Immagini della pagina
PDF
ePub

313. Université de Liège.

1911:

Aux termes de deux arrêtés royaux du 21 octobre

1o M. Janssens, Edgar, chargé de cours dans la faculté de philosophie et lettres, est déchargé, sur sa demande, du cours de logique aux candidatures en philosophie et lettres, en sciences naturelles et sciences physiques et mathématiques, ainsi que du cours d'étude approfondie de questions de logique, du doctorat en philosophie et lettres ;

20 Ces deux cours sont placés dans les attributions de M. Nève, Paul, déjà chargé de cours.

314.

[ocr errors]

Université catholique de Louvain. On été admis à l'éméritat, sur leur demande, MM. les professeurs Verriest, de la Faculté de médecine, et Helleputte, de la Faculté des sciences,

MM. De Jongh et Noël, de la Faculté de théologie, ont été promus à l'ordinariat. MM. Lotin et Coppens, chargés de cours le premier à la Faculté de théologie et le second à la Faculté des sciences, ont été nommés professeurs extraordinaires. M. l'abbé Monin a été nommé professeur extraordinaire à la Faculté de théologie pour l'enseignement du droit canon à la Schola Minor. M. l'abbé Marchal a été nommé chargé de cours à la Faculté de théologie, directeur de l'Institut préparatoire et président du collège du Pape. Il remplace dans ces dernières fonctions M. le professeur Lefort, qui a demandé d'en être déchargé pour motif de santé. M. Marchal est de plus chargé du cours de religion pour les étudiants de première année en philosophie et en sciences.

A la Faculté de droit, M. C. Terlinden, professeur à l'Ecole des sciences politiques et sociales, a reçu le titre de professeur extraordinaire.

M. le vicomte Olivier de Spoelberch et M. Albert Janssen, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles, ont été nommés professeurs à l'Ecole des sciences politiques et sociales.

Les cours de géographie et de statistique à l'Ecole des sciences commerciales, ont été attribués à M. l'abbé Paul Michotte. M. Michotte est de plus nommé chargé de cours à la Faculté des sciences pour l'enseignement de la géographie industrielle et commerciale aux Ecoles spéciales.

Le jury nommé par

315.- Prix quinquennal d'histoire générale (1905-1910). le gouvernement sur les propositions de l'Académie royale vient de décerner le prix quinquennal d'histoire à M. Frantz Cumont pour ses travaux sur les religions orientales dans l'Empire romain. Nous présentons nos sincères félicitations au lauréat.

316. Résultats des concours universitaires pour 1910-1911. Les concurrents désignés ci-après, ayant obtenu au moins les trois cinquièmes du maximum des points attribués par le jury à chacune des épreuves du concours, ont été proclamés: 1. Premier en philologie classique, avec 88 points sur 100, M. Jules Misson, reçu docteur en philologie et lettres (groupe philologie classique) par l'université de Louvain,

:

M. F. Hacks, reçu docteur en philosophie et lettres (groupe : philologie classique) par l'université de Bruxelles, a obtenu une mention honorable avec 70 points

sur 100.

2. Premier en philologie germanique, avec 72 points sur 100, M. H. Van de Velde, reçu docteur en philosophie et lettres (groupe : philologie germanique) par l'université de Gand.

3. Premier en philosophie, avec 90 points sur 100, M. J. Henry, candidat en philosophie et lettres (groupe : philosophie), élève de l'université de Louvain.

4. Premier en histoire, avec 91 points sur 100, M. R. Gits, né à Iseghem, reçu docteur en philosophie et lettres (groupe : histoire) par l'université de Louvain.

5. Premier en sciences administratives, avec 75 points sur 100, M. J. Marx, reçu docteur en droit par l'université de Bruxelles.

6. Premier en procédure civile, avec 57 points 80, M. L. Servais, reçu docteur en l'université de Liège.

droit

par

317.- Bourses de voyage réservées aux grades non légaux. Le ministre des sciences et des arts déclare que les jeunes gens désignés ci-après, ayant subi avec succès les épreuves du concours de 1911, ont eté classés dans l'ordre suivant pour l'obtention de la bourse de voyage:

Faculté de philosophie et lettres.

M. J.-B. Callaey, né à Anvers, reçu docteur en sciences morales et historiques par l'université de Louvain et M. Gaston Wallerand, né à Seloignes, reçu docteur en philosophie de Saint-Thomas par l'univer

sité de Louvain.

Faculté de droit.

M. Gabriel Missiaen, né à Westcapelle, reçu docteur en sciences politiques et sociales par l'université de Louvain.

Faculté des sciences appliquées. — M. Jean Cloquet, né à Tournai, reçu ingénieur civil et ingénieur-architecte par l'université de Gand.

318.

[ocr errors]

Les cours flamands à l'université de Louvain. Des cours flamands seront donnés à l'université de Louvain à partir d'octobre.

A la faculté de philosophie et lettres, M. Sencie donnera l'Histoire politique de l'antiquité, et M. Van der Essen l'Histoire du moyen âge; à la faculté de médecine, le docteur Bruynooghe donnera les cours d'Hygiène et de bactériologie; à la faculté de droit, outre le cours actuel de droit pénal de M. Vliebergh, il y aura un cours d'Economie politique; aux écoles polytechniques seront données la construction et la technique des industries subordonnées (ces deux cours par M. Van Hecke) et la construction des machines; à la faculté des sciences naturelles, il y aura deux cours, dont l'un sera donné par M. De Muynck.

1

319. La ville de Liège institue des prix pour encourager l'étude de l'histoire de l'ancienne principauté de Liège. Tous les cinq ans, et pour la première en 1917, un prix de 5,000 francs sera attribué à l'auteur du meilleur ouvrage qui sera écrit en français, à partir de l'an 1911, sur un point important des institutions politiques, économiques et sociales de l'ancienne principauté de Liège, et sur leurs rapports avec le développement matériel et moral de sa population.

Les aspirants au prix devront faire parvenir leurs livres ou manuscrits au bourgmestre de la ville de Liège, avant le 30 juin de l'année précédant celle dans laquelle le prix quinquennal devra être attribué.

D'autre part, il sera attribué un prix de 3,000 francs à l'auteur du meilleur manuel qui sera écrit en français à partir de 1911, en vue spécialement de l'enseignement de l'histoire de l'ancienne principauté de Liège dans les établissements d'enseigne

ment moyen.

Ce prix sera décerné en 1916.

Les aspirants au prix devront faire parvenir leurs livres ou manuscrits au bourgmestre de la ville de Liège, avant le 30 juin 1915.

320.

Le Congrès national de l'Enseignement moyen libre, que nous avons annoncé (voy. p. 315) a été tenu à Bonne Espérance du 12 au 15 septembre. Par le nombre des adhérents qui étaient présents, par l'importance des rapports qui ont été lus et discutés, par l'exposition scolaire qui ornait les salles et couvrait les murs de l'antique séminaire, par l'entrain et l'enthousiasme qui animaient les vieux

comme les jeunes professeurs, nous pouvons dire que ce Congrès a eu un plein succès. Les rapports ont été publiés en résumé avant le Congrès, comme nous l'avons dit et c'était une excellente mesure. Ils paraîtront in-extenso dans le Compte Rendu que nous attendons avec impatience. Il sera donc inutile, pour le moment, d'entrer dans de plus longs détails. Nous dirons seulement que nous avons été vivement frappé de l'activité et de l'ardeur qui règnent parmi les membres du corps professoral de l'enseignement libre. Cette activité et cette ardeur se déploient en vue d'un but bien déterminé et ne se perdent pas en efforts inutiles. Il n'est pas une idée nouvelle en matière d'enseignement littéraire, historique ou scientifique qui n'ait été examinée et discutée en connaissance de cause. Défendre et chercher à renouveler les humanités traditionnelles, tel était le but du Congrés, Aucun de ceux qui y ont assisté ne contestera que le latin et le grec ne soient encore vivants, très vivants dans nos collèges libres, comme dans nos athénées d'ailleurs, grâce à des méthodes nouvelles, et que leur enseignement ne se puisse combiner avec celui des langues modernes, de l'histoire et des sciences, suivant les exigences modernes. Quant aux absents, ils feront bien de lire le Compte Rendu du Congrès dès qu'il aura paru.

321.

Une société vient de se fonder à Paris pour assurer la reproduction des plus beaux manuscrits à peintures conservés dans les dépôts publics de la France et de l'étranger.

Elle se propose ainsi de combler une lacune sur l'importance de laquelle il est à peine besoin d'insister. Il suffit de rappeler combien fut vis l'émoi que jeta dans le monde des artistes et des savants, la nouvelle de l'incendie de la Biblioteca nationale de Turin, en 1904. Aussi bien le vœu fut-il, par la suite, émis à diverses reprises, que les manuscrits les plus précieux fussent photographiés, afin d'être préservés de disparition complète en cas de désastre.

C'est précisément ce qu'entreprend la Société française de reproduction de manuscrits à peintures. Elle prend l'initiative de constituer par des procédés photomécaniques appropriés, un vaste corpus picturarum manuscriptorum codicum, et d'assurer ainsi la conservation des plus magnifiques spécimens de la peinture au moyen âge : sans oublier les manuscrits persans à miniatures dont la beauté passionne de nombreux amateurs.

Le président de cette Société est M. le baron Eugène Fould-Springer; ses viceprésidents sont MM. Émile Picot et Henri Omot, et son secrétaire, M. le comte

Alexandre de Laborde.

322. — Découvertes archéologiques. – M. Orsi, sous-intendant des fouilles, a découvert près de Monasteraca, province de Reggio de Calabre, l'ancienne ville de Caulonia, avec des débris remarquables de temples grecs.

M. Héron de Villefosse a annoncé à l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres, qu'une découverte archéologique d'un intérêt considérable venait d'être faite à Alesia. Le commandant Esperandieu et le docteur Epery ont découvert, sur le rebord du plateau du mont Auxois, le rempart gaulois derrière lequel les Gaulois ont soutenu le choc de l'armée romaine.

Ces murailles, dont on cherchait les vestiges depuis les premières fouilles entreprises sur l'ordre de Napoléon III, sont d'une construction identique à celles qui défendaient Bibracte et Avaricum.

M. Merlin, directeur du service des antiquités de la Tunisie, a rendu compte des fouilles sous-marines exécutées cette année à Mahdia, où, on le sait, on a trouvé, il y a cinq ans, devant les côtes tunisiennes, entre Sousse et Sfax, les restes d'un bateau antique coulé par quarante mètres de fond.

On a découvert, cette année, un buste d'Athéna en bronze, des manches de miroir, un bas-relief en marbre représentant un banquet sacré offert à Asklepios et à Hygie, etc.

M. Héron de Villefosse a donné lecture d'un rapport du Père Delattre sur les fouilles qu'il vient d'exécuter à Carthage, à l'aide d'une subvention de l'Académie, dans les dépendances de la vaste basilique de Damous-el-Karita.

-

323. La Table des Archives belges pour l'année 1910 (12° année) a paru récemment. Nous croyons bien faire en la signalant à l'attention des professeurs d'histoire de notre pays et de tous ceux qu'intéressent chez nous les choses du passé. Ils y trouveront la mention, avec renvoi aux appréciations critiques, de tous les travaux (livres ou articles de revues) parus cette année-là et consacrés à l'histoire des anciens Pays-Bas. 129 livres, 75 périodiques, 382 auteurs sont ainsi passés en revue et les principaux événements de l'année scientifique sont également mentionnés. M. Godefroid Kurth - et ses nombreux collaborateurs (72 en 1910), sans distinction d'opinion, — ne négligent rien pour assurer le développement de leur organe et le tenir au courant des progrès de la science historique. C'est une œuvre nationale, que nous approuvons fort, et qui rend d'incontestables services dans notre petit pays. Nous sommes heureux de la voir grandir et prospérer (1).

(1) Archives belGES, Revue critique d'historiographie nationale paraissant le 25 de chaque mois. 10 fr. par an. S'adresser à M. Jules Closon, rue Fabry, 1, à Liège.

PARTIE PÉDAGOGIQUE.

LES PROPOSITIONS DE RÉFORME DE L'ENSEIGNEMENT

EN HOLLANDE

par B. VOSSEN, professeur à l'Athénée royal de Louvain.

L'Enseignement supérieur préparatoire.

Il est basé sur l'enseignement primaire et prépare les jeunes gens, non plus seulement aux études universitaires, comme le fait le gymnase actuel, mais aussi à celles des écoles supérieures (technique, agricole, commerciale, etc ).

Les établissements d'enseignement supérieur préparatoire, fusion des Hoogere Burgerscholen de cinq années avec les gymnases, portent le nom de lycées (1).

Les lycées créés et entretenus par l'État, les provinces ou les communes sont des lycées publics, les autres des lycées privés (2)

Le lycée comprend six classes ou années d'études, réparties en deux divisions. La première (division inférieure, onderbouw) se compose des deux premières années, pendant lesquelles l'enseignement est le même pour tous les élèves. La seconde (division supérieure, bovenbouw) comprend les quatre années suivantes et est divisée en trois sections : A, B, C.

La section A, qui correspond à la section A de la Ve et de la VIe classes du gymnase d'aujourd'hui, prépare aux études de théologie (godgeleerdheid), de philosophie et lettres (letteren en wijsbegeerte) et de droit (rechtsgeleerdheid).

La section B, la section B actuelle, prépare aux études des facultés de médecine (geneeskunde), de sciences physiques et mathématiques (wis- en natuurkunde) et de droit, et à celles de l'école supérieure technique (3).

La section C, qui, sans les sciences commerciales, équivaut aux

(1) Environ 60 % des élèves des Hoogere Burgerscholen avec cinq années d'études, qui obtiennent leur diplôme de sortie, font des études supérieures.

(2) Actuellement les gymnases publics sont des établissements communaux, pour la plupart subsidiés par l'État.

(3) Les futurs étudiants en droit ont donc le choix entre A et B. Actuellement ils doivent suivre A, un petit nombre suit A et B.

« IndietroContinua »