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Nemours, d'Aumale, Elbeuf, et Villars, et Brissac,

La Châtre, Bois-Dauphin, Saint-Paul, et Canillac.

Dans l'édition de 1728, le premier de ces deux vers est tel qu'on le lit aujourd'hui. Le second est ainsi :

Vers 48.

Elbeuf et Bois-Dauphin, Boufflers et Canillac.

Après ce vers, il y avait dans les premières éditions:

Soudain, pareil au feu dont l'éclat fend la nue,

Henri vole à Paris d'une course imprévue;

La fureur dans les yeux et la mort dans les mains,

Il arrive, il combat, il change les destins;

Il met d'Aumale en fuite, il fait tomber Saveuse:
Vers son indigne cloître on voit s'enfuir Joyeuse.

Boufflers, où courez-vous, trop jeune audacieux?
Ne cherchez point la mort qui s'avance à vos yeux;
Respectez de Henri la valeur invincible.
Mais il tombe déjà sous cette main terrible;
Ses beaux yeux sont noyés dans l'ombre du trépas,
Et son sang qui le couvre efface ses appas :

* Telle une tendre fleur, qu'un matin voit éclore
* Des baisers du Zéphire et des pleurs de l'Aurore,
Tombe aux premiers efforts de l'orage et des vents,
Dont le souffle ennemi vient ravager nos champs.

C'est en vain que Mayenne arrête sur ces rives
De ses soldats tremblants les troupes fugitives;
C'est en vain que sa voix les rappelle aux combats:
La voix du grand Henri précipite leurs pas;
* De son front menaçant la terreur les renverse :
La fureur les a joints, la crainte les disperse;
Et Mayenne, avec eux dans leur fuite emporté,
Suit bientôt dans Paris ce peuple épouvanté.
Henri sait profiter de ce grand avantage.

L'edition de 4728 offre quelques variantes de cette version. C'est, au reste, en 1730 que ce passage fut supprimé. Voltaire a dit, page 41, ce qui

l'avait porté à faire cette suppression. La comparaison: Telle une tendre fleur, etc., a été reportée dans le chant III, vers 245 et suiv. (B.)

Vers 27. J'ai suivi le texte adopté par Palissot, qui est aussi celui des éditions de 1728, 1729, 1730, 1732, 1733, 1734, 1737, 1746, 1748, 1751, 4752, 1756, 1764, 4768, 1771, 1775. On lit dans les éditions de Kehl et les réimpressions faites depuis:

Et plongea dans le sein de la France éplorée. (B.)

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Après ce vers, l'édition de 4723 met les quatre suivants :

Où sont ces grands guerriers, ces fiers soutiens des lois,
Ces ligueurs redoutés qui font trembler les rois?
Paris n'a dans son sein que de lâches complices,

Qu'a déjà fait pâlir la crainte des supplices:
Tant le faible vulgaire, etc.

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C'est de là que le Dieu qui pour nous voulut naitre
S'explique aux nations par la voix du grand-prêtre;
Là, son premier disciple, avec la Vérité,
Conduisit la Candeur et la Simplicité;
Mais Rome avait perdu sa trace apostolique.
Alors au Vatican régnait la Politique,
Fille de l'Intérêt, etc.

Et en note, on lisait :

« On a mis exprès ce mot alors, afin de fermer la bouche aux malintentionnés, qui pourraient dire qu'on a manqué de respect à la cour de Rome.

« Cette fiction de la Politique, qui se joint à la Discorde et qui emprunte les habits de la Religion, ne signifie autre chose que les intrigues des Espagnols et des ligueurs auprès du pape; il n'y a presque personne en Europe qui ne sache que leurs artifices engagèrent la cour de Rome à se déclarer contre la France. Le pape peut être considéré comme le chef de l'Église; alors on ne peut avoir qu'un respect sans bornes pour la sainteté de son caractère, et une soumission profonde pour ses décisions; mais comme prince temporel, il a des intérêts temporels à ménager; c'est un prince qui a besoin de politique pour faire la guerre et la paix. Ainsi SixteQuint donna de l'argent à la Ligue, et Grégoire XIV lui donna aussi de l'argent et des troupes. »>

Vers 208.

Il y avait dans les éditions de Londres:

Sous des dehors plus doux la cour cacha ses crimes?

La décence y régna, le conclave cut ses lois;
La vertu la plus pure y régna quelquefois;
Des Ursins dans nos jours a mérité des temples;
Mais d'un tel souverain la terre a peu d'exemples,
Et l'Église a compté, depuis plus de mille ans,
Peu de pasteurs sans tache, et beaucoup de tyrans.
Sixte alors était roi, etc.

La suppression est de 4730; mais dans les éditions de 1733 et 4734, on avait mis en note:

« Les amis de l'auteur savent qu'il retrancha ces vers parce que la suite de la vie de ce des Ursins, pape sous le nom de Benoît III, fit voir que c'était moins un saint qu'un homme faible, incapable du pontificat et du tròne, et gouverné par des ministres qui ont été l'objet de la haine des Romains. » (B.)

Vers 234. Les éditions antérieures à 4737 portent :

Par cent déguisements.

Vers 233. Dans l'édition de 1748 et dans les précédentes, on lisait:

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Vers 263. Dans les premières éditions, on lisait :

Ces monstres à l'instant pénètrent un asile
Où la Religion, solitaire, tranquille,
Sans pompe, sans éclat, belle de sa beauté,
Passait, dans la prière et dans l'humilité,
Des jours qu'elle dérobe à la foule importune
Qui court à ses autels encenser la Fortune.
Son âme pour Henri, etc.

Vers 276.

l'a vu :

Vers 284.

Dans quelques éditions anciennes, on lit, comme on

Qui court à ses autels encenser la Fortune.

Les premières éditions portent :
Surprennent en secret leur auguste ennemie;
Sur son modeste front, sur ses charmes divins,
Ils portent sans frémir leurs sacriléges mains,
Prennent ses vêtements, et, fiers de cette injure,
De ses voiles sacrés ornent leur tête impure :
C'en est fait, et déjà leurs malignes fureurs
Dans Paris éperdu vont changer tous les cœurs.
D'un air insinuant l'adroite Politique

Pénètre au vaste sein de la Sorbonne antique :
Elle y voit à grands flots accourir ces docteurs,
De la vérité sainte éclairés défenseurs,

Qui des peuples chrétiens, etc.

Et dans une édition de Londres, au lieu du dernier vers,

De leurs faux arguments obstinés défenseurs.

Sur le vers:

Pénètre au vaste sein de la Sorbonne antique,

l'édition de 1723 contient cette note:

<«< On sait que soixante-douze docteurs de la Faculté de théologie de Paris donnèrent un décret par lequel les sujets étaient relevés du serment de fidélité envers le roi. »>

Cette note fut supprimée en 1730, et remplacée par celle qui est page 117. (B.)

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Vers 299. Toutes les éditions du vivant de l'auteur que j'ai vues portent :

Qu'il est peu de vertu qui résiste sans cesse!

Vers 344. - Au lieu de ce vers et des sept qui suivent, il y a dans les premières éditions:

On brise les liens de cette obéissance

Qu'aux enfants des Capets avait jurée la France.

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Il y a, comme on voit, un vers sans rime. Ce vers manque aussi dans l'édition de 1724.

Dans l'édition de 1728, on lit:

Venez... » Au même instant il donne le signal.

A ce seul mot près, le passage est, en 1728, tel qu'il est actuellement et depuis 4730.

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Vers 399. Dans les éditions antérieures à 1768, on lit:

Il est dans ce saint temple.

Marche d'un pas égal, etc.

Vers 444.

Les éditions antérieures à 1730 portent:

De ces seize tyrans l'insolente cohorte

*Du temple de Thémis environne la porte.

On voyait à leur tête un vil gladiateur,

*Monté par son audace à ce coupable honneur.

Il s'avance au milieu de l'auguste assemblée

* Par qui des citoyens la fortune est réglée :

« Magistrats, leur dit-il, qui tenez au sénat,

Non la place du roi, mais celle de l'État,

Le peuple, assez longtemps opprimé par vous-mêmes,
Vous instruit par ma voix de ses ordres suprêmes.

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