Études littéraires sur les grands classiques latins et extraits empruntés aux meilleures traductionsHachette et cie, 1900 - 594 pagine |
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Pagina 260 - Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous, qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet, et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine.
Pagina 14 - Dans le caveau des miens plongeant mes pas nocturnes, J'ai compté mes aïeux, suivant leur vieille loi. J'ouvris leurs parchemins, je fouillai dans leurs urnes Empreintes sur le flanc des sceaux de chaque Roi. A peine une étincelle a relui dans leur cendre. C'est en vain que d'eux tous le sang m'a fait descendre; Si j'écris leur histoire, ils descendront de moi.
Pagina 455 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins; Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens. Avec toi l'on apprend à souffrir l'indigence, A jouir sagement d'une honnête opulence, A vivre avec soi-même, à servir ses amis, A se moquer un peu de ses sots ennemis, A sortir d'une vie ou triste ou fortunée En rendant...
Pagina 14 - Mais, fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne, Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Pagina 47 - Ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d'avoir bien écrit ; et ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de l'avoir lu ; et moi qui écris ceci, j'ai peut-être cette envie, et peut-être que ceux qui le liront l'auront aussi.
Pagina 399 - N'approche pas, ô mort ; ô mort, retire-toi. Mécénas fut un galant homme : II a dit quelque part : Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Pagina 507 - Sur ses jeux, sur la pompe et la grandeur des rois, Mais sur ce que les champs, les vergers et les bois Ont de plus innocent, de plus doux, de plus rare. Cependant par Baucis le festin se prépare. La table où l'on servit le champêtre repas Fut d'ais non façonnés à l'aide du compas : Encore assure-t-on, si l'histoire en est crue, Qu'en un de ses supports le temps l'avait rompue.
Pagina 260 - Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu.
Pagina 374 - D'un sang mêlé d'écume inonder son sillon? Il meurt ; l'autre , affligé de la mort de son frère , Regagne tristement Pétable solitaire ; Son maître l'accompagne , accablé de regrets, Et laisse en soupirant ses travaux imparfaits. Le doux tapis des prés , l'asile d'un bois sombre , La fraîcheur du matin jointe à celle de l'ombre, Le...
Pagina 369 - Il a le ventre court, l'encolure hardie, Une tête effilée, une croupe arrondie : On voit sur son poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler : Que du clairon bruyant le son guerrier l'éveille, Je le vois s'agiter, trembler...