté. Copie:

21(3339). Jean Golein. Livre de l'information des princes.

Fol. I. Cy commence le livre de l'informacion des princes, translaté de latin en françois du commandement du roy de France, Charles le Quint, par frere Jehan Goulein, de l'ordre de Nostre-Dame du Carme, maistre en theologie. Regnabit rex, etc. Jeremiae XXIII (5). Le glorieux prophete Jeremie, qui fist le livre des Lamentations... >> Finit.... et regne par l'infinit siecle des siecles. Amen ».

[ocr errors]

Fol. 157. Titres des psaumes de David, avec une courte oraison à la suite de chacun d'eux. Incipit : « David filius Jesse cum esset in regno suo quatuor elegit qui psalmos facerent.... » Finit: « ....semper laudes sibi dando.... » En tête du premier feuillet, belle miniature à 14 personnages, représentant Golein offrant son livre à Charles V (130 sur 85 millim.).

XVe siècle. Parchemin. 173 feuillets. 290 sur 215 millim. Rel. veau brun. »

A proposito di questo fatto leggiamo sotto il titolo « Les pilleurs des bibliothèques » il seguente interessante articolo del Sig. Ed. Bauty inserito nel giornale Le Siecle:

<<< Il court encore le voleur qui dérobait il y a deux ou trois jours, à la bibliothèque de Beauvais un manuscrit précieux, le numéro vingt et un des manuscrits des bibliothèques de France, dont le texte est intitulé: le Livre de l'Information des Princes.

« Le vol est d'importance. Peut-être ne l'est-il pas autant qu'on l'avait craint?

«En effet, la Bibliothèque nationale possède dix autres exemplaires du même manuscrit. Bien plus, elle s'enorgueillit d'avoir le texte unique et sans prix, celui-là même qui servit à Charles Quint, la traduction originale du livre composé en latin pour l'éducation des Princes et dont Louis, fils de Philippe-le-Bel, fut le premier lecteur.

<< Malgré la moindre valeur du numéro vingt et un, la disparition d'un vieux manuscrit est toujours déplorable et justifie l'émotion qui s'est emparée du monde des bibliothécaires.

«Non que la plupart d'entre eux n'aient vu se produire certaines fuites dans les collections qui leur sont confiées. Les pilleurs de bibliothèques ont mille ruses et ils sont sans pitié ni vergogne. Ils mutilent des livres respectables, ils en déchirent les pages les plus précieuses, il les dérobent. Celui-ci glisse un petit in-octavo dans sa poche et passe avec assurance au contrôle. Celui-là découpe une miniature, s'empare d'un dessin. Un troisième arrache un cahier d'un rare manuscrit et le remplace par un texte sans valeur. Le plus fréquemment, c'est un vulgaire brocanteur qui va vendre le produit de ses rapines. Mais parfois aussi, c'est le lecteur paresseux qui trouve plus simple d'enlever prestement d'un ouvrage les feuillets qu'il devrait, sans cela, copier tout au long. « Les pilleurs de bibliothèques sont constamment à l'affût. Tout leur est bon. Toutefois, par dessus tout, ils guettent les manuscrits.

«Ils en savent le prix et que ce prix augmente d'année en année. Il y a quarante ans environ, plus exactement en 1861, après la mort de Sauvageot, ne vendit-on pas trois mille francs les Heures de Marguerite de Rohan, comtesse d'Angoulême, manuscrit rédigé aux environs de 1470. Or, il y a quelques jours, à l'hôtel Drouot, un libraire anglais, M. Quaritch, achetait cette même pièce trente-neuf mille francs.

« Les voleurs de manuscrits n'ignorent pas qu'ils peuvent espérer des ventes tout aussi brillantes. Ils s'enhardissent et leur audace ne connaît plus d'obstacle. On en vit même et non des

moindres personnages piller les archives des affaires étrangères et dérober des documents, des autographes infinenient précieux. Le principal auteur de ces vols est mort depuis vingt ans environ. « Les vols de beaucoup les plus retentissants sont encore plus anciens. Ils furent commis sous Louis-Philippe. A cette époque, toutes les bibliothèques de France furent mises en coupe réglée.

« On n'a pas oublié M. Barrois. Il fut député du Nord et bibliophile distingué. Il songea un moment à léguer à la ville de Lille sa remarquable bibliothèque. A la suite de démêlés, il renonça à cette idée, s'en alla vivre e Belgique et vendit à lord Ashburnham pour deux cent mille francs de manuscrits. Or, trente-trois de ceux-ci avaient été soustraits, vers 1840, au cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, on n'a jamais su par quel voleur. M. Barrois les avait achetés en toute confiance.

« C'est de ce temps également que date l'affaire Humbert du Livre, la gigantesque escroquerie du comte Guglielino-Brutus-Icilius-Timoléon Libri Carucci della Sommaju. Malgre ou grâce à la redondance sonore de ce nom italien, le comte, homme d'ailleurs de talent et d'érudition, réussit à se faire en France les plus hautes amitiés. Il fut l'intime d'Arago et plus tard de Guizot, de Laboulaye, de P. Mérimée. Il écrivait à merveille notre langue.

«En 1833, il obtient la naturalisation et, successivement est nommé menibre de l'Académie des Sciences, professeur à la Sorbonne, inspecteur général de l'Instruction publique, rédacteur du Journal des Savants.

<< Enfin, il se fait confier, à titre de mission, l'inspection de toutes les bibliothèques et de tous les dépôts d'archives de France. C'était introduire le loup dans la bergerie. Bientôt le savant admiré se révèle détrousseur éhonté et voleur béotien. Il va à Lyon, à Poitiers. Il en inspecte avec le plus grand soin les bibliothèques. Aussi, en revient-il les poches pleines de riches manuscrits. Il inspecte Montpellier. Là, il substitue aux textes précieux, des pages insignifiantes. Il inspecte Tours, Orléans. Et, comme il voit que dans ces villes nul ne se gêne de piller le vieilles collections il procède presque ouvertement.

C'est ainsi que de 1840 à 1848, il enlève plusieurs milliers de pièces aux bibliothèques Mazarine et Royale, à l'Institut, à l'Observatoire, à l'Arsenal, a Troyes, à Grenoble, à Montpellier, à Tours, à Orléans, à Carpentras. Plus tard, il les vendra des centaines et des centaines de milliers de francs.

« Libri avait à sa solde des calligraphes excellents. Ils imitaient, grattaient, raturaient. remaniaient. De beaux manuscrits témoins vénérables de l'activité littéraire des anciennes écoles très françaises de Saint-Denis, de Saint-Bénigne, de Dijon, de Tours, de Lyon, de Saint-Benoît sur Loire, d'Orléans devinrent, par d'impudentes falsifications, des livres italiens.

« A vrai dire, Libri fut dénoncé une première fois en 1846, une seconde fois en 1848. Contre ses accusateurs, il exploita l'ancienne amitié de Guizot et ce ne fut qu'en 1850 qu'il jugea prudent de fuir en Angleterre. Alors seulement il se vit condamner par contumace à dix ans de réclusion et fut exclu de l'Institut.

« Des pièces qu'il avait dérobées et qu'il vendit, comme Barrois, à lord Ashburnham, une partie put être rachetée en 1888 par le gouvernement aux héritiers du célèbre bibliophile anglais. « Aujourd'hui sans doute, il ne serait plus possible de piller les bibliothèques avec la même désinvolture. Les municipalités gardent plus jalousement les vieux livres, les antiques manuscrits, qu'elles étaient portées autrefois à considérer comme de la paperasse encombrante.

« Les détrousseurs de bibliothèques ont les coudées moins franches.

<< Toutefois, de temps en temps, on découvre encore des fraudes qui, pour moindres qu'el

les soient, sont fort regrettables. Et cela dans les dépôts les mieux gardés.

« A la Bibliothèque nationale, le lendemain de la mort de Carnot, on s'aperçut avec stupeur, qu'un journaliste très pressé, avait d'une main hâtive découpé dans le Larousse l'article Carnot....

« Voilà bien jusqu'où conduit parfois la paresse. Dans d'autres circonstances, l'amour-propre du collectionneur, l'envie de l'artiste, les convoitises du bibliophile ne reculent pas devant le vol et le sacrilège ».

CORRISPONDENZA

[ocr errors]

Ai lettori della « Bibliofilia ». L'abbondanza di articoli che ci pervennero dai nostri egregi ed operosi collaboratori ed il vivo desiderio di non ritardare la pubblicazione di questo quaderno che chiude la quarta annata della Bibliofilia, ci ha costretti di rimandare al prossimo fascicolo il ricco notiziario, i risultati delle ultime vendite pubbliche assai importanti di Londra, Parigi, Berlino e Roma, l'elenco di libri rimasti ignoti ai bibliografi, le recensioni ecc. ecc.

Cogliamo l'occasione di ringraziare cordialmente i nostri gentili collaboratori ed abbonati del favore che portano alla nostra Rivista la quale, mercé il loro valido appoggio morale e materiale, s'è conquistato un posto onorato fra i primi periodici d'Italia e dell' Estero.

Sott' il torchio trovasi già il primo quaderno del quinto anno della Bibliofilía al quale saranno uniti il frontespizio, la copertina e gli indici del quarto volume ora compiuto e quelli del catalogo dei Monumenta typographica che termina nel presente quaderno.

Valete et favete.

Cav. LEO S. OLSCHкI, Direttore-proprietario.
Nello Mori, Gerente responsabile.

LA DIREZIONE.

Amministrazione: Libreria antiquaria Leo S. Olschki, Firenze, Lungarno Acciaioli 4.

« IndietroContinua »