Théatre des Grecs, Volume 2

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chez Cussac, libraire, 1785
 

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Pagina 263 - D'autres armes sans toi sauront me secourir; Et périsse le jour, et la main meurtrière Qui jadis sur mon front t'attacha la première.
Pagina 221 - Pallas n'empêchera pas que tu ne sois toujours errant , persécuté par nous; et désormais étranger à la joie, fantôme desséché , pâture des démons , tu ne pourras parler, tu ne pourras me répondre ; ta voix expirera sur tes lèvres ; victime élevée pour moi , à moi seule consacrée , tu ne seras pas égorgé sur l'autel , mais vivant tu seras ma nourriture ; tu entendras les chants qui te dévouent à moi sans retour. » Formons , formons nos chœurs ; commençons nos...
Pagina 87 - Voyezvous dans ce palais ces enfants pareils aux spectres de la nuit? massacrés par ceux qui doivent les chérir.... Ils portent dans leurs mains leurs chairs, leurs entrailles, leurs cœurs! Mets épouvantables! Leur père en a goûté.... Pour les venger, un lion, mais un lion sans courage...
Pagina 96 - Son sang a rejailli sur moi : rosée de mort, qui m'a réjouie comme la pluie du ciel réjouit la terre, quand les germes de son sein vont éclore. Voilà ce que j'ai fait. Vieillards, soyez-en satisfaits ou non, je ne m'en glorifie pas moins.
Pagina 50 - Saronique, et ont été apercus du mont Arachné. Là veillaient ceux du poste le plus voisin , qui , par une succession non interrompue depuis l'Ida, ont fait luire enfin sur le palais des Atrides ce feu si désiré. Tels étaient les fanaux que mes ordres avaient fait préparer pour se répondre les uns aux autres : du premier au dernier ils ont rempli mon attente. Voilà les nouvelles sûres que mon époux m'envoie des rivages troyens. LE CHŒUR.
Pagina 95 - Je voulais me venger d'un ennemi qui paraissait m'être cher ; il fallait l'entraîner dans uu piège de malheur dont il ne pût se dégager. Ce n'est pas d'aujourd'hui que mon antique haine méditait ce combat. Enfin le jour est venu : l'ennemi est arrivé où je l'attendais : tout était prêt. Je ne le nie point ; il n'a pu ni fuir , ni se défendre : je l'ai enveloppé dans un...
Pagina 198 - infpiré" d'ordonner le meur» tre d'une mère , pour ven» ger un père mort ? Oui , dit » le Dieu ; car la mort d'un » héros & d'un Roi doit être » confidérée avec d'autres yeux » que celle d'une indigne épou
Pagina 161 - LES MÊMES, LE PORTIER. LE PORTIER. Me voici, étrangers ; qui êtes-vous? ORESTE. Allez m'annoncer à vos maîtres, ce sont eux que je cherche ; je leur apporte des nouvelles intéressantes ; hâtez-vous, le char ténébreux de la nuit approche; il est temps, pour des voyageurs, de s'arrêter chez des hôtes favorables. Que celle qui commande ici, que la maîtresse vienne... ou plutôt amenez ici le maître, je lui parlerai sans contrainte; un homme devant un homme s'explique librement et sans détour....
Pagina 209 - ... J'entrais donc dans ce sanctuaire orné de tant de couronnes. Je vois, assis sur la pierre qui est le nombril du monde*, un homme chargé du poids d'un sacrilège. C'est un suppliant. Ses mains dégouttent de sang; il tient un glaive nu3 et un rameau d'olivier des montagnes enveloppé, suivant l'usage, de longues bandelettes de laine blanche : à ces marques, je ne puis me tromper. Devant cet homme, dort, assise sur des sièges., une monstrueuse troupe de femmes. Que dis-je, de femmes! non, de...
Pagina 92 - ... des humains ! Heureux , une ombre les renverse; malheureux, ils sont oubliés comme un trait effacé par l'éponge humide. Toutefois leur bonheur fait plus de pitié que leur malheur.

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