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Doc. C. Espinareda 1283: eyra 13 § 8. senpre 39 § 10. cousa I 20. herdade 9 §§ 22, 24.

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poulo 5 § 16. susu 60 § 26. S 33. muytos 54 § 35. -- anbas 35 pourado 18 § 38. nomrado 7 § 40. 13, conas 5, pela 2, uolo 17 § 47.

mays 26 § 30.- muller 4 § 32. — ffeytas 42

elos 59 50.

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you 54 § 51.

50, sous II, sua (f.) 46 § 55.

59. 65.

-

vinte 37 §

uiren 2 § 66.

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ficar 24 46. ela 25 § 49.

meu (m.)
uossa 4 § 56.

60. ouuerdes 29 § 63.
fezo 5 § 68.

58,

-

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dele 5,

sou (m.) dous 10 S mandey 58 S

sseia 1, foy 9, foron 12,

furon 59 § 69. der 22 § 71 dito 14 § 74.

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A noter l'infinitif personnel 19, 20, 31, pra (= pora) 25, 26 (cf. Cornu Gr. p. 956) et o lo 26.

IO.

Doc. CI. Cacauellos 1294: Jeneyro 1 § 8. contenda 3 S yera 3 § 12. noua 42 16. despoys 70 § 19. uerdade 124 S 22. malfeytrias 21 § 33.

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outra 7 § 20.
ambas 13 S 37- chamadas 17, prazio 60 § 38.
38 § 39. firmedume 48 § 40. fim 16 § 41.

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eu 67 § 51.

27, sua (f.) 27,

suas 7 § 55.

as 68 § 49. quelles 12 S 50.
123, sou (m.) 40, sos
sem 28 § 61.

59.

2, ueneron 97 § 66.

renunciou 18, demetiu 18 § 65. — ujren fezieran 9, uene 74, auenieron 17, prou

guesse 30, quesier 44, posieron 60 § 68. he 54, ye 98. fosse 2669. deu 48 § 71. saban 2, correger 20 § 73. dito

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A noter les formes queyxumes 7, recuntta 58, veyga 65 (S 9), enton 95, 99 et la graphie ss dans ualiossa 114, pressente 121. Notons aussi les mots endizia 81, 103 et caliter 81, 104, 107. Ce document offre un mélange de formes différentes qui semblent indiquer que le notaire n'écrivait pas dans son propre dialecte: malfetrias 9, malfeytrias 21, 29, yera, ye 3, 98, IOI mais he 54 et en général e (benes, etc.), diessem 105, mais deu, ueneron, etc. Los, 1. 60, a été écrit par erreur pour las.

81. Il existe

b. Caractères du groupe III.

entre le groupe III et le groupe II à peu près la même relation qu'entre ce dernier et le groupe I. Les

caractères qui, dans le groupe II, sont peu fréquents ou ne montrent que des traces sporadiques, passent ici à l'état de règles ou deviennent d'un usage fréquent. Mais le groupe III est pourtant caractérisé par certaines lois qui y sont appliquées avec plus de rigueur que les lois correspondantes des groupes précédents.

1

-

Le doc. II, de provenance incertaine et d'extension peu considérable pour ce qui est de la partie romane, révèle son origine occidentale tout particulièrement par les formes vntre 6, 9 et conparou 10. Les autres documents peuvent être divisés en deux groupes, dont l'un ne comprend que deux documents, XIV et XCII, tous deux de Ponferrada. Le second de ces documents se distingue du premier, ainsi que de tout le reste du groupe, par son emploi fréquent de u final pour o, ce qui rend probable que le scribe était d'origine asturienne, supposition confirmée d'ailleurs par sa manière d'employer la diphtongue ia pour ie.1 Les deux documents montrent la diphtongaison de l'e (tout en gardant quelques mots avec e). Exception faite pour ce trait, ils sont d'accord avec les autres documents du groupe III, qui proviennent d'Espinareda et de Cacabelos. D'après la définition que donne M. Menéndez Pidal du dialecte léonais (cf. pp. 4 et 12), la langue de ces documents n'est pas léonaise, mais galicienne, puisque les voyelles ouvertes n'y subis sent pas la diphtongaison. Pour notre but, cela n'a pas d'importance, nous les avons reproduits surtout pour fournir quelques matériaux permettant de suivre la transition successive du léonais en galicien. Et si ces chartes se distinguent du léonais par l'absence de la diphtongaison, elles gardent souvent des traits léonais qui ne sont pas galiciens (mn, you, conservation de l et den entre voyelles, etc.). Ajoutons que les documents de Cacabelos se rapprochent davantage du portugais, montrant des exemples de la contraction dos, das, o, a de l'article, ainsi que la forme eu pour ego, forme qui n'apparaît que dans un doc. d'Espinareda, XCV, et qui, dans le groupe II, figure doc. XVII.

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1 Les deux particularités se trouvent pourtant réunies ailleurs que dans l'asturien, cf. M. P. pp. 19 et 26.

Ces chartes appartiennent probablement à la variété du galicien que mentionne M. P. p. 4, et qui se parle dans la région de Villafranca.

Les caractères principaux du groupe III sont les suivants : a + y > ey (§ 8), au > ou (§ 20), l'e final persiste après d (§ 22), lj, cl, gl> l(l) (§ 32), ct > yt (§ 33), lt > yt (§ 35), ego> you ou eu (§ 51), meum, suum > meu sou (§ 55), nostrum, vostrum > nosso, uosso (56), l'infinitif personnel (dont nous avons constaté un exemple déjà dans le doc. LX du groupe I) est d'un usage fréquent (§ 63), -avit > ou (§ 64). La diphtongaison de e n'ayant pas lieu, il est évident que les formes verbales en -ieron, etc. se terminent ici en -eron, etc., et, la 3o p. du parfait étant -ẻo, -íu, les formes en -ioron ne peuvent pas non plus exister ici.

Quant aux autres caractères, connus des groupes précédents ou constituant des traits galiciens, mais ne figurant que d'une façon sporadique dans nos documents, nous renvoyons au tableau précédent, ainsi qu'aux paragraphes respectifs des chapitres I et II.

Comparaison entre certaines formes du castillan, du léonais et du portugais.

82. Comme nous avons eu l'occasion de le dire déjà plus d'une fois, le léonais est un dialecte intermédiaire entre le castillan et le portugais. Il représente une étape de l'évolution linguistique antérieure à celle du castillan de la même époque et fort rapprochée de celle du portugais. Si l'on considère que, pendant l'époque qui nous intéresse, le castillan pénétrait depuis longtemps dans le domaine léonais, on pourra s'attendre à voir se refléter dans les productions littéraires de la région une certaine confusion, se traduisant par un mélange de formes anciennes et nouvelles. Il s'ensuit aussi que l'influence du dialecte nouveau sur celui qu'on parlait jusque là devait donner naissance à des formes dues à un croisement entre les deux dialectes, la nouvelle forme ne remplaçant pas toujours l'ancienne, mais la transformant à sa ressemblance. On doit aussi trouver représentées dans un dialecte de cette nature certaines étapes de l'évolution phonétique intermédiaires entre l'espagnol et le portugais, étapes qui prouvent que le léonais se développait dans le même sens que le castillan, mais plus lentement. Et on trouvera enfin un grand nombre de formes identiques à

celles du portugais, mais qui n'ont pas encore eu à subir la concurrence sérieuse des formes castillanes. Tandis que le mélange de formes que nous avons nommé en premier lieu doit apparaître surtout dans la région qui est la plus exposée à l'influence castillane, c'est dans la région opposée qu'on doit trouver le plus grand nombre de formes anciennes.

Quant au mélange de formes, nous n'avons guère besoin d'en donner d'exemples, surtout comme nous avons plusieurs fois attiré l'attention sur l'usage différent qui règne non seulement dans des chartes différentes du même endroit, mais aussi très souvent dans la même charte. Rappelons seulement le mélange de formes non diphtonguées et de formes diphtonguées qu'on trouve si souvent dans le groupe I, et encore plus dans le groupe II. La diphtongaison était cependant celui des traits castillans qui, le plus tôt avait envahi le Léon, soutenue peut-être par une tendance du dialecte même à ce développement (§§ 10, 16).

Bien que les formes qui montrent que nous avons affaire, dans le léonais, à un dialecte de transition, se trouvent citées dans ce qui précède, nous croyons utile de terminer notre étude par le tableau des plus importantes de ces formes.

a. Formes résultant d'un croisement: Port. feito

sem

eu

Léon. feycho1

sien

you

Cast. fecho $$ 8, 33

sin § 61

yo § 51

b. Formes témoignant de l'étape d'évolution phonétique intermédiaire entre le castillan et le portugais où était arrivé

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1 Les formes léonaises de ce tableau se rapportent indifféremment aux

trois groupes.

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Cast. mayor (§ 30) dejar (§ 34)

muchos (§ 35) amos (§ 37) lleno ($ 38) juzgar (§ 39) fin (§ 41) el ($ 49) en el ($ 47) con el (§ 47) por el (§ 47) mi(o) ($ 55) so (§ 55) mi ($ 55) nuestro (§ 56) dos (§ 59) amaremos (§ 63) -ieron (§ 66).

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