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Annales de S. Bertin, sans distinguer ceux qui les ont faites; ce qui occasionne quelquefois de la confusion et de fausses conséquences dans le discours.

A Paris, ce 25. Novembre 1736.
L. D. L. R.

LE CONCERT DE DORISE,

CANTATE.

Dans un Palais, où la Peinture

Semble par ses couleurs surpasser la Nature, Où l'Art sçait étonner par d'inconnus ressorts La Déesse de l'harmonie,

Euterpe, à Terpsicore unie

Surprend encore plus par ses divins accords,

Quel's sons mélodieux

Inspirent la tendresse
Quelle délicatesse

Dans ces pas gracieux !

De leur juste cadence

Tous les sens sont charmés;
Et les cœurs enflammés

Annoncent leur puissance.”

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D'une foule de Spectateurs
Les aplaudissemens, les suffrages flateurs
Pouroient contenter la Déesse.

Mais genéreuse, elle s'empresse

De prodiguer ses trésors précieux.
Rendons, rendons heureuse une aimable more
telle;

Et que plus d'un séjour, dit-elle
Devienne le séjour des Dieux

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Elle dit, et l'Amour la conduit chés Dorise
La Déesse par sa surprise

Du Fils de Cithérée authorise le choix.

Elle ordonne; on commence; & Ciel ! quelle harmonie!

Quels justes accords! quelles voix

Font oublier qu'Euterpe et Polimnie En d'autres Lieux donnent des Loix,

Beautés, que Dorise s'empresse
De réunir en ce séjour;

C'est vous seules, que la Déesse
Charge d'accomplir la promesse,
Qu'elle a faite au Dieu de l'Amour,

Vos cœurs insensibles, rebelles ? Oat trop long-temps bravé ses traits. Veuillez, aussi tendres que belles, Imiter les Bergers fideles, Qu'enflamment vos divins attraits,

Beautés que Dorise s'empresse
De réunir en ce séjour,

C'est vous seules, que la Déesse
Charge d'accomplir la promesse;
Qu'elle a faite au Dieu de l'Amour,

Par M. J... du Mans,

EXTRAIT des Mémoires lus à l'Academie Royale des Sciences, dans l'Assemblée publiqué tenue le 14. du mois dernier. Le premier de ces Mémoires est de M. Cassini, le fils.

A

A

Près avoir prolongé la Perpendiculaire à la Méridienne de l'Observatoire, vers les parties les plus Orientales et Occidentales de la France, on a jugé qu'en suivant le Plan que l'on s'est d'abord proposé de décrire des Perpendiculaires et des Méridiens, dans toute l'étendue de la France, on devoit s'attacher principalement à la Description des Côtes, dont la connoissance est très-im-. portante pour la Navigation et le Com

merce.

Pour cet effet, on jugea que de la même maniere que l'on avoit décrit l'an née derniere une Perpendiculaire à la Méridienne de l'Observatoire, à la distance de 60000. toises, ou de près de 30. lieuës vers le Midy, on devoit en décrire une à pareille distance du côté du Nord, que l'on prolongeroit jusqu'à la Mer, d'où l'on continuëroit les epé

tations le long des Côtes de la Norman die, et de la partie Septentrionale de la Bretagne; on avoit outre cela en vûë de vérifier les opérations que l'on avoit employé les années précedentes, et de voir à quel point de précision on pouroit re⇒ venir à un même point par des routes tout à fait differentes.

Ce travail a eu tout le succès que l'on en pouvoit attendre, et a donné lieu de remarquer et de corriger les erreurs des Cartes, principalement de Bretagne, l'on trouve des differences de près de deux lieuës sur une distance de 7. à 8. 1.

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A l'égard de la position de Brest, on ne la trouve differente que de quelques toises de celle qui résultoit des Observa tions de l'année derniere; de sorte que les conclusions que l'on en a déduit pour la figure de la Terre, restent toûjours les mêmes.

On remarquera que sans comprendre les opérations de la Méridienne, qui tra versent la France depuis Dunkerque jusqu'aux Pirenées, non plus que la por tion de la Perpendiculaire depuis Paris jusqu'à Strasbourg, l'on a présentement la Description exacte des principang points de la Côte de la Normandie et de la Bretagne,qui jointe au cours de la Loi

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