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fer départementaux de la Mayenne », comme concessionnaire du réseau de chemins de fer d'intérêt local sus mentionné ;

départementaux de la Mayenne, spécialement autorisé à cet effet par délibération du conseil d'administration en date du 14 février 1918,

D'autre part,

Il a été convenu ce qui suit: Art. 1er.

actuellement, l'article 41 du cahier des charges annexé à la convention de concession du 12 février 1896 sera complété par les paragraphes suivants, qui remplaceront les modifications du même article 41 autorisées par le précédent avenant du 30 novembre 1916 et par le décret approbatif du 22 juin 1917. Afin de permettre, par des relèvements de tarifs appropriés de parer aux charcréée par l'état de guerre, et d'indemniser la compagnie des frais supplémentaires et exceptionnels d'exploitation qui lui incombent

Vu le décret du 22 juin 1917, qui a approuvé un relèvement temporaire des tarifs de transport des voyageurs sur le réseau concédé à la compagnie des chemins de fer départementaux de la Mayenne; en-es qui résultent de la situation économique d'une année qui sera comptée à partir du pre

semble l'avenant y annexé;

Vu les propositions présentées par ladite compagnie en vue d'obtenir une nouvelle. augmentation temporaire des prix de transport des voyageurs et un relèvement des tarifs marchandises sur son réseau;

Vu la délibération du conseil général de la Mayenne en date du 21 août 1917;

Vu l'avenant à la convention annexée à la loi susvisée du 16 décembre 1896, passé le 6 mars 1918, entre le préfet de la Mayenne, au nom du département, et la compagnie des chemins de fer départementaux de la Mayenne, pour la modification temporaire de l'article 41 du cahier des charge annexé à cette convention;

Vu le rapport de l'ingénieur en chef du contrôle en date du 9 mars 1918;

Vu la lettre du préfet de la Mayenne, en date du 9 mars 1918;

Vu l'avis du conseil général des ponts et chaussées, en date du 12 mars 1918;

Vu la loi du 31 juillet 1913, relative aux voies ferrées d'intérêt local, modifiée par celle du 22 avril 1916;

Vu la loi du 30 novembre 1916, relative à l'approbation des accords intervenus entre les concessionnaires de voies ferrées d'intérêt local et l'autorité concédante à l'effet de modifier les contrats de concession pendant la durée de la guerre augmentée d'une période consécutive d'une année au maxi

mum :

Décrète :

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a) Pendant la durée de la guerre augmentée mier décret de démobilisation, les prix maxima prévus par le présent article 41, seront modifés comme suit :

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Tous autres prix seront majorés de 20 p. 100 sans modification des minima de perception.

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3 et 4 classe.. 0 07 tous autres tarifs en vigueur demeurant sans changement, et la majoration de 50 centimes par tonne sur les frais accessoires précédem

ment accordée restant acquise.

Art. 3. Tous nouveaux relèvements de tarifs dans les limites des nouveaux prix maxima fixés à l'article 1er ne pourront être ultérieurement décidés que par le département concédant,

Fait et signé en double expédition, à Laval, le 6 mars 1918. Lu et approuvé :

Le président du conseil d'administration,
Signé : BAERT.

Art. 1er. — Est approuvé l'avenant à lament de la présente convention seront supporArt. 4. Les frais de timbre et d'enregistreconvention annexée à la loi ci-dessus visée tés par la compagnie. du 16 décembre 1896, passé le 6 mars 1918 entre le préfet de la Mayenne, au nom du département, et la compagnie des chemins de fer départementaux de la Mayenne, en vue de l'augmentation, pendant la durée de la guerre et une période consécutive d'une année, des prix fixés par l'article 41 du cahier des charges pour le transport des voyageurs et des marchandises sur le réseau concédé à cette compagnie.

Lu et approuvé : Le préfet de la Mayenne, Signé: PoIVERT.

Ledit avenant restera annexé au présent MINISTÈRE DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE,

décret.

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DES POSTES ET DES TÉLÉGRAPHES,

DES TRANSPORTS MARITIMES

ET DE LA MARINE MARCHANDE

RAPPORT

Et cependant la France, grâce à la fertilité de son sol, à la richesse de sa flore, à la douceur et à la variété de son climat, produit à l'état spontané la plupart des espèces utilisées en herboristerie et en pharmacopée, et il serait aisé d'en intensifier la production par la culture. Non seulement elle pourrait arriver à se passer presque complètement du concours de l'étranger, trice et conquérir des marchés qui avant la mais elle pourrait encore devenir exportaguerre avaient été accaparés par les Allemands et les Austro-Hongrois.

Il y a donc là une source de richesses nationales qu'il importe de ne pas négliger. Mais la question de la production, de la cueillette, de la préparation et de la vente des plantes médicinales soulève des problèmes complexes: détermination des zones de culture et de récolte, recherche d'une vatoires pour empêcher la disparition des main-d'œuvre appropriée, mesures conser espèces rares, éducation des récolteurs, création de séchoirs coopératifs, acclimatation des plantes exotiques, culture de certaines espèces, etc...

En vue d'étudier et de résoudre ces divers problèmes, j'ai l'honneur de soumettre à votre signature le décret ci-joint, instituant un comité qui aura pour but d'organiser et d'intensifier la culture, la récolte ef la préparation des plantes médicinales. Le ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, des transports maritimes et de la marine marchande, CLÉMENTEL.

Le Président de la République française, Sur le rapport du président du conseil,

AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ministre de la guerre, du ministre du com

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Art. 2. Ce comité prend le nom de << Comité des plantes médicinales ». Il a notamment pour mission de rechercher les moyens pratiques, propres à organiser, développer et intensifier la culture et la récolte de ces plantes, et leur commerce en France et à l'étranger, déterminer, centraliser et coordonner les besoins des acheteurs et des vendeurs afin de les satisfaire au mieux de l'intérêt général.

Il fait l'inventaire des stocks de la production nationale, arrête les programmes d'importation en fonction des besoins nationaux et recherche les moyens les plus appropriés pour les satisfaire, favorise la création des industries nouvelles et déve(oppeles industries déjà existantes, dont les produits sont tirés des plantes médici

nales.

Art. 3. Le comité est composé: -D'un professeur à la faculté des sciences de Paris, président.

D'un professeur à l'école supérieure de pharmacie de Paris, vice-président.

D'un représentant du ministère du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, des transports maritimes et de la marine marchande, secrétaire.

D'un représentant du ministère de l'agriculture.

D'un représentant du ministère de l'instruction publique.

D'un représentant du ministère de la guerre (service de santé).

D'un délégué du syndicat de la droguerie et:

D'un délégué de l'association générale des syndicats pharmaceutiques de France, d'un délégué de la fédération française des syndicats de marchands de grains et de graines de semence, désignés par leurs associations.

D'un médecin, d'un droguiste, d'un pharmacien et d'un représentant des sociétés d'éducation populaire, désignés par le ministre du commerce et de l'industrie, des postes et des télégraphes, des transports

maritimes et de la marine marchande.

Art. 4. Le président du conseil, ministre de la guerre, le ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, des transports maritimes et de la marine marchande, le ministre de l'agriculture et du ravitaillement, le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.

Fait à Paris, le 3 avril 1918.

R. POINCARÉ. Par le Président de la République : Le président du conseil, ministre de la guerre,

GEORGES CLEMENCEAU.

Le ministre du commerce, de l'industrie,
des postes et des télégraphes,
des transports maritimes
et de la marine marchande,
CLÉMENTEL.

Le ministre de l'agriculture

et du ravitaillement,

VICTOR BORET.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE

ET DU RAVITAILLEMENT

RAPPORT

jourd'hui le moyen de compléter les mesures déjà prises pour assurer le contrôle des stocks.

Pour parer aux graves inconvénients cidessus signalés, il suffira de conférer aux agents chargés d' contrôle des existants des pouvoirs d'investigation suffisamment étendus et de sanctionner les résistances

AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE qui pourraient être opposées à leur action

Paris, le 2 avril 1918.

Monsieur le Président,

Aux termes d'une récente circulaire, le délai fixé pour les déclarations de récolte vient d'être prorogé jusqu'au 15 mai. Grâce à cette prorogation, les détenteurs de céréales pourront compléter et rectifier leurs déclarations de la récolte de 1917 sans crainte d'avoir à subir la réduction de 7 fr. par quintal prévue pour les quantités non déclarées.

D'autre part, il vient d'être décidé de relever le prix des céréales en ce qui concerne la récolte de 1918. Le prix du blé va être porté à 75 fr. le quintal, celui des autres céréales, des fèves et des féverolles, à 55 fr. Ces avantages considérables accordés aux populations rurales doivent avoir comme contre-partie nécessaire la sincérité absolue des déclarations de récoltes, et la possibilité pour le service du ravitaillement de connaître d'une façon complète les ressources dont nous disposons.

Or, si la majorité des cultivateurs a fait preuve d'esprit patriotique et facilité la ment, l'expérience des précédentes campatâche des autorités chargées du ravitaillegnes agricoles fait malheureusement craindre que certains détenteurs de céréales ne cherchent à reporter sur les campagnes suivantes tout ou partie des récoltes antérieures, afin de bénéficier indûment des nouveaux prix.

d'armer les services du ravitaillement des Il importe de déjouer ces manoeuvres et pouvoirs nécessaires pour recenser les existants en tous endroits où ils se trouvent, même chez les particuliers, s'il est nécessaire.

Or, les textes en vigueur ne paraissent pas suffisamment précis pour permettre d'effectuer des vérifications sur place sans que de sérieuses objections ne puissent être soulevées contre la légalité de l'opération.

Ni la loi du 3 juillet 1877, ni le décret du 30 novembre 1917 qui a ordonné la réquisition générale des céréales, ne paraissent permettre de procéder à cette opération autrement que par des moyens détournés de moyens de contrôle et de sanctions, et dans des cas exceptionnels. Aussi, faute l'action des services du ravitaillement et notamment du service récemment créé du contrôle des stocks, risque de demeurer inefficace, et il est certain que, si des mesures plus énergiques ne sont prises, des quantités considérables de produits agricoles demeureront dissimulées.

D'autre part, il arrive que les répartitions palités ne tiennent pas toujours suffisamfaites dans les communes par les municiment compte des ressources des habitants et ne font peser la charge des réquisitions que sur ceux qui sont hors d'état d'y satisfaire, ce qui a pour résultat, non seulement de mécontenter la population, mais aussi parfois de rendre les réquisitions ineffi

caces.

La loi du 10 février 1918, en permettant de réglementer par décret la production, la fabrication, la circulation, la vente, la mise en vente, la détention ou la consommation des denrées servant à l'alimentation de

Le ministre de l'instruction publique homme ou des animaux et, d'autre part

et des beaux-arts,

L. LAFFERRE,

d'appliquer des sanctions pénales à l'inobservation des décrets pris par application de la disposition précédente, fournit au

par les peines prévues par la loi du 10 février 1918.

Tel est l'objet du présent projet de décret.

Ces dispositions permettraient en outre de remédier aux défectuosités ci-dessus signalées des répartitions dans les communes, lorsque la réquisition aurait été imposée à ceux des habitants qui ne peuvent la fournir, et ainsi rendue inefficace, la découverte des stocks chez les autres habitants permettrait à l'autorité militaire de faire la répartition d'office (art. 20 de la loi de 1877) peut-être mênie de considérer l'attitude de la municipalité comme un refus justifiant des poursuites en vertu de l'article 21 de la loi de 1877.

L'application rigoureuse de ces mesures ne sera d'ailleurs pas, le plus souvent nécessaire et il suffira aux populations de connaître les pouvoirs conférés aux agents du ravitaillement pour faire sortir la plus grande partie des quantités dissimulées.

Si vous approuvez ces dispositions, je vous prie de vouloir bien revêtir de votre signature le projet de décret ci-joint.

Le ministre de l'agriculture et du ravitaillement,

VICTOR BORET.

Le Président de la République française, Vu la loi du 10 février 1918, établissant pour le ravitaillement national; des sanctions aux décrets et arrêtés rendus

Vu l'arrêté du 30 janvier 1918 créant, au sous-secrétariat d'Etat du ravitaillement, un service du contrôle des stocks, de la production et de la consommation des céréales;

Sur le rapport du ministre de l'agricul ture et du ravitaillement,

Décrète :

Art. 1er. Il sera procédé par les contrôleurs régionaux des stocks de céréales, ou leurs délégués, au cours de leurs investigations au recensement et à la vérification sur place, des quantités de céréales détechaque commune. nues par les particuliers sur le territoire de

Art. 2. Il ne pourra être procédé à cette opération qu'en présence du détenteur ou d'une personne dûment accréditée par lui ou dans le cas où il serait absent de la commune, en présence d'un délégué de la municipalité.

municipalité, deux témoins devront être requis par l'officier recenseur.

En cas de refus ou d'abstention de la

Dans le cas de refus de laisser procéder aux opérations ci-dessus déterminées, il pourra être fait appel à la force publique.

Art 3. Dès les opérations de recensement terminées, le contrôleur régional des stocks avisera le bureau permanent qui prendra immédiatement toutes mesures

conservatoires.

Art. 4. Toutes infractions aux disposi

tions du présent décret, toute dissimulation

ou tout transport occultes de céréales recensées, et généralement tous actes tendant à entraver les opérations de recensement

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Par arrêté du préfet de la Seine, en date du 29 mars 1918, les militaires dont les noms suivent ont été nommés à un emploi d'expéditionnaire à la préfecture de la Seine, en exécution de la loi du 17 avril 1916 :

M. Gillet (Henri), ex-soldat au 31 régiment d'infanterie.

M. Fay (Adolphe-Eliacin-Camille), ex-soldat au 120 régiment d'infanterie.

M. Kirbibler (Auguste), ex-caporal au 67° régiment d'infanterie.

M. Barbier (Henri-Hippolyte), ex-soldat au 169* régiment d'infanterie.

M. Becker (Emile-Georges), ex-soldat au 89° régiment d'infanterie.

M. Lamarre (Robert-Armand), ex-soldat au 42 bataillon de chasseurs.

M. Meyer (François), ex-soldat au 146 régi

ment d'infanterie.

M. Tacher (Félix), ex-caporal au 20° régiment d'infanterie.

M. Chilaud (Georges-Paul), ex-soldat au 78° régiment d'infanterie.

Par arrêté du préfet de la Seine en date du 31 mars 1918, ont été nommés préposés aux escortes à l'octroi de Paris, par application.de la loi du 17 avril 1916:

M. Lecomte (Voltaire), ex-soldat au 33 régiment d'infanterie.

M. Chauveau Julien-Gabriel-Henri), ex-soldat au 17a régiment de dragons.

M. Rogez (Ernest-Alfred-Gérard), ex-soldat au ge bataillon de chasseurs à pied.

M. L'Allier (Marcel-Claude-Henri), ex-soldat au 128 régiment d'infanterie.

M. Caron (Georges-Achille ), ex-soldat au 26 bataillon de chasseurs à pied.

M. Sorba (Antoine-François), ex-soldat au 373 régiment d'infanterie.

Par arrêté du préfet de la Seine en date du 31 mars 1918, a été nommé, par application de la loi du 17 avril 1916, à l'emploi de commis ambulant à l'octroi de Paris, au lieu et place de M. Maréchal, non acceptant (nommé 3e tour):

M. Chancel (Etienne-Lucien), ex-soldat au 132 régiment d'infanterie.

Par arrêté du préfet de la Seine en date du 31 mars 1918, ont été nommés à l'emploi de commis ambulant à l'octroi de Paris :

Par application de la loi du 17 avril 1916. (2 tour.) M. Riboulet (Cyrille-Louis-Alexandre), ex-soldat au 327 régiment d'infanterie. (3 tour.) M. Gaudin (Georges Célestin), excaporal au 29e régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4° tour.) M. Tétaud (Jean-Anatole).

Far application de la loi du 17 avril 1916. (1ee tour.) M. Trouilhet (Ludovic-Joseph), exsoldat au 22 régiment d'infanterie.

(2 tour.) M. Fromgeat (Fernand), ex-soldat au 55 régiment d'infanterie.

(3 tour.) M. Escande (Pierre-François), excaporal au 80 régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Jacquet (Nicolas Maurice).

Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Caullet (Albert-Auguste), exsoldat au 225o régiment d'infanterie.

(20 tour.) M. Tailliez (Augustin-Jules), exsoldat au 18 régiment d'artillerie.

(3 tour). M. Grolleau (Alfred-Constant-Joseph), ex-soldat au 144 régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Pourchot (Gabriel).

Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Peille (Antoine), ex-soldát au 261 régiment d'infanterie.

(2 tour.) M. Poleau (Louis-René-Jean), exsoldat au 125o régiment d'infanterie.

(3 tour.) M. Faivre (Marie-François-Armand), ex-soldat au 35 rég. d'infanterie."

Candidat civil.

(4 tour.) M. Vautrin (Maurice-Constant). Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Bouilly (Yves-Alfred), ex-soldat au fer régiment d'infanterie coloniale.

(2o "tour.) M. Fleury (André-Pierre), ex-soldat au 79 régiment d'infanterie.

(3 tour.) M. Bordreuil (Ernest), ex-soldat au 100 bataillon de chasseurs à pied.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Toulon (Albert).

Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Faure (Jean-Joseph-VictorienBlaise), ex-soldat au 159 régiment d'infanterie..

(2 tour.) M. Hibos (Jean-Pierre-ThéodoreMarguerite), ex-soldat au 55 régiment.

(3 tour.) M. Delsuc (Jean-Marie), ex-soldat au 850 régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Talut (Ernest-Jean-Pierre).

Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Biard (Léon-Albert), ex-solda! au 41 régiment d'infanterie.

(2 tour.) M. Anviti (Jean-Henri), ex-soldat au 167 régiment d'infanterie.

(30 tour.) M. Saguet (Sylvain-Tiburce-Marius), ex-soldat au 165e régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Belhoste (Léon-Désiré-Louis).Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Cabrillon (Roger-Julien), exsergent au 155 régiment d'infanterie.

(2e tour.) M. Mourre (Emile-Eugène-Lin), exsoldat au 22o régiment d'infanterie.

(3 tour.) M. Brochard (Noël-André), ex-soldat au 69 régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Mercier (Auguste).

Par application de la loi du 17 avril 1916. (1er tour.) M. Robinet (Arthur-Baptiste), exsoldat au 161° régiment d'infanterie.

(2o tour.) M. Nouaillac (Adrien), ex-soldat au 220° régiment d'infanterie.

(3 tour.) M. Rouxel (Edouard-Joseph-Marie), ex-soldat au 62° régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Dumez (André-Léon).

Par application de la loi du 17 avril 1916. 1er tour.) M. Laurier (Georges), ex-sergent au 6e régiment d'infanterie coloniale,

(2 tour.) M. Pichon (Louis-François), ex-caporal au 22e régiment d'infanterie coloniale. (3 tour.) M. Deyxidour (Elie-Jean), ex-soldat au 127° régiment d'infanterie.

Candidat civil.

(4 tour.) M. Blanc (Michel-Ange-MarcelinHonoré).

Par application de la loi du 17 avril 1916. (fer tour.) M. Bernon (Jean-Pierre), ex-soldat au 81 régiment d'infanterie.

(2e tour.) M. Maillet (Pierre-Maximin-Clovis), ex-caporal au 64• régiment d'infanterie.

PARTIE NON OFFICIELLE

S. M. le roi d'Italie a fait parvenir au Président de la République le télégramme suivant :

J'ai suivi, comme l'armée et toute la nation italiennes, avec un esprit anxieux, mais confiant, les vicissitudes des âpres combats de ces derniers jours, sûr que l'héroïsme des armées alliées, unies partout en une même foi invincible, saurait contenir et briser le choc envahisseur.

De nouveau ont brillé, dans la lutte gigantesque qui se livre sur le sol français pour la cause de la liberté et de la justice dans le monde, les séculaires et

glorieuses vertus militaires de la France, et je tiens à vous renouveler à vous, monsieur le Président, ainsi qu'à l'armée et à la nation françaises, les sentiments de ma plus vive admiration.

VICTOR EMMANUEL.

Le Président a répondu :

Sa Majesté le roi d'Italie, G. Q. G. italien. La France et son armée seront très touchées du télégramme que Votre Majesté a bien voulu me faire parvenir et des félicitations qu'elle adresse aux héroïques soldats du droit.

Progressivement contenue par l'action méthodique et coordonnée des forces alliées, l'offensive entreprise par l'ennemi lui réserve, à n'en pas douter, une cruelle déception finale.

Résolue, comme la vaillante armée italienne, à lutter jusqu'à la victoire commune, l'armée française a affronté et poursuit ces nouveaux combats avec une sereine et magnifique confiance. RAYMOND POINCARÉ.

Communiqués relatifs aux opérations militaires.

COMMUNIQUÉS FRANÇAIS

Paris, le 4 avril 1918, 14 heures. La lutte d'artillerie a pris pendant la nuit un caractère de vive intensité dans la région au nord de Montdidier.

Au nord-ouest de Reims, en Champagne et sur la rive gauche de la Meuse nos troupes ont pénétré sur plusieurs points dans les tranchées ennemies. Ces incursions nous ont permis de ramener une trentaine de prisonniers et deux mitrailleuses.

Des coups de main ennemis à l'est de Reims, au bois d'Avocourt et au nord de Saint-Dié sont restés sans succès. Rien à signaler sur le reste du front.

Paris, le 4 avril 1918, 23 heures.

La bataille a repris ce matin avec une extrême violence dans la région au nord de Montdidier et se poursuit encore à l'heure actuelle.

Sur une étendue d'environ quinze kilomètres, depuis Grivesnes jusqu'au nord de la route d'Amiens à Roye, les Allemands ont lancé des forces énormes, révélant une volonté ferme de rompre notre front à tout prix. Jusqu'à présent, nous avons identifié par prisonniers onze divisions ennemies.

Nos troupes, avec un courage intrépide, ont résisté au choc des masses assaillantes que fauchaient nos feux d'artillerie. Malgré des efforts dix fois répétés, les Allemands n'ont réussi, au prix de sanglants sacrifices, qu'à gagner quelques centaines de mètres de terrain et à s'emparer des villages de Mailly-Raineval et de Morisel dont nous tenons les hauteurs avoisinantes.

Grivesnes, attaqué avec une particulière violence, est resté entre les mains de nos troupes qui, après avoir brisé tous les as

"...

Lire :

la måle résolution de ne point

1 sauts, ont contre-attaqué avec vigueur et réalisé des progrès sur ce point. Entre Montdidier et Lassigny, grande ac- | laisser prescrire... ». tivité des deux artilleries.

COMMUNIQUÉS BRITANNIQUES

4 avril 1918 (après-midi).

Pendant la nuit, un poste de mitrailleurs allemands, près d'Hébuterne, a été enlevé par nos troupes et la mitrailleuse capturée. Quelques prisonniers ont été faits dans d'autres secteurs du front de bataille.

En dehors de l'activité de l'artillerie en

nemie sur divers points du front de bataille et dans les secteurs de la route de Menin et de Passchendaele, rien à signaler.

4 avril 1918 (soir).

Après une puissante préparation d'artillerie, l'ennemi a déclenché ce matin une forte attaque sur tout le front entre la Somme et l'Avre.

Sur la droite et au centre de la ligne britannique, l'infanterie allemande a été repoussée, mais, sur la gauche, de puissants assauts ont obligé nos troupes à se replier quelque peu dans le voisinage de Hamel, au sud de la Somme.

Au début de l'après-midi, l'ennemi a également attaqué nos lignes à l'ouest d'Albert. Il a été complètement repoussé.

Durant ces dernières journées, au cours de vives attaques qui ont eu lieu au sud de la Luce, la brigade de cavalerie canadienne s'est particulièrement distinguée dans des combats heureux qu'elle a menés tantôt à cheval, tantôt à piéd.

COMMUNIQUE BELGE

L'ennemi a poursuivi ses tirs sur nos communications. Notre artillerie a canonné celle de l'ennemi. Activité peu intense des deux artilleries sur l'ensemble du front. De fortes patrouilles allemandes, cherchant à surprendre des postes avancés vers SaintGeorges et à l'est de Merckem, ont été repcussées par le feu.

COMMUNIQUÉ DE L'ARMÉE D'ORIENT
(3 avril 1918.)

Actions d'artillerie réciproques près de Doiran, à l'ouest du Vardar, dans la boucle de la Cerna et au nord de Monastir.

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Dans la vallée du Skumbi, une attaque bulgare importante, tentée sur les postes du No 119. tabor albanais, a été repoussée avec pertes et a laissé des prisonniers entre nos mains. Les aviations alliées ont exécuté avec succès de nombreux bombardements sur les établissements ennemis.

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N° 123. Projet de loi tendant à retarder l'ouverture de la première session ordinaire des conseils généraux.

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No 128. Rapport de M. Chastenet sur le projet de loi concernant le budget des fonds d'emprunt du protectorat du Maroc.

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No.142

Projet de loi tendant à autoriser l'Algérie à contracter un emprunt pour l'achèvement des chemins de fer.

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--

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2o classe.

5.000

5.500

6.000

1re classe.

Classe exceptionnelle..............

Présents. MM. Abel Ferry, Accambray,
Albert Thomas, Barabant l'amiral ¡Bienaimé,
Bouilloux-Lafont, Bracke, Charles Péronnet,
Couesnon, Dalbiez, Descliamps, Flandin Galli,
Seuls, les rédacteurs ont accès aux emplois
Godet, le lieutenant-colonel du Halgouet, Lau- supérieurs; les sous-chefs de bureau sont re-
raine, Charles Leboucq, Maginot, Mignot-crutés au choix parmi les rédacteurs comptant
Bozérian, Millerand, Pasqual,
au moins six ans de services.

Paul Laffont, le général Pédoya, Camille Picard,
Henry Paté,
Queuille, Raffin-Dugens, Rameil, Renaudel,
René Besnard, René Renoult, Rognon, Sey-
doux, Vandame, Lucien Voilin.

La commission des douanes a nommé M. de La Trémoïlle, rapporteur de la proposition de loi instituant une nouvelle réglementation du dépôt d'office de la marine.

Les traitements des sous-chefs et chefs de bureau s'échelonnent de 6,000 fr. à 12,000 fr.

Une notice détaillée contenant notamment le programme du concours et l'indication des pièces à fournir est remise ou envoyée aux personnes qui en fon! la demande à la direction générale de la caisse des dépôts et consignations (service du personnel) 56, rue de Lille à Paris.

INFORMATIONS

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Convocations du vendredi 5 avril.

Commission de l'administration générale,
départementale et communale, à quatre heures.
Local du 6 bureau.
Commission de la marine de guerre, à trois
heures. Local du 3e bureau.
Commission de l'hygiène publique, à trois

heures. Local du 10 bureau.

Commission de l'armée, à trois heures.
Local du 8° bureau.

AVIS ET COMMUNICATIONS

Caisse d'amortissement et des dépôts
et consignations.

Concours spécial pour l'emploi de rédacteur
stagiaire réservé aux anciens militaires ré-
formés de la guerre.

En conformité du décret du 15 novembre
1917, un concours spécial pour l'emploi de ré-
dacteur stagiaire sera ouvert, à la direction
générale de la caisse des dépôts et consigna-
tions, dans la première quinzaine de juin 1918.

Les candidafs doivent être Français, avoir été
réformés ou retraités par suite d'infirmités
résultant de blessures reçues ou de maladies
contractées devant l'ennemi au cours de la
guerre actuelle, être âgés de moins de quarante
ans au 1er janvier 1919 et produire, soit un di-
plôme de bachelier, soit un diplôme supérieur
de l'institut national agronomique, de l'école
des hautes études commerciales ou des écoles

supérieures de commerce reconnues par l'Etat
ou justifier du titre d'ancien élève de l'école
polytechnique, de l'école spéciale militaire, de
l'école centrale des arts et manufactures ou de
l'école navale.

Le concours consiste en épreuves écrites et

orales.

Les épreuves écrites sont éliminatoires.
Les demandes des candidats et toutes les
pièces à produire à l'appui devront parvenir à
la direction générale (service du personnel) la
10 mai 1918, au plus tard.

Les candidats admis au concours sont nom-
més rédacteurs stagiaires et reçoivent une in-
demnité de 2.000 fr. par an.

auquel les stagiaires sont attachés présente sur
Après une année de stage, le chef du service
leur aptitude, leur conduite et leur manière de

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