Lycée, ou, Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 2

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Pagina 41 - Je soutiendrai toujours, morbleu ! qu'ils sont mauvais, Et qu'un homme est pendable après les avoir faits. (A Cliiandre et à Acaste, qui rient.) Par la sambleu ! messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis.
Pagina 97 - J'ai vécu plus que toi ; mes vers dureront moins ; Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Pagina 243 - Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux...
Pagina 268 - Dieux ne lui ont pas ôté la vie, mais accordé la mort. Crassus n'a point vu l'Italie en proie aux feux de la guerre civile ; il n'a point vu le deuil de sa fille , l'exil de son gendre , la fuite désastreuse de Marius, le carnage qui suivit son retour; enfin il n'a point vu...
Pagina 314 - Philippe tant d'avantage sur nous, que d'avoir toujours une armée sur pied, qui le met à portée de saisir toutes les occasions ; il vous prévient partout, parce qu'après avoir délibéré à loisir avec lui-même, il agit subitement et quand il lui plaît; il attaque, il renverse : nous, au contraire, ce n'est qu'au bruit de ses invasions que nous commençons des préparatifs longs et tumultuaires. Mais...
Pagina 223 - Les vainqueurs ont parlé ; l'esclavage en silence Obéit à leur voix dans cette ville immense ; Chacun reste immobile et de crainte et d'horreur, Depuis que sous le glaive est tombé l'empereur. ZAMTI.
Pagina 138 - Que sera-ce si l'on songe qu'il était innocent? 11 mérite sans doute la pitié , et l'on peut même lui pardonner d'avoir été accablé de son exil , comme Cicéron le fut du sien. Je sais que Gresset a dit : Je cesse d'estimer Ovide ' Quand il vient , sur de faibles tons , Me chanter, pleureur insipide, De longues lamentations. Gresset en parle bien à son aise. Il faut se souvenir qu'il ya tel exil qui peut paraître pire que la mort, et celui d'Ovide était de cette espèce.
Pagina 243 - Les enfants au berceau sur la pierre écrasés: Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre; Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux, de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères, Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent! Resnel...
Pagina 133 - Oui, je me montrai toute nue Au dieu Mars, au bel Adonis, A Vulcain même, et j'en rougis: Mais Praxitèle, où m'at-il vue?
Pagina 134 - Le premier livre est tout entier à la louange de Domitien. La postérité lui saurait plus de gré d'une bonne épigramme contre ce tyran. Au reste , ces louanges roulent toutes sur le même sujet : il n'est question que des spectacles que Domitien donnait au peuple, et Martial répète de cent manières qu'ils sont beaucoup plus merveilleux que tous ceux qu'on donnait auparavant.

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