Nemours, d'Aumale, Elbeuf, et Villars, et Brissac, La Châtre, Bois-Dauphin, Saint-Paul, et Canillac. Dans l'édition de 1728, le premier de ces deux vers est tel qu'on le lit aujourd'hui. Le second est ainsi : Vers 48. Elbeuf et Bois-Dauphin, Boufflers et Canillac. Après ce vers, il y avait dans les premières éditions: Soudain, pareil au feu dont l'éclat fend la nue, Henri vole à Paris d'une course imprévue; La fureur dans les yeux et la mort dans les mains, Il arrive, il combat, il change les destins; Il met d'Aumale en fuite, il fait tomber Saveuse: Boufflers, où courez-vous, trop jeune audacieux? * Telle une tendre fleur, qu'un matin voit éclore C'est en vain que Mayenne arrête sur ces rives L'edition de 4728 offre quelques variantes de cette version. C'est, au reste, en 1730 que ce passage fut supprimé. Voltaire a dit, page 41, ce qui l'avait porté à faire cette suppression. La comparaison: Telle une tendre fleur, etc., a été reportée dans le chant III, vers 245 et suiv. (B.) Vers 27. J'ai suivi le texte adopté par Palissot, qui est aussi celui des éditions de 1728, 1729, 1730, 1732, 1733, 1734, 1737, 1746, 1748, 1751, 4752, 1756, 1764, 4768, 1771, 1775. On lit dans les éditions de Kehl et les réimpressions faites depuis: Et plongea dans le sein de la France éplorée. (B.) Après ce vers, l'édition de 4723 met les quatre suivants : Où sont ces grands guerriers, ces fiers soutiens des lois, Qu'a déjà fait pâlir la crainte des supplices: C'est de là que le Dieu qui pour nous voulut naitre Et en note, on lisait : « On a mis exprès ce mot alors, afin de fermer la bouche aux malintentionnés, qui pourraient dire qu'on a manqué de respect à la cour de Rome. « Cette fiction de la Politique, qui se joint à la Discorde et qui emprunte les habits de la Religion, ne signifie autre chose que les intrigues des Espagnols et des ligueurs auprès du pape; il n'y a presque personne en Europe qui ne sache que leurs artifices engagèrent la cour de Rome à se déclarer contre la France. Le pape peut être considéré comme le chef de l'Église; alors on ne peut avoir qu'un respect sans bornes pour la sainteté de son caractère, et une soumission profonde pour ses décisions; mais comme prince temporel, il a des intérêts temporels à ménager; c'est un prince qui a besoin de politique pour faire la guerre et la paix. Ainsi SixteQuint donna de l'argent à la Ligue, et Grégoire XIV lui donna aussi de l'argent et des troupes. »> Vers 208. Il y avait dans les éditions de Londres: Sous des dehors plus doux la cour cacha ses crimes? La décence y régna, le conclave cut ses lois; La suppression est de 4730; mais dans les éditions de 1733 et 4734, on avait mis en note: « Les amis de l'auteur savent qu'il retrancha ces vers parce que la suite de la vie de ce des Ursins, pape sous le nom de Benoît III, fit voir que c'était moins un saint qu'un homme faible, incapable du pontificat et du tròne, et gouverné par des ministres qui ont été l'objet de la haine des Romains. » (B.) Vers 234. Les éditions antérieures à 4737 portent : Par cent déguisements. Vers 233. Dans l'édition de 1748 et dans les précédentes, on lisait: Vers 263. Dans les premières éditions, on lisait : Ces monstres à l'instant pénètrent un asile Vers 276. l'a vu : Vers 284. Dans quelques éditions anciennes, on lit, comme on Qui court à ses autels encenser la Fortune. Les premières éditions portent : Pénètre au vaste sein de la Sorbonne antique : Qui des peuples chrétiens, etc. Et dans une édition de Londres, au lieu du dernier vers, De leurs faux arguments obstinés défenseurs. Sur le vers: Pénètre au vaste sein de la Sorbonne antique, l'édition de 1723 contient cette note: <«< On sait que soixante-douze docteurs de la Faculté de théologie de Paris donnèrent un décret par lequel les sujets étaient relevés du serment de fidélité envers le roi. »> Cette note fut supprimée en 1730, et remplacée par celle qui est page 117. (B.) Vers 299. Toutes les éditions du vivant de l'auteur que j'ai vues portent : Qu'il est peu de vertu qui résiste sans cesse! Vers 344. - Au lieu de ce vers et des sept qui suivent, il y a dans les premières éditions: On brise les liens de cette obéissance Qu'aux enfants des Capets avait jurée la France. Il y a, comme on voit, un vers sans rime. Ce vers manque aussi dans l'édition de 1724. Dans l'édition de 1728, on lit: Venez... » Au même instant il donne le signal. A ce seul mot près, le passage est, en 1728, tel qu'il est actuellement et depuis 4730. Vers 399. Dans les éditions antérieures à 1768, on lit: Il est dans ce saint temple. Marche d'un pas égal, etc. Vers 444. Les éditions antérieures à 1730 portent: De ces seize tyrans l'insolente cohorte *Du temple de Thémis environne la porte. On voyait à leur tête un vil gladiateur, *Monté par son audace à ce coupable honneur. Il s'avance au milieu de l'auguste assemblée * Par qui des citoyens la fortune est réglée : « Magistrats, leur dit-il, qui tenez au sénat, Non la place du roi, mais celle de l'État, Le peuple, assez longtemps opprimé par vous-mêmes, |