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PARTIE PÉDAGOGIQUE.

CLASSE SUR HOMÈRE

Iliade, I, 188-222

INTERVENTION D'ATHÈNE DANS LA COLÈRE D'ACHILLE

par le R. P. VERBOCKHAVEN

Après avoir situé, traduit et brièvement analysé le passage en question, le professeur aidera ses élèves à en dégager par l'observation et l'induction les caractéristiques d'Homère, que l'on enserrera dans le cadre suivant :

I. HOMÈRE EST UN POÈTE OBSERVATEUR

1) DES CHOSES. A. Objets dont il est question :

ile glaive, appelé φάσγανον ὀξύ (190) μέγα ξίφος (194);
ii remarquez sa poignée d'argent : åpтupéŋ кшîη (219).

B. Ces objets ne sont pas inventés de toutes pièces par l'imagination d'Homère. Beaucoup des choses dont parle Homère ont été découvertes par Schliemann dans ses fouilles à Hissarlik. Le professeur racontera brièvement l'histoire de cet heureux archéologue. Il montrera dans Henke ou dans quelque Hilfsmittel analogue, la reproduction d'un glaive trouvé par Schliemann: long, pointu, avec trous à la poignée pour y passer des clous d'argent servant à l'ornementation.

2) DES PERSONNES. Vous savez, remarquera le professeur, que, dans la littérature ancienne, on s'occupe beaucoup plus de l'homme et de ses faits et gestes, que du paysage ou des choses qui entourent l'homme. C'est ainsi que Virgile, décrivant une inondation et ses ravages, ajoute incontinent :

Stupet inscius alto

Accipiens sonitum saxi de vertice pastor. (En. II. 307. 8.)

Cette tendance s'aperçoit déjà chez Homère, qui a bien observé les hommes.

A. Achille i Son physique :

:

a] vigoureux : στήθεσσιν λασίοισι (189).

χεῖρα βαρεῖαν (219) — πόδας ώκύς (215).

β] beau : ξανθῆς δὲ κόμης.

(Les indications de ces signes de force et spécialement du dernier trait qui représente la beauté, sont soulignées par les anciens scoliastes d'Homère, que l'on consultera avec fruit.)

ii Son tempérament :

(Tous les élèves ne comprenant pas ce terme, le professeur l'expliquera.)

Achille est bilieux de tempérament. Il parle de sa bile : xólos (192). Traits de son caractère :

iii

a irascibilité qui le prédispose à être guidé par la passion, comme il l'est d'ailleurs :

1) quand il délibère : ἧος ὁ ταῦθ ̓ ὥρμαινε... ἕλκετο δ ̓ ἐκ κολεοῖο μéra Eipos (193-194). Singulière délibération que celle qui s'accompagne de l'acte même sur lequel elle porte tirer le glaive. 2o) quand il interpelle Hèra sans aucune vergogne :

Τίπτ' αὖτε εἰλήλουθας (202).

3°) quand il exagère en mettant le pluriel pour le singulier :
ĥs úñeρonliŋor (205) alors qu'il ne s'agit que d'un seul acte
d'insolence. Cette particularité du langage de la passion est
prise sur le vif.

B] Achille n'est pas tellement passionné qu'il perde tout à fait cet attribut propre à l'homme la raison. Nous le voyons se

servir de cette raison :

1o) quand il délibère : didvdixa μepuýpižev (189).

2o) quand il se rend aux paroles d'Athènè, en s'appuyant sur la raison suivante: s rap auεivov (217). Remarquer ici

l'emploi de la particule de raisonnement rdp, indiquant assez que la colère tombe peu à peu et que la réflexion reprend le dessus.

γ] piété d'Achille : χρὴ μὲν ἔπος εἰρύσασθαι (216).

un peu intéressée : ὅς κε θεοῖς ἐπιπείθηται, μάλα τ ̓ ἔκλυον αὐτοῦ (218).

B. Athènè: 1) déesse conçue à l'instar d'un personnage humain : α] Elle a des mains : ξανθῆς δὲ κόμης ἕλε Πηλείωνα (197) - Πάλλας (200).

β] Elle a des yeux brillants : γλαυκώπις (206) δεινώ δέ οἱ ὄσσε φάανθεν (200).

2) trois traits la distinguent des hommes ordinaires :

α] Elle vient du ciel : Οὐρανόθεν (195-208).

β] Elle est invisible : τῶν δ ̓ ἄλλων οὔτις ὅρατο (198).

γ] Elle retourne au ciel : ἡ δ ̓ Ουλυμπόνδε βεβήκει (221).

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