& unique matiere, incapable (art. 25.) de corriger l'effet de la réfrangibilité. 76. On ne fauroit non plus fuppofer à la fois I - dP'. (P-1) ou d P'd P, ce qui n'eft pas. Donc ni les deux furfaces extérieures, ni les deux intérieures ne fauroient être planes. 77. A l'exception de ces deux cas, on peut faire =o deux quelconques des quatre rayons à volonté. Et dans cette supposition, il fera bon de faire =0, ou I I parce que cette supposition rendra plane une des deux furfaces intérieures, & qu'ainfi on aura deux furfaces courbes de moins à travailler. 78. Si e n'eft paso, la fuppofition de r∞, & 79. Ainfi pour lors on pourra fuppofer "" = ∞ & r∞, pourvû néanmoins que la valeur de 8 qui réfulte de cette fuppofition, foit une fraction pofitive ou négative, plus petite que l'unité; car la condition que foit plus petit que l'unité, eft indispensablement néceffaire. 80. Si les valeurs de P', P, d P', d P, trouvées par l'expérience, font telles que la valeur de ne fatisfasse pas à cette condition, il ne fera pas permis de fuppofer à la fois r∞∞, & r!!! §. XI. Application de nos formules à deux lentilles très-proches l'une de l'autre. 81. Dans les deux s. précédens, nous avons fuppofé que la lentille étoit formée de quatre furfaces, & dedeux milieux A, B, dont le second B eft renfermé audedans du premier A. Mais il pourroit fe faire, en fuppofant toujours quatre furfaces, que la lentille fût formée de deux milieux A, B, dont le second В ne fût pas enfermé dans le premier A, mais en fût féparé par une lame ou épaiffeur d'air très-petite; ce qui revient au cas de deux lentilles, chacune de différentes matieres, & très-proches l'une de l'autre. Comme ce cas peut mériter auffi d'être examiné, nous allons expofer en détail ce que la théorie donne fur ce fujet. 82. Nous fuppoferons toujours, comme ci- deffus, que P foit le rapport du finus de réfraction au finus d'incidence, en paffant du milieu antérieur Adans l'air, & P' le même rapport en paffant du milieu poftérieur B dans l'air. 83. Soient r, r' les rayons des furfaces de la premiere lentille, r", "' ceux de la feconde, on aura pour la premiere lentille 84. Donc confervant les mêmes noms que ci-deffus (art. 38 & 47.) on aura en général D'où l'on tire, comme dans le §. VI, Chap. I. 85. Donc auffi faifant = P', on aura Opufc. Math. Tome III. E [P' — 1 . d ® I 2 R R · ≈ p ( 9 — 1 ) 1. d P']. ≈ . ( P ' — 1 ) ]; I 87. Il est visible qu'on pourra, comme dans l'art. 40; volonté deux des quatre quantités fuppofer I T I , pourvû que ce ne foit ni — & à la fois, ni— & à la fois. I 88. Il est visible de plus que fi on a à la fois — les deux furfaces intérieures feront planes; on pourra alors les joindre immédiatement, ou les laisser féparées, comme on voudra, mais toujours très-proches; & ce cas teviendra à celui de l'art. 41. Modifications que l'épaiffeur de la lentille apporte aux folutions du Chapitre I. §. I. Détermination du foyer d'une lentille quelconque, en ayant égard à l épaisseur de cette lentille. 89. Si dans les valeurs générales de ", " &c. l'on veut avoir égard à l'épaiffeur de la lentille, qui jufqu'à présent a été négligée, on nommera e la distance entre les deux premieres furfaces, e' la diftance entre la feconde & la troifiéme &c; & on aura |