De la démocratic chez les prédicateurs de la Ligue

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Joubert, J. Labitte, 1841 - 327 pagine
 

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Pagina 119 - ... qu'ils branloient souvent, par faute de meilleur «passe-temps, hormis un feuillant boiteux, qui, « armé tout à crud , se faisoit faire place avec une « épée à deux mains et une hache d'armes à sa cein«ture, son bréviaire pendu par derrière; et le fai«soit bon voir sur un -pied faisant le moulinet
Pagina xxi - Gerson, de ce que le roi et la bonne bourgeoisie ont été en servitude par l'outrageuse entreprise de gens de petit état.... Dieu l'a permis afin que nous connussions la différence qui est entre la domination royale et celle d'aucuns populaires; car la royale a communément et doit avoir douceur; celle du vilain est domination tyrannique, et qui se détruit elle-même.
Pagina iii - Mennais, à son tour, dans le plus entraînant de ses pamphlets ultramontains : Des Progrès de la révolution et de la guerre contre l'Église (2), disait en 1829 : « Jamais on n'aperçut mieux à quel point le catholicisme empreint dans les âmes le sentiment de la liberté, sans néanmoins altérer le principe nécessaire de la soumission au pouvoir légitime, qu'à l'époque trop peu connue de la Ligue, l'une des plus belles de notre histoire. » M. de La Mennais continue longtemps sur ce ton,...
Pagina x - Il a fait une phrase, j'ai fait un volume. Mais, je le répète, ici c'est plutôt la politique que la littérature qui est en jeu ; il s'agit bien plus encore d'orateurs de parti que de prédicateurs. Les églises s'étaient, pour ainsi dire, transformées en clubs, la chaire était devenue une tribune. Le président Hénault a dit en parlant des innombrables écrits publiés au temps de la Ligue : « Nous sommes curieux, sur parole, de faits dont la plupart ne faisaient peut-être pas alors une...
Pagina 197 - ... à faire, environ cinquante pas, depuis la porte de l'abbaye jusqu'à la porte de l'église ; la risée qu'il fit, regardant en haut, avec un bouffon qui étoit à la fenêtre :
Pagina 17 - ... cette parole de toute l'ardeur des passions politiques, quand les vices de Henri III et l'hérésie de son héritier présomptif semblèrent confondre un moment les intérêts religieux avec les rivalités des factions. Les premiers symptômes sérieux de la Ligue s'étaient manifestés en 1576. Elle n'était qu'une imitation des serments et formulaires calvinistes pour la défense de la cause, imitation que les jésuites se hâtèrent de propager. En 1587, il se forma à Paris une réunion d'hommes...
Pagina xxv - Caphards jargonneurs, ne tenez-vous pas vos auditeurs pour soustraire leurs bourses? Croyez-vous qu'avec des milliers de péchés, il suffise de jeter six blancs dans un tronc pour être absous ? Cela m'est dur à croire et plus dur à prêcher. » Luther at-il dit autre chose contre Tetzel?
Pagina xlvi - ... ennemis déclarés de Dieu, si faut-il connoistre que Dieu a institué les royaumes afin que nous vivions paisiblement sous sa crainte... Mettez d'un côté, un tyran qui se livre à toutes les cruautés, et de l'autre, un peuple qui n'ait ni magistrature, ni autorité, mais où tout le monde soit égal, il est certain qu'il y aura une confusion plus grande et plus horrible quand il n'y aura point de prééminence, que s'il y avoit une tyrannie, la plus exorbitante du monde... Toutes principautés...
Pagina xlvi - Si ceux qui, par la volonté de Dieu, vivent sous des princes, et sont leurs sujets naturels, transfèrent cela à eux, pour être tentés de faire quelque révolte ou changement, ce sera nonseulement une folle spéculation et inutile, mais aussi méchante et pernicieuse...
Pagina 44 - Saint-Barthélémy, exigea de tous ses auditeurs le serment d'employer jusqu'au dernier denier de leur bourse et jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour venger les nouveaux martyrs.

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