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sorprese come non degna dello stile epigrafico romano, e di fatti nel disegno del Pedrusi (VI, 26, 7) da esso lui citato, leggesi REX PARTHIS DATVS. Nella versione francese del Manuale, datane dal Nicard, veggonsi consociate ambedue le dette epigrafi, forse perchè il traduttore riscontrò la vera nelle tavole del Pedrusi.

Hadrianus.

Il Pedrusi medesimo, e converso, trasse in inganno il Müller (§ 406, 3-5), che allega il riverso di una moneta di Adriano colla scritta PROVIDENTIA DEORVM consociata al tipo di un augello d'augurio (Pedrusi VI, 36, 4). Ma nelle monete integre la detta epigrafe vedesi apposta al tipo di quell' Augusto stante togato con volume nella sinistra e colla destra stesa verso un'aquila volante, che scendendo dall'alto tiene fra gli artigli uno scettro (Eckhel, VI, p. 507), per mostrare che l'autorità e l'impero gli veniva dalla providenza degli Dei, e segnatamente dal sommo Giove (cf. Plin. in paneg. Tr. 1: Dio, LXXI, 3). Altrove il Müller (§ 407, 2) ricorda un Giano quadrifronte rappresentato in una moneta di Adriano medesimo, senza darne riscontro di sorta. Sarà ella probabilmente quella, nella quale Giano parve trifronte all' Harduino, quadrifronte ad altri, ma semplicemente bifronte all' accuratissimo Eckhel (t. VII, p. 397).

Antoninus Pius.

A detto del Müller (§ 350, 6) in una moneta d'Antonino Pio impressa in Efeso vedesi Giove "Oußpios, che da un cornucopia versa la pioggia sopra la terra. Ma nel disegno accurato di quella insigne medaglia, datone dal Mionnet (Suppl. VI pl. IV, 1; p. 141–142) vedesi Giove "Oμßpios, o sia Pluvius, che sedendo maestoso in trono sopra il monte Pione, sovrastante ad Efeso, tiene il fulmine nella sinistra posata in sul suo ginocchio, e versa un nembo di pioggia dal braccio suo destro disteso ed alquanto alzato (cf. Cavedoni, Spicil. num. p. 165), col quale forse scuote l'egida.

Commodus.

Il Müller (§ 399, 1) ravvisa in un medaglione di Commodo Giove che apre la porta dell' Olimpo alle Ore. Ma, senza dire che cotale ministero non si conviene al re degli Dei, egli sarà stato tratto in inganno dal cattivo disegno del museo Fiorentino ivi allegato. In que' medaglioni di Commodo, impressi nel decorso della sua TR P X, o sia

nell'anno 185, vedesi effigiata una figura barbata seminuda stante con lo scettro nella sinistra e colla destra appoggiata ad un grande cerchio, pel quale passano quattro, e talora cinque fanciulle; e di rincontro è un putto in atto di ostentare un fiore, oppure un cornucopia (cf. Bull. arch. napol. n. ser. ann. VI p. 42). Quella figura vien detta di Giove dall' Eckhel (VII p. 113), che peraltro vi ravvisa il SAECVLVM AVREVM CÓMMODIANVM (Lamprid. in Com. 14). Io vorrei anzi ravvisarvi lo stesso SAECVLVM, o sia l'AION, che a' tempi appunto di Commodo trovasi figurato anche in altri monumenti (v. Müller § 400, 3), e che ebbe per proprio attributo il cerchio, come chiaro si vede pel riscontro dell' analoga moneta di Adriano (Eckhel, VI, p. 508) portante la scritta SAEC AVR apposta al tipo di una figura virile seminuda stante con globo sormontato dalla Fenice nella sinistra e colla destra stesa in atto di attenersi ad un ampio cerchio, che tutta la rinchiude.

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Fra l'altre imagini di Iuppiter Imperator il Müller (§ 350, 2) ricorda anche quella di una moneta di Commodo riportata dal Pedrusi (t. V tab. 17, 2); ma questa parmi manifestamente spuria, ed è come segue:

M AVREL COMMODVS ANTONINVS FELIX AVG · BRIT Busto laureato loricato.

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XIOVI IMP OMNI AETER PM TR P XVI IMP. · · · · · VIII COS · Commodo togato velato stante con volume nella sinistra e con patera nella destra stesa sopra un'ara accesa, e di rimpetto a lui Giove ignudo stante con asta nella destra e con fulmine nella sinistra posando il piè sinistro sopra un gradino della base dell'ara medesima. E.m.m.

La dissi spuria, perchè non se ne vide forse mai più altro esemplare che quello del museo Farnese (cf. Vaillant, praest. num Impp. t. III p. 155), e perchè fuori di regola vanno i titoli di Commodo e vie più quelli Giove Imperator Omnipotens Aeternus.

Riguardo a qualche altra rettificazione, che resterebbe a farsi al Manuale del Müller per ciò che spetta alla numismatica greca, p. e. alle monete degli Arcadi riferite al loro possesso di Olimpia (Handb. § 132, 1: cf. Pinder und Friedlaender, Beiträge zur ält. Münzk. 1. p. 85-92), mi rimetto alle osservazioni fatte da altri numografi.

C. CAVEDONI.

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LE DÉPART DE NÉOPTOLEME POUR TROIE. (Pl. I. K.)

Le devin Hélenus ayant prédit que Troie ne pourrait être prise sans le fils d'Achille 1, les Grecs envoyèrent Ulysse à Scyros pour y chercher Néoptolème. Ce fait, qui est simplement mentionné dans l'Odyssée 2, fut célébré par Leschès dans sa Petite Iliade 3. L'écho de ces chants se prolongea, quoique altéré, jusque dans l'épopée des derniers temps. Quintus de Smyrne raconte longuement l'arrivée à Scyros d'Ulysse, accompagné de Diomède, les promesses qu'il fait à Neoptolème, l'empressement du jeune prince à le suivre, les anxiétés et l'affliction de sa mère. Les poètes tragiques s'emparèrent de cette légende épique; elle faisait le sujet des Dolopes de Sophocle et du Neoptolème de Nicomaque ". La tragédie d'Attius, intitulée aussi Neoptolème et dont il s'est conservé quelques fragments, parait avoir été une imitation de la première de ces pièces 7. Une des descriptions de tableaux de Philostrate le jeune nous dépeint le fils d'Achille brouillé avec sa mère et avec son aieul, à cause de la

Procli Chrestom. p. 583 ed. Didot: Xphaavros Tepi tās alwσews TOUTOU ('EXÉvov). Cf. Sophocl. Philoctet. 114. 342 sq.

2 XI, 508 sq.

Proclus, ibid.

▲ Posthomer. VII, 169-417. Cf. Tzetzes Posthom. 531 sqq. 5 Etymolog. M. p. 493, 43. Cyrilli Lex. Mst. a Schowio ad Hesych. p. 781. not. 15. Voy. Welcker, die Gr. Tragoed. p. 140 sq. Wagner, Tragic. Gr. fragm. I, p. 242 sq.

6 Suidas s. v. p. 989. Bernh. Eudoc. p. 310. Welcker 1. c.

p. 1016.

7 Welcker, 1. c. p. 144. Les raisons alléguées contre cette opinion par M. Otto Ribbeck (Tragic. lat. reliq.) p. 320 sq. ne me paraissent pas concluantes.

8 Imagg. 2.

défense sévère qu'ils lui ont faite de quitter l'île, et retiré sur les bords de la mer pour y mener paître les troupeaux, que ses préoccupations belliqueuses lui font bientôt négliger. C'est dans cet état que le trouvent les envoyés grecs à leur débarquement. Le caractère du sophiste grec prouve, qu'il a été puisé à la source tragique.

Quoiqu'il n'y ait pas de doute que dans la tragédie les chefs grecs 1 ne soient parvenus à obtenir de Lycomède et de Déidamie leur consentement au départ de Neoptolème, c'est plus vraisemblablement à la poésie épique qu'a été empruntée l'idée de la composition qui décore le côté principal d'un beau cratère, à figures jaunes, de la collection Campana publié ici pour la première fois (pl. I). Nous voyons, à gauche du tableau, Lycomède, AV[K]OMEAEX, assis sur un siège à dossier et s'appuyant de la main droite sur son sceptre. Une couronne de laurier lui ceint le front. Le roi de Scyros est représenté sous la forme d'un homme d'un âge mûr plutôt que d'un vieillard. Il écoute les dernières paroles de Neoptolème, NEOLITOAEMON, debout devant lui et qui est déjà tourné à demi pour s'éloigner. Le jeune fils d'Achille porte sa chlamyde sous le bras gauche et est armé de la lance et de l'épée. Déidamie, AAIA[AMEIA] 2, placée à l'extrémité droite, est prête à verser le vin à son fils; elle avance la coupe de la main gauche et tient dans la droite l'oenochoé, qui se trouve cachée par son corps. Il ne sau

1 Un fragment d'Attius (I [8], p. 166 ed. Ribbeck) semble être tiré du discours tenu par l'un d'eux à cette fin.

2 Le catalogue Campana, Série IV-VII, n. 51 porte AAIAA.... — La forme Aaï-dausa, qui se présente ici pour la première fois, au lieu de Δηϊ-δάμεια, n'a rien d'anormal, puisque les formes δήϊος et δάϊος étaient toutes les deux usitées.

rait être douteux que la peinture représente les adieux de Neoptolème à sa mère et à son aieul lors de son départ pour l'armée des Grecs. M. Gerhard avait cru voir Neoptolème prenant congé de Lycomède sur la peinture intérieure d'une coupe de la collection Koller, où un guerrier armé de toutes pièces serre la main à un vieillard appuyé sur un bâton et portant la main à son front en signe de douleur 1. A son exemple M. de Witte explique par les mêmes personnages un sujet à peu près semblable. Mais le savant archéologue de Berlin a substitué plus tard les noms d'Hector et de Priam à ceux du roi de Scyros et de son petit fils.

Les tableaux représentant un héros prenant congé de sa famille ou de son vieux père seulement, pour aller affronter les hasards des combats ou exécuter une entreprise périlleuse, sont fréquents sur les vases peints. Mais comme ils offrent peu de signes distinctifs et de détails déterminatifs et que, d'une autre part, les personnages héroiques, aux quels ils pourraient s'appliquer, sont nombreux, il plane toujours beaucoup d'incertitude sur leur interprétation, et les règles d'une sage critique commandent de s'abstenir de donner des noms ou de n'en donner qu'avec beaucoup de circonspection. Ce n'est qu'à la lueur des inscriptions que toute obscurité se dissipe. L'explication d'un certain nombre de ces peintures se trouve aujourd'hui fixée par les noms des personnages placés à côté des figures. Ainsi, sans sortir du cycle troyen, outre les adieux de Neoptolème sur notre cratère, nous connaissons ceux d'Hector sur une amphore de Nola au Va

1 Antik. Bildwerke Taf. XXXV.
2 Catalogue Durand n. 406.

Text zu Ant. Bildwerke p. 278.

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