Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de la Vendée, Volume 35,Parte 1

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Badouin frères, 1824 - 192 pagine
 

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Pagina 19 - ... un attachement inviolable à leur parti ; une confiance sans bornes dans leurs chefs, une telle fidélité dans leurs promesses qu'elle peut suppléer à la discipline; un courage indomptable , et à l'épreuve de toutes sortes de dangers , de fatigues et de privations : voilà ce qui fait des Vendéens des ennemis redoutables , et ce qui doit les placer dans l'histoire au premier rang des peuples guerriers.
Pagina 101 - Celui de Saumur n'était certainement pas un plan de campagne, et c'était un': plan de campagne qu'on devait arrêter. En second lieu, si l'on avait voulu consulter la localité, jeter seulement les yeux sur la carte , on se serait convaincu que les dispositions d'attaque n'étaient pas combinées sur les circonstances locales , et qu'on diminuait ses données en attaquant par l'ouest. En effet, quel devait être le but d'un système offensif quelconque , d'un plan général contre les rebelles...
Pagina 79 - Vendée par un déces deux points, lorsque Westermann, emporté par son audace et son inexpérience, surprend Lescure dans Parthenay, et s'empare de cet avant-poste ennemi. Ce petit succès fit concevoir à cet officier général l'espérance de traverser tout le pays révolté , et de détruire entièrement les Vendéens. Il revient à Saint-Maixent, joint quelques bataillons au corps d'armée qu'il avait laissé à Parthenay, et, suivi de sept ou huit mille hommes et de dix ou douze pièces d'artillerie,...
Pagina 111 - L'armée conserva toute son énergie; et cet événement, qui pouvait avoir des suites funestes, ne fit que différer de peu de jours nos progrès et nos victoires. Le général en chef des Côtes de la Rochelle chercha à réparer la perte que deux de ses divisions avaient éprouvée aux journées des 18 et 19 septembre, et à' seconder, par une marche mieux combinée , les opérations de la division de Nantes, dont il connaissait alors les progrès.
Pagina 186 - Il connaissait très bien tout ce qui se passait dans notre armée, ses désordres, l'ignorance de la plupart de nos officiers et le despotisme des proconsuls. Il m'a rappelé toutes les affaires où je m'étais trouvé, même celles où il n'était pas en personne. Toutes nos fautes militaires dans les diverses batailles et toutes celles de son parti lui étaient présentes, et il en parlait comme un chef éclairé. Il mêlait de temps en temps quelques idées religieuses à...
Pagina 23 - II n'ya que deux grandes routes dans la Vendée : celle de Nantes à Saumur par Chollet, et celle de Nantes à la Rochelle par Montaigu , Saint-Fulgent , etc. Ces grandes routes, que vous ne pouvez suivre qu'accidentellement, ne sont pas plus favorables aux dispositions militaires que les chemins de traverse. Elles vous permettent seulement de mettre...
Pagina 92 - L'élévation de Rossignol au premier grade de l'armée produisit encore un effet salutaire sur l'opinion ; elle arrêta cette défection morale qui enlevait chaque jour de nombreux partisans à la republique ; on vit bien qu'il fallait enfin se décider, que les partis mitoyens n'étaient plus de saison , que le patriotisme ne composerait pas avec l'aristocratie. La...
Pagina 123 - Si les généraux vendéens voulaient stationner vingt-quatre heures dans une ville, ils perdaient le quart de leurs soldats. J'en vais citer un exemple. Lorsque Saumur fut pris , l'armée assiégeante était d'environ quatre-vingt mille hommes. Les chefs restèrent huit jours à Saumur, et c'est la plus grande faute qu'ils aient commise; c'est ce qui a sauvé Nantes ; et quand ils marchèrent sur Angers, ils n'avaient plus que trente mille hommes auxquels se joignirent quelques révoltés de la...
Pagina 40 - ... séparer les rebelles, de leurs complices restés dans le pays , sous le prétexte de la neutralité , mais encore, à l'appui des mesures militaires, de rompre toute espèce de communication entre eux et ceux de leurs partisans qui se trouvaient répandus dans tous les cantons voisins de la Vendée. Il faut convenir que cette mesure, qu'avaient prise les...
Pagina 2 - J'ai été retenu surtout par la crainte d'offenser l'amourpropre de quelques personnages qui paraissaient avoir changé de doctrine , et embrasser sincèrement la cause nationale . J'étais loin de penser qu'une nouvelle apostasie les ferait rentrer sous leurs anciennes bannières , et qu'ils violeraient encore la foi jurée. Mais l'intérêt de mon pays, qui a été constamment l'objet de mes pensées et de mes écrits, fut aussi le premier des motifs qui me semblaient commander le silence sur...

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