Galerie morale et politique, Volume 2

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Pagina 75 - Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine...
Pagina 144 - Remerciant son hôte ; et qu'on fît son paquet : Car de combien peut-on retarder le voyage? Tu murmures, vieillard! vois ces jeunes mourir; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts, il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles. J'ai beau te le crier; mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret.
Pagina 138 - Le soleil venait de se coucher ; un bandeau rougeâtre marquait encore sa trace à l'horizon lointain des monts de la Syrie : la pleine lune à l'orient s'élevait sur un fond bleuâtre, aux planes rives de l'Euphrate ; le ciel était pur, l'air calme et serein ; l'éclat mourant du jour tempérait l'horreur des ténèbres ; la fraîcheur naissante de la nuit calmait les feux de la terre embrasée ; les pâtres avaient retiré leurs chameaux ; l'œil n'apercevait plus aucun mouvement sur la plaine...
Pagina 139 - L'ombre croissait, et déjà dans le crépuscule mes regards ne distinguaient plus que les fantômes blanchâtres des colonnes et des murs Ces lieux solitaires, cette soirée paisible, cette scène majestueuse, imprimèrent à mon esprit un recueillement religieux. L'aspect d'une grande cité déserte, la mémoire des temps passés, la comparaison de l'état présent, tout éleva mon cœur à de hautes pensées.
Pagina 144 - Mort avoit raison : je voudrais qu'à cet âge On sortît de la vie ainsi que d'un banquet, i Remerciant son hôte ; et qu'on fît son paquet : Car de combien peut-on retarder le voyage?
Pagina 4 - Sibérie, la solitude d'un long exil , la hache qui menace sa tête, frappent tour à tour son imagination; son sang s'allume, une fièvre maligne se déclare; il s'arrête dans une misérable chaumière et y reste trois semaines plongé dans un effrayant délire. Enfin il se réveille et porte...
Pagina 168 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur; Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé. Voilà, mes chers amis, ce qui me met en peine. Vous, qui me tenez lieu...
Pagina 141 - Je ne suis venu que pour faire nombre; encore n'avait-on que faire de moi , et la comédie ne se serait pas moins bien jouée , quand je serais demeuré derrière le théâtre.
Pagina 5 - Cette vue inopinée lui rend la vie et la force ; de brûlantes larmes inondent son visage ; il tombe aux pieds du monarque, qui le relève. " Grand Dieu ! " s'écrie-t-il, " sire, c'est vous !" " Oui, depuis trois semaines je n'ai pas quitté ce lit." " Quoi ! vous m'aimez encore ! quoi! vous m'avez pardonné! vous n'avez pas prononcé la mort d'un coupable ! "
Pagina 130 - Ainsi ce sont les peuples tout seuls qui donnent aux grands le droit qu'ils ont d'approcher du trône, et c'est pour les peuples tout seuls que le trône lui-même est élevé. En un mot, et les grands et le prince ne sont, pour ainsi dire, que les hommes du peuple.

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