645. Il est visible auffi que quand on aura trouyé une valeur de v propre à réfoudre l'équation 53 + 4 Rd P' ва 12 =+; fi on augmente tant soit peu cette valeur, enforte que devienne »', on aura y' 4 Rd P' 16a I 12 + >, & que par conféquent la lunette commencera à être confufe. 646. Si l'aberration de l'objectif étoit nulle, on auroit à peu près (art. 591 & 599.) 5 v3 12 I ; & il eft évident que feroit plus grande alors que dans le cas abfolument nulle, l'ouverture, fans être arbitraire, & fans pouvoir être plus grande que V Ꮴ 12 fera plus , Z grande que fi l'aberration de l'objectif n'étoit pas nulle. 648. En confidérant l'aberration d'une maniere plus générale, si au lieu de placer le foyer de l'oculaire (comme on l'a fuppofé jusqu'ici) au foyer des rayons moyens de l'objectif qui donne d P', on le place au foyer des rayons les moins réfractés de l'objectif qui donne d P' = + au lieu I Z So, on aura 50 que fi on le plaçoit au foyer des rayons moyens, D'où l'on voit qu'on aura dans chacun de ces deux cas deux valeurs très-différentes pour 1, & par confé 649. Mais il eft visible que des deux équations + I celle qui a +; autrement la valeur de feroit négative. Il est visible de plus que la valeur de qui résulte de cette équation eft plus petite que celle qui convient à un oculaire placé au foyer des rayons moyens. 650. Il y a donc de l'avantage à placer le foyer de l'oculaire au foyer des rayons moyens plutôt qu'au foyer des rayons les moins réfractés. Examinons maintenant s'il y a plus d'avantage à le placer au foyer des rayons moyens, qu'au foyer des rayons les plus réfractés. 651. En plaçant le foyer de l'oculaire au foyer des rayons les plus réfractés, dont on fuppofe que l'aberration eft nulle, on a d'abord l'équation 5v3 12 I 을 qui donneroit la valeur de l'ouverture wou R, s'il n'y avoit point d'autres rayons à confidérer; mais l'aberration pour les rayons rayons les moins réfractés fera au plus égal à l'unité, & plus petit fi on a m. 653. Telle eft l'équation de condition à laquelle la quantité quantitée doit fatisfaire, pour qu'on puiffe placer avec avantage le foyer de l'oculaire au foyer des rayons les plus réfractés. Donc mettant pour fa valeur 400 100. 221 ε il faudra que foit = donc fim+I Q.123 2.50.56 12 • 52 ; c'est-à-dire, = 4 5.221 654. Il faut de plus que foit une quantité affez 3 petite; & que par conséquent 12 foit une affez = petite quantité. Or comme Z environ 55, on aura •=¦ à peu près (art. 599.). Mais il eft fouvent à craindre (art. 600.) que cette valeur de v ne foit. trop grande; & d'ailleurs en ce cas il ne feroit pas permis de négliger. le terme - 2 v do', qui ne feroit pas alors affez petit par rapport aux autres, pour qu'on ne fût pas obligé d'en tenir compte. C'est pourquoi l'équation 5" = 1/2 devra être rarement employée pour déterminer, & il faudra prefque toujours prendre au-deffous de la va leur qui résulte de cette équation. 655. En général fi on place le foyer de l'oculaire au foyer des rayons qui donnent la différence du finus de réfraction #da, da étant une fraction quelconque Opufc. Math. Tome III. Ii l'aberration de ces rayons, s'il n'y en avoit point d'au 656. Si donc il y a des inconvéniens à placer le foyer de l'oculaire au foyer des rayons les plus réfractés, il faudra le placer au foyer des rayons dont la différence réfractive eft d, ou telle que l'on ait .n 50 50 гва દ n) Et 12 + 513 12 5086a Or comme on ne fauroit avoir à la fois, |