Oeuvres choisies: odes, cantates, épîtres et poésies diverses, Volume 1

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P. Didot l'aîné, 1818
 

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Pagina 51 - Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis, Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ! votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus.
Pagina 217 - Des douceurs de la paix , des horreurs de la guerre , Un ordre indépendant détermine le choix : C'est le courroux des rois qui fait armer la terre ; C'est le courroux des dieux qui fait armer les rois. C'est par eux que...
Pagina 13 - ... insensés que vous êtes, Ignorer le tribut que l'on doit à la mort ! Non, non, tout doit franchir ce terrible passage : Le riche et l'indigent, l'imprudent et le sage, Sujets à même loi , subissent même sort. D'avides étrangers, transportés d'allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres , ces palais. , de vos noms ennoblis. Et que vous reste-t-il en ces moments suprêmes ? Un sépulcre funèbre , où vos noms , où vous-mêmes Dans l'éternelle nuit serez ensevelis...
Pagina 115 - Ce vieillard qui d'un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le Temps, cette image mobile De l'immobile éternité , A peine du sein des ténèbres Fait éclore les faits célèbres , Qu'il les replonge dans la nuit : Auteur de tout ce qui doit être , II détruit tout ce qu'il fait naître A mesure qu'il le produit.
Pagina 57 - Les temps prédits par la Sibylle A leur terme sont parvenus: Nous touchons au règne tranquille Du vieux Saturne et de Janus: Voici la saison désirée, Où...
Pagina 11 - O que tes œuvres sont belles . Grand Dieu! quels sont tes bienfaits! Que ceux qui te sont fidèles Sous ton joug trouvent d'attraits ! Ta crainte inspire la joie ; Elle assure notre voie ; Elle nous rend triomphants : Elle éclaire la jeunesse, Et fait briller la sagesse Dans les plus faibles enfants. Soutiens ma foi chancelante , Dieu puissant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi.
Pagina 80 - L'Amour qui vous tend les bras : Voyez ce dieu plein de charmes , Qui vous dit , les yeux en larmes : Pourquoi ces pleurs superflus ? Pourquoi ces cris, ces alarmes? Ton époux ne t'entend plus. A sa triste destinée C'est trop donner de regrets ; Par les larmes d'une année Ses mânes sont satisfaits. De la célèbre matrone Que l'antiquité nous prône N'imitez point le dégoût; Ou, pour l'honneur de Pétrone, Imitez-la jusqu'au bout.
Pagina 107 - C'est lui , c'est le pouvoir de cet heureux génie, Qui soutient l'équité contre la tyrannie D'un astre injurieux. L'aimable Vérité , fugitive , importune , N'a trouvé qu'en lui seul sa gloire , sa fortune , Sa patrie et ses dieux.
Pagina 106 - Latone, Dont nous suivons la cour, Ne nous vend qu'à ce prix ces traits de vive flamme, Et ces ailes de feu qui ravissent une âme Au céleste séjour. C'est par là qu'autrefois d'un prophète...
Pagina 109 - Mais une dure loi, des dieux mêmes suivie, Ordonne que le cours de la plus belle vie Soit mêlé de travaux : Un partage inégal ne leur fut jamais libre ; Et leur main tient toujours dans un juste équilibre Tous nos biens et nos maux. Ils ont sur vous , ces dieux , épuisé leur largesse : C'est d'eux que vous tenez la raison, la sagesse , Les sublimes talens; Vous tenez d'eux enfin cette magnificence Qui seule sait donner à la haute naissance De solides brillans.

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