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preyto assi como por ben touesse . quellas partes estuuessem al sou mandado, t quelos arbi dros quelle dauan todo sou poderio assi commo elos auien pora liurar lo. que el abbat quelles puso prazio pora este joues sobredito que se iuntassem en santa 95 || Maria la odrada. en ton que daria hy la sentencia. Et las partes los amigos presentes enno lugar sobredito tal prazio sobredito outorgaron tueneron de connesado que assi passara este preyto enno Monesterio commo sobredito ye. que assi lo outorgauan alli, Et enton el abbat pronuntiou porsentencia iul100 gando! que oydas las rrazones de ambas las partes segundo sobredito yet a prazer de ambas las partes que Ffernan Garcia sobredito non auia rrazon nen dereyto en aquello que demandaua nen auianen podia auer uassallo nen heredat nen en dizia nen uoz nen calitér enna villa sobredita de SanJohan! sello non 105 diessem del Monesterio sobredito. que non era dereytonen rrazon que outre hy feziesse hy alcalde se non aquellos cuioera el caliter & el sennorio. Et que mandaua por sentencia que el obedencial de San Johan feziesse el alcalde | enna villa sobredita de SanJohan. cada que mester fosse tusasse por el Monesterio del 110 caliter del sennorio dela villa. que Ffernan Garcia nen outre por el non lo enbargasse, esto mando sola pena que se conten enno compromisso. los arbidros sobreditos que eran presentes! fezieron esta manda con el abbat & outorgaronna. dieron esta sentencia por firme por ualiossa pora todo tempo. Et Ffernaя 115 Garcia sobredito estando presente dixo quela outorgaua : la auia por firme estaria por ela. Pressentes Gonçaluo Ffernandez caualleyro Lope Rrodriguez Diego Caruallo Pedro Vallasquez Ssimon Jullanez Domingo Rrodriguez Fernan Garcia monge Fernan ssorueda monge Ffernan Perez monge Johan Garcia 120 monge Et eu Johan Perez tenente as vezes de Domingo Garcia publico notario de Cacauellos ffuy pressente atodo esto. Et eu Domingo Garcia notario iadito por don Ffrey Rodrigo arzobispo (seing) de Santiago ffiz escriuir este processo puys enel meu nom meu sino en testimonjo de uerdade.

430 X 295 mm. En bas à gauche une petite entaille ronde sur le côté du parchemin. L. 94, le mot prazio est écrit deux fois. Dans egľia, l. 14, le est traversé par un trait horizontal. L. 59, sacar est écrit au-dessus de la ligne. Le notaire a fait souvent en haut de la ligne de petits traits arrondis qui ne peuvent pourtant guère avoir de signification.

ÉTUDE GRAMMATICALE

Introduction.

1. L'ancien dialecte léonais a été l'objet de quelques études que nous aurons l'occasion de citer très souvent au cours de nos recherches, mais dont il importe de relever déjà ici l'importance.

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M. E. GESSNER a publié en 1867 un ouvrage intitulé Das Altleonesische, Ein Beitrag zur Kenntniss des Altspanischen.1 Cet ouvrage est non seulement la première étude consacrée à l'ancien léonais, mais, d'une façon générale, la première étude de quelque importance qui ait été faite dans le domaine de la dialectologie espagnole. Les matériaux dont se sert M. Gessner sont le Livre d'Alexandre, les manuscrits léonais du Fuero Fusgo et un certain nombre de documents publiés dans l'España sagrada, le Memorial histórico español, Muñoz y Romero, Colección de fueros municipales y cartas pueblas et FernándezGuerra y Orbe, El Fuero de Avilés. Dans son introduction l'auteur donne, p. 4, une définition générale du léonais que nous citons, parce que, tout en demandant des modifications, elle est, nous paraît-il, plus exacte qu'on n'a voulu le reconnaître. «Entsprechend der Lage von Leon zwischen Castilien und Galicien ruht der Dialekt zwar auf der breiten Grundlage des Spanischen, hat aber eine nicht unbedeutende Zahl fremdartiger Züge in sich aufgenommen, die entweder direkt auf das portugiesische Idiom hinweisen, oder doch wenigstens den Uebergang des spanischen in dasselbe andeuten. Die Bestimmung dieser Züge ist

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1 Programme d'invitation à l'examen public du Collège royal français de Berlin.

Tome I. Madrid 1847.

• Madrid 1865.

natürlich nicht immer leicht. Denn da das Spanische in früherer Zeit mit dem Portugiesischen vielfachere Berührungspunkte hatte als später, so liegt die Gefahr nahe, manche vielleicht auch altcastilianische Abweichung von dem heutigen Sprachgebrauch auf Rechnung des Portugiesischen zu schreiben.... Bemerkt muss noch werden, dass das uncastilianische Element sich nicht überall im gleichen Masse findet; es giebt Urkunden in denen dasselbe sehr entschieden hervortritt; in anderen deuten nur wenige und leise Züge auf fremden Einfluss hin. Diese Erscheinung beruht auf vielfachen Gründen, unter denen die grössere oder geringere Kenntniss des castilianischen Sprachgebrauchs von Seiten des Schreibers wohl in erste Linie zu stellen sein wird.»

M. Gessner regarde donc le léonais comme un dialecte intermédiaire entre l'espagnol et le portugais;1 nous aurons l'occasion de revenir sur ce qu'il y a d'inexact dans sa manière de comprendre la nature des rapports qui existent entre le léonais d'un côté, l'espagnol et le portugais de l'autre.

Quant à l'étude même de M. Gessner, elle porte sur la phonétique, la morphologie et le vocabulaire. D'une façon générale les traits principaux du léonais s'y trouvent relevés, bien que, comme il est naturel, les recherches postérieures aient apporté sur plusieurs points des modifications aux résultats où s'arrête l'étude de M. Gessner.

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M. MOREL-FATIO consacre une partie de son article bien connu, Recherches sur le texte et les sources du Libro de Alexan dre, à compléter et à rectifier l'ouvrage de M. Gessner dont il reconnaît les grands mérites et qui doit, d'après lui, «être considéré comme la base nécessaire de ce qu'on écrira désormais sur ce sujet». Une étude méthodique du léonais doit, à l'avis de M. Morel-Fatio, puiser ses éléments exclusivement dans les textes diplomatiques originaux. A part certaines expressions juridiques calquées sur le latin, on peut considérer la langue. des chartes comme reproduisant assez exactement le langage de la conversation. En outre, les chartes ont sur les textes littéraires et législatifs l'avantage d'être presque toujours datées avec exactitude et de refléter la prononciation de l'époque et du lieu 1 Cf. 1. c. p. 30.

Romania IV (1875) pp. 7–90.

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