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consuls plébéiens nommés à la fois. La quatrième année de la seconde guerre punique, Marcellus avait été donné pour collègue à Sempronius Gracchus; mais une irrégularité dans son élection l'avait forcé d'abdiquer.

(Crévier.)

CHAP. X. Minor aliquanto numerus. Le précédent dénombrement avait donné pour résultat deux cent soixante-treize mille deux cent quatre-vingt-quatorze chefs de famille. Il y a donc ici en moins une différence de quatre mille deux cent soixante-dixneuf.

CHAP. XII. Seleuci filiam. Cette princesse, fille de Seleucus Philopator, s'appelait Laodice.

Idem. Velut auspicibus. Ce mot était consacré dans les mariages romains, où les auspices jouaient un grand rôle ; aussi a-ton remarqué que Tite-Live prête ici à Eumène un langage moins grec que romain.

(CRÉVIER.)

Idem. Suos honores. Ces honneurs furent rétablis dans la suite par les soins d'Attale, frère d'Eumène.

CHAP. XIII. Abrupolim. Ce prince était roi des Sapéens, peuple de la Thrace.

CHAP. XV. Cirrha. C'était le nom du port de Delphes.

CHAP. XVI. Uxoris petendæ. Cette princesse, qui se nommait Stratonice, était fille d'Ariarathe, roi de Cappadoce.

CHAP. XIX. Ariarathis, puerum filium regis. Cet enfant n'était pas fils d'Ariarathe. Sa femme Antiochis l'avait supposé durant sa stérilité; ensuite la naissance d'un fils l'avait obligée de déclarer la supposition à son mari. Alors Ariarathe crut devoir éloigner de sa cour cet étranger, afin qu'il ne pût nuire à l'héritier légitime. (GUÉRIN.)

CHAP. XX. Columna rostrata. C'est ici le seul endroit où il soit fait mention de cette colonne.

Idem. Priore posita a M. Æmilio. Ces cinq mots sont une addition de Sigonius. Les fastes du Capitole nous apprennent que ces consuls triomphèrent des Carthaginois et des Cossuréens.

(CRÉVIER.)

CHAP. XX. Oppidum. Ce mot paraît impropre ici, où il est question de Rome, que les Romains appelaient Urbs par excellence. Par là, selon toute apparence, il faut entendre, non la ville entière, mais seulement la partie ancienne, l'urbs quadrata de Romulus.

Idem. Supplicationem obsecrationemque habendam. — Supplicatio signifie ordinairement une procession générale dans les temples de la ville; et obsecratio, une prière solennelle que le grand pontife prononçait dans le Forum, du haut de la tribune aux harangues. (CRÉVIER.)

CHAP. XXIII. Invidiam concitarunt. Addition de Sigonius.

CHAP. XXVI. Ex Asia. Tite-Live, en cet endroit, entend seulement l'Asie Mineure, où se trouvaient les états d'Eumène.

CHAP. XXVII. Provinciam Macedoniam. Par le mot provincia, il ne faut pas entendre seulement les pays conquis, érigés par les Romains en gouvernemens, qu'ils faisaient administrer par des proconsuls, des préteurs ou des propréteurs. On appelait de ce nom encore à Rome les contrées où la république envoyait des généraux et des armées pour y faire la guerre. On a vu souvent, dans les livres précédens, la Ligurie assignée pour province à l'un des consuls, quelquefois même à tous les deux; et ils n'y allaient cependant pas pour gouverner, mais pour combattre. En donnant ici à la Macédoine le nom de province, Tite-Live est loin de la considérer comme une dépendance des Romains, puisque Persée la possédait encore tout entière.

CHAP. XXIX. Pueritiam regis. Il s'agit ici de Ptolémée Philométor, fils de Ptolémée Épiphane.

CHAP. XXX. Centuriatis comitiis. On appelait comitia centuriata les grands comices, dans lesquels le peuple donnait son suffrage par centuries. C'étaient les consuls, et en leur absence le dictateur, qui convoquaient l'assemblée, pendant laquelle une partie du peuple prenait les armes, afin de prévenir toute agression étrangère.

CHAP. XXXII. Prætorem eum, ne in provinciam iret. Voyez chap. 15.

liv. XLI,

CHAP. XXXII. Secunda et quarta. Il faut entendre la seconde et la quatrième des légions levées cette année; car, comme on le voit au chap. 27 de ce livre, la seconde légion était déjà passée en Macédoine avec Cn. Sicinius.

CHAP. XXXIV. Primum hastatum. Les hastats, aussi bien que les princes et les triaires, étaient distribués en dix manipules, dont chacun contenait deux centuries. Ligustinus veut faire entendre qu'il a été fait premier centurion du premier manipule des hastats. (GUÉRIN.)

Idem. Voluntarius miles. On voit, par ce passage et par plusieurs autres, qu'on ne conservait pas chez les Romains le rang ой l'on avait été élevé dans les armées, et que de centurion on pouvait redevenir soldat.

CHAP. XXXVIII. Ut præsidio essent liberatis ab se Macedonibus. Ce passage est fort obscur et a embarrassé les commentateurs. Ab se ne présente ici aucun sens vraisemblable, et c'est avec raison que Drakenborch propose de supprimer le se. Il s'agit ici d'empêcher de retomber sous le joug des Macédoniens Oreste, qui s'était soustraite à la domination de Philippe.

CHAP. XXXIX. Quod Philippo ipsi cognomen erat. Il s'appelait Q. Marcius Philippus.

CHAP. XLII. Emotum. - Remotum, selon d'autres leçons.

CHAP. XLIV. Auctores regiæ societatis decreto suo damnarunt. Isménias, avec un certain Nicétas, fut mis en prison, et, peu de temps après, tous deux s'y donnèrent la mort. (CRÉVIER.)

CHAP. XLVII. Faliscis vinctum traditum proditorem regis. Ici le mot regis, qui ne présente aucun sens, est évidemment une interpolation.

CHAP. XLVIII. Legatis. Ces ambassadeurs, selon Polybe, se nommaient Solon et Hippias.

Idem. Uritibus. Il faut très-probablement lire Uriatibus.

CHAP. XLIX. M. Manli. Il y a sans doute quelque altération dans le texte; car depuis le supplice de M. Manlius, qui avait sauvé

XVI.

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le Capitole, un décret avait défendu aux Manlius de prendre le prénom de Marcus.

(CRÉVIER.)

CHAP. LI. Sintiis. Les Sintiens étaient une colonie venue de l'île de Lemnos, en Thrace.

Idem. Secundum eum exercitum, etc. Tite-Live paraît penser ici que l'armée d'Alexandre surpassait ou égalait du moins celle de Persée, c'est-à-dire trente-neuf mille fantassins et quatre mille cavaliers. Cependant, au chap. 19 du liv. 1x, il ne la porte lui-même qu'à trente mille fantassins et quatre mille cavaliers. Justin lui donne trente-deux mille hommes d'infanterie et quatre mille cinq cents de cavalerie. (CRÉVIER.)

CHAP. LII. Rubro mari. Il s'agit ici de la mer des Indes. Les anciens entendaient par ces mots non- seulement le golfe d'Arabie, qui a conservé seul ce nom, mais encore le golfe Persique et la mer des Indes.

CHAP. LV. Alæ unius instar. L'ala, à laquelle répond chez nous un escadron, était chez les Romains de trois cents hommes.

CHAP. LVIII. Agema. Les Grecs désignaient par là un corps d'élite composé tantôt d'infanterie, tantôt de cavalerie, quelquefois même des deux armes. Quant aux mots sacræ alæ, qu'on trouve un peu plus loin, Crévier pense qu'ils désignent ceux qui combattaient autour de la personne du roi.

CHAP. LIX. Perseus, in mediam invectus aciem, Græcos primo inpetu avertit. Les Grecs de l'armée consulaire étaient, non pas au centre, mais à la gauche. Ainsi il y a ici erreur de copiste, ou il faut supposer que Persée, après une première tentative contre le centre, fondit sur la gauche et l'enfonça. (CREVIER.)

Idem. Adhortanti. On ne peut guère concilier ces exhortations avec la nonchalance qui ne permit pas à Persée de profiter d'une si belle occasion. Crévier propose de lire : Adhuc stanti, c'est-àdire, encore sur le champ de bataille, et n'ayant pas donné le signal de la retraite.

CHAP. LX. Cecidere eo die ab Romanis ducenti equites, duo millia, haud minus, peditum. Plutarque, dans ses Apophthegmes,

porte la perte des Romains, en morts et en prisonniers, à deux mille huit cents, et, dans la vie de Paul Émile, à trois mille

cent.

CHAP. LXI. Ante ora sua. Gronovius conjecture assez heureusement qu'il faut lire decora ou facinora.

CHAP. LXIII. Thebas. Tite-Live a mis sans doute ici Thèbes pour quelque autre ville. Il a dit plus haut que les Thébains avaient renoncé à l'alliance de Persée pour embrasser celle des Romains. Peut-être aussi l'historien a-t-il oublié de parler de quelque nouveau trouble qui s'était depuis élevé dans cette ville, et qui avait obligé le préteur d'y mener son armée. (CRÉVIER.)

CHAP. LXV. Cestrosphendonis. Mot composé de xéσтpov, trait, et de σφενδόνη,

fronde.

FIN DU TOME SEizième.

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