Revue des deux mondes, Volume 2François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1834 |
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... j'étais en garnison , avec Timoléon d'Arc *** , lieutenant de la garde comme moi . Nous avions fait , selon l'habitude , la promenade au Polygone , assisté à l'étude du tir à ricochet , écouté et raconté paisiblement des histoires de ...
... j'étais en garnison , avec Timoléon d'Arc *** , lieutenant de la garde comme moi . Nous avions fait , selon l'habitude , la promenade au Polygone , assisté à l'étude du tir à ricochet , écouté et raconté paisiblement des histoires de ...
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... j'étais accoutumé à le voir rêver tout un jour sur cette petite écri- ture fine et élégante . Aussi nous étions arrivés au village en face le château , nous avions monté l'escalier de notre petite maison blanche , nous allions nous ...
... j'étais accoutumé à le voir rêver tout un jour sur cette petite écri- ture fine et élégante . Aussi nous étions arrivés au village en face le château , nous avions monté l'escalier de notre petite maison blanche , nous allions nous ...
Pagina 11
... J'étais sûr qu'il avait besoin de se confier , et j'avais fui brusquement sa con- fidence par désir de me livrer à mes idées favorites . J'en étais puni maintenant par le trouble de ces idées même . Elles ne volaient pas librement et ...
... J'étais sûr qu'il avait besoin de se confier , et j'avais fui brusquement sa con- fidence par désir de me livrer à mes idées favorites . J'en étais puni maintenant par le trouble de ces idées même . Elles ne volaient pas librement et ...
Pagina 18
... j'étais enfant - de - choeur , où j'avais de grosses joues fraîches et rebondies que tout le monde tapait en passant , une voix claire , des cheveux blonds poudrés , une blouse et des sabots . Je ne me regarde pas souvent , mais je m ...
... j'étais enfant - de - choeur , où j'avais de grosses joues fraîches et rebondies que tout le monde tapait en passant , une voix claire , des cheveux blonds poudrés , une blouse et des sabots . Je ne me regarde pas souvent , mais je m ...
Pagina 21
... , je n'ai pas mé- rité d'être appelé : homme de peu de foi , comme le fut l'apôtre ; et quand mon pied s'enfonçait , je levais les yeux et j'étais relevé . ( Ici je regardai Timoléon . — Il vaut mieux LA VEILLÉE DE VINCENNES . 21.
... , je n'ai pas mé- rité d'être appelé : homme de peu de foi , comme le fut l'apôtre ; et quand mon pied s'enfonçait , je levais les yeux et j'étais relevé . ( Ici je regardai Timoléon . — Il vaut mieux LA VEILLÉE DE VINCENNES . 21.
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Parole e frasi comuni
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Brani popolari
Pagina 177 - Ici, il voit éclater le réverbère à la porte de cet hôtel, dont les habitants, plongés dans les plaisirs, ignorent qu'il est un misérable, occupé seul à regarder de loin la lumière de leurs fêtes : lui qui eut aussi des fêtes et des amis! Il ramène ensuite ses regards sur quelque petit rayon tremblant dans une pauvre maison écartée du faubourg, et il se dit : Là, j'ai des frères.
Pagina 312 - Au printemps, lorsque tout se ranime, il sort de l'herbe un bruit qui s'élève comme un long murmure. Ce bruit, formé de tant de bruits qu'on ne les pourrait compter, est la voix d'un nombre innombrable de pauvres petites créatures imperceptibles. Seule, aucune d'elles ne serait entendue : toutes ensemble, elles se font entendre. Vous êtes aussi cachés sous l'herbe, pourquoi n'en...
Pagina 310 - Les riches et les puissants sortiront nus de leurs palais, de peur d'être ensevelis sous les ruines. On les verra, errants sur les chemins, demander aux passants quelques haillons pour couvrir leur nudité, un peu de pain noir pour apaiser leur faim, et je ne sais s'ils l'obtiendront. Et il y aura des hommes qui seront saisis de la soif du sang, et qui adoreront la mort, et qui voudront la faire adorer.
Pagina 172 - Embrassons, étreignons en nous ces rares moments, pour qu'après qu'ils auront fui, ils augmentent encore de perspective, pour qu'ils dilatent d'une lumière magnifique et sacrée le souvenir. Cour de Ferrare, jardins des Médicis, forêt de pins de Ravenne où fut Byron, tous lieux où se sont groupés des génies, des affections et des gloires, tous...
Pagina 196 - Restera-t-elle distribuée comme elle l'est. Une société où des individus ont deux millions de revenu , tandis que d'autres sont réduits à remplir leurs bouges de monceaux de pourriture pour y ramasser des vers (vers qui, vendus aux pêcheurs, sont le seul moyen d'existence de ces familles, elles-mêmes...
Pagina 181 - Chateaubriand, de l'homme ardent, rigoureux opiniâtre, magnanime et de génie à sa manière, dont toute la vie se passe à vouloir relever son nom et sa famille ; espèce de Jean-Antoine de Mirabeau dans son âpre baronnie. Il faut voir le portrait ineffaçable de ce père dur et révéré, au nez aquilin, à la lèvre pâle et mince, aux yeux enfoncés et pers ou glauques comme ceux des lions ou des anciens barbares. Son silence redouté, sa tristesse profonde et morne, ses brusques emportements,...
Pagina 568 - Et ne pensez pas que le temps ait éclairé les esprits et redressé de semblables erreurs ! une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Haine existe toujours près de Tréguier, et le peuple n'a pas cessé de croire à la puissance des prières qui y sont faites. Parfois encore, vers le soir, on voit des ombres honteuses se glisser furtivement vers ce triste édifice placé au haut d'un coteau sans verdure. Ce...
Pagina 310 - Les rois hurleront sur leurs trônes ; ils chercheront a retenir avec les deux mains leurs couronnes emportées par les vents, et ils seront balayés avec elles. Les riches et les puissants sortiront nus de leurs palais, de peur d'être ensevelis sous les ruines.
Pagina 625 - Mme la duchesse de Duras, récemment » mariée, était à Londres; je ne devais la connaître que » dix ans plus tard. Que de fois on passe dans la vie, » sans le deviner, à côté de ce qui en ferait le charme, » comme le navigateur franchit les eaux d'une terre » aimée du ciel qu'il n'a manquée que d'un horizon et
Pagina 359 - D'où vient qu'elle me l'avait laissée? Quelle chose précieuse est donc le parfum, qui, sans rien faire perdre à la plante dont il émane, s'attache aux mains d'un ami, et le suit en voyage pour le charmer et lui rappeler longtemps la beauté de la fleur qu'il aime! — Le parfum de l'âme, c'est le souvenir. C'est la partie la plus délicate, la plus suave du cœur, qui se détache pour embrasser un autre cœur et le suivre partout.