TABLE DES MATIÈRES

PREFACE....

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LIVRE PREMIER

Origines du latin et monuments de la langue latine
appartenant aux cinq premiers siècles de Rome

CHAPITRE I.

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Origines de la langue latine.....

1. Importance de l'étude des origines du latin. Inexpérience des

écrivains de l'antiquité en cette matière et travaux presque infruc-

tueux des érudits depuis la renaissance des lettres jusqu'à Fréret.

La connaissance du sanscrit fait savoir que le latin n'est pas une

dérivation du grec, mais que les deux langues de l'antiquité clas-

sique, sœurs entre elles et sœurs aussi du sanscrit, ont eu pour

mère commune une langue antérieure. Recherches remarquables de

Bopp sur la grammaire comparée des langues indo-européennes.

L'impulsion donnée par lui à la philologie comparative incite les

scrutateurs du vieux latin à porter leur méthode de comparaison

sur les dialectes des anciens habitants de l'Italic (p. 3). li. Variété

des alphabets italiotes. Nombreux idiomes dont nous avons des debris

exprimés par ces alphabets dans des monuments épigraphiques et

numismatiques. Tous n'ont pas pour nous la même importance (p. 13).

- III. Ce qu'on sait aujourd'hui de la langue des Étrusques.

Influence qu'elle a dù exercer sur le vocabulaire latin (p. 17).

IV. L'ombrien et les Tables Eugubines. Analogics de la grammaire

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ombrienne avec la grammaire latine (p. 26). V. L'osque langue

et littérature. Inscriptions d'Agnone, de Nola et de Bantia. Il faut

voir dans l'osque l'élément fondamental du latin. Discrédit dans

lequel cet idiome finit par tomber chez les Romains (p. 35).

VI. Role tardif de la langue grecque dans la formation du latin.

Distinction à établir entre les mots latins qui ressemblent au grec

à cause de la communauté d'origine des deux langues et ceux qui

sont dérivés du grec ou qui ont été composés à son imitation.

Travail persévérant de pénétration du grec dans le latin à partir

de la conquête de Tarente et de la Grèce orientale par les Romains

(p. 44).

CHAPITRE II. Monuments les plus anciens de la

langue latine. Poésie des Romains pendant les cing

premiers siècles...

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I. Le sacerdoce italique. Langage rythmique des prètres devins,

des sibylles et des législateurs de la religion. Caractère de la reli-

gion romaine. Influence exercée par elle sur la poésie des premiers

Romains. Les Indigitamenta (p. 48). II. Chant des Frères Arvales.

Origine de ce chant. Texte que nous en avons. Désaccord des savants

sur la manière de l'interpréter et d'en marquer la mesure (p. 54).

-III. Chants des Saliens. Origine des cérémonies dans lesquelles on

les répétait. Les Axamenta. Débris des chants des Saliens (p. 61).

IV. Fragments transcrits par Varron des livres pontificaux au

sujet de l'antique institution des Argées (p. 64). — V. Hymnes chantés

dans les repas sacrés en l'honneur des grands hommes. Ce qu'on doit

penser de l'opinion de Niebuhr qui croit que, tous ces chants des

banquets n'étaient que les fragments d'un vaste ensemble d'épopées

populaires (p. 67). VI. Chants de triomphe. Chants de deuil;

nénies. Sens divers du mot nénie qui signifiait aussi chanson d'enfant

et chant magique (p. 74). — VII. Livres sibyllins. Livres des devins

et prédictions du devin Marcius. Recueils de sentences prophétiques

et de formules magiques (p. 77). VIII. Vers fescennins. Licence de

cette poésie grossière. Saturæ. Origine du théatre à Rome. Le vers

saturnien, expression générale de toute la poésie des cinq premiers

siècles (p. 84).

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CHAPITRE III.

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Prose des Romains pendant les

cinq premiers siècles. Législation....

I. Aptitude des Romains pour la législation. Histoire du droit sous
les rois. Lois royales; recueil de Papirius ou droit papirien. Frag-

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ments de formules du temps des rois, tout particulièrement de la légis-
lation de Numa et du droit fécial (jus fetiale) attribué à Tullus
Hostilius et à Ancus. Lois tribunitiennes ou lois sacrées (p. 92).
II. Les XII Tables. Ce code des décemvirs était-il écrit en vers? Jusqu'à
quelle époque le texte en fut-il intégralement co serve? Peut-on
affirmer d'une manière absolue l'authenticité originale des nombreux
fragments que nous en avons? Analyse des parties les plus intéres-
santes. Esprit de ces lois. Style du texte. Valeur de l'œuvre. Cn. Fla-
vius et le jus Flavianum (p. 106).

I. Traditions sur les commencements de l'éloquenée politique des.

Romains. Apologue de Ménénius Agrippa: Discours d'Appius Claudius

Cæcus. Comment les discours apocryphes et les narrations de Tite-

Live peuvent nous donner des indications (p. 122). — II. Différence

des deux auditoires que présentaient la Curie et le Forum, et diffé-

rence des caractères que prenait la parole selon qu'elle agissait dans

P'un ou l'autre milicu. Exemples tirés des séances du Senat et des

Comices. Opinion de Cicéron sur cette éloquence politique des cinq

premiers siècles. Autres genres d'éloquence allocutions militaires;

éloges funèbres (p. 128).

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122

1. Intérêt qu'avaient les patriciens à réunir des documents histo-

riques. Les Grandes Annales (Annales maximi). Leur origine et

leur fin. Ce qu'elles contenaient. Mentions qu'en ont faites les écri-

vains de l'antiquité p. 148). II. Livres écrits sur toile (libri

lintei). Livres des magistrats (libri magistratuum). Tables des

censeurs (tabulæ censorina). Conservation des plébiscites, des

sénatus-consultes et des traités internationaux. Traités les plus an-

ciens mentionnés par les écrivains; traduction grecque du premier

traité avec Carthage (p. 157). III. Calendriers, les fastes (fasti) et

les fastes consulaires (fasti consulares). Livres des pontifes. Docu-

ments historiques que pouvaient contenir même leurs livres de litur-

gie; formules religieuses qui accompagnaient certains actes. Docu-

ments fournis également par les livres professionnels des augures

et des aruspices, par les livres sibyllins et les livres des anciens

devins. Listes et procès-verbaux (fasti et acta) de tous les collèges

de prètres. Archives particulières des grandes familles (p. 162). —

IV. Monuments isolés sur lesquels purent s'exercer plus tard les

investigations des historiens. Grandes constructions; édifices reli-

148

gieux; statues, monuments accompagnés de la mention écrite des
faits qu'ils étaient destinés à rappeler; dépouilles opimes de A. Cor-
nélius Cossus; table triomphale de C. Quinctius Capitolinus; bou-
cliers votits; inscriptions de la colonne rostrale de Duilius et du
tombeau des Scipions. V. Résumé général (p. 170).

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LIVRE DEUXIÈME

La Poésie depuis Livius Andronicus jusqu'au
temps de Cicéron

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CHAPITRE I. Les premiers Poètes. Livius Andro-
nicus et Cn. Nævius....

1. Livius Andronicus. Son origine et son arrivée à Rome. Ses

leçons aux jeunes gens des grandes familles. Ses œuvres: traduction

de l'Odyssée ; traduction de tragédies et de comédies grecques ; hymne

religieux composé pour une grande cérémonie publique. Témoignage

de reconnaissance de ses contemporains; pieux souvenir que lui gar-

dèrent longtemps les Romains de leur première initiation aux beautés

de la littérature grecque (p. 185). — II. Cn. Nævius. Sa vie (p. 193).

III. Ses nombreuses comédies, imitécs mais non servilement

copiées des auteurs les plus connus de la moyenne et de la nou-

velle comédie du théatre athénien. Causes diverses du succès qu'il y

obtint (p. 198). IV. Ses tragédies. Euripide y est son principal

modėle; mais, dans le genre tragique non moins que dans la comédie,

son originalité se fait jour; il y est l'inventeur de la fabula præ-

texta (p. 204). V. Il crée aussi l'épopée latine. Essai d'analyse

de son poème épique national, intitu é Bellum punicum (p. 203).

VI. Qualités et défauts de Nævius. Sa versification, son style et

sa langue. Longue durée de sa renommée (p. 215).

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1. Sa vie (218). II. Ses œuvres dans le genre dramatique.
Ses quelques comédies. Grand nombre de ses tragédies. Principaux
modèles qu'il s'y proposait et sa manière de les imiter. Pensées

218

répandait. Expression donnée aux sentiments

philosophiques qu'il y

mis en scène (p. 225). III. Ses œuvres dans le genre narratif et

épique. Poème sur les Sabines. Poème sur Scipion. Grand poème

intitulé les Annales. Abandon du vers saturnien; emploi de l'hexa-

mètre. Analyse du premier livre des Annales; ce qui le distingue des

autres. Analyse des dix-sept livres suivants. Défauts et qualités de ce

travail considérable (p. 238). IV. Œuvres dans le genre didactique

et compositions diverses. Le Protrepticus ou Præcepta. Introduc-

tion à Rome du poème philosophique : L'Épicharme et l'Échémère.

Le Sota. Les Heduphagetica. Les Saturæ, où Ennius se montre le

précurseur de Lucilius. Essai dans le distique élégiaque (p. 267). —

V. Conclusion. Services rendus à la langue et à la versification latines.

Jugements des écrivains anciens sur Ennius (p. 278).

CHAPITRE III. La comédie.

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1. Vie de Plaute. Grand nombre de ses œuvres. Celles qui nous

restent (p. 282). II. Analyse et appréciation de chacune des vingt

comédies, dites varroniennes, que nous possédons. Amphitruo, Am-

phitryon (p. 289). — III. Asinaria, l'Asinaire (p 295). — IV. Aulu-

laria, la Marmite (p. 302). — V. Captivi, les Captifs (p. 310).

VI. Curculio, Charançon (p. 315). — VII. Casina, Casine (p. 318).

VIII. Cistellaria, la comédie à la Cassette (p. 324). — IX. Epidicus,

Épidicus (p. 328). X. Bacchides, les Bacchis (p. 332. — XI. Mos-

XII. Menæchmi, les Mé-

nechmes (p. 344). — XIII. Miles gloriosus, le Soldat fanfaron (p. 349).

XIV. Mercator, le Marchand (p. 355). XV. Pseudolus, le

Trompeur (p. 360). XVI. Pœnulus, le Carthaginois (p. 363). —

XVII. Persa, le Perse (p. 368). XVIII. Rudens, le Cable (p. 372).

XIX. Stichus, Stichus (p. 379). XX. Trinummus, les trois

Deniers (p. 384). — XXI. Truculentus, le Brutal (390).

tellaria, la comédie du Spectre (p. 338).

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- IV. Person-

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1. Examen des personnages du théâtre de Plaute classés par groupes.

Personnages de femmes. Matrones; femmes mariées (p. 397).

11. Jeunes filles (p. 407). III. Courtisanes (p. 411).

nages d'hommes. Maris et pères; vieillards (p. 419). V. Jeunes

gens (p. 425). VI. Esclaves (p. 432). VII. Parasites (p. 441).

VIII. Le militaire fanfaron (p. 446). IX. Le Proxénète (p. 450).

X. Personnages secondaires : sycophantes; faux témoins; banquiers

et usuriers; cuisiniers; médecins (p. 454). XI. Le personnage

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