mandey 43 § 65. remanecisse 41 § 66. furon 31 § 69. aades 14 § 70. dou 17, diey 9 S 71. A noter con 37 (cf. § 48), le mot folbes 8 et por u (<ubi) 4. Doc. XCI. Espinareda 1256: S 10. -ya (est) 7 SS, 12, 69. $ 20. abbade 2 S 22. feytas 17 § 8. bona 14 § 16. sempre 20 cousa I mays 19 § 30. muler 4 § 32. dereytos 7 § 33.- mujtos 34 § 35. - omes 20 40. 13 SS 41, 61. pella 2, pola 15 § 47. ela 22 § 49. 51. vener 9, queser 21 § 68. A noter l'emploi de l'infinitif personnel 12, 35, 37, la graphie generation 9, 11 et audiren 1 § 73. Doc. XCII. Ponferrada (?) 1264: goneyru 37 § 8. IS 20. erdat 24 § 24. ffirmi 17 S 25. maes 10 S 30. melor 16 32. escritu I § 26. peyge 15 S 33. quesierdes SS plados 7, dubre 16 § 38. — enno 5, desdena 8 §§ 47, 48. you 2 § 51. mia (f.) 12, mias 24 § 55. mandou 10, mandey 22 § 65. ffazade IIS 72. ey 5 $ 70. A noter portage 35, 2 lo elo II. Doc. XCIII. Espinareda 1266: paleyro 6 § 8. S 10. - orto 5 § 16. outra 24 § 20. heredade II S 22. muler 3 § 32. feyta 26 § 33. leyxardes 20 § 34. — muytos 35 § 35. Girallo 4 § 36. chamam 5 § 38. um 4 § 41. you I § 51. sous (m.) 22, sos (m.) laurardes 16 § 63. uirem I § 66. seia 14, he 15 § 69. sabam I § 73. dito 13 § 74. A noter l'infinitif personnel 16, 17, 20, hu 5 (< ubi), Domenguez 10 § 9, lauorias 21. Doc. XCIV. Cacauellos 1270: feyto 8 § 8. S 10. bona 45 § 16. $71. contradizer 24 § 73. - djto 13 § 74. ujren 2 § 66. estya 35 A noter coneguda 1 (cf. § 28), uenzon 9, 36, mais uendizon 3, 24, 30, possideades 21 (cf. § 73), desogemays 20 (hodie <pg. hoje). § 10. Doc. XCV. Espinareda 1270: celleyro 19 § 8. ben 12 logo 19 § 16. couto 28 S 20. re 29 § 30. muler 4 § 32. palonbar 8 § 37. $ 35. - - sem 23 SS 41, pella 1, uolo 25 S 47. ela 8 $ 49. $ 50. eu S 51. 55. nosso 3 § 56. -- sou (m.) 8, sous 6, diedes 15 § 71. · fique 9 § 46. que llo II, elos 35 sua (f.) 6, suas 6 § viren § 66. foy saban I, cubriades 14 A noter deus 2, veyga 5 (cf. § 9), encuria 15. Doc. XCVII. Espinareda 1273: faueyro 4 § 8. ben 8 morte 9 § 16. Couto 12 § 20. muler 2 S 32. ffeyta 13 S 33. muytos 22 35. ena 4 § 47. you 2 § 51. sabam I § 73. chamam 4 SS 38, 41. mia (f.) 2, sou (m.) 16 § 55. A noter Domenguez 20 (§ 9). Doc. XCVIII. Cacauellos 1280: primeyra 5 § 8. aprougo 7 38. 50. 56. viren meu sinal 26, mia (f.) 12, mias 10 § 55. uossa 3 S eu 17 § 51. ffacerdes 9 § 63. comprey 3 65. § 66. ffoy 25 $ 69. ey 4 § 70. A noter l'infinitif personnel ffacerdes 9, ceo (< ecce hoc?) 7, vençon II, 13, enguayar 9 et mercores 19 (§ 43). 16. Doc. C. Espinareda 1283: eyra 13 § 8. senpre 39 S 10. poulo 5 § susu 60 § 26. § 33. muytos 54 S 35. anbas 35 S 37. pourado 18 § 38. 13, conas 5, pela elos 59 S 50. - ffeytas 42 chantedes 17, ficar 24 § 46. - ena nomrado 7 § 40. ela 25 § 49. dele 5, 50, sous II, sua (f.) 46 § 55. uossa 4 § 56. dous 10 S mandey 58 S sseia I, foy 9, foron 12, furon 59 § 69. der 22 § 71 dito 14 § 74. Doc. CI. Cacauellos 1294: Jeneyro 1 § 8. - contenda 38 yera 3 § 12. noua 42 § 16. - outra 7 § 20. uerdade 124 S 22. despoys 70 S 19.malfeytrias 21 § 33. ambas 13 37. - chamadas 17, prazio 60 § 38. S iulgando 38 § 39. firmedume 48 § 40. fim 16 § 41. ficar 46 S ennos 9, outorgaronna 113 § 47. ela 44, as 68 $ 49. 59. por lo 49, meu (m.) suas 7 § 55. dous 2 S sem 28 § 61. renunciou 18, demetiu 18 § 65. ujren 2, ueneron 97 § 66. fezieran 9, uene 74, auenieron 17, prouguesse 30, quesier 44, posieron 60 § 68. he 54, ye 98. fosse saban 2, correger 20 § 73. dito A noter les formes queyxumes 7, recuntta 58, veyga 65 (§ 9), enton 95, 99 et la graphie ss dans ualiossa 114, pressente 121. Notons aussi les mots endizia 81, 103 et caliter 81, 104, 107. Ce document offre un mélange de formes différentes qui semblent indiquer que le notaire n'écrivait pas dans son propre dialecte: malfetrias 9, malfeytrias 21, 29, yera, ye 3, 98, 101 mais he 54 et en général e (benes, etc.), diessem 105, mais deu, ueneron, etc. Los, 1. 60, a été écrit par erreur pour las. b. Caractères du groupe III. 81. Il existe entre le groupe III et le groupe II à peu près la même relation qu'entre ce dernier et le groupe I. Les caractères qui, dans le groupe II, sont peu fréquents ou ne montrent que des traces sporadiques, passent ici à l'état de règles ou deviennent d'un usage fréquent. Mais le groupe III est pourtant caractérisé par certaines lois qui y sont appliquées avec plus de rigueur que les lois correspondantes des groupes précédents. Le doc. II, de provenance incertaine et d'extension peu considérable pour ce qui est de la partie romane, révèle son origine occidentale tout particulièrement par les formes vntre 6, 9 et conparou 10. Les autres documents peuvent être divisés en deux groupes, dont l'un ne comprend que deux documents, XIV et XCII, tous deux de Ponferrada. Le second de ces documents se distingue du premier, ainsi que de tout le reste du groupe, par son emploi fréquent de u final pour o, ce qui rend probable que le scribe était d'origine asturienne, supposition confirmée d'ailleurs par sa manière d'employer la diphtongue ia pour ie.1 Les deux documents montrent la diphtongaison de l'e (tout en gardant quelques mots avec e). Exception faite pour ce trait, ils sont d'accord avec les autres documents du groupe III, qui proviennent d'Espinareda et de Cacabelos. D'après la définition que donne M. Menéndez Pidal du dialecte léonais (cf. pp. 4 et 12), la langue de ces documents n'est pas léonaise, mais galicienne, puisque les voyelles ouvertes n'y subissent pas la diphtongaison. Pour notre but, cela n'a pas d'importance, nous les avons reproduits surtout pour fournir quelques matériaux permettant de suivre la transition successive du léonais en galicien. Et si ces chartes se distinguent du léonais par l'absence de la diphtongaison, elles gardent souvent des traits léonais qui ne sont pas galiciens (mn, you, conservation de l et den entre voyelles, etc.). Ajoutons que les documents de Cacabelos se rapprochent davantage du portugais, montrant des exemples de la contraction dos, das, o, a de l'article, ainsi que la forme eu pour ego, forme qui n'apparaît que dans un doc. d'Espinareda, XCV, et qui, dans le groupe II, figure doc. XVII. 2 1 Les deux particularités se trouvent pourtant réunies ailleurs que dans l'asturien, cf. M. P. pp. 19 et 26. Ces chartes appartiennent probablement à la variété du galicien que mentionne M. P. p. 4, et qui se parle dans la région de Villafranca. Les caractères principaux du groupe III sont les suivants : a + y > ey (§ 8), au > ou (§ 20), l'e final persiste après d (§ 22), lj, d, gl>l(l) (§ 32), ct > yt (§ 33), lt > yt (§ 35), ego > you ou eu (§ 51), meum, suum > meu sou (§ 55), nostrum, vostrum > nosso, uosso (§ 56), l'infinitif personnel (dont nous avons constaté un exemple déjà dans le doc. LX du groupe I) est d'un usage fréquent (§ 63), -avit > ou (§ 64). La diphtongaison de e n'ayant pas lieu, il est évident que les formes verbales en -ieron, etc. se terminent ici en -eron, etc., et, la 3e p. du parfait étant -ẻo, -íu, les formes en -ioron ne peuvent pas non plus exister ici. Quant aux autres caractères, connus des groupes précédents ou constituant des traits galiciens, mais ne figurant que d'une façon sporadique dans nos documents, nous renvoyons au tableau précédent, ainsi qu'aux paragraphes respectifs des chapitres I et II. Comparaison entre certaines formes du castillan, du léonais et du portugais. 82. Comme nous avons eu l'occasion de le dire déjà plus d'une fois, le léonais est un dialecte intermédiaire entre le castillan et le portugais. Il représente une étape de l'évolution linguistique antérieure à celle du castillan de la même époque et fort rapprochée de celle du portugais. Si l'on considère que, pendant l'époque qui nous intéresse, le castillan pénétrait depuis longtemps dans le domaine léonais, on pourra s'attendre à voir se refléter dans les productions littéraires de la région une certaine confusion, se traduisant par un mélange de formes anciennes et nouvelles. Il s'ensuit aussi que l'influence du dialecte nouveau sur celui qu'on parlait jusque là devait donner naissance à des formes dues à un croisement entre les deux dialectes, la nouvelle forme ne remplaçant pas toujours l'ancienne, mais la transformant à sa ressemblance. On doit aussi trouver représentées dans un dialecte de cette nature certaines étapes de l'évolution phonétique intermédiaires entre l'espagnol et le portugais, étapes qui prouvent que le léonais se développait dans le même sens que le castillan, mais plus lentement. Et on trouvera enfin un grand nombre de formes identiques à |