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les inquiéter, ni les empêcher, ni leur dire: „Vous êtes Lu

rétablie, en 1048, par le Patriarche Nicéphore, l'Empereur Romain ayant inter

de la Province proprement dite d'Afrique, et, peu après, les Edrissites de la Barbarie, Numidie et Mauritanie, où ils régnaient t).

lui et pour les siens, qui ne relevaient du Khalife que par bienséance. Ses Successeurs demeurèrent maîtres d'une grande partie de l'Afrique, sous le nom d'Aglabites ou Aglebites, jusqu'en l'année 296 de l'Hégire (908 de J. Chr.), dans laquelle Ziadat-allah, dernier Prince de cette Dynastie, fut dépouillé de ses États par Abou Abd - allah, surnommé Mohtasseb-billah, qui fut, pour ainsi dire, le Précurseur des Fathimites. Ainsi, les Aglebites ne demeurèrent maîtres en Afrique qu'environ 112 ans, et leur Dynastie se termina en la personne du même Ziadat-allah, qui, ayant été tué dans un combat, ne laissa point de postérité dont on ait parlé. Il faut cependant remarquer que les Aglebites ne possédaient en Afrique que les Pays qui s'étendent depuis l'Egypte jusqu'à Tunis: car les Adaressah on Edrissites tenaient pour lors le reste de la Barbarie, avec Ceuta, Fez, Tanger et tout ce qui appartient aux Provinces de Mauritanie et de Numidie, d'où ils furent chassés aussi par les Fathimites. (Moreri, 1. c. T. I. P. 197. Col. 1. - d'Herbelot, I. c. p. 64. Col. 2. Conversations - Lexikon, T. VI. 180. P. 182. Art. Khalif. · Ersch und Gruber, I. c. T. V. p. 42. Col. 2. Art. Afrikanische Dynastien.)

t) Art de vérifier, T. V. dep. J. Chr. P. 174. tt) Khalifah, mot arabe qui signifie Vicaire ou Successcur. C'est le nom d'une Dignité souveraine parmi les Mahometans, qui

°) Voyez plus haut T. II. du Manuel, P. I. Liv. II. Chap. I. Sect. III. Art. V. Espagne. 1. Aragon. K P. 267. Col. 2. note 5.

00) Schiah et Schiat. Ce mot arabe signifie en général une Troupe, un Parti, une Faction de gens confédérés, et qui forment une Secte particulière, en matière de Religion.

Les Musulmans orthodoxes, qui donnent le nom de Sunniah à leur Religion et Pro

Imamat, supreme Autorité spirituelle et temporelle. (d'Herbelot, l. c. p. 455. Col. 1.

cédé auprès de Daher, fils de Hakem. Après la conquête de Jérusalem par Godefroi de

Ce premier Fondateur de la Puissance des Fathimites, qui conquirent ensuite l'Égypte et s'y établirent eu qualité de Khalifes tt),

originairement comprend un Pouvoir absola et une Autorité indépendante sur tout ce qui regarde la Religion et le Gouvernement politique. L'origine de ce nom vient de ce qu'Aboubekr, beau-père de Mahomet, ay été élu après la mort de ce dernier, par les Arabes ou Sarasins, pour remplir sa place, ne voulut point prendre d'autre titre que re lui de Khalifah Ressoul-allah, c. à 4. de Vicaire du Prophète ou de l'Envoye de Dieu. Mais Omar, également beau-père de Mahomet, ayant succédé à Aboubekr, prit le titre d'Emir al Moumenin, qui signifie Commandant des Fidèles. C'est de ce nem arabe qu'a été fait le mot vulgaire de Mi ramolin °).

Il y a eu de Grands Khalifes, tereznus dans tout l'Empire des Sarasins, et, dans la suite, des Khalifes particuliers différents pays.

Les grands Khalifes sont divisés en trois Branches. La première renferme crus qu'on nomme Alraschedoun, c. à. d. de la Ligne droite, parce qu'ils étaient parents ou alliés de Mahomet. Ce sont Aboubekr (11-13 de l'Hégire, 632-634 de J. Chr.), Omar (13-23 de l'Hégire, 634-644 de J. Chr.), Othman (23-35 de l'Hégire, 644-656 de J. Chr.), Ali (35 — 40 de l'Heg're, 656-661 de J. Chr.) et son fils Hessan (40-41 de l'Hégire, - 661 de J. Chr.).

Cependant les Schiites 00) ou Sectairs d'Ali ne reconnaissent pas les trois premim

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,,thériens, nous ne voulons pas vous laisser voir les

Bouillon, les différents Oratoires, isolés jusqu'alors, du Mont Calvaire et de l'Invention *)

prenait le titre de Mehedi, qui signifie le Directeur des Fidèles, quoique ce titre soit réservé au douzième et dernier Imam, qui ne doit paraître qu'à la fin du monde.

Cette Dynastie des Fathimites est aussi souvent nommée par les Auteurs Al Khilafat

pour légitimes; ils prétendent que la Dignité du Khalifat aurait dû passer immédiatement de Mahomet à Ali, son cousin - germain et son gendre.

Le Siège du Khalifat demeura fixé dans la ville de Médine en Arabie, où Mahomet mourut et fut enterré, jusqu'à ce que Ali le transféra à Coufah en Iraque.

La seconde Branche, nommée des Ommiades (Voyez plus bas p. 960. C. 1. n. 0o.), transféra le Siège de l'Empire à Damas en Syrie, où il fut depuis 661 jusqu'en 750 (41 - 132 de l'Hégire), pendant la durée de cette Dynastie, qui eut 14 Princes.

La troisième Branche est celle des Abbassides (Voyez plus bas p. 960. Col. 2. note t.), qui ont été au nombre de 37, depuis 750 jusqu'en 1258 (132-656 de l'Hégire), et

rité spirituelle et temporelle sur les Musulmans, appartient de Droit divin à Ali et å ses descendants.

Les Persans sont Schiites, et les Turcs sont Sunnites. Cette différence de partis, entre les deux Nations, a commencé dès l'année 363 de l'Hégire (974 de J. Chr.), sous le Khalifat de Mothi Lilla, l'Abbasside. Ce fut alors que les Schiites se rangèrent du parti des Sultans de la race des Buides, et les Sunnites prirent celui des Turcs, qui étaient à cette époque très puissants dans la Cour des Khalifes; ce furent enfin les divisions et les dissensions entre ces deux partis, qui amenèrent la ruine de Bagdad et du Khalifat des Musulmans.

Les Schiites, divisés entre eux en plusieurs Sectes différentes, n'appellent pas leur Secte Al-Schiát, nom qu'ils croient leur étre injurieux, mais ils lui donnent le titre de Aladeliat, qui signifie Secte des Justes. (d'Herd'Ohsson, l. c. belot, 1. c. p. 768. Col. 2. T. I. Art. Schiy, p. 46. 95. 110. 117. 122. 123. ConversaArt. Sunny. p. 45. 118. 123. tions-Lexikon, T. IX. p. 750. Art. Schiiten.

de la Croix, furent réunis à l'Eglise du Saint-Sépulcre. Un incendie, en 1811, a ré

*) Invention se dit de la Découverte de certaines Reliques, et par extension de la Fête que l'Église célèbre en mémoire de cette Découverte. L'Invention de la sainte Croix, etc. L'Invention des Corps de Saint Gervais et de Saint Protais. (Dict. de l'Académie.)

qui résidaient dans l'Iraque, principalement à Bagdad.

Lorsque les Abbassides s'emparèrent de l'Autorité souveraine parmi les Arabes, il se fit un premier démembrement de leur Empire, et il s'éleva des Khalifes particuliers, Ommiades et Alides, en Espagne, en Afri- ̧ que, en Arabie, et ensuite en Egypte. Ceux de Bagdad perdirent, vers l'an 900 de J. Chr., l'Autorité temporelle dans plusieurs Provinces, et ils furent obligés de douner des Investitures à des Gouverneurs qui se rendirent indépendants. Ensuite leurs Vezirs s'emparèrent de tout le Gouvernement dans les pays qui étaient restés soumis aux grands Khalifes, et ces Princes furent longtems réduits au Spirituel par les Buides °) et les Seldgioucides 0°), qui les déposaient même

T. X. p. 794. Art. Sunna und Sunniten. Comparez plus haut T. 1. du Manuel, Ap pendice. No. VIII. p. XLVI.)

9) La Maison des Buides ou les Enfants de Buiah, Dynastie persane, qu'on nomme aussi les Sultans dilémites, parce que Buiah, le fondateur, était natif de la Province de Dilem, qui s'étend sur le rivage méridional de la Mer Caspienne. La Dynastie des Buides comprend 17 Princes et dura, en trois branches, 127 ans, depuis 929 jusqu'en 1056 de J. Chr. (d'Herbelot, I. c. p. 195. Col. 1. Moreri, l. c. T. 11. 364. Col. 1.)

-

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00) Les Seldgioucides, sous la conduite de Thogroul-Beg, petit-fils du Turc Seldgiouk, s'emparèrent, vers l'an 426 de l'Hé gire (1035 de J. Chr.), du Khorassan, de la Perse, de l'Adzerbidjan, de la Géorgie et de l'Arménie. Cette Famille se partagea, selon les Orientaux, en cinq Dynasties con temporaines: la 1re d'Iran ou de Bagdad (1038-1194 de J. Chr.), qui régnait à Bagdad et à Ispahan; la 2de de Kerman ou de la Caramanie (1039–1091); la 3 e d'Alep

„Lieux," mais ils seront obligés de leur montrer les Lieux

duit en un monceau de ruines ce Temple magnifique, où se trouvaient aussi les Tom

al alouiat, le Khalifat des Alides ou Aliades, c. à. d. des Descendants d'Ali, et contient la succession de 14 Princes ou Khalifes suivant cet ordre: Obeïdallah ou Mehedi, Caïem, Mansor, Moez, Aziz, Hakem, Dhaher, Mostanser, Mostaȧli, Amer, Hafedh, Dhafer, Faiez et Adhed.

Il est bon de remarquer que l'on doit ajou

à leur gré. Enfin, depuis l'an 1152, ils recouvrèrent l'Autorité temporelle dans Bagdad et ses environs. Cette Branche des Abbassides y prit fin par la mort de Mostanzem-billah, 37 e et dernier Khalife qu'Holagou, Chef des Mongols, fit mourir en 1258 (656 de l'Hégire). (d'Herbelot, l. c. p. 498. Col. 2. 500. Col. 2.- · Moreri, 1. c. T. III. p. 59. Col. 2. d'Ohsson, 1. c. Art. Khaliphah. T. I. 2. 92. 117. 212. 213. 225. P. 279. 282. 346. Art. Khaliphe. T. I. p. 205. 212. 231. 237. 244, 246. 249. 256. 318. T. H. 206. Le Dict, de la Conversation, T. IX. 544. Col. 2. Art. Califat, Calife, renvoie à Khalifat, Khalife, mais le T. XXXIV. qui contient la lettre K, ne renferme point l'Ar

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en Syrie (1079-1114); la 4e celle de Damas (1096-1155); la 5e celle de Roum ou d'Iconium, ou de l'Asie mineure (1075-1301). (d'Herbelot, l. c. p. 780. Col. 2. Art. Selgiuk et Selgiuki; p. 782. Col. 2. Art. Selgiukian et Selgiukian Iran; p. 783. Col. 1. Art. Selgiukian Kerman et Selgiukian Roum. Art de vérifier, T. V. dep. J. Chr. P. 191. Chronologie historique des Sultans Seldgioucides d'Alep et de Damas. Ibid. p. 283. Chronologie historique des Schahs ou Rois modernes de Perse. Moreri, l. c. T. IX. p. 228. Col. 2. Conversations-Lexikon, T. VIII. P. 144. Art. Osmanisches Reich. P. 409. Art. Persien (Geschichte). T. X. p. 132. Art. Seldschuken.)

1

°) Abbas, fils d'Abdalmothleb, oncle de Mahomet, et un de ses principaux Capitaines. Il mourut l'an 32 de l'Hégire (652 de J. Chr.). (d'Herbelot, I. c. p. 3. Col. 1. Moreri, 1. c. T. I. p. 15. Col. 1. d'Ohsson, 1. c. T. IV. p. 125. - Dict. de la Conversation, T. I. p. 3. Col. 2. Ersch und Gruber, 1. c. T. I. p. 43. Col. 1. note **. · ConversationsLexikon, T. I. p. 4. T. VI. p. 179.)

0o) Ommiah. C'est le nom d'un Person

beaux très simples de Godefroi de Bouillon et de Baudouin; les flammes ont épargné

ter à tous ces noms Ladinillah, qui signifie dans la Foi ou dans la Religion de Dies, comme à ceux des Khalifes Abassides 1), les mots de Billah, Lilla ou Bemr illah, qui signifient en Dieu, à Dieu, et par le Com mandement de Dicu, ce qui a assez de rapport à notre par la Grâce de Dieu.

La durée de cette Dynastie, depuis que

ticle répondant à ce renvoi. Penny Cyclopaedia, T. VI. p. 161. Col. 1. Art. CaConversations-Lexikon, liph, Caliphat.

T. VI. p. 177. Art. Khalif.)

1) Abbassides. Ce fut dans la 100% année de l'Hégire (718 de J. Chr.), et sous le Khalifat d'Omar II, que Mahomet, fils d'Ali, petit-fils d'Abd-allah, arrière-petitfils d'Abbas o), commença à publier ses prétentions sur le Khalifat. Il fut soutenu par plusieurs grands Seigneurs de l'Empire, qui envoyèrent douze personnes choisies dans la Province de Khorassan et ailleurs, pour sou lever les Peuples en faveur des bassides contre les Ommiades oo), qui possédaient alors le Khalifat. Ces gens disaient partunt

nage considérable entre les Arabes, qui était fils d'Abdal Schems, et dont la postérité porte le nom de Banou Ommiah, c. c. à d les Enfants d'Ommiah ou Ommiades, qui ont possédé le Khalifat pendant l'espace de 91 ans, et que les Alides et les Abbassida ont appelés, par injure, Faraèna Besi Ommiah: les Pharaons, c. à. d. les Tyrass de la Maison d'Ommiah. Il y a cependant des Auteurs qui étendent la durée de cette Dynastie jusqu'à 100 ans, c. à d. depuis l'an 32 jusqu'à 132 de l'Hégire, parce qu'ils cammencent le Règne de Moaviah Ben Abou Sofian, 1r Khalife Ommiade, depuis la mort d'Othman, à cause que Mòariah se porta pour vengeur de son sang, et refusa de reconnaître Ali pour Khalife légitime. — Il y a eu 14 Khalifes de cette Maison. Marvan, 11 du nom, qui règna cinq ass (127-132 de l'Hégire, 744-750 de Jės. Chr.), fut le dernier des Khalifes Ommiadas en Syrie. Après lui il n'y eut de toute cette Maison qu'un Abdalrahman, qui se saura des mains des Abbassides, et qui établit depuis à Séville, en 756 de J. Chr. (139 de l'Hégire), une Dynastie de Khalifes Ommi

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¡qu'on a coutume de voir, sans faire aucune Opposition, ni alléguer aucune Excuse.

le Tombeau de J. Chr. et le Couvent catholique qui est auprès, ainsi que les Cha

Mehedi se fit connaître à Segelmassah, en l'année 296 de l'Hégire, jusqu'à la mort d'Adhed, qui arriva l'an 567, est de 272 années arabiques et lunaires.

Selon le témoignage de plusieurs Auteurs, les Egyptiens voulurent rétablir, en 569 de l'Hégire, deux ans après la mort d'Adhed, lo Khalifat dans la Maison des Alides, et avaient déjà jeté les yeux sur Amarah, fils d'Ali Jemeni; mais ce fut sans succès, car le Khalife

que les Abbassides étaient les véritables enfants de la Maison du Prophète, comme descendants de Haschem et d'Abdalmothleb, aïeux de Mahomet, et que les Ommiades avaient usurpé sur eux l'Empire, qui devait être héréditaire dans leur Famille, et appar. tenir au sang de leur premier Prince et Législateur.

Le premier des Khalifes Abbassides portait le nom d'Abboulabbas Saffah, et était fils de Mahomet, fils d'Ali, fils d'Abd-allah, fils d'Abbas, oncle du Prophète (132 de l'Hégire, 749 de J. Chr.). On compte 37 Khalifes de cette Maison, qui ont regné depuis 132 de l'Hégire jusqu'en 656 (1258 de J. Chr.), pendant le cours de 523 années arabiques ou lunaires, 2 mois et 23 jours. Cette race a èté si féconde, qu'en l'année 200 de l'Hégire, sous le Khalifat de Mamon, le nombre des hommes et des femmes de cette Maison montait jusqu'à 33,000; cependant, quoiqu'ils aient regué 523 ans, l'Egypte refusa de les reconnaître, l'an 358 de l'Hégire, lorsque Mocz le Fathimite y fut proclamé Khalife, et l'autorité des Abbassides n'y fut rétablie que par Saladin °).

Enfin cette Famille ayant été exterminée par les Tatars, l'an 656, ne laissa pas, trois ans après, d'avoir encore quelque ombre d'autorité, au moins quant à la religion, en Egypte; car Bibars, Sultan des Mamluks (Voyez plus haut T. II. du Manuel, Part. I. Liv. II.

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pelles des différentes Nations ou Branches du Christianisme; ce Temple a été rebàti, en

de Bagdad y fut reconnu: ce qui dura jusqu'en 656, que les Tatars abolirent entièrement le Khalifat, ce qui n'empêcha pas cependant que la Maison des Abbassides n'ait encore possédé en Egypte, au moins en apparence, cette Dignité sous les Sultans Mamlouks t), jusqu'à la conquête que le Sultan Sélim, Ir du nom, fit de ce Royaume, en 1517.

Quoique l'on compte 14 Princes dans cette Famille, il n'y en a pourtant que 11 qui aient

d'Her

Chap. I. Sect. III. Art. I. Italie. §. 1. Venise. K. p. 65. Col. 2. note 2.) l'y appela et l'y maintint de telle sorte, que Sélim, Empereur des Turcs, ayant conquis l'Égypte (1517 de J. Chr.), y trouva encore un de ces phantômes du Khalifat nommé Monstangedbilla, qu'il mena avec lui à Constantinople. (Moreri, 1. c. T. 1. p. 15. Col. 2. belot, I. c. p. 4. Col. 1. T. V. dep. J. Chr. 153 P. la Conversation, T. I. p. 3. Col. 2. Cyclopaedia, T. 1. p. 9. Col. 2. versations-Lexikon, T. 1. p. 4. Art. Abbas. p.354. Art. Arabische Litteratur und Sprache, T. VI. p. 179. Art. Khalif. Ersch und Gruber, L. c. T. 1. p. 43. Col. 1. Art. Abbas und Abbassiden.)

Art de vérifier,

-173.

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Dict. de

Penny

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Con

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versations-Lexikon, T. VIII. p. 69. Art. Omajjiden.)

°) Salaheddin, Josef Ben Aioub, Ben Schadi. (d'Herbelot, 1. c. p. 728. Col. 2. Art de vérifier, T. V. dep. J. Chr. P. Sultans de Damas, d'Alep et d'Égypte.)

199.

Art. LVII.

On ne prendra ni Daces, ni Badsch 1), ni Kassabije 1), ni Reft 3) 1) 3), des Ambassadeurs des susdits Néerlan

1812, aux frais des Moines grecs, soupçonnés d'avoir été les auteurs de ce désastre. Les Reliques des Lieux Saints appartiennent à des Chrétiens de différentes Confessions. La possession du Saint Sépulcre mème a été l'objet d'une lutte acharnée entre les Grecs et les Latins. Ces derniers la perdirent, en 1674, mais ils la recouvrèrent en 1690, grâce à l'intervention du Roi de France, Louis XIV (Voyez plus haut P. 117. Col. 2. note 4). Des Religieux grecs, latins, arméniens et coptes habitent des Couvents contigus à l'Eglise.

Nous rappellerons que le Couvent catholique du Saint Sauveur, que les Religieux minorites occupent, depuis 1561, époque -à laquelle les Turcs leur enlevèrent celui

régné en Egypte; car les 3 premiers établirent le Siège de leur Khalifat à Segelmessah, à Cairoan ou Cairavan, et à Mahadie dans l'Afrique, et ce fut le 4 e, nommé Moez, qui le transféra en Égypte, dans la Ville du Caire, qu'il avait fait bâtir, où il a subsisté pendant le cours de 208 années arabiques.

Ce fut l'an 362 de l'Hégire, 972 de J. Chr., que Moèz Ladinillah entra en Égypte, et que l'on cessa d'y reconnaître le Khalife de Bagdad, qui était pour lors Mothi Lillah; mais ses Prédécesseurs, outre l'Afrique qu'ils possédaient, avaient conquis la Sardaigne et la Sicile, dès l'an 920 de J. Chr., qui répond à l'an 308 de l'Hégire. (d'Herbelot, 1. c. p. 318. Col. 2. Art de vérifier, T. V. dep. J. Chr. p. 175. Chronologie historique des Mahadis et Califes Fatimites d'Afrique et d'Égypte. d'Olsson, 1. c. T. I. p. 210.

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Dict. de la Conversation, T. XXVI. 324 Col. 2. — Penny Cyclopaedia, T. X. Conversations-Lexikon,

p. 207. Col. 1.

P.

T. I. P. 193. Art. Ali Abi Taleb. T. VI. 182. Art. Khalif. Ersch und Gruber, 1. c. T. V. p. 42. Col. 2. Art. Afrikanische Dynastien)

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1) Voyez plus haut p. 121. Col. 2. note 1. 2) Voyez plus haut p. 104 Col. 1. note "*. 3) Reft, Droit d'Exportation. Ce Droit est au nombre des Impositions arbitraires ou politiques"), établies par le Gourerne. |

ment ottoman. (von Hammer, Staalster. fassung, T. 1. Chap. V. p. 215. Art. VII.= || Du Mème, Geschichte, T. III. Liv XXXIV, P. 481. note f.)

4) Les mots Dacio, Cassapio, Cassopi el Rest, qu'on trouve dans le Texte hollandais et dans la Version française, ne sont que des altérations des mots Daces, Kassabije et Reft.

5) Dans la Version française, le mot Rest, qui n'est qu'une altération de Reft, a été rendu par,,le reste."

*) Les Impositions établies dans l'Empire ottoman, sont de deux sortes: 1° celles établies en vertu de la Loi religieuse, et ap pelées pour cette raison, Impositions légales (Houkouki ou Roussonen-Scheriye 20 celles qui ne sont établies que pour suppléer à l'insuffisance des premières, et qu'e appelle arbitraires ou politiques (Tekalifi urfiye). D'Ohsson, le savant auteur du Tableau de l'Empire ottoman (T. VII, Liv. V. Chap. I. P. 233. sqq.), compte trois Imposi tions légales, a) celle assise sur les Terres [tributaires (arz Kharadschiyè), c,à d. celles qui à l'époque de la conquète furent laissées à leurs Propriétaires chrétiens, souf la condition qu'ils payeraient le Tribut, et décimales (arz aeus chriyè), c. à. d. celles qui furent données en récompense à des Ol tomans, lors de la conquète). b) Les Droits de Douane (Resmi- Gumruk)†), c) La Ca... } pitation (Dschiziyè ou Kharadsch). I Mr. de Hammer (Staatsverfassung, T.l. Chap. V. P. 212, sqq) ne compte que Impositions légales, c'est à dire la Capitation et l'Imposition sur les Terres. Il classe les Droits de Douane au nombre des Impo sitions arbitraires.

dess

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