Tableau de la littérature française 1800-1815: Mouvement religieux, philosophique et poétique

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Didier et cie., 1878 - 570 pagine
 

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Pagina 418 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine, Le zéphyr ou l'aquilon, Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon.
Pagina 470 - Tout. Qu'at-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique ? Rien. Que demande-t-il? A y devenir quelque chose.
Pagina 391 - A ces mots le mystère s'accomplit, l'Agneau descend pour être immolé : «0 moment solennel! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs, son jour sombre et ses vitraux gothiques, Cette lampe d'airain qui, dans l'antiquité, Symbole du soleil et de l'éternité, Luit devant le Très-Haut , jour et nuit suspendue ; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue , Les pleurs, les vœux, l'encens qui...
Pagina 84 - Liberté primitive , je te retrouve enfin ! Je passe comme cet oiseau qui vole devant moi, qui se dirige au hasard , et n'est embarrassé que du choix des ombrages. Me voilà tel que le Tout-Puissant m'a créé, souverain de la nature, porté triomphant sur les eaux , tandis que les habitants des fleuves accompagnent ma course, que les peuples de l'air me chantent leurs hymnes, que les bêtes de la terre me saluent, que les forêts courbent leur cime sur mon passage.
Pagina 53 - La terre entière, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort.
Pagina 417 - II se développe, il s'élance; Et l'arbre, comme on en voit tant, Finit par être un arbre immense. De protégé qu'il fut, le voilà protecteur, Abritant, nourrissant des peuplades sans nombre: Les troupeaux, les chiens, le pasteur, Vont dormir en paix sous son ombre ; L'abeille dans son sein vient déposer son miel, Et l'aigle suspendre son aire A l'un des mille bras dont il perce le ciel , Tandis que mille pieds l'attachent à la terre. L'impétueux...
Pagina 51 - Une force, à la fois cachée et palpable, se montre continuellement occupée à mettre à découvert le principe de la vie par des moyens violents. Dans chaque grande division de l'espèce animale, elle a choisi un certain nombre d'animaux qu'elle a chargés de dévorer les autres: ainsi il ya des insectes de proie, des reptiles de proie, des oiseaux de proie et des quadrupèdes de proie.
Pagina 391 - Et de jeunes beautés , qui, sous l'œil maternel , Adoucissent encor par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme , agrandit , émeut l'homme sensible...
Pagina 51 - C'est le courroux des rois qui fait armer la terre, C'est le courroux du Ciel qui fait armer les rois. Observez de plus que cette loi déjà si terrible de la guerre n'est cependant qu'un chapitre de la loi générale qui pèse sur l'univers.
Pagina 52 - C'est l'homme qui est chargé d'égorger l'homme. Mais comment pourra-t-il accomplir la loi, lui qui est un être moral et miséricordieux, lui qui est né pour aimer, lui qui pleure sur les autres comme sur lui-même...

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