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diffèrentes matieres, foit en faifant les objectifs avec certaines matieres, & les oculaires avec d'autres, foit en multipliant les objectifs & les oculaires. Déja un favant Phyficien de Pétersbourg a trouvé le moyen de composer des matieres réfringentes, qui doivent beaucoup contribuer à la perfection des lunettes, comme on le verra dans l'Appendice que j'ai ajoutée à la fin de ce troifiéme Volume.

Enfin il y a tout lieu de croire que cette Partie fi utile & fi curieufe de l'Optique recevra encore de nouveaux dégrés de perfection par les travaux réunis des Géomètres & des Artiftes. Si les Recherches qu'on trouvera dans cet Ouvrage, peuvent y contribuer en quelque chofe, & fournir aux Opticiens des lumieres ou des vûes utiles, je ferai fuffifam ment récompensé de mon travail.

Ce Volume devoit contenir beaucoup d'autres Mémoires fur différens Sujets; mais je fuis obligé de les renvoyer au Volume fuivant, pour ne pas trop groffir celui-ci. Cependant des raifons particulieres m'engagent à indiquer ici les Sujets de ces Mémoires, dont la plupart feroient dès-à-préfent en état de paroître. Ce font:

1. De Nouvelles Réflexions fur les Vibrations des Cordes Sonores, pour appuyer celles du premier Mémoire de mes Opufcules, Tom. I. & pour répondre aux nouvelles objections qui m'ont été faites fur ce Sujet. J'ai communiqué ces nouvelles réflexions à un très-grand Géometre, qu'elles intéreffent particuliérement; il les a jugées dignes d'attention, & m'a promis de les examiner.

2. Des Recherches fur les Loix du Mouvement des Fluides, tendantes à confirmer ce que j'ai avancé dans le premier Volume de mes Opufcules, Mémoire IV; que fouvent la détermination de ces loix doit fe refufer au calcul analytique. On trouvera même dans ces nouvelles Recherches des paradoxes encore plus finguliers & dignes de l'attention des Géome

tres.

3°. De nouvelles Réflexions fur l'application du calcul des probabilités à l'Inoculation de la Petite Vérole; tendantes auffi à confirmer les principes que j'ai établis fur ce fujet dans mon onzième Mémoire, Tom. II. de mes Opufcules (a).

(a) Un très-grand Géometre a attaqué ces principes, que d'autres très-grands Géometres ont fort approuvés. Si cet illuftre

4. De nouvelles réflexions fur la Théorie des Probabilités, tendantes encore à confirmer les principes que j'ai établis fur cela dans mon dixiéme Mémoire. J'avertirai à cette occafion ceux qui pourroient avoir des objections à me faire fur ces principes, qu'il ne s'agit pas d'envifager la question fous un point de vûe purement abftrait, métaphyfique & mathématique. Il s'agit de favoir fi les régles Mathématiques des probabilités (que perfonne ne contefte) doivent s'appliquer (fans modification ni reftriction) aux événemens Phyfiques; si ces régles ainfi appliquées, fans modification ni reftriction, ne feroient pas en défaut dans plufieurs circonftances; par exemple, dans le cas propofé au commencement de mon dixiéme Mémoire. Je ferai voir que de très-grands Géometres, qui font peut-être (ou qui fe croyent) fort éloignés de mon opinion à ce fujet, me fourniffent, par leurs Ouvrages même, de quoi l'appuyer.

5. De nouvelles Recherches fur le mouvement d'un Corps de figure quelconque fol

Adverfaire, qui à la vérité eft fort intéreffé à me combattre; juge à propos de donner au Public ses objections, je tâcherai d'y répondre, ou de me corriger.

licité

licité par des forces quelconques.

6°. Des Solutions de différens Problêmes de calcul intégral, dont quelques-unes me font communes avec M. Euler, qui les a trouvées par une route différente, dans un Mémoire que ce favant Géometre a bien voulu me communiquer.

7°. De nouvelles Réfléxions fur le Problême des trois Corps, & fur les ufages qu'on en peut faire par rapport à certaines circonftances du mouvement des planetes. J'avertirai à cette occafion qu'on trouvera dans les Journaux Encyclopédiques de Février & Août 1762, les réponses aux objections qui m'ont été faites fur le 12°, 13°, & 14° Mémoires de mes Opufcules (a).

8°. Des Recherches fur les loix particulieres de certaines altérations, que les Planetes & les Cometes peuvent éprouver dans leurs mouve

mens.

9°. Des moyens pour rendre plus exactes les

(a) Je ne répondrai que dans les Volumes fuivans de mes Opufcules, aux objections qu'on pourroit me faire dorénavant fur quelque Sujet que ce puiffe être; bien entendu que ces objections vaudront la peine qu'on y réponde, ou par elles-mêmes, ou du moins par la réputation & le mérite de ceux qui me les feront. Si les objections étoient folides, je ferois le premier à en

convenir.

C

Tables de la Lune de feu M. Mayer. J'avois déja commencé un travail pour perfectionner celles que j'ai données dans le fecond Volume de mes Opufcules; mais ayant appris que les Tables laiffées par M. Mayer à fa mort, plus exactes encore que celles qui ont été publiées par lui de fon vivant, ne different pas d'une minute des obfervations; j'ai borné mon travail à chercher fi on ne pourroit pas encore les rendre meilleures. Ce travail, dont le résultat ne rendra l'ufage des Tables de M. Mayer, ni plus long, ni plus difficile, confifte à corriger deux de les équations, & à y en ajouter deux, chacuue de 24 fecondes. Les raifons de ces correc tions font détaillées dans le 14° Mémoire de mes Opufcules. Si les nouvelles Tables de M. Mayer s'accordent avec les changemens que je propose d'y faire, ce fera la preuve complette de la jufteffe de mes réflexions; fi ces changemens ne s'y trouvent pas, il y a tout lieu de croire que les Tables dont il s'agit, deviendront encore plus exactes, en y ayant égard.

Au refte, quoiqu'on foit parvenu dans ces derniers temps à déterminer les inégalités de la Lune beaucoup plus exactement qu'on n'avoit encore fait, il ne faut pas croire que la

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