bord fuivie par M. Dollond, étoit vraie, on auroit toujours = à une conftante a; & par conféquent 2fXdx gg Ꮴ = à la même conftante a; mais alors SX' d x' ne feroit plus conftant. 872. En effet foit 2 / X' d x' = 2 k ƒ X d x, 2fXdx = ng g, & g'g' Q'g g, on auroit dans = donc puifque Q'& a font conftantes, & que » eft variable suivant les différens milieux, il est visible que A ne feroit pas conftante; & que par conféquent ne feroit pas conftant. SXdx SX'dx' 873. M. Euler, dans les Mémoires de Berlin de 1753, conftante a, par le raisonnement fuivant. Il foutient que féquences dont M. Euler fait voir aisément la fausseté. Mais on peut, ce me femble, répondre que ces conféquences ne font pas néceffaires, & qu'on pourroit avoir comme on a vû ci-dessus (art. 864 & 867.) que quand ve comme ci-deffus, art. 868. & fe voit d'ailleurs aifément. Ainfi l'équation de M. Newton pourroit sub fifter indépendamment des objections que M. Euler a tirées de la Théorie. 875. En un mot, pour réfuter M. Newton fur la loi dont il s'agit, M. Euler fuppofe gratuitement que fi on a, par exemple, une équation quelconque entre m & m', cette équation doit fubfifter la même, pour quelque paffage que ce foit d'un milieu dans un autre; c'est au moins ce qu'il falloit démontrer directement, & c'eft ce qu'il n'a pas fait, & qu'il fe contente de fuppofer comme une vérité incontestable. Or nous venons de voir que dans une hypothèse très-fimple fur la réfraction, cette supposition ne pourroit pas avoir lieu; ce qui fuffit pour la réfuter. I 876. Il est vrai que fi on avoit m ( m' 1), il feroit impoffible de remédier aux défauts des lunettes provenant de la diverse réfrangibilité des rayons; (art. 45 & 46.) que les formules du §. V. Chap. 1. ne feront alors rien connoître; & la formule de l'art. 31. montre aifément que dans ce cas il n'eft nullement poffible de remédier à l'aberration de réfrangibilité ; car alors qui varie dès que P varie. M. Euler tire de-là un nouvel argument contre M. Newton, prétendant que l'effet de la diverse réfrangibilité des rayons eft corrigé dans l'œil, & qu'ainfi puifque la correction eft poffible, il s'enfuit que I I n'eft pas = a (1). Mais on pourroit répondre que pour la vifion distincte, il n'eft pas néceffaire que l'effet de la diverfe réfrangibilité soit corrigé exactement dans les humeurs de l'œil; il fuffit qu'il le foit à peu près, c'est-à-dire, que les rayons de diverse réfrangibilité fe réuniffent, finon dans un point exact, au moins dans un très-petit espace; or c'est en effet ce qui paroît avoir lieu dans les humeurs de l'œil; fur quoi voyez le §. II. Chap. III. art. 138. 877. On peut donc avancer que l'équation de M• Newton fuivie d'abord par M. Dollond, P- I n'a point été suffifamment réfutée par la théorie, & ne fauroit l'être. L'expérience feule peut en faire voir la fausseté, & en effet elle a depuis convaincu M. Dollond que cetre équation n'avoit pas lieu dans la réfraction; puisque ce savant Opticien eft parvenu à faire des objectifs fenfiblement exempts de l'aberration caufée par la diverse réfrangibilité de la lumiere. 878. Un favant Géometre, dans un écrit cité & adopté par un autre (Mém. Acad. 1756 .p. 405.) entreprend aufsi de réfuter par la théorie l'équation P P'. a; mais le raisonnement de cet habile Mathématicien porte fur la 879. Le même Savant fe trompe encore, ce me femble, dans le même écrit, lorfqu'il ajoute que la loi ou équation - I P = a peut être vraie dans de petites réfractions; à moins qu'on n'entende par-là le cas où le rapport des finus eft prefque égal à l'unité, & non pas celui où le finus d'incidence eft fort petit; car comme P'eft une quantité conftante, foit que le finus d'incidence foit petit ou non, il eft vifible que fi l'équation P P' - I =a n'est pas vraie I pour de grands angles d'incidence, elle ne le fera pas davantage pour de petits angles. §. II. De la Théorie de M. Euler. féquent m'2 = m2; & (en fuivant toujours la théo |