Revue des deux mondes, Volume 2François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1834 |
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... mère de ma fille . Nous regardâmes la muraille blanchie de plâtre de la modeste chambre , et nous y vîmes en effet une miniature qui représentait la plus gracieuse , la plus fraîche petite paysanne que jamais Greuze ait douée de grands ...
... mère de ma fille . Nous regardâmes la muraille blanchie de plâtre de la modeste chambre , et nous y vîmes en effet une miniature qui représentait la plus gracieuse , la plus fraîche petite paysanne que jamais Greuze ait douée de grands ...
Pagina 19
... mère , et nous allions regarder bâtir la petite maison que faisait faire la reine pour la donner à Ma- daine . Pierrette et moi nous avions environ treize ans . Elle était déja si belle qu'on l'arrêtait sur son chemin pour lui faire ...
... mère , et nous allions regarder bâtir la petite maison que faisait faire la reine pour la donner à Ma- daine . Pierrette et moi nous avions environ treize ans . Elle était déja si belle qu'on l'arrêtait sur son chemin pour lui faire ...
Pagina 20
... mère et deux petits frères qui venaient le regarder travailler quelquefois avec nous . Quand il voyait autour de lui tout son petit monde , cela lui donnait du courage et de la gaîté . Nous l'appelions Michel , mais pour vous dire tout ...
... mère et deux petits frères qui venaient le regarder travailler quelquefois avec nous . Quand il voyait autour de lui tout son petit monde , cela lui donnait du courage et de la gaîté . Nous l'appelions Michel , mais pour vous dire tout ...
Pagina 23
... me grattais la tête , et je disais toujours en regardant mes sabots : Je veux être soldat . La mère de Pierrette apporta un grand verre d'eau froide à monsieur le curé parce qu'il était devenu tout rouge , LA VEILLÉE DE VINCENNES . 23.
... me grattais la tête , et je disais toujours en regardant mes sabots : Je veux être soldat . La mère de Pierrette apporta un grand verre d'eau froide à monsieur le curé parce qu'il était devenu tout rouge , LA VEILLÉE DE VINCENNES . 23.
Pagina 24
... mère tremblaient si fort qu'elles n'osèrent pas ouvrir une cassette qu'on leur envoyait en échange du fourreau et du bavolet , et elles allèrent à la toilette à peu près comme on va se faire fusiller . Seul avec moi , le curé me demanda ...
... mère tremblaient si fort qu'elles n'osèrent pas ouvrir une cassette qu'on leur envoyait en échange du fourreau et du bavolet , et elles allèrent à la toilette à peu près comme on va se faire fusiller . Seul avec moi , le curé me demanda ...
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Parole e frasi comuni
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Brani popolari
Pagina 177 - Ici, il voit éclater le réverbère à la porte de cet hôtel, dont les habitants, plongés dans les plaisirs, ignorent qu'il est un misérable, occupé seul à regarder de loin la lumière de leurs fêtes : lui qui eut aussi des fêtes et des amis! Il ramène ensuite ses regards sur quelque petit rayon tremblant dans une pauvre maison écartée du faubourg, et il se dit : Là, j'ai des frères.
Pagina 312 - Au printemps, lorsque tout se ranime, il sort de l'herbe un bruit qui s'élève comme un long murmure. Ce bruit, formé de tant de bruits qu'on ne les pourrait compter, est la voix d'un nombre innombrable de pauvres petites créatures imperceptibles. Seule, aucune d'elles ne serait entendue : toutes ensemble, elles se font entendre. Vous êtes aussi cachés sous l'herbe, pourquoi n'en...
Pagina 310 - Les riches et les puissants sortiront nus de leurs palais, de peur d'être ensevelis sous les ruines. On les verra, errants sur les chemins, demander aux passants quelques haillons pour couvrir leur nudité, un peu de pain noir pour apaiser leur faim, et je ne sais s'ils l'obtiendront. Et il y aura des hommes qui seront saisis de la soif du sang, et qui adoreront la mort, et qui voudront la faire adorer.
Pagina 172 - Embrassons, étreignons en nous ces rares moments, pour qu'après qu'ils auront fui, ils augmentent encore de perspective, pour qu'ils dilatent d'une lumière magnifique et sacrée le souvenir. Cour de Ferrare, jardins des Médicis, forêt de pins de Ravenne où fut Byron, tous lieux où se sont groupés des génies, des affections et des gloires, tous...
Pagina 196 - Restera-t-elle distribuée comme elle l'est. Une société où des individus ont deux millions de revenu , tandis que d'autres sont réduits à remplir leurs bouges de monceaux de pourriture pour y ramasser des vers (vers qui, vendus aux pêcheurs, sont le seul moyen d'existence de ces familles, elles-mêmes...
Pagina 181 - Chateaubriand, de l'homme ardent, rigoureux opiniâtre, magnanime et de génie à sa manière, dont toute la vie se passe à vouloir relever son nom et sa famille ; espèce de Jean-Antoine de Mirabeau dans son âpre baronnie. Il faut voir le portrait ineffaçable de ce père dur et révéré, au nez aquilin, à la lèvre pâle et mince, aux yeux enfoncés et pers ou glauques comme ceux des lions ou des anciens barbares. Son silence redouté, sa tristesse profonde et morne, ses brusques emportements,...
Pagina 568 - Et ne pensez pas que le temps ait éclairé les esprits et redressé de semblables erreurs ! une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Haine existe toujours près de Tréguier, et le peuple n'a pas cessé de croire à la puissance des prières qui y sont faites. Parfois encore, vers le soir, on voit des ombres honteuses se glisser furtivement vers ce triste édifice placé au haut d'un coteau sans verdure. Ce...
Pagina 310 - Les rois hurleront sur leurs trônes ; ils chercheront a retenir avec les deux mains leurs couronnes emportées par les vents, et ils seront balayés avec elles. Les riches et les puissants sortiront nus de leurs palais, de peur d'être ensevelis sous les ruines.
Pagina 625 - Mme la duchesse de Duras, récemment » mariée, était à Londres; je ne devais la connaître que » dix ans plus tard. Que de fois on passe dans la vie, » sans le deviner, à côté de ce qui en ferait le charme, » comme le navigateur franchit les eaux d'une terre » aimée du ciel qu'il n'a manquée que d'un horizon et
Pagina 359 - D'où vient qu'elle me l'avait laissée? Quelle chose précieuse est donc le parfum, qui, sans rien faire perdre à la plante dont il émane, s'attache aux mains d'un ami, et le suit en voyage pour le charmer et lui rappeler longtemps la beauté de la fleur qu'il aime! — Le parfum de l'âme, c'est le souvenir. C'est la partie la plus délicate, la plus suave du cœur, qui se détache pour embrasser un autre cœur et le suivre partout.